Vivre demande…

Vivre demande du temps et de l’énergie. Exister est facile, vivre ne l’est pas si on ne fait pas ce pour quoi on a envie de vivre. Les gens, la plupart, ne se demandent même pas pourquoi ils vivent. Ils se posent des questions sur leurs possessions et leur possibilité d’acquérir ou de changer quelque chose. Mais, se connaître soi, est plus difficile que d’entendre simplement les autres se lamenter. La facilité? Le drame de notre civilisation.

Pour ceux qui ont le bonheur de vivre, l’habitude de satisfaire leurs besoins, il est tellement plus agréable la vie. N’a-t-on pas peur de manquer quelque chose ou de quelque chose. La vie nous comble et le temps que l’On vit on n’a pas le temps de se préoccuper de la mort.

Les gens courent après l’argent et le temps. Ce sont des mirages que les médias projettent. Écoutez les autres, écoutez le nombre, vous serez isolés et misérables dans la multitude. N’écoutez pas les autres, entendez-vous l’intérieur, vous serez isolés parmi la multitude. Nous sommes seuls avec nous. C’est un fait. Attendre des autres la réponse à notre vie? Déception amère garantie.

Bertrand (@BDmoi)

Combattre l’inintelligence artificielle

Combattre l’Inintelligence artificielle par l’Inintelligence naturelle. Nous en sommes rendus là, malheureusement. À force de titres d’articles trompeurs et alarmistes il faut se débrancher des nouvelles catastrophiques.

Il faut se débrancher si on est impressionné par les événements. Je prends l’exemple des Jetson (émission populaire des années 50). Tout ce qu’on y voyait, en dessins animés, était idyllique et fantasmagorique. C’était la mode des années 50 et l’optimisme régnait sur Hollywood et les États-Unis. Mais rein de cela ne s’est produit, 70 ans plus tard.

Aujourd’hui le marasme est à la mode. Tout est sombre et défaitiste. L’intelligence artificielle n’est pas intelligente. Est-elle un ramassis d’expressions populaires glanées sur Internet. N’est-ce qu’une moyenne de ce qui est écrit. Il y a autant de vérité dans ses écrits que de mensonges. L’ordinateur ne vérifie pas se sources et puise dans la collectivité ses modèles d’écriture. Les sujets? Il s’en fout. Vérité et mensonge croisent le fil d’arrivée dans un texte d’une facture impeccable. Tout n’est qu’apparences.

Mais les journalistes à sensations, ils sont nombreux, croient faire oeuvre utile en prévenant les gens sur les côtés sombres de l’IA. Cependant ne savent-ils exactement de quoi ils parlent ou font-ils usage d’inflammation verbale pour susciter les émotions des gens?

Croyez-moi ou pas, je n’en ai cure, mais soignez votre santé mentale. Abandonnez la lecture des journaux et le visionnement de la télé. Tout n’est qu’apparences pour aller chercher du financement pour leur organisme. Les politiciens, qui ne savent de quoi ils parlent, voguent sur la vague de l’opinion publique soulevée par les médias. Ce ne sont pas les politiciens qui décident de ce qui est l’intérêt des gens. Ce sont les médias. Faut-il s’en dégager? C’est mon opinion et ma santé mentale est excellente depuis que je me suis détourné de la croyance en les médias.

Bertrand (@BDmoi)

Je ne me plains pas. Je constate et exprime mon point de vue.

Je ne me plains pas. Je constate et exprime mon point de vue. J’en ai le droit et je le fais. Lisez ou ne lisez pas? C’est votre droit. Mais répliquer, quoi que ce soit, à quelque chose que vous n’avez pas lu est inconvenant et participe à démontrer que les réseaux sociaux sont encombrés d’êtres incivilisés et arrogants.

Je reconnais que le principe de la liberté d’expression permet d’extérioriser sa stupidité. C’est un droit inaliénable. Mais, le démontrer régulièrement est signe de stupidité profonde.

J’envoie souvent aux demi-heures des liens sur un texte que j’ai écrit. Je n’oblige personne à le lire. Le mode de fonctionnement de Twitter (X) m’oblige à le faire pour signaler aux nouveaux venus l’opportunité de lire et de réfléchir et de commenter.

J’essaie aussi de civiliser l’ambiance sur le réseau. J’en ai le droit et l’occasion. En publiant des tweets, je n’enlève la possibilité à personne de twitter. Si les gens ne savent que dire et ne désirent que de se défouler c’est leur problème à eux, pas à moi. Mais il peut être de mon problème de dire aux gens qu’ils abusent d’un outil précieux que beaucoup essaient de détruire.

Communiquer, en temps réel, d’un point de la Terre à un autre, d’un individu à un autre, est un rêve qui, même dans les années passées, était une fiction absolument impossible. C’est une réalité. QU’en faisons nous, et qu’en fait un propriétaire absolument déjanté?

N’avons nous collectivement que ce qu’on mérite. La démocratie en action c’est exactement ça.

Bertrand (@BDmoi)

Les beaux principes.

Les beaux principes font plus de tort que de bien. Pourquoi? Parce qu’ils nous empêchent d’agir dans le monde qui n’est pas idéal. Ils nous font penser à ce qui serait idéal, dans un monde idéal. Ils portent au rêve et à la désillusion. Les médias en sont remplis. Twitter (X) en passe des dizaines et ils sont retwittés. Mais à la réalité il faut avouer qu’ils empêchent d’agir pour une possibilité de solution d’une partie du problème dans le monde réel.

La réalité est très belle quand on la regarde avec des yeux humbles et secs. Les émotions fortes des beaux principes nous empêchent de voir les bons côtés de la réalité. Nos yeux émotifs et les médias ne nous laissent voir que le côté sordide des choses. Croire au beau? C’est détester l’ordinaire et le laid (à notre goût), Ne se satisfaire que du meilleur? Est d’une tristesse infinie parce que le meilleur n’est meilleur que pour une personne réelle et toutes les personnes qui s’imaginent être ordinaires. Comprenne qui pourra. La réalité? Tout est, point. Rien n’est absolument beau ou laid, bien ou mal, pire ou meilleur, en absolu. Ce n’est que vis à vis une situation pour un personne en particulier qu’on peut qualifier la relation.

Alors définissez vos besoins propres et alors, seulement alors pourrez vous avoir une idée sur votre environnement. En fonction de vos besoins, regardez toutes VOS actions passées et demandez vous si le réel est ce que vous méritez. Ainsi, un regard sensé sur votre vie vous la recadrera dans le monde réel et vous permettrait d’améliorer grandement votre propre sort.

Bertrand (@BDmoi)

Plaisir avant ou après?

Plaisir avant ou après? La sagesse des temps nous a démontré les effets du plaisir anticipé par rapport à la satisfaction de quelque chose qui arrive à un moment donné. L’anticipation du plaisir est une certaine mesure du plaisir et la satisfaction due à la possession ou l’acquisition de ce qu’on désire en est une autre et je m’explique.

Avant l’accession facile au crédit, les gens se découvraient un besoin, envisageaient différentes solutions et accumulaient le nécessaire pour se le procurer. Ils épargnaient patiemment? Pas du tout. Ils avaient un besoin, un désir peut-être, faisaient des recherches pour en trouver les avantages recherchés et les inconvénients anticipés. Alors se dessinait une solution qu’ils décidaient d’acquérir ou pas, selon leurs moyens et leurs possibilités. À ce moment l’offre, de biens, était limités aux artisans et aux commerçants. Les gens devaient accumuler patiemment une épargne afin de s’offrir le bien ou le produit désiré. Ensuite ils allaient quérir l’Objet de leur patience et le chérissaient des années durant. C’était avant la production de masse et le crédit. Le crédit existait bien avant mais pour les riches seulement.

L’attente du plaisir a fortement influencé les dictons populaires. Je vous suggère une recherche Google sur plaisir et attente. Il y a beaucoup de matière.

Après l’acquisition, immédiatement, il y a le doute, la lancinante ou pas question est-ce que j’ai fait le bon choix? L’évaluation de la réponse à cette question et la réponse face au besoin initial, à savoir satisfait ou pas. Puis il y a la satisfaction durable d’un besoin durable ou la joie passagère d’un désir réalisé. La différence c’est le temps.

Avant tout le processus prenait le temps des gens. Ils se devaient, devant la précarité de leur situation, de prendre le temps. Donc l’anticipation durait le temps entre la définition du besoin, la recherche de solution, l’accumulation du capital nécessaire, le processus d’acquisition, l’évaluation et, le cas échéant, la période de satisfaction ÉPROUVÉE. J’en aurais long à épiloguer mais voyons ce qui a changé avec la société de consommation et le crédit.

Une mercerie avait pour slogan: la qualité demeure longtemps après que le prix est oublié. 2 choses qui ont changé depuis, la quantité a remplacé la qualité et le prix des intérêts sur le crédit nous rappelle constamment le coût bien après la satisfaction du moment. On a inversé le plaisir éprouvé par la vitesse de réalisation entre désir et accession. La recherche du plaisir immédiat et de la facilité de transaction a énormément raccourci le processus global. Le moment est devenu l’instant. Avant le Momentum était lent, prenait du temps et apportait pendant une période relativement longue, l’anticipation, l’acquisition et la satisfaction éprouvée. Les gens avaient du temps, prenaient le temps. Je semble faire un portrait idyllique de ce temps mais, c’était la dure réalité.

Carpe diem prenait tout son sens. Prendre le temps de savoir ce dont on a besoin, de trouver le moyen de le satisfaire, de choisir parmi les opportunités, d’épargner, de l’acheter (ce qui était long bien souvent), l’anticipation de l’acquisition, L’instant magique de la réception (encore plus magique si c’Était un cadeau) et la satisfaction durable de l’utilisation. Le moment dure et perdure.

Aujourd’hui? OH!! Ça serait cccool, clic clic sur la carte, plaisir immédiat et fugace, puis traîner le solde de la carte après que la satisfaction est disparue. Le moment est devenu INSTANT, immédiat et le coût demeure après le bénéfice. Alors est apparu le remord et la constatation de ceci: j’aurais dont dû et comment vais-je rencontrer mes obligations ce mois-ci.

On a donc déplacé la longue période des temps passés, qui occupait une longue partie du temps de humains, par une période de gratification immédiate qui laisse place à l’insatisfaction permanent de satisfaction peu durable et, bien souvent, suite à une impulsion passagère et superficielle.

J’en aurais long à dire et long à expliquer. Il me fera plaisir de converser avec vous si tel est votre désir. Cette constatation a tant de ramifications dans la vie d’aujourd’hui. Cependant l’instantanéité de la société de consommation a pris le pas, et l’Instant a remplacé le moment, laissant les humains succomber au désir et oubliant les besoins.

Bertrand (@BDmoi)

Être vrai et honnête n’est pas bien perçu.

Être vrai et honnête ne semble pas être bien perçu aujourd’hui. Mais je dois à la vérité de dire que ce n’est pas perçu du tout. Les gens sont tellement pris dans leur petit monde qu’ils ne perçoivent que les apparences floues de ce qui se présente à eux.
Les gens semblent immergés dans un nuage, une brume de stéréotypes et de préjugés. Ils se plaignent, incessamment et innocemment de l’état du monde dans lequel ils évoluent. Mais ne suffirait-il de quelques pas et de quelques instants pour sortir de ce nuage épais. Cette brume qui enveloppe les champs dans un matin frais et humide.

Les gens en ont le pouvoir mais ne savent pas, ils errent dans le champ alors que le chemin est tout près et complètement libre de brume. Le soleil luit fort, épaississant la brume du champ. Elle finira bien par se dissiper un jour. En attendant, les gens se dandinent sur place, sourds au bruit des gens qui marchent et parlent dans la rue, toute proche. Les gens dans la rue ne hurlent pas, ils parlent doucement , en marchant dans la lumière chaude et réconfortante. Ils entendent les hurlements des gens qui sont perdus dans la brume, surtout ceux qui possèdent des mégaphones, mais, ne veulent pas y retourner. Alors appartient-il aux gens honnêtes et bien de vivre leur vie, de parler doucement d’évoluer dans la lumière et d’accueillir les gens qui sortent de la brume. Ceux-ci sont tellement bien dans la chaleur naissante du jour qu’ils cessent de chialer et se mettent à balbutier doucement des mots qui sonnent doux.

Bertrand (@BDmoi)

N’est épuisé que celui qui fait ce que doit.

N’est épuisé qui fait ce qu’Il doit faire. Est plein d’énergie qui fait ce qu’il veut faire quand il en a besoin. La vraie question est celle-ci: quelle serait la conséquence réelle si je ne fais pas ce qui m’est imposé de faire?

Petite blague: Joe doit 100$ à Jim. Joe n’a pas l’argent et il a promis cette somme demain. Joe ne dort pas. Sa femme lui demande pourquoi il ne dort pas. IL lui répond. Elle prend le téléphone, appelle Jim et lui dit que Joe n’a pas l’argent pour demain. Elle raccroche le téléphone et dit à Joe: tu peux dormir, c’est lui qui ne dort plus maintenant.

La morale? Se tracasser ne donne rien et fait perdre le temps et l’énergie. Facile à dire, pas facile à faire? Tout n’est que question d’apprécier la réalité. Mettre une valeur à la réalité. Quelle sera la conséquence d’agir ou pas? Là est la question.

Il faut prioriser les choses. Prendre le temps de faire un inventaire de ce qu’On a besoin, de l’ordre dans lequel on en a besoin, du temps nécessaire pour le faire, du temps que ça prendra pour ce que l’on a fait agisse, du résultat escompté et de la réalité actuelle. Ensuite mettre un ordre de priorité d’exécution. Ensuite? Dormir pour avoir une plein d’énergie, après avois fait l’État de réalisation des priorités antérieures prévues. La satisfaction éprouvée vous permettra de dormir du sommeil du Juste.

Habitude à prendre, volontairement. Avis à tous ceux qui disent aux autres que pour arrêter de fumer, il suffit de décider de ne pas fumer et ne pas allumer de cigarette.

À bon entendeur salut? Non! Fais ce que veux, pas ce que doit.

Bertrand (@BDmoi)

Tant de places seraient disponibles pour faire vivre dignement les aînés.

Tant de places seraient disponibles pour faire vivre dignement les aîné(e)s (surtout) et les personnes handicapées. Mais… pour cela faudrait-il s’imaginer à la place de l’individu et non au problème de la population vieillissante. Et je m’explique. Remettre au gouvernement le sort des individus est une erreur monstrueuse et coûteuse. Mais nous sommes engagés dans un passé qui avait des vues qui ne se sont pas réalisées. Bien des gens, pas si âgés, seraient prêts à prendre des personnes âgées chez elles. Combien? Je n’en ai aucune idée. Mais, je crois qu’il y en aurait suffisamment pour absorber le trop plein de nos mouroirs.

Faut-il appeler ce qui est? Je le crois. Les gens âgés ou handicapés, existent dans des bâtisses démesurées et n’ont d’autre activité que d’attendre le moment du prochain repas. Ils sont désœuvrés et ont peu de raison d’exister autre que le fait de respirer. Ces personnes forment une collectivité et non pas une société. Les premiers qui me lanceront des roches sont ceux qui se sentent coupables de ne pas s’occuper de leurs parents. Mais la vie est la vie. Et je ne crois pas que la vie soit d’être et ne pas avoir de but. Les personnes dans les CHSLD et les RPA sont abandonnées à elles-mêmes et ont peu ou pas d’activité. Elles dépérissent à vue d’oeil physiquement mais surtout mentalement.

Si on ne mettait pas l’emphase sur une sécurité à outrance, on pourrait avoir de petits havres de vie où des gens accueilleraient de ces personnes et les traiteraient en humain. J’entends les hauts cris!!! Ce n’est pas tout le monde qui seraient prêts à recevoir ou pourraient être reçus. Il faut des endroits pour les personnes qui nécessitent des soins particuliers. Il faut cependant, pour ce que je crois la majorité, des endroits de vie où il y a de la vie. La vie n’est pas dans de grosses bâtisses mais là où la vie se déroule. On met l’accent sur le matériel mais, on oublie carrément la vie. Le gouvernement ne pourra jamais suffire à sécuriser et valoriser. Ne pourra-t-il organiser une vie digne pour les gens. Il faut être réaliste et la sécurité absolue ne fait pas partie de la vie dans le monde réel. On a tenté de créer un monde idéal, rendons nous compte MAINTENANT que nous avons échoué et que la tâche est impossible.

En démocratisant en petites résidences, il y aurait des avantages pour les individus. Mais, soyons réalistes, il y en aurait pour abuser de ces personnes. Là le gouvernement peut intervenir. Mais c’est toute une autre chose dont on ne parlera jamais, Pourquoi? C’est pas mon problème, c’est son problème. Un jour, ce sera notre tour? Pas certain. En attendant, cigale chante.

Bertrand (@BDmoi)

les gens ont peur.

Les gens ont peur. Ils se réfugient dans leur cocon. L’intense campagne, suite à l’arrivée de la Covid et la réaction qui a suivi, dans les médias a dirigé cette peur collective de ce qui pourrait arriver et en a fait l’Armageddon de la société. Faut-il discuter une personne à une personne pour s’en apercevoir.

Écouter la chanson qui suit en l’appliquant à tous et à tous les médias:

https://www.youtube.com/watch?v=MvcN80MiFuQ

Pour une fois, entre autres, j’ai beaucoup de difficulté à collecter mes idées. Je l’avoue ici pour bien montrer que je ne sais pas tout et je n’ai pas les réponses à ce que j’écris.

La ville, la campagne sont des opposés. En ville, les gens ont peur. Ils émigrent en campagne et importent la peur. Quelle peur? La peur de l’autre qui est différent et qui bouge différemment. En ville tout y est virtuel. Tout y est à démesure d’Homme. Les édifices, les logements, la portée des médias et tout le reste que je ne peux énumérer en 100 pages.

Ce n’est pas un manque d’intelligence individuel. C’est un manque de communication avec le réel et un manque d’intelligence collective. J’en suis persuadé. Les gens cherchent à comprendre ce qui leur semble intolérable. Ils ne peuvent que l’accepter ou le craindre. Craindre est la voie facile adoptée par la grosse majorité.

Cette planète a été envahie par des aventuriers ou des désespérés. Ils ont dû sortir de leurs habitudes pour conquérir l’inconnu. Les aventuriers ont continué et les désespérés se sont établis dans les nouveaux mondes découverts par les aventuriers. Ceux qui ont la bougeotte bougent et s’aventurent où ils peuvent. Il n’y a plus beaucoup de places sur la planète qui n’ait été explorée par l’Homme. Je ne parle pas des occidentaux mais je parle des HOMMES tous les humains.

Les gens sont d’accords pour dire que tout le monde est différent. Mais ils ont peur de ce qui est différent. Aussi cherchent-ils à nier les différence pour que tous rentrent dans le rang. La peur dirige les gens, il est facile de leur faire ressentir la peur, elle paralyse et engendre plus de peur. Les politiciens et les médias l’Ont compris instinctivement. Aussi en tirent-ils les avantages. Comment instiller la peur???? Facile!!!! Faites état continuel d’anecdotes de comportements différents et déviants. Projetez l’IDÉAL et montrez combien certaine réalité est différente de l’idéal et vous aurez une idée de ce que le monde a comme perception du monde réel.

Je ne blâme personne, je constate. Je suis différent, j’ai toujours été différent. J’ai fini par m’insensibiliser à l’indifférence des gens qui ont peur de la différence. Aujourd’hui je l’accepte mais, je suis intimement convaincu, que chacun dispose du pouvoir de s’accepter comme il est, en se détachant émotivement de ce méandre nauséabond de peur collective.

Approuvez ou pas, c’est ce que je pense. Ai-je raison ou tort n’est pas important. Ce qui est important c’est que vous réfléchissiez afin de trouver ce que VOUS en pensez. Pas émotivement (réaction) mais raisonnablement (action).

Bertrand (@BDmoi)

Si l’escalier social était rivé à la société?

Si l’escalier social était rivée à la société, l’escalier s’élèverait avec le niveau de la société elle-même. Mais la première marche de l’escalier est fixée au plancher, c’est à dire 0.

Prenons l’exemple d’un bateau dans une écluse avec une échelle que l’On peut étirer tant qu’on veut.

Plus le niveau de l’eau monte, le bateau, qui flotte monte avec le niveau. C’est la situation que l’On observe normalement. Une échelle, fixée au bateau, monte avec le bateau. Mais si l’échelle repose sur le fond de l’écluse, qu’arrive-t-il? Le bateau monte et l’échelle demeure. Les barreaux de l’échelle ne sont accessibles qu’à ceux qui sont capables de les atteindre. N’oubliez pas , le niveau de l’eau monte.

Supposons que les gens arrivent sur la rive au niveau où l’eau est rendue (à la naissance). Quel que soit le niveau. Pour rejoindre l’échelle et monter dans la société, on doit mettre à l’eau et se rendre à l’échelle. Certains (par les parents ou la chance) ont accès à des embarcations plus ou moins luxueuses et plus ou moins rapides. La difficulté étant de rejoindre l’échelle et de s’agripper au premier barreau.

Actuellement, on bâtit des quais, dans l’espoir de permettre aux gens de passer de la rive au bateau. Mais, l’eau monte et le quai est fixé à la rive. Il y a tant de gens sur le quai et le quai est fixe et l’eau monte. Il y a de plus en plus de monde dans l’écluse, ce qui fait monter le niveau de l’eau plus vite. Vieux principe d’Archimède appliqué. On refait les bases d’un nouveau quai et on essaie d’aller plus vite que le niveau de l’eau. Mais l’eau monte toujours.

Premièrement il faudrait bâtir un quai flottant et une rampe flexible qui part de la rive (au niveau de l’eau) et qui stabilise le niveau d’entrée des gens dans l’eau. Deuxièmement, faute de bateau (il y en a qui en ont mais ils ne les prêtent pas) il faut nager du quai au premier barreau du bateau.

De fait, pour mon exemple, le bateau a une échelle fixée à son côté mais les barreaux s’espacent de plus en plus au fur et à mesure que le bateau monte.

Deuxièmement, il faut qu’il y ait des gens, prêts à se mettre à l’eau et qui savent se débrouiller dans l’eau pour montrer aux autres que l’On peut flotter et se débrouiller, plus ou moins, rapidement et élégamment, pour rejoindre le bateau. Il y en a, mais peu.

Beaucoup de gens doivent se jeter à l’eau, sous la pression des foules qui ne cessent d’arriver. Le quai est bondé.

Que peut-on faire?

La question à se poser n’est pas celle-là. D’après moi la question à se poser est celle-ci: où est la valve qui permet d’arrêter le niveau de l’eau de monter? Là et uniquement là, peut-on espérer changer la situation. Ensuite il faut bâtir un quai stable qui mène de la rive au premier échelon de l’échelle. Utopique? Dans les conditions actuelles, oui!

Nous avons de gens qui cherchent des bateaux (ils sont rares et ne les trouvent pas mais ils en trouvent pour leurs connaissances). Peu cherchent la fameuse valve. Ceux-là sont loin de la foule et ne sont pas entendus. Parce que les gens, sur la rive et sur le quai, ne voient que le bateau et l’échelle.

Je pourrais poursuivre cette allégorie pendant des heurs et des heures. Cela serait agréable, à faire et à lire, mais contreproductif. Je vous exhorte donc, à réfléchir au moyen de détourner les gouvernements du problème de chercher des bateaux afin de mettre le plus de gens possible à la recherche de la valve. Ensuite, le niveau de l’eau étant fixé, pourra-t-on développer toutes sortes de stratégies pour permettre aux gens qui arrivent, de monter dans le bateau.

La réalité? L’eau monte. Et les gens ne cessent d’arriver au quai. ON a donc 2 questions à résoudre: trouver la valve et arrêter les gens d’arriver (couper les naissances) . Qui pourra bénéficier du privilège de mettre un enfant au monde? Dans un monde stable?

Bertrand (@BDmoi)