On ne peut aimer, on ne peut que détester. Il n’est permis et diffusé que de détester: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2001757/terrain-vegetation-reglement-municipal-negociation#:~:text=En%20effet%2C%20la%20hauteur%20du,%24%2C%20pr%C3%A9cise%20l’avis.
Améliorer la situation en ne changeant pas nos habitudes. C’est le dilemme qu’essaie de résoudre notre société. On est dans un pays libre où chacun peut agir selon son entendement. Faux! La preuve en est faite et maintes fois faite. Je saisis au bond cet exemple où le règlement municipal de Magog, une ville comme une autre, impose une hauteur maximale à la végétation sur votre terrain. Notre monde est tellement surréglementé et ce, dans tant de domaines, que c’en est rendu une farce dont on essaie de rire mais qui nous fait prendre conscience de l’état de notre civilisation.
Faire offense à quelqu’un. C’est quoi faire offense à quelqu’un? Manger du brocoli, manger des arachides, aimer le beurre de peanut? Si nous coupions tout ce qui fait offense à quelqu’un, il y aurait la tolérance sur Terre, oui! mais pas grand chose d’autre. Y aurait-il plus qu’un humain au kilomètre carré? Pas certain.
On ne peut vivre dans une société telle que celle d’aujourd’hui. Vivre c’est aimer la vie et les choses et les gens. Mais ne parle-t-on que de ce qui ne va pas. Ce qui ne va pas? C’est quelque chose que quelqu’un aime? Il y en a pour le détester et même chercher à éradiquer. Nous sommes dans une société où l’on supprime le sein qu’on ne saurait voir. Le manque de culture et de communication est tellement répandu que l’on nie ce qui est la réalité. Évaluer si c’est bon ou mal est rendu une affaire de médias. N’y a-t-il que des reporters désœuvrés qui entendent les gémissements des plaignards. On ne publie que ce qui choque et c’est bien dommage. Il y aura toujours quelqu’un pour se plaindre de quelque chose. Surtout s’il y a apparence de possibilité d’une quelconque éventualité qu’il y ait une pensée lubrique derrière.
Nous sommes totalement hors contrôle de nous-mêmes. Nous sommes standardisés à outrance et par les riches et pour les riches. Riches voulant dire ceux qui n’ont pas de difficultés à assurer la satisfaction de leurs besoins de base. La vie des gens riches et célèbres? On en mange faute de farine et de pain.
Le monde n’est pas idéal parce que pas homogène. Et c’est ce qui fait que la réalité est la réalité. On embarque à pieds joints dans la virtualité. Tout n’y est qu’apparences humaine et individuelle. On n’a qu’à voir déambuler les gens sur la rue avec leur téléphone et on comprend un peu. Avez-vous été dans un restaurant dernièrement? Communication 0 télécommunication 60%.
Bertrand (@BDmoi)