Je le crois donc c’est vrai!

Je le crois donc c’est vrai. Je peux le dire à qui veut l’entendre et même je peux le claironner. Un article de journal révèle où aboutit cette façon de fonctionner. https://t.co/d8cr41QNpW

Peu de gens font l’exercice de se questionner sur ce qu’ils entendent. Aussitôt entendu, aussitôt jugé. Basé sur l’air de la personne qui dit, sur l’air du temps ou encore beaucoup plus souvent sur nos préjugés. La réalité elle n’a pas d’importance. Il ne faut pas se compliquer la vie.

Le résultat? On est inondé de gens, remplis de préjugés, qui émettent des choses qui sont contradictoires et cela amène l’inaction de beaucoup. On ne sait où donner de la tête car tout et son contraire ont droit de cité.

La notoriété est devenue la chose la plus recherchée en ces temps troubles. On peut tout faire pour y accéder. Cela attire les gens qui sont prêts aux extrêmes pour y parvenir. La réalité disparaît au profit de la fiction. Dans un sens comme dans l’autre. Mais, la réalité étant, on est entouré de croyances et on n’a pas de modus vivendi potable entre les gens. On assiste donc au repli individuel et, dans le doute, on confirme sa pensée par sa pensée. Autrement dit on n’avance pas on recule.

Nous entrons, nous sommes en plein, dans une zone sombre de bruits incompréhensibles. Au moyen-âge, les siècles de la noirceur ont produit des cathédrales incroyables. Nous avons toutes les difficultés à bâtir un pont qui durera peut-être 100 ans. Notre civilisation est en dégénérescence. Nous pourrissons notre planète, nous pourrissons nos semblables, nous pourrissons tout.

Entretemps, chacun vit sa vie, comme moi, nous ne pouvons qu’espérer et croire en un futur possible. Adviendra…

Bertrand (@BDmoi)

À quoi servent les élections?

Gouvernement? Tribunaux? Apparences de gouvernement? Apparence de justice?

Cynisme de toutes parts dans la population. De la part des majorités, des minorités, des blancs, des noirs, des LGBTQ2+, des straights. L’individu a disparu. Il n’est qu’une représentation extérieure à une catégorie qui rassemble de moins en moins de gens qui se ressemblent.

Quand on est rendu à élire des parties de partis, ceux qui mènent, on n’est pas loin de la déconfiture à laquelle nous assistons déjà? On élit ces partis sur des promesses qui ne dureront qu’une lune. Mais il y en aura 47 autres pour nous faire vivre toutes sortes de situations qui n’ont jamais été parcourues pendant la campagne électorale.

Ce cycle de période de promesse et de gouvernement partiels doit cesser. Il faut passer de la partisannerie au choix de personnes pouvant répondre de vraies orientations. Un gouvernement comprenant une centaine de personnes choisies sur leurs compétences et non sur leur appartenance à un parti politique. J’en parle depuis des lustres. Cela devra arriver un jour. Mais est-ce que ce sera après que le mal aura été fait? Ce moment est peut-être arrivé. La déconfiture du plus grand parti que le QUébec et le Canada aient connu. Parfois fédéral et provincial séparés et parfois unis, selon les courants.

Non, le partisme appartient au passé. La transition amène toutes les aberrations dont on a tellement d’exemples: clause nonobstant, judiciarisation des orientations politiques, valse des politiciens, et bien d’autres aspects aussi déplorables les uns que les autres.

Comment pourra s’orchestrer ce renouveau si ce n’est par le suicide d’un parti politique? Mais ce ne semble pas être demain la veille.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi le monde est sans amour?

Je n’ai pas LA RÉPONSE à cette question. J’ai cependant une théorie qui me plait de plus en plus. Le monde court à sa perte. De plus en plus vite et de plus en plus à bout de souffle. N’est-ce pas la nouvelle que tous les médias ne cessent de répandre.

Tout le monde court ou essaie d’aller plus vite. Les carambolages augmentent et les rencontres sont de plus en plus difficiles. On court après l’argent, on court après le bonheur, bref, on court toujours et on dort de moins en moins.

L’amour a besoin de calme et de temps. Il faut être reposé pour aimer, véritablement. Il faut prendre le temps de s’apprivoiser, de se connaître et finalement de vivre au diapason. L’amour n’a que faire de la vitesse. L’amour défie le temps à condition d’avoir le temps d’agir, d’avoir le temps d’être.

Je ne sais ce que vous en pensez? Mais, prenez le temps de le dire, peut-être serez-vous récompensés?

Bertrand (@BDmoi)

Est-il permis de s’exprimer en nuances?

Est-il permis de s’exprimer en nuances quand les partisans poussent nos dires dans les extrêmes, dans un sens ou dans l’autre. On extrapole à partir de quelques mots, rapportés hors contexte dans les médias, les paroles prononcées par n’importe qui. On se fie à sa notoriété et à son passé pour définir la pensée qu’il a exprimée.

Je ne sais ce qui en est. Quelqu’un le sait-il? On se fait barouetter d’un bord et de l’autre par tout un chacun. On en sait plus ce qui a été dit exactement et dans quel contexte. Un exemple? “On rapporte qu’il a dit(n’importe qui) que la femme était un objet. La vraie phrase était peut-être que la femme est un objet dans la publicité”. Mais on a coupé pour l’effet de choc et vendre du média. C’est vrai mais pas sa pensée.

Alors modérons nos transports et élaborons nos pensées. La seule alternative est de se la fermer totalement. Ne serait-il pas ironique que le siècle de la communication devienne le siècle de l’incommunication et de la fermeture? Mais c’est justement ce qui est à se passer.

Bertrand (@BDmoi)

Dompter la nature ou y réagir?

Nature est ce qu’elle est. On ne la dompte pas. Elle nous remet à notre place, parfois durement, parfois mortellement. Il y a vague de carambolages en cet hiver le plus doux depuis longtemps. Il y a de plus en plus de micro-climats. Beaucoup de personnes parlent d’endroits accidentogènes. Mais ce ne sont pas ces personnes le problème. Le problème c’est ceux qui conduisent par habitude et qui défient les lois de l’Univers.

Conduire à la même vitesse en février, sur la glace noire ou bleue, qu’au mois de juillet sous un soleil radieux. Je n’épiloguerai pas. Mais beaucoup conduisent vite en ne regardant que quelques mètres devant eux. Je suis une tortue de route qui conduit à la vitesse que me permet la vue que j’ai. Pas celle que j’ai habituellement mai celle que j’ai au moment de la conduite. J’ai appris de mon père, dans la forêt, qu’il ne fallait pas rouler plus vite que l’on peut stopper sur la moitié de la distance que l’on voit.

Il faut garder une distance raisonnable en temps par rapport à la vitesse que l’On circule. Il y a plein de principes qu’on nous serine et essaie de nous enseigner. Tout ça pour rien. Il y a et il y aura toujours des gens pour ne pas réagir aux conditions. Les premiers qui devraient réagir sont les camionneurs et les autobus. Ils sont des professionnels de la route, supposément. Malheureusement ce n’est pas toujours le cas.

J’ai de la sympathie pour les victimes d’accidents de la route. Mais souvent ce n’est pas un accident, c’est le résultat de mauvaises habitudes de conduite de certains. D’habitudes prises avec le temps, dans les bonnes conditions atmosphériques. Il y a plein de choses à dire, mais ce n’est pas le gouvernement qui a le pied sur l’accélérateur et la vue dans le pare-brise.

Je peux sembler insensible, mais c’est tout le contraire. Je suis très sensible. Surtout quand on me suit à une distance d’auto sur la glace noire alors que je roule doucement pour pouvoir m’arrêter sur la distance que je peux voir.

Bertrand (@BDmoi)

J’aime pas, je ne veux pas.

Pourquoi tant de désillusion dans notre monde. Ouvrez les yeux et ouvrez les oreilles. Vous entendrez presque seulement des voix vociférer je ne veux pas , je n’aime pas, tu es stupide ou idiot de dire…

Les gens sont obnubilés par les stimulations externes. Ils réagissent à l’hyper-stimulation de la société. On ne peut s’en échapper, qu’en s’isolant et en ce mettant en mode spectateur. Pour ça il faut un temps d’arrêt. Mais, beaucoup sont sur la lancée et l’inertie ne les fait que continuer ainsi. Bien souvent faut-il une catastrophe ou une terrible maladie pour l’immobiliser et lui faire prendre du recul sur sa vie.

On fait le tri dans ce qui nous est proposé. Choisir demande de la réflexion et des objectifs clairs. Ces deux conditions sont rarement réunies. Le pire c’est qu’on a un gouvernement qui est au même diapason. Tout le monde cherche la solution à leur marasme. Elle est bien simple. Il faut changer. Mais on ne peut tout changer en un instant. Il faut prendre des mesures immédiates, temporaires pour infléchir le mouvement. Il faut prendre des mesures pour faire durer le changement. Il faut plein d’actions concertées. En bref, il faut un train de mesures à mettre en branle pour changer la situation.

Donc il y a une méchante différence entre immobilisme et prendre un temps de réflexion. On peut réfléchir en bougeant. Il ne faut pas attendre d’avoir LA solution. Elle n’existe pas. Ils existent, les éléments de solution. Ne pas aimer une situation n’est pas une solution valable. Il faut avoir une idée du monde que nous voulons une fois la situation changée. On appelle ça gérer, gouverner. Mais, ce n’est pas la réalité vécue.

Bertrand (@BDmoi)

Respect versus amour?

Beaucoup de personnes n’ont de pensée que de désirer l’amour sur la planète Terre. C’est noble, c’est l’idéal. Nul ne peut aimer tout le monde. C’est impossible. Ne fréquenter que ceux qu’on aime est aussi illusoire. Cela mène à un isolement plus sûrement qu’autre chose. Car les gens ne veulent pas aimer, ils ne veulent pas ne pas aimer. C’est bien différent.

Le respect, quant à lui, est plus réaliste. On peut ne pas être d’accord mais respecter. La différence entre les deux c’est la relation des sentiments versus la raison. Si on part du principe que tous peuvent avoir le droit de ressentir leurs sentiments, tous n’ont pas le droit de les exprimer. Ça ressemble fort à un autre domaine.

Donc on doit non pas promouvoir l’amour mais s’en tenir au respect. Le respect fonctionne, non pas par sympathie mais, par compréhension. On a beau accepter ou pas l’argumentation de l’autre, on ne transfert pas face à son être. Le grand drame de notre société c’est que le respect a disparu. Il n’est pas en disparition, il a disparu. C’est dur mais la réalité.

Au mieux, a-t-on droit à l’indifférence. Je n’ai aucune opinion de toi en autant que tu ne me déranges pas. Il faut réintroduire le respect. Moins exigeant que l’amour et plus réaliste dans les communications qui fusent de toute part. Les gens vont respecter quand les gens vont respecter. C’est comique mais le respect commence par soi. Il ne vient pas des autres il part de soi et nous revient par la bande. Beaucoup ne respectent que ceux qui les respectent. C’est nul car ils ne respectent pratiquement personne. Ils mesurent ce qui leur est revenu en fonction de ce qu’ils ont donnés. Ils ne respectent que le gain qu’ils estiment avoir fait. Mais dans ce cas il n’y a pas de gain. Du moins, jamais satisfaisant.

Ne pas attendre et le faire. Respecter les autres vous attirera le respect des autres. Ça peut prendre un certain temps, mais, c’est le prix à payer pour des années d’irrespect de l’autre.

Bertrand (@BDmoi)

Trouver ce qui nous intéresse?

L’école n’est pas le lieu pour découvrir ce qui nous intéresse. Celle-ci est tellement formatée et sclérosée qu’il n’y a que ceux et celles qui sont intéressés par le savoir qui peuvent y réussir. Les curieux, les manuels, les intellectuels sont tellement bannis du système.

Que dire aux jeunes pour les inciter à demeurer à l’École? Leur dire “on va changer”. L’école ne devrait pas être le lieu de 12 classes pour grouper 30 élèves par classe mais bien un lieu où il y plein de petits recoins où il y a des expériences à tenter. Les principales expériences à tenter c’est de mettre en situation et laisser les étudiants se demander c’est quoi l’expérience à tenter? Les laisser communiquer et essayer de faire du sens avec la situation.

C’est tellement révolutionnaire que ça n’arrivera pas. Pourquoi parce qu’il n’y a que le processus à juger et pas le résultat. Ce n’est que mis dans différentes situations que les jeunes apprendront à se connaître, à savoir ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas et apprendront ainsi la vie. Pas les connaissances. Celles-ci ont tellement évoluées dans toutes les directions qu’il est impossible de devenir l’homme universel qui faisait l’envie de la Renaissance.

Il faut rapidement changer l’école. Elle doit devenir un processus de découverte de soi pour en arriver à avoir une chance de développer son potentiel. Tout le monde est doué pour quelque chose. Personne ne peut déclarer ce à quoi nous sommes doués. Personne. Les orienteurs sont la plus grande fraude de notre société. Pire que l’homéopathie. Affirmation grave que j’ai maintes fois constatée, en commençant par moi.

Donc, il faut regarder la vie pour savoir ce qu’on doit montrer aux jeunes. Ceux-ci sont naturellement poussés à apprendre. C’est nous, en les formant (mettre en forme), qui les déformons et les empêchons d’être ce pour quoi ils sont doués. Vivre c’est être intéressé à progresser. À l’école, on passe des années à dire attendez un jour vous serez intéressés mais en attendant souffrez la platitude.

Bertrand (@BDmoi)

Y a-t-il des médias?

Média: Le terme média désigne tout moyen de distribution, de diffusion ou de communication, d’œuvres, de documents, ou de messages écrits, visuels, sonores ou … WIKIPEDIA

Les moyens de communication existent. Ce sont des supports au passage d’information d’un individu à un autre ou à un groupe d’autres. Ceci étant dit, on manque le bateau. C’est comme la politique. On s’intéresse à la joute, on a plein de commentateurs mais peu de joueurs.

Tout, dans notre société, est mis sur les apparences et les paroles. Pas sur les informations et les concepts supportés par les paroles et les mots. Donc, pour répondre à la question “Y a-t-il des médias” la réponse est noui. Les moyens existent mais ne produisent que du bruit inintelligible. Les images disent ce que les gens veulent bien voir et les paroles sont détournées pour faire dire ce qu’on veut entendre.

Il y a très peu de choses que l’on peut prendre à un seul degré ou niveau. La réalité c’est qu’on ne cesse d’accélérer et ânonner quelques informations, détournées ou choisies selon l’orientation du diffuseur, pour orienter le comportement du receveur. Tout n’est que propagande ou manipulation. Plus le média est de masse, plus il répond à ce principe.

Il n’y a que les riches pour se payer des vêtements de designers. Il en est de même pour l’Information, la vraie. La survie de quelques médias par gouvernement interposé ne donne pas l’apparence que les choses vont changer. Tout n’est qu’illusion. Très peu de réalité circule dans les médias. Le pire c’est que les gens ne se fient plus à leurs yeux et à leurs oreilles. Il y a tant de nouvelles inventées. Ce texte en est-il une?

Bertrand (@BDmoi)

qui a respecté la loi du territoire?

Nous héritons d’une situation hystérique pour ne pas dire historique. On a envahit le territoire qui vivait sous une multitude de régimes ( ceux des tribus). Ceci étant dit c’est fait. Et maintenant? Maintenant plus personne ne croit à la parole des gouvernements. Même pas ceux qui en profitent. Alors pour ceux qui la subissent?

Les autochtones qui vivent dans des conditions exécrables, selon nos standards, ont été décimés par différentes ententes non-respectées. On leur donne des poignées de dollars pour qu’ils nous foutent la paix. Les dollars n’ont jamais acheté la paix, ils ont toujours engendré la guerre.

Ce n’est pas le gouvernement des apparences qui pourra résoudre le conflit. Devant l’ampleur du problème, il faudra plus que des paroles. Le gouvernement, les gouvernements, le fédéral et les gouvernements des tribus, une par une, ne peuvent légitimement parler au nom de chacun des individus. On ne peut traiter globalement de ce qui relève de tant d’ignorance des gens. On veut la paix au prix de l’anéantissement d’une partie.

Le modèle de gouvernement imposé aux autochtones ne fonctionne pas. Il faut vraiment traiter cas par cas. Le modèle imposé a créé des dictatures et des fortunes personnelles. Il n’y a pas eu rigolement dans les communautés. On peut vivre les traditions dans le modernisme. C’est ce qu’on appelle l’intégration, par opposition à l’assimilation. Peut-on comprendre les autochtones de en pas se faire assimiler, se faire respecter, malgré tous les efforts que les gouvernements ont déployés pour les faire disparaître?

Donc on utilise la force ou la compréhension?

Bertrand (@BDmoi)