Je le crois donc c’est vrai. Je peux le dire à qui veut l’entendre et même je peux le claironner. Un article de journal révèle où aboutit cette façon de fonctionner. https://t.co/d8cr41QNpW
Peu de gens font l’exercice de se questionner sur ce qu’ils entendent. Aussitôt entendu, aussitôt jugé. Basé sur l’air de la personne qui dit, sur l’air du temps ou encore beaucoup plus souvent sur nos préjugés. La réalité elle n’a pas d’importance. Il ne faut pas se compliquer la vie.
Le résultat? On est inondé de gens, remplis de préjugés, qui émettent des choses qui sont contradictoires et cela amène l’inaction de beaucoup. On ne sait où donner de la tête car tout et son contraire ont droit de cité.
La notoriété est devenue la chose la plus recherchée en ces temps troubles. On peut tout faire pour y accéder. Cela attire les gens qui sont prêts aux extrêmes pour y parvenir. La réalité disparaît au profit de la fiction. Dans un sens comme dans l’autre. Mais, la réalité étant, on est entouré de croyances et on n’a pas de modus vivendi potable entre les gens. On assiste donc au repli individuel et, dans le doute, on confirme sa pensée par sa pensée. Autrement dit on n’avance pas on recule.
Nous entrons, nous sommes en plein, dans une zone sombre de bruits incompréhensibles. Au moyen-âge, les siècles de la noirceur ont produit des cathédrales incroyables. Nous avons toutes les difficultés à bâtir un pont qui durera peut-être 100 ans. Notre civilisation est en dégénérescence. Nous pourrissons notre planète, nous pourrissons nos semblables, nous pourrissons tout.
Entretemps, chacun vit sa vie, comme moi, nous ne pouvons qu’espérer et croire en un futur possible. Adviendra…
Bertrand (@BDmoi)