Qui représente qui?

Qui peut se vanter de représenter les autres? Les élus font passer leurs idées avant celle des citoyens. Les experts, ou pseudo-experts, ne fonctionnent qu’à partir de croyances et de stéréotypes dépassés. Les sondages? Formulés pour prouver le point du commanditaire du même sondage.

On nous remplit les journaux et la télévision de personnes qui n’en savent pas plus que le dernier des idiots. Parce qu’ils ont un titre ou une notoriété ils nous inondent de leur idées préconçues sur tous les sujets.

Il fut un temps où l’on avait des interviews et où l’on faisait ressortir la connaissance par des entrevues bien amenées et cohérentes. Maintenant on ne passe que des clips (souvent même pas des phrases complètes) qui font exploser une vague de sentiments chez les récipiendaires et on passe à un autre sujet.

Les émissions de ligne ouverte culminent dans le domaine du sensationnalisme. On trie les intervenants selon ce que l’on veut faire ressortir. Et le temps qu’on donne? Impossible de creuser le moindre sujet. On choisit les gens qui disent ce que l’on veut passer comme message ou comme émotion.

Toute l’information est biaisée. Partout, tout le temps et c’est malheureux. On est supposé être passés dans une société d’information. C’est plutôt une société de désinformation. Les gens sont assommés d’un volume de communications et ils en redemandent. Plus ça va plus ils se concentrent sur une proximité humaine. Ils communiquent beaucoup avec la famille et les connaissances proches.  Textos et tout sur des sujets insignifiants pour les autres mais importants pour eux. Donc la proximité psychologique est très restreinte. À ce sujet on pourrait épiloguer longuement.

La masse des communications a diminué sa portée. Ce que je veux dire c’est que l’on a tellement de communications qui nous agresse que l’on filtre de plus en plus ce qui nous atteint. Voilà pourquoi les nations sont à couteaux tirés les unes contre les autres. Que les démagogues exploitent les peurs et les émotions des gens de plus en plus, avec succès.

Nous sommes au bord d’un gouffre, où quelques personnes regardent celles qui suivent ceux qui se précipitent en avant. En une semaine Trump a fait tout et son contraire pour provoquer un conflit, en mangeant du gâteau au chocolat de surcroît. Ça laisse augurer beaucoup pour les presque 4 années qui restent. Les américains vont bientôt payer des impôts immenses pour la sécurité civile et pour les armes de guerre immondes coûtant des sommes faramineuses.

Mais comme je l’ai dit, on n’a plus les ressources journalistiques qui ont fait que le Vietnam est devenu une infamie. On n’a que dalle pour arrêter le massacre de la Palestine. Plus de journalistes et plus de citoyens indignés. Mais c’est pareil ici. Nos politiciens ont beau jeu. Scandale par-dessus scandale, dispersion totale sur des mois et des mois de révélations toutes plus ou moins graves, sur les agissements de nos gouvernements.

Alors soyons jovialistes, et envisageons ce long congé pascal avec amour et chocolat et oublions que l’on vit sur une planète de plus en plus exiguë et dangereuse. Mangeons du jambon le temps que l’on peut et advienne que pourra. On ne peut être impoli et exiger que notre demeure demeure notre demeure mais qu’elle soit celle des autres qui y pénètrent sans intention de la maintenir dans l’ordre que nous y avons mis avec beaucoup de souffrances et de difficultés. Quand on ne peut même plus se représenter nous même sous peine d’islamophobie.

Bertrand (BDmoi)

 

Qui peut-on croire?

On ne peut croire personne, désormais. Même pas moi. Je ne sais plus ce qu’est la réalité ou ce qu’on essaie de me faire prendre pour la réalité. Chacun y va de son intérêt et présente ce qu’il voit de la réalité  de la façon la plus favorable possible. La vérité existe de moins en moins.

J’avais de grands espoirs avec Twitter. Je pensais que les gens pourraient discuter de leur point de vue. Mais non, ils donnent leur jugement, altéré de leurs intérêts personnels. Il est d’une grande différence de dire ce que l’on voit et ce que l’on juge de ce qu’on voit.

Nous n’avons plus de radars. Les radars renvoyaient des échos des événements. Des gens pour nous informer de ce qui se passe. Aujourd’hui on n’a que des opinions de ce qui se passe. Quand c’est rendu que même Isabelle Richer doit faire des excuses, on est rendu à la limite de la fiabilité. Ce n’est pas Lavoie et Drainville qui vont nous éclairer sur les faits. Ils ne font que se contredire comme des lutteurs à la lutte grand prix. Chacun a son scénario et ils passent les remarques les unes après les autres en un litanie insipide et purement basée sur les actions des lutteurs de la joute politique.

Oui, c’est difficile de savoir ce que l’on sait et ce que l’on croit. Le monde se détériore à la vitesse grand V. Trump, bientôt Le Pen, Couillard, Trudeau, immobilisme total ou action folle au menu.

Et nous, nous ne savons que faire. Mais ça on le sait.

Bertrand (@BDmoi)

 

Pessimisme ou optimisme?

Certains me considèrent pessimiste. Je vois des tares dans la société et  j’essaie de les souligner en mettant des pistes de solutions, si possible, ou si j’en entrevoit. Pourtant je me considère comme optimiste. Pourquoi? Parce que je pose des questions dans le but de faire changer ce que je vois de nocif dans nos comportements. Je suis donc optimiste que l’on peut faire changer le cours de l’histoire. Je considère même Twitter comme étant un outil de prédilection pour y arriver.

Mais, ça prend du temps, de l’énergie et bien des interventions pour accumuler l’énergie nécessaire à combattre la loi de l’inertie de la société. Toute ma formation et mes aptitudes ont été développées dans le sens de saisir mon environnement et en tirer des éléments pour atteindre mes buts. En gros j’ai été élevé pour administrer. Je l’ai même enseigné.

On m’a inculqué que, si je ne vois pas une catastrophe possible, c’est effectivement parce que je ne la vois pas, elle est pourtant là, possible. La vie est pleine d’impasses qui se produisent plutôt moins aléatoirement que prévisible.  Donc, il faut prévoir.

Mais on le fait, pour beaucoup, de moins en moins. L’endettement est record, pour les gouvernements comme les individus, on prévoit d’une semaine à l’autre, une paie de travers et c’est la catastrophe. Ensuite on essuie les crises une à une, même si elles se sont déjà produites dans le passé, on est toujours pris de court. Là, je suis pessimiste, je n’ai pas l’impression que ça s’améliore. Le taux de décrochage est à la hausse et l’intelligence artificielle s’en vient. Un va-t-il remplacer l’autre? La machine et l’humain? Pessimisme.

Mais il faudra, sous peine de révolution, que l’humain réajuste l’équilibre de la répartition de la récolte. Elle se devra d’être répartie selon les citoyens et non selon le capital, comme c’est le cas actuellement. J’en ai déjà parlé  et c’est là que je deviens optimiste. Beaucoup de gens ont des choses à perdre et ils les perdent. Quand ils n’auront plus à perdre ils se révolteront. Faibles en moyen mais forts de leur nombre. J’ai bien pensé que ça débuterait au Vénézuela. Mais ce n’est pas venu, au Brésil non plus. Mais ça s’approche de plus en plus. On verra aux USA et en France, en Angleterre suite au Brexit, en Grêce, en Italie, au Portugal et j’en passe. On verra avec les migrants dans les pays européens et tout le reste. Une bulle financière est sur le point de crever, tout ça alors que les valeurs de justice et partage sont à la baisse.

Optimisme? Oui. Mais modéré. La proximité commence à se développer sur la planète. Mais bien lentement. L’occasion est donnée de donner chacun son avis et d’appeler à la solidarité et au partage. On verra où ça mène. En attendant je tire des lignes et j’espère que certaines vont aider des gens à faire de même et qu’un jour on se rejoindra tous. Mais ça c’est de l’optimisme débridé.

Bertrand (BDmoi)

 

La joute politique, ma vie n’est pas un jeu

Le drame aujourd’hui c’est que maintenant les politiciens jouent à la politique. Ça a toujours existé un peu. Mais, depuis que les caméras ont pénétré l’arène, la lutte est le sport de prédilection de ces personnes. Le mot pour faire paraître l’autre à son moins bon. Paraître, le mot-clé. Le sort des citoyens on s’en contrefout, ce qui compte c’est marquer un point et encore. Les médias décident des points à l’ordre du jour. Ce sur quoi les partis vont être jugés.

Cette joute, tout comme la lutte, en est une où tout est coordonnée. L’opposition saute sur la bévue de la veille et en fait ses choux gras. Mais le parti au pouvoir riposte à qui mieux mieux et cela se termine toujours de la même façon, comme l’a décidé le parti au pouvoir, il est majoritaire et la ligne de parti est sacrée.

À l’occasion, il arrive que le consensus se fait, autour d’une question primordiale pour le peuple, comme l’aide à mourir. Mais c’est une exception et ça prend 4 ou 5 ans à se produire. Très rare car 6 mois en politique c’est une éternité.

À 5 ou 6 partis, notre démocratie manque de concurrence. Ça coûte énormément cher de jouer à la politique. Si, comme je le pense, le domaine se doit d’être relevé, c’est que l’on doit cesser de jouer. On doit s’investir personnellement et être imputable et responsable de notre engagement.

Actuellement, c’est la notoriété qui fait foi d’être un bon candidat. Notoriété ou diplôme. Un vaut l’autre. Dans les 2 cas on ne se préoccupe pas de ses idées mais de la façon dont on peut être perçu pour être élu. Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument.John Emerich Edward Dalberg-Acton

Imaginez 100 personnes, élues personnellement, dans un conseil unique supervisé par des caméras en tout temps et soumis au vote populaire confirmant leurs décisions. Ça mettrait du sérieux dans la joute. Ma vie est trop importante pour la soumettre à des joueurs à la petite semaine. J’espère que vous considérez la vôtre aussi dispendieuse.

Bertrand (BDmoi)

 

Que sommes-nous devenu?

Que sommes-nous devenu? C’est la question que je me pose, suite au brouhaha total dans la société québécoise, après cette tempête qui n’en fut pas tellement plus une.

Nos ancêtres, avec des moyens très limités, mais un esprit de solidarité et de travail, ont résisté en ce pays de poudrerie où ils ont bâti maison. Labeur incessant l’été pour passer l’hiver à la chaleur et festoyer le temps des fêtes, qui durait pour beaucoup 1 mois. Vision idyllique s’il en est une.

Nous, leurs descendants, au fur et à mesure que le temps passe, devenons de moins en moins autonomes et responsables. Gardons autonome pour la fin, allons-y pour la responsabilité.

Partons du haut vers le bas. Les ministres Lessard et Coîteux n’ont pas été réveillés. Pourquoi l’auraient-ils été selon le jugement de leurs subalternes, ce n’est qu’une tempête de neige? C’est vrai et c’est faux. Il y a eu des, oui des incidents majeurs, arrivés tôt dans la journée à Magog et à St-Zotique. Ces deux ministres sont responsables du MTQ et de la Sécurité Civile. Mais responsables ne sont pas responsables, ils dormaient. Mais la réaction au matin du ministre Lessard est complètement répulsive, tant aux journalistes qu’à la population. Rejet total de responsabilité.

On va trouver 2 ou 3 boucs-émissaires pour prendre la chute. Problème réglé. Une enquête sera conduite par un proche du parti et conviendra que c’est la responsabilité de 2 ou 3 personnes qui sont en jeu.

La structure elle est sauve. Mais qu’en est-il de la responsabilité de chacun des paliers. On passera sous silence.

Et les gens pris dans l’impasse, que faisaient-ils là? Ce qui est habituel de faire à cette heure-là. Bien normal, dans des conditions anormales? Il n’est pas anormal, de se promener l’hiver pour revenir ou aller au travail, ou à toute autre activité usuelle, comme accoucher.

Tout le monde est responsables donc, jusqu’à un certain point. Mais là où ça a vraiment dérapé c’est au point de vue de l’autonomie personnelle. J’avais un patron qui ne cessait de dire: “vous avez autant de pouvoir que vous voulez bien en prendre la responsabilité”. Là le bât blesse.

Auparavant les gens avaient un esprit solidaire. Ils faisaient des choses parce qu’elles avaient besoin d’être faites. Maintenant chacun se tiennent les mains sur la bedaine et ne font que le strict minimum, de ce qu’ils pensent devoir faire pour mériter une paie.

Le commentaire qui m’a le plus ouvert l’esprit est un tweet qui disait à peu près ceci: “Qu’arriverait-il si on était pris sur une île déserte avec Laurent Lessard. On crèverait” ET nous qu’est-ce qui nous empêche de prendre notre sort en main? Le gouvernement devient la dé-responsabilité  de chacun. Pourquoi tout attendre du gouvernement? Plus ça avance, moins on est près des ancêtres qui ont bâti le pays. On ne pense pas plus loin que le bout de son nez, on n’a aucune réserve en cas de panne électrique, on n’a pas de précautions spéciales en hiver. Le fameux “Just in time” est rendu partout. Pas de réserve, pas d’inventaire, pas de précautions, tout à la dernière minute, réagir plutôt que prévoir. C’est la même chose avec l’argent.

On ne prévoit pas les fluctuations d’un moi à l’autre. On gère d’une paie à l’autre.

Tout ça pour en venir à un point précis, nous avons l’air de ce que nous sommes. Un peuple décadent, déphasé de son environnement, sans valeurs qui ont fait sa grandeur, complètement dépendant sur les autres, qui ne sont préoccupés que par leur propre intérêt. On ne cherche pas à responsabiliser les gens, on n’a de cesse de les infantiliser.

Oui les ministres sont responsables et imputables. Mais le grand manitou, ayant à faire avec un responsable, Poëti, a préféré le démettre et nommer un irresponsable, pour le ministère responsable de notre survie en hiver?

Et nous, qui les élisons sans cesse, nous ne sommes pas responsables? Mon opinion personnelle est que les Partis amènent la “partis ânerie”. Grandement temps d’abolir les partis et de d’élire des gens responsables et imputables. Mais la question est:”Où les trouvera-t-ton”?

Bertrand (BDmoi)

 

C’est vrai je l’ai vu à la TV

C’est vrai, je l’ai vu à la Télé, ou dans le journal, ou sur Twitter, ou sur Facebook …

Combien de fois l’entend-on? Souvent. Beaucoup de personnes croient tout ce que les médias disent. Tous les médias. Croyance égale opinion et chacun a droit à son opinion. Le cas est réglé. Tout un chacun peut publier n’importe quoi et s’en tirer.

Le jugement n’est plus quelque chose de prisé. Ce qui veut dire que n’importe qui peut inventer n’importe quoi et ça passe comme du beurre dans la poêle. Discuter des points de vue que l’on a, de bâtir une argumentation qui se tienne(pas nécessairement réelle mais logique), n’est plus la façon de discuter.

Tous les goûts sont dans la nature, c’est réel, les gens ont droit à leur opinion, c’est réel, mais devrait-on avoir l’obligation d’expliquer les raisons qui sous-tendent ces opinions? En cour on appelle ça bâtir une preuve. Même là, il y a distorsion des faits et de la réalité. On culpabilise sur des on-dits.

Établir un accord sur les prémisses est primordial à la civilité des échanges. On peut ne pas être d’accord totalement sur les prémisses, toutes les prémisses, mais au moins la logique est sauve et comprise. On peut ne pas être d’accord sur la réponse mais le processus est compris de tous et la conversation se poursuit sur les prémisses discordantes.

Je ne sais comment remédier à cet réalité, mais j’ai une suggestion. Enseignons les lois, leurs raisons, les points de vue qui ont été considérés, les principaux débats qui peuvent avoir eu lieu. Je parle d’enseigner les lois, pas les règlements. Souvent ceux-ci ne sont pas logiques, et relève du pur arbitraire.

Ainsi, “Nul n’est censé ignorer la loi” serait vrai, on assisterait à des discussions et même des débats entre les étudiants. Deux buts d’atteints. Savoir la loi et savoir discuter. Si, à partir de 16 ans, on avait des cours sur le code civil et le code criminel, on aurait une meilleure santé civique, de meilleurs citoyens et des gens capables de faire progresser leurs idées sans se résoudre au fameux “J’ai droit à mon opinion”.

C’est utopique dans le monde actuel, je sais. Mais, ne serait-ce pas un pas à franchir pour augmenter le civisme dans une société qui semble ne pas savoir quoi faire de la liberté de parole?

Bertrand (BDmoi)

 

Le CHSLD un milieu de vie?

Le CHSLD un milieu de vie? Y êtes-vous déjà allé? Porte barrée pour retenir les corps vides d’esprit qui hantent le corridors, personnes dans leur chambre, isolées par la solitude(c’est encore pire), des personnes âgées oui, beaucoup, mais, aussi des personnes jeunes(hypothéquées par la génétique ou la maladie) qui essaient de s’occuper du mieux qu’elles peuvent (heureusement pour beaucoup la technologie leur permet de s’ouvrir sur l’extérieur). La Réalité,des gens à qui on ne demande rien d’autre que de demander le moins possible. Et on les fait payer, en prime. Elles paient une partie du coût de leur internement, excusez leur hospitalisation. Quelle est l’ouverture sur l’extérieur? Les quelques visiteurs qui franchissent la porte d’entrée barrée pour …

Prison:

“Au Québec, il en coûte 180 $ par jour pour incarcérer une personne dans une prison (2014-2015).”

CHSLD:

“Mais pour Québec, il s’agit d’une question de coût. Le coût total d’une place en CHSLD s’élève à 216 $ par jour, soit près de 79 000 $ par année. Dans une résidence privée, c’est beaucoup moins et ce n’est pas le gouvernement qui paie le plus gros de la facture, qui s’élève à 32 000 $ en moyenne.”

Ces gens, disons-nous, sont dans un milieu de vie. Je dirais qu’ils sont plutôt dans une vie qui ne finit pas. Le personnel n’a pas le temps physique pour donner un peu d’attention à chaque personne. On ne s’occupe que de ceux qui demandent sans cesse de demander. Les personnes raisonnables demeurent dans leur coin et attendent patiemment, attendent patiemment, attendent patiemment…

Ça me fait rire quand les gens se plaignent d’attendre un peu(parfois beaucoup quand même) chez le médecin pour un rendez-vous. Ils trépignent et jaspinent alors que le médecin a 15 ou 30 minutes de retard. Pour les gens, vraiment atteints de maladie débilitante ou de génétique défaillante, ce n’est pas des minutes mais des heures et des jours qu’il faut attendre. On connaît les horreurs du système, on y est habitué, (à les entendre pas les vivre).

Ne serait-il pas grandement temps de penser à revoir les méthodes, les façons, les bâtisses… Il y a un dilemme au Québec concernant les enfants au primaire, doit-on séparer les classes ou intégrer tous les élèves dans les classes. Il y a beaucoup d’avis pour et contre, je ne soulève pas le sujet. Je ne fais que soulever le point, devrait-on séparer physiquement les personnes atteintes de démence ou d’Alzheimer des personnes saines d’esprit. Permettre aux personnes disposant de mobilité de socialiser, de profiter d’aires de socialisation et de jeu, de machines distributrices de ce qu’elles désirent, pas ce que l’On impose (Le O majuscule désigne les personnes bien pensantes qui veulent le bien des personnes en institution malgré elles, il y en a beaucoup)

Il me semble que si l’on séparait les personnes dotées de raison des personnes malheureusement dépourvue de raison, on pourrait organiser des milieux de vie pour ceux qui peuvent en profiter. On ne parle que des personnes âgées en CHSLD. Mais il y a bien plus et surtout des gens qui peuvent encore apprécier des plaisirs simples de la vie, comme une liqueur, mais passons.

J’ai fait un parallèle avec la prison. Pourquoi emprisonner les personnes qui disposent d’une vie intellectuelle avec des personnes, qui ne réclament pas autant de soins physiques mais occupent la majorité du temps des préposés.

Le portrait que je brosse ici est assez glauque, mais pas tellement loin de la réalité des gens qui y vivent. J’ai connu des amis, des amies, des personnes dans ces institutions. J’en ai visité certaines plus assidument que d’autres. Mais tous et toutes me parlent de ces journées monotones interminables, qui se répètent ad nauseam. De ces repas toujours plus santé de jour en jour, et du bien qu’on leur veut malgré eux.

Vous avez trouvé le film “Le jour de la marotte” répétitif pour quelqu’un qui a pu ainsi évoluer? N’essayez pas le CHSLD vous allez dépérir. De l’autonomie de la toilette à l’autonomie des toilettes, tout dépérit de jour en jour. Vous apprenez rapidement que votre ne vient pas souvent et surtout que le personnel est surchargé. Donc on vous fait accepter la couche (au cas où) puis on vous de guerre lasse faite dedans on vous changera quand on aura le temps.

Milieu de vie? Centre de détention, et fin de vie est plus adéquat. À moins d’avoir une condition qui mette votre vie à terme incessamment, vous êtes condamnés au jour de la marmotte sans piano, sans bouffe, sans suicide impossible.

Bertrand (BDmoi)

 

Ne pas consommer peut être le meilleur choix

Les partis politiques et les religions ont ceci de commun c’est que pour préserver notre identité véritable, vaut-il mieux ne pas consommer?

La mode est au prêt à manger, prêt à porter, ouvrez et dégustez. Tout ça pour établir une société où les options sont de plus restreintes et où l’économie d’échelle est à l’honneur. Les gens achètent de plus en plus un prix et de moins en moins la satisfaction d’un besoin. Les produits se standardisent de plus en plus, dans tous les domaines, et le choix est de moins en moins répandu.  Tout n’est que division entre quelques super-producteurs. Mais la tendance aurait-elle place au changement?

Beaucoup de petites et très petites entreprises ont vu le jour et prospèrent grâce à l’exploitation de petits créneaux très pointus. Mais demeure que le gros de la consommation se répartit parmi quelques immenses organisation qui établissent les standards et surtout la structure de prix.

Leur immense pouvoir financier permet de vendre à faible prix. Mais cela ne se fait pas sans sacrifier à la qualité. À long terme, le coût est exorbitant.

Mais j’en viens au parti politique et à la religion. Comme tel ils ont ceci en commun c’est que ce sont des opinions toutes faites. On nous enseigne, selon notre naissance, des  principes que l’on annone le restant de notre vie. Qu’est-ce qui est vraiment nous et qu’est-ce qui nous a été inculqué? Question ardue dont la réponse élude les spécialistes.

Donc, ne devrait-on pas remettre, périodiquement, en question nos croyances pour les séparer de nos connaissances? En gros devrait-on réfléchir sur l’évolution de qui nous sommes? Un mélange de croyances et connaissances qui guident nos actions. Il est facile de dire je crois ceci et je crois cela. Mais nos actes ne contredisent-ils pas nos croyances? Donc y croyons-nous vraiment? Est-ce le vrai nous qui s’exprime? On a l’expression “Les bottines suivent les babines”. Combien font vraiment ce qu’ils proclament?

Voilà pourquoi je dis,”ne pas consommer peut être le meilleur choix”.

Bertrand (BDmoi)

 

L’exclusivité où cela mène

L’exclusivité est un concept tellement ravageur. Laissez-moi vous expliquer pourquoi. D’après moi on est venu au monde pour partager. On n’a pas le choix. L’exclusivité mène à des aberrations.

Au chapitre personnel, l’exclusivité est liée au syndrome de l’argent. Plus tu en as plus tu en veux. Tout pour toi. L’exclusivité c’est le paroxysme de l’égocentrisme. Je n’y vais pas avec le dos de la cuillère mais c’est mon avis. En désirant quelque chose ou quelqu’un juste pour soi, on en est à une domination totale sur l’objet ou la personne.

Réservé à son usage exclusif c’est dommageable mais en groupe c’est encore pire. Qui dit exclusif dit exclusion. Faire partie d’un petit groupe qui a des privilèges particuliers. L’exclusivité porte en soi le problème de division et d’exclusion. Beaucoup sont prêts aux pires bassesses pour faire partie d’un petit groupe privilégié. Ai-je besoin d’épiloguer?

Alors que ce soit personnel ou en groupe, l’exclusivité amène beaucoup de personnes aux pires exactions, parce que c’est implicite. Que 1% de la population mondiale possède plus de 50% de la richesse est un sous-produit de l’exclusivité. Les tensions dans le monde deviennent plus évidentes, car la perception de cet écart est de plus en plus perçue par les masses. Le pire c’est que les gouvernements occidentaux ne parlent que de créer de la richesse pour pouvoir la partager. C’est le summum de l’exclusivité. On va provoquer l’austérité des masses(pourtant privilégiées par rapport au reste de la planète) Le 1% du 1%. Ayoye!

Ceci n’est qu’un angle de vision de l’exclusivité. Il y en a une multitude. À la fin de ce texte il y a une zone de commentaires. Laissez-y les vôtres pour enrichir ce début de réflexion.

Bertrand (BDmoi)