La seule manière de faire changer les choses?

De l’extérieur il y a la guerre. Il y a changer les choses de l’intérieur. Mais il y a aussi faire les choses à sa façon de sorte de se plaire et d’attirer ceux qui ne font que regarder les autres. Être celui que nous sommes est difficile en ce monde. On nous projette toutes sortes d’idéaux dans les médias. Les gens cherchent des correspondances parfaites alors que nous sommes tous différents. Est-ce courir après sa queue? Toute l’attention a été mise sur le sexe dans l’amour. Est-il surprenant que les gens vivent des journées de cul.

En 2023, il faut se tourner vers NOTRE intérieur, chacun de nous. La pandémie nous a isolés. Aussi bien en profiter pour nous regarder. 2022 est terminée. On sait ce qui s’est passé. 2023 n’est pas remplie de promesses. Il ne sera pas à l’image de ce qu’on en dit mais de ce qu’On en fait. 2022 a été une année de peur et de déni.

Donc il faut se dire que le pire est passé. Que l’on a assez gratté le bobo et qu’il faut se relever et repartir jouer avec les autres, comme lorsqu’on était jeunes. Il est encore possible de grandir et de se réunir dans la joie commune. Cherchons nos ressemblances, dépensons le temps sans compter. En somme vivons ce que nous sommes, des êtres vivants qui ne font pas qu’exister pour ce qu’ils peuvent retirer mais aussi apporter la vie autour d’eux. Il faut donc nous changer nous pour changer le monde. Comment? En cessant de nous demander pourquoi on vit et en le faisant tout simplement pour ce qu’on est.

L’année 2023 est sur la table. Pas un mot n’y a été écrit. Pas un geste n’y a été posé. 2023 sera l’année cruciale pour bien du monde. Soyez de ceux qui gagneront en 2023. Gagner quoi? Le respect personnel envers soi.

Bertrand (@BDmoi)

Faut-il canceller ou corriger?

Faut-il canceller ou corriger? En aucun temps, dans les 12 tâches des alcooliques anonymes est-il question de changer le passé. C’est impossible. Première règle du retour à la réalité des alcooliques anonymes. L’année 2022 est terminée. Certains peuvent s’en réjouir. D’autres s’apprêtent à la revivre. Pourquoi? je ne comprends pas. Les gens veulent du changement mais que rien ne change. Effacer les traces du passé est vain. Faut-il s’en souvenir pour corriger les affres commises au nom de l’inconscience. Corriger les effets sur les autres est possible ou impossible selon le cas.

Effacer des faits, des paroles ou des actions qui ont été, ne peut s’effacer. Sublimer un passé trouble est la pire solution possible. Il a eu lieu. Si on était rationnels et intelligents, on arriverait à apprendre du passé. Mais comme le dit souvent le dicton: nihil novum sub sole (rien de nouveau sous le soleil). Si il n’y a rien de nouveau c’est que ça a déjà été dit ou fait. La poursuite effrénée à l’avancement technologique a diverti les hommes de l’essentiel. Les comportements humains. S’extasie-t-on des prouesses de manipulations physiques ou moléculaire ou autres. Mais on n’apprend pas de ses erreurs humaines.

Canceller un passé qui nous trouble est une réaction enfantine vers laquelle une partie de notre société se tourne. Cette partie semble avoir la main haute sur les médias. Mais, je crois, qu’avec la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, la diversité aura raison de l’inertie. D’accord, il faudra pour ce faire passer au-travers de la période initiale désorganisée. Mais, y aura-t-il apprentissage et modération individuelle des propos. La croissance débridée de l’humanité passera à une autre étape. Je ne sais comment ça se passera. Mais il y aura une autre phase.

8000 ans ne sont pas assez pour faire évoluer l’humanité vers un modus vivendi qui allie célébration de la diversité et normalisation des échanges individuels. Nous sommes encore obnubilés par la différence, en tout. Apprécier cette différence sera la prochaine étape avant que le jugement disparaisse. Nous sommes présentement entre deux étapes d’évolution de civilisation. Il faudra encore bien du temps pour civiliser l’ensemble des relations humaines. J’ose penser que tout est en place et qu’il ne s’agit que de l’apprentissage d’un dosage des éléments pour y arriver.

2023, un nouveau jalon dans la marche de l’humanité. Une révolution autour du soleil n’y changera peut-être pas grand chose mais devons-nous passer par là.

Bertrand (@BDmoi)

Insatisfaction?

Il vous reste peu de jours en 2022 pour trouver la source de votre insatisfaction. Partir 2023 sur un bon pied? Il n’en tient qu’à vous. Que 2023 vous soit une délivrance et le début d’une période de satisfaction grandissante. C’est un souhait mais je vais vous en donner la recette.

Ingrédients à développer:

  • Réflexion
  • raison
  • jugement
  • temps
  • effort
  • discipline
  • persistence
  • acceptation
  • réalisme
  • objectif personnel

Prendre le temps, de faire l’effort, de la réflexion. Ajouter la raison et le réalisme pour juger des possibilités. Accepter la situation actuelle et prendre un objectif à la fois.

Persister dans le choix de notre solution. Il faut répéter et répéter tout le temps. Lorsque l’objectif est suffisamment atteint, satisfaction obtenue face au besoin identifié, recommencez, ajouter un objectif nouveau et n’arrêtez pas.

Le processus est simple mais compliqué dans notre société. La satisfaction est toujours relative. Jamais absolue. Rien n’est parfaitement stable et acquis. On observe les autres et on essaie leurs moyens. On dit que tout le monde est différent et que chacun est unique. C’est vrai et c’est faux. Ce n’est que nous croyons que tous sont pareils. Folie? On choisit le plus vendu, les gens sont insatisfaits et on s’étonne de ne pas être satisfaits.

Les gens mettent des vertus dans les outils, les biens. La vertu n’est qu’à un endroit et c’est dans l’utilisateur averti et expérimenté.

Vous avez la recette, essayez la. Vous ne réussirez pas du premier coup, c’est presque impossible. J’ai mis 45 essais, sans farce, pour arrêter de fumer et je fumais depuis 45 ans. L’important est le processus et la persistance. Laissez faire les résolutions. Cela est de la foutaise, vous le savez. N’est-ce que fausse pitié que l’on s’inflige. Il faut PRENDRE une DÉCISION et l’ASSUMER. Au début il faut se faire violence et se pardonner nos incartades. L’important? Continuer. Évaluer le progrès. Il se peut que nous nous soyons trompés d’Objectif, ajustez-le et continuez.

La vie n’est que progrès et regrets. L’important est d’avancer tout le temps, plus ou moins vite, plus ou moins en ligne droite. mais bouger. S’arrêter? C’est s’apitoyer sur soi-même et envier ceux qui avancent. Quand on bouge on est attentif à ses déplacements et pas ceux des autres. Du moins est-ce un effet bénéfique de la recette.

Prenez le temps pour que 2023 soit un véritable point de changement dans votre vie. C’est la grâce que je vous souhaite et le bonheur que vous vous devez.

Bertrand (@BDmoi)

Faut-il avoir une mauvaise image de soi?

Faut-il avoir une mauvaise image de soi? De penser que son temps vaut plus que le temps de l’autre? Tout n’est-il vu que sous l’éclat de l’échange monétaire? Je vaux, gagne, 21$ de l’heure et toi tu en gagnes 20$ à flipper des burgers. C’est pas juste, moi, je m’occupe de gens âgés et je gagne à peine plus que toi. Ainsi discutent les syndicats. Ils n’en ont que pour le salaire horaire. Ils réduisent la personne à une somme insignifiante de dollars de l’heure.

Ces heures travaillées représentent moins du tiers de la vie des gens. Mais elles représentent près du tiers de la vie des gens. Un dicton nous dit: on perd sa vie à la gagner. Mais les gens veulent perdre leur temps pour profiter de la vie. N’est-ce pas ce qu’ils font au travail? Le monde n’est jamais content. :-))

Sans blague, évaluer sa contribution en fonction du salaire horaire et une stupidité qui mène à l’état de la situation actuelle. Imprimez-en des dollars pour payer les gens qui s’évaluent en comparaison de l’autre qui gagne X dollars par heure. Ainsi perdez vous vraiment votre vie. Non seulement votre vie? Mais, votre âme aussi. Là est rendue notre société riche et gâtée. On perd de vue l’humanité et on gagne la dépression et le burn-out.

Je suis bipolaire et j’ai expérimenté de nombreuses et longues périodes de dépression. Mon psy et moi avons trouvé la recette miracle il y a une douzaine d’années. Une quarantaine de combinaisons de médicaments, de dosage et d’expérimentations ont fini par rapporter leur fruit. J’ai vécu, dès l’âge de 35 ans, de l’aide sociale. J’ai fait beaucoup de choses dans ma vie active et aujourd’hui je donne mon temps. C’est l’occupation qui me gratifie le plus personnellement. Je n’ai plus de dette, sauf mon automobile, et je transporte des gens âgés chez le médecin et à l’hôpital. La nuit? J’écris ce qui me passe par la tête. Je l’émets à qui veut bien le lire.

Tout ça pour dire que je vis très bien avec 2000$/mois. Je mets de l’argent de côté. Tout n’est pas question d’argent. Les syndicats l’ont tout faux. Les gouvernements aussi. Ne parlons pas des médias. Prenez ce temps des fêtes et réalisez que VOUS POSSÉDEZ un pouvoir sur votre vie. La baguette magique se trouve dans vos bottines guidées par votre pensée. Soyez maître de votre vie et faites ce que vos talents vous permettent. Ainsi aurez vous une image agréable de vous et jouirez d’une vie pleine et agréable. C’est la grâce que je vous souhaite à vous et à tout le monde.

Bertrand (@BDmoi)

Toujours, jamais.

Toujours est-il facile
de se lamenter
Jamais n'est-il utile
de se responsabiliser
Mettre l'emphase sur les autres
ne fait pas de nous des apôtres
de l'autosuffisance
mais bien des autres
déçus de l'existence
toujours est-ce la faute
de son imprévoyance

On se plaint sans cesse
d'être en détresse
Alors que bien souvent
On se doit nos tourments
N'avons nous à blâmer
que la société
Jamais à l'idée
vient de s'aider
Cessez de brailler
Ai-je le goût de vous dire
Mais ce qui est le pire
c'est votre surdité
qui n'est avant tout motivée
que par une immense stupidité.

Je vous ai regardés
Je vous ai écoutés
Après avoir bien observé
Je vous ai laissé brailler
Car c'est ce que vous méritez.

Cela m'irrite au plus haut point
d'avoir à avouer mon dédain
de gens qui sont instruits
du moins à ce qu'on dit

En aucun temps est-ce que je juge les gens.

En aucun temps est-ce que je juge les gens sur leurs actes. J’observe et j’émets mes résultats d’Observations sur la cohérence de leurs dires en fonction des actions qu’ils posent. Bien des personnes veulent être comprises mais, jugent d’abord. Il faut regarder la personne aller Et l’écouter pour essayer de la comprendre. Ainsi comprend-on que la personne ne ment pas ou n’est pas de mauvaise foi. Elle est tout simplement confuse et incohérente.

On peut dire ce que l’on veut du passé. Que les gens étaient ignorants et soumis aux prêtres. Mais il en résultait une grande cohérence sociale et individuelle. La pression à la conformité était énorme. J’ai connu ce temps, jeune, et j’en suis débarqué à 12 ans. La société a-t-elle fait de même et dans les mêmes temps.

La société québécoise a créé une société d’entraide et d’évolution formidable. Une place où la différence peut s’exprimer dans la solidarité commune. Mais, ce qui est parti d’une saine libération, a évolué en un culte débridé de la différence. Aujourd’hui on se réclame de sa différence, on veut être reconnu pour ce qu’on pense être. Nous ne sommes pas parapsychologues, personne. Au lieu de permettre l’explosion des avantages de la différence, en sommes nous à la pression individuelle de chacun.

En me basant sur mes observations personnelles et celles des médias, que j’abhorre à cause de l’effet qu’ils ont sur les gens, Je pense, et n’est-ce que moi, c’est que nous avons perdu la conscience de nous, les humains. Nous vivons dans un monde cérébral où les actes sont incohérents avec les courants de pensée idéaux exprimés dans les médias. Est-il surprenant que nous soyons si divisés? Pas du tout. Les médias ont imprimé la discorde par l’opposition systématique des contraires. Pour paraître objectifs, ils ont montré les deux côtés. De fait, n’ont-ils montré que l’opposition. Les nuances? Elles ont disparues. On ne converse plus, on débat. N’applaudissons-nous que les gagnants et pas les participants qui sont, dois-je le rappeler, parmi les meilleurs au Monde, aux olympiques, ou qui permettent aux autres de briller.

Ce que je veux vous faire comprendre, c’est que l’idéal n’existe pas sur Terre, que chacun y a sa place et que les autres se doivent de l’accepter tel qu’il est. La conséquence en serait qu’ils seraient acceptés eux aussi.

Bertrand (BDmoi)

Il est payant pour les riches.

Il est payant pour les riches d’entretenir la rareté. Ça fait grandir les prix et ça entretient une demande plus élevée. Faire appel à la générosité des autres est aussi payant pour eux. Les gens achètent pour donner. Les riches donnent sous le couvert de l’Impôt. J’ai écrit ceci: https://bdmoi.mdugre.info/un-don-vous-avez-dit-un-don/ et j’ai aussi écrit: https://bdmoi.mdugre.info/un-don-est-il-un-don/

En cette période entre Noël et le jour de l’an, bien farci de la farce de la dinde, vous avez le temps de lire. Même d’agir. Quand je donne, je donne. Je reçois des reçus d’impôts mais, mon revenu étant faible, je ne les utilise pas. Là n’est pas la question. La question est toutes ces exemptions d’impôt. Il faut signifier au gouvernement, que dans une situation où il y a pénurie de main d’oeuvre, il ne faut pas entretenir le concept d’investissement éventuellement remboursable pour des entreprises. Subventionner des entreprises est, de ce temps-ci, moralement discutable.

Les riches comprennent la logique des riches. Celle-ci est qu’il faut entretenir la croissance au prix d’investissements dans un futur plus prospère. On répartira la richesse quand elle sera créée.

La logique des pauvres est ignorée. Parce que les riches gouvernent pour la richesse. Voilà pourquoi tant de gaspillage. On préfère jeter et entretenir la demande, plutôt que baisser les prix.

Pensez-y un peu l’Impôt est une série de règles qui permettent aux riches d’échapper à l’Impôt. En prime c’est un réservoir à honorabilité pour les gros dons que l’on faits sous le couvert d’un bon dégrèvement d’impôt. Les médias sont inondés d’argent pour nous endoctriner en ce sens.

Mais, même le temps des fêtes n’est pas assez puissant pour permettre un réveil des gens. Avec ma modeste contribution, je n’y changerai pas grand chose mais, si on s’y mettait…

Bertrand (@BDmoi)

Que faire le 24 décembre si on est seul(e)?

Que faire le 24 décembre si on est seul(e)? Il existe beaucoup de journées pour s’apitoyer sur son sort. 363 pour être très précis. Mais le 24 décembre ne devrait pas en être une. Pourquoi? Premièrement aller voir le Larousse pour la définition du mot recueillir (le lien est ici): https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/recueillir/67241

Il faut voir certaines implications du mot.

  • Ramasser, collecter: quoi? des beaux souvenirs de l’année
  • être recueilli soit réfléchir
  • être recueilli soit concentrer sa pensée sur sa vie intérieure

Vous me voyez venir. Que ce soit le jour ou la nuit il y a cette journée spéciale où les attentes sont élevées. Mais peut-on les laisser pour le 1er janvier et voir ce que nous a apporté de bon cette année passée. À nous personnellement. Pas à la radio ou à la télé. Éteignez les. On laisse le bilan pour le 1er janvier. Juste les bons moments. :-))

Vous êtes en vie, aussi y a-t-il des choses dont vous avez bénéficié durant l’année. Peut-être beaucoup, peut-être peu mais, vous êtes en vie. Le 24 décembre n’est pas le jour pour se désespérer de ce qu’on n’a pas eu cette année. Il y en a plein pour ça, je vous l’ai dit.

Ensuite faut-il réfléchir à qui et à quoi, nous a amené ces beaux souvenirs. Les personnes, qui nous ont permis de vivre ces beaux moments, méritent sûrement un appel pour souligner leur implication dans ce beau moment. SI on ne peut leur parler, peut-être un petit mot ou une carte pour le faire?

Finalement, essayer de mettre un terme à tous les tourments de la vie extérieure. Il est certain que chaque humain est seul dans sa vie intérieure. On ne peut en partager qu’une petite partie avec les autres. Alors faites le tour de la vôtre et voyez ce que vous ne pouvez partager. Essayez de voir vos richesses personnelles, vos talents, vos aspirations, vos valeurs…

Bien des gens diront que ce texte est idéal. Il est des gens où la cause est désespérée. Le 24 décembre, si vous êtes seul(e), ce n’est pas le temps d’y penser, vous ne pouvez rien faire pour eux. Alors, prenez tout ce temps pour vous. C’est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire. Désolé pour ceux qui le prendront mal, mais, l’intention est noble.

Paix sur la Terre aux personnes de bonne volonté.

Bertrand (@BDmoi)

Une stratégie optimale?

Une stratégie optimale a été ou sera identifiée dans le futur. Selon les données qui seront disponibles dans un espace de 5 à 10 ans, une commission internationale devra se pencher sur les leçons apprises par les réactions diverses à la pandémie de Covid19. Vaut-il mieux adoucir le choc d’un nouveau virus, en retarder la transmission, le combattre sans merci?

Personnellement, je crois que c’est variable en fonction de la densité de population, de la pyramide des âges et de la répartitions des humains. Le Québec est un exemple éloquent de données. Pour ce qui est d’en tirer la conclusion il est trop tôt quant aux stratégies.

Socialement on a très mal géré les relations humaines des gens. Optimal? Impossible. Mieux? Ça se discute. Les gouvernements sont-ils responsables des réactions de leurs commettants. Non! Mais, sont-ils responsables d’émettre les bons messages. Ça, on le sait après, pas avant. Pendant? On rame le navire comme on peut.

On a eu à faire avec une tempête parfaite. Suffisance en nos moyens, imprévoyance face à l’imprévisible. Certains diront qu’ils le voyaient venir, un jour. Un jour! oui! Mais aujourd’hui? Ils sont nombreux, sans l’être, car il y a tout le temps des annonciateurs de l’apocalypse.

Donc apprendra-t-on que le meilleur résultat, à long terme, c’est de se préparer en stock, en capacité de production ou en laisser aller le rythme imposé par la Nature? Réserver une capacité de production ou préférer des entrepôts bondés de stock périmé? Dosage ou stratégie totale? Il est facile de jouer les gérants d’estrade. Mais il est perturbant les résultats. La polarisation des gens, est incroyable, on se braque pour, on se braque contre. Il est impossible, dans ce climat, de nuancer les messages. Mais se doit-on au moins d’essayer.

Il est facile de dire bien des choses après coup. Mais il y a eu des efforts de la part du gouvernement. Ont-ils recommandé selon la disponibilité. Ils ont essayé de gérer l’offre et la demande. Espérons qu’il y aura de bonnes réponses à tirer de l’expérience, bien involontaire. Comme on a appris du verglas on apprendra de la Covid19. Qui de la Chine ou de la Suède en sortira le mieux loti?

Une chose est certaine, l’expérience du Québec démontre cependant une chose bien importante. Quand les gens ont un faible niveau de compétence linguistique et de raisonnement factuel, on a un déversement de réactions émotives. Il y a eu une fracture citoyenne, on a ostracisé une partie de la population, on a braqué les gens sur une option précise. On a décidé pour les autres. La leçon que j’en tire, et ce n’est que moi, la liberté n’a pas de prix. La sauvegarde de l’autre dépend de lui et pas de moi. La mienne dépend de moi et pas des autres. Mais n’est-ce que le point de vue d’un hurluberlu qui vit en campagne. Faut-il rappeler la fable du rat des villes et du rat des champs de Jean de La Fontaine.

Bertrand (@BDmoi)

Crise de l’énergie?

Crise de l’énergie? Vraiment? Juste avec le soleil qui luit continuellement, 24 heures sur 24 et 365 jours par année, L’infinité presque impossible à calculer permet quand même que 70% de l’énergie reçue au sol est réfléchie vers l’espace. Données tirées de l’article suivant: https://energyeducation.ca/Encyclopedie_Energie/index.php/%C3%89nergie_solaire_pour_la_Terre

De l’énergie? Il y en a plein. Pouvons-nous l’exploiter? Absolument. Question d’argent? Non! De technologie? Oui et non! De volonté? peut-être pas! Mais, et c’est surtout pour cette raison, que l’énergie est si rare, Elle est la propriété de ceux qui s’enrichissent à la posséder sous forme facilement et historiquement disponible. N’y a-t-il qu’à penser qu’il y a 130 ans le monde actuel était un fantasme d’écrivains à l’imagination fébrile.

Il n’y a donc pas crise de l’Énergie mais crise de la propriété de l’énergie, ne serait-ce que celle du soleil, qui appartient à tous. Le problème est simple et complexe. Pour évoluer, l’espèce humaine devra s’unir ou périr. Unir pour respecter la loi de la Nature ou périr pour la défier. Nous sommes à l’ultime croisée des chemins. La découverte de l’atome a ouvert une incroyable poussée de l’esprit humain dans le monde de l’énergie et par conséquent dans la possibilité d’affecter moins la Nature terrestre.

La COP15 a mis le doigt sur la possibilité de s’entendre. Mais le choix du chemin à prendre n’est pas fait. Continuerons nous à défier Mère Nature ou périrons nous? Question facile à répondre individuellement mais qui semble insoluble collectivement. Cela ne dépend-il que de l’état des gouvernements qui profitent de la rareté pour s’enrichir indécemment. Gouverner pour les riches? Gouverné par les riches? Une équation non posée. Où est la démocratie? Cachée derrière les dollars et les armes.

Pourquoi les 99% ne se révoltent pas contre le 1% ? Parce que le 75% du milieu veut faire partie du 1% et détestent le 24% qui crèvent de faim et d’énergie inabordable parce qu’ils croient, ceux du milieu, les riches qui disent que les pauvres enlèvent leur énergie à ceux du milieu.

Pour une véritable démocratie et la poursuite du genre humain. Le genre, humain qui sait vivre.

Bertrand (@BDmoi)