Croire, le pire travers.

Croire. Allez voir la page suivante en France. https://www.cnrtl.fr/definition/croire

Cette page est longue et explique tous les sens de croire, se croire, croire en et croyances avec un S. Toute l’ambiguïté de croire. Ça fait plusieurs fois que je reviens sur la Réalité, avec un grand R. Qui est ce qui est et n’est pas ce qui n’est pas. Croire au contraire laisse la place à beaucoup de ce qui n’est pas et par incidence peut révéler ce qui est.

Beaucoup de ce que nous enseignons n’est pas réalité mais croyance. Pourquoi beaucoup de jeunes quittent l’école? En partie parce qu’on leur ment toute leur vie. Je suis dur mais réaliste. Toute la vie des jeunes on leur ment. Supposément pour leur donner une belle jeunesse. Alors qu’en fait c’est pour éviter de nous remettre en question. On se ment même à soi.

Faire croire, est d’après moi, le pire outrage que l’On puisse faire à autrui c’est de lui faire croire. Les gens croient bien des choses qui ne sont pas vraies. C’est le sens même de croire. Mais, pour croître, il faut cesser de croire et mettre le T de RéaliTÉ. Certains vont ruer dans les brancards, mais c’est exactement eux que je vise. N’est-il pas temps, en 2019, au début du troisième millénaire, de faire un état de la situation et de voir où nous a conduit le monde des croyances. C’est à vous de faire votre propre constat.

En commençant par la politique pour se rendre jusqu’aux religions. Bien mettre en évidence ce qui est connu et ce qui est inconnu. Ce qui est vrai, réel, et ce qui est cru, peut-être vrai ou faux., réel ou irréel.

Bertrand (@BDmoi)

Sommes-nous des imbéciles?

En groupe ou collectivement, en sommes-nous réduits à la plus simple expression de l’intelligence? Quand on discute calmement sur un sujet précis en duo ou en trio, il semble régner une certaine intelligence dans les propos. Les conversations vont bon train et l’humeur est agréable, en temps normal. Mais, dès que les émotions entrent en ligne de compte, il faut un sacré discours pour élever le niveau.

Voilà le secret du grand rassemblement qui a réuni plus de 300000 (500000) personnes à Montréal. Il n’y a pas eu de discours enflammé contre quoi que ce soit. Il y a eu une longue marche où on a fait appel à la conscience de chacun pour ce qui est un enjeu planétaire mais curieusement pas émotif. Les gens, raisonnablement, ont défilé sur plus de 4 kilomètres sans qu’il y ait de grabuge.

Pourquoi, dans la plupart des manifestations, y a-t-il des imbéciles pour faire descendre le niveau d’intelligence et d’implication des gens. Et je m’explique. Les gens, la plupart du temps, suivent les dirigeants. Ceux-ci haranguent les participants avec des slogans réducteurs et des vociférations tonitruantes. Pas de ça dans la manifestation pour le climat.

Une expérience m’a marqué dans ma jeunesse. Il y a eu un feu aux écuries du champ de course de Trois-Rivières. Gros incendie qui a ravagé beaucoup de bâtiments. Les chevaux étaient fous et couraient partout. Ceux qui étaient directement impliqués dans le monde des courses, essayaient, tant bien que mal, de diriger les chevaux vers la piste de course. C’était vraiment chaotique. Un foule de curieux, une grosse foule, s’est massée autour du parc d’exposition. Un cheval fou, avec un chat en feu agrippé à son dos, s’est précipité dans la foule. Il a fait des dégâts. Personne, sauf le policier qui a abattu le cheval, n’a bougé pour aider les gens bousculés ou quoique ce soit. C’était l’apathie totale. En masse personne ne réagissait.

Cette expérience m’a toujours poursuivi quand j’étais dans une foule. J’ai horreur de la foule, les gens mettent leur cerveau à off. Seuls, quelques orateurs ont réussi à élever le niveau de conscience d’une foule. Ils sont rares. C’est d’après moi, la raison principale des conventions partisanes au point de vue politique. La manipulation des foules y est facile et exécutée de manière experte par de spécialistes aguerris.

Voilà une des principales raisons pour lesquelles j’exècre tant la partisannerie politique. On a hérité cela des royaumes des nobles au moyen-âge où l’on se regroupait sous l’étendard du seigneur. Ce temps devrait être révolu depuis. On peut s’adresser directement à chaque citoyen, lui faire voter par référendum toutes les lois discutées. Mais on utilise les sondages, bien souvent orientés vers un choix donné, pour manipuler l’opinion publique. Celle-ci ne devrait plus avoir droit de cité. Il est maintenant possible de consulter chaque citoyen et de marquer d’une pierre son vote, quel qu’il soit.

Il faudra mettre du sérieux dans les élections. Il faudra élire des représentants des citoyens, pas des décideurs mais des gens aptes à faire le tour des questions importantes et à présenter un projet élaboré pour permettre aux citoyens de décider. Cela ne peut se faire dans un régime partisan. Il faut élire des personnes. Il ne faut pas voter pour un parti ou pour un chef. La force du nombre est dans le nombre pas dans le parti.

Tous, soyons convaincus. que chacun a droit à sa voie, sa voix et son implication. C’est en s’adressant à chacun qu’on peut dépasser le niveau d’intelligence de la masse.

Bertrand (@BDmoi)

Personnaliser un discours.

Les gens, je dirais la grosse majorité, plus que la grande majorité, s’identifient au messager plus qu’au message. C’est un fait connu des publicitaires. Largement utilisé par les politiciens, qui ne vivent que par les apparences.

C’est la réalité. Les promesses les plus farfelues passent comme du beurre dans la poêle parce que le messager les fait passer. Plus un personnage a l’air heureux et satisfait, plus son message passe. La fougue et la conviction de Greta a plus passé que le fond de son discours à l’ONU. On a eu une grosse présentation de son front plissé et de ses yeux fougueux. Les plus cinglantes critiques viennent de gens qui lui nient le droit d’être sincère et justement indignée.

On va même jusqu’à la qualifier d’enfant-roi. C’est triste parce que le message ne passe pas. Il est facile de détruire un être humain. Trump est passé maître dans ce domaine. Il suffit de braquer les projecteurs sur le moindre défaut de la cuirasse. La popularité de ce mécanisme tient à la pauvre représentation des humains par les humains. Tant d’encre et de paroles véhiculent des impressions si fabriquées que le discours réel n’est pas important.

Des discours inspirants il en est venu très peu dans l’histoire. Des discours qui ont fait les hommes plutôt que les hommes faire le discours. Selon que l’histoire fera de Greta une visionnaire ou une victime, nous aurons droit à une interprétation de ses gestes. Mais pendant ce temps, qu’on aime ou qu’on déteste, pour quelque raison que ce soit, la messagère, la réalité est en marche.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi la liberté de parole?

Qu’est-ce qui sous-tend la liberté de parole. Le droit à la liberté de parole? Qu’est-ce qui est la justification de cette liberté qui semble, je dis bien semble, être si fondamentale dans nos civilisations occidentales?

Le préambule de la déclaration des droits donne le ton. Chacun a droit à la poursuite du bonheur. Tout est là. Mais on ne définit pas ce qu’est le bonheur. On ne dit pas quel est le chemin pour y accéder. On ne donne pas les guides pour y accéder.

Le bonheur, est un état que l’on acquiert quand nos besoins fondamentaux sont comblés ou à peu près, du moins d’un niveau satisfaisant. Par conséquent on devrait donner la parole, et écouter, ceux dont les besoins sont les moins comblés. Mais en notre monde, ce qui est la gauche est devenu la gogauche, ils se comportent en censeurs et polluent le discours des médias. Loin de porter à l’action et à l’empathie, ils divisent et antagonisent.

La marche sur le climat, est un bon exemple de cela. La liberté de parole est supposé permettre à la réalité de se montrer et de s’expliquer. Actuellement la liberté de parole n’existe pas. Il y a vociférations et campagnes de salissage organisées par les gens. Un grand nombre de plus pauvres d’un côté et un petit nombre de privilégiés de l’autre. Ainsi est ma vision des choses.

Le problème c’est que la liberté de parole n’existe pas. On tient rigueur à qui ne pense pas comme nous et on manifeste contre lui et non contre ce qu’il dit. Le vote, qui est censé représenter la parole du peuple, devient en ce sens. On vote contre mais on n’est pas capable de voter pour. Tout ça tient à la liberté de parole. Si on avait un vote qui nuance la volonté des gens, qui exprime la pensée réelle des gens, tels des référendums d’initiative populaire, on aurait des votes réels et non des sondages qui , bien souvent, sont orientés et absolument sans aucun intérêt réel de la part des gens.

Avoir la liberté de parole, voudrait dire que les gens peuvent s’exprimer sans peur d’être jugés, en loi et non pas par les gens, sur leur apparence ou leurs gestes mais sur la véracité ou la probabilité de leurs dires. Personne n’est totalement cohérent, même moi, mais le plus important c’est de l’être plus aujourd’hui et moins que demain. On ne peut espérer une révolution mais on peut travailler à une évolution. Celle-ci peut être plus ou moins rapide, ça dépend de notre union et non de nos divisions.

Bertrand (@BDmoi)

L’immobilisme a raison de tout.

L’immobilisme a raison de tout ou presque. C’est une réalité. Quelle en est mon explication? Elle est bien simple. Et purement mathématique. D’un côté il y a ceux qui veulent changer (n’importe quoi) et de l’autre côté il y a ceux qui ne veulent rien changer car ça leur est profitable. Ils s’équivalent probablement en proportion avec une petite majorité du côté de ceux qui veulent que rien ne change car la situation actuelle leur est profitable.

Mais la grosse majorité de la population (60%-70%) se situe d’après moi dans le milieu de ces deux extrêmes. Encore là pour quoi que ce soit. Ce qui change c’est, selon le point observé, qui se situe où. Tout le monde se situe dans les extrêmes pour un quelconque sujet. Mais cette grosse masse de gens penchent nécessairement du côté obscur du changement. Si on dit que 15% de gens profitent de l’inertie et 70% en sont inconscients on a donc 85% des gens qui ne veulent pas bouger pour 15% qui veulent bouger.

Donc la loi de l’inertie se confirme dans les chiffres. Mais où cela nous conduit-il? Depuis le début des temps, le changement est arrivé par des individus qui ont entrevu des possibilités que les autres ne voyaient pas. Mais, pour ce qui est du climat, ce n’est pas la même chose. Le climat de tout un chacun dépend de la conduite (sans jeu de mot) de chacun. Chacun est une goutte qui apporte son inertie. Les proportions de l’inertie totale est, probablement, la même que pour le reste. Les extrêmes sont cependant gonflés. Au lieu du 15 % on est probablement dans les environs du 20 ou 25%. Mais on doit appliquer ce chiffre à la population mondiale.

Ne me tenez pas rigueur des chiffres énoncés. Ils sont là pour représenter la proportion, qui, d’après moi, prévaut dans le monde occidental. Mais, la majorité de la planète réside non pas dans la partie occidentale de la civilisation. C’est donc un estimé généreux que je fais. IL y a une vaste majorité d’humains, de l’ordre de 90% (d’après moi) qui est absolument imperméable au phénomène global. Ce qui complique le problème c’est de quel côté penche la masse de l’argent? Mais je n’épiloguerai pas.

Je pourrais faire plein de parallèles sur plusieurs aspects mais, je m’en garderai. Il faut d’après moi concentrer nos efforts sur la masse du milieu. Mais d’abord faut-il attirer leur attention? C’est un fait. Une adolescente de 16 ans l’a fait, à ses risques et périls. On verra ce qui lui arrivera, dépendant qu’elle ait raison ou tort.

Bertrand (@BDmoi)

Il est une certaine justice sur Terre.

Oui! Il est une certaine justice sur Terre. Celle du résultat de ce qu’on fait, de ce qu’on est, de ce qu’on ne fait pas, de ce qu’on pourrait faire, de ce qu’on se construit, finalement de notre pouvoir que l’on veut bien assumer.

C’est méchant mais, purement la réalité. Qu’on fasse de son mieux ou pas n’est pas important. Là est la justice. A-t-on fait suffisamment est toute la question? Qu’on doive monter au deuxième étage est une nécessité? Alors il faudra monter le 20 pieds. En ascenseur, s’il y en a un, ou par l’escalier s’il en est un, ou en escalade si on n’a pas d’autre choix. Vivre c’est ça. Juste ça.

Si on doit prendre l’escalier, le moyen le moins difficile en l’absence d’ascenseur, il faut monter les 30 marches. Qu’une personne les monte facilement, 2 à la fois, ou péniblement, une par une et un repos entre chaque, le résultat sera ou pas. Voilà la justice sur Terre.

C’est simple, évident et tellement dur que ça doit être vrai, la réalité. Je vais me faire conspuer. J’ai déjà énoncé une base de ce principe et j’ai perdu bien des illusions. Maintenant, je n’ai plus d’illusions à perdre mais je dois prendre un exemple précis pour expliquer.

Voici un article de LA PRESSE : http://plus.lapresse.ca/screens/cfec2ee5-8c72-43b6-a06e-e9ac54bd12dc__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

Cet homme, ordinaire comme tous les autres, a réuni tous ses atouts: ses ressources intellectuelles, ses ressources informationnelles, ses ressources familiales… Il s’est battu de toutes ses forces. Est-il juste que lui s’en tire et que Laurent Tremblay (nom fictif) ne s’en tire pas? Est-il juste qu’il y ait beaucoup de Laurent Tremblay qui ne passent pas le test? C’est la réalité.

ALors plutôt que de dire il n’y a pas de justice sur Terre, pourquoi ne pas dire: on s’en remet aux autres pour qu’il y ait une certaine justice sur Terre? Remettre son sort entre les mains des autres, est la seule justice possible sur Terre. C’est ainsi et y peut-on quelque chose?

Bertrand (@BDmoi)

L’extrémisme tue tout.

Il n’est plus de mesure en rien, ou presque. Tout est dans la démesure. On juge aujourd’hui, les choses du passé avec les yeux et la démesure d’aujourd’hui. Il n’y a plus d’innocence comme au temps passé. L’extrémisme d’aujourd’hui, est terrible. Tout est interprété par la dichotomie de l’idéal du bien et de la vilénie du reste.

L’idéal du bien est mauvais. Parce que tout le reste devient invivable et intolérable. Justin Trudeau qui s’excuse de s’être déguisé en génie de la lampe. C’est la preuve du ridicule où l’on est rendu. Scheer qui tire à boulet rouge (sans jeu de mot) sur Trudeau pour gagner ses élections est encore plus ridicule et actuel.

Laver plus blanc que blanc? C’est de tout temps. Mais le blanc n’existe que dans l’idéal. Ce qui n’est pas terrien. Alors mesurons un peu et ne tolérons même pas la démesure où l’on est rendu. Cette démesure tue la liberté de parole et encore plus la liberté de penser. On sombre dans le monde des apparences. On revient au temps où chacun se cache pour être ce qu’il est.

On est à faire une société de personnalités multiples. Où être est condamnable et où les apparence sont tout et les intentions sont jugées par un tribunal dévergondé mais, surtout, intolérant.

Bertrand (@BDmoi)

Un don? Vous avez dit un don?

Bien des gens disent:”J’ai donné…”. Mais qu’en est-il en réalité?

Investir

S’investir.

Bien des personnes disent:”donne à manger à un cochon il va venir chier sur ton perron”. On parle de l’ingratitude des gens. La question que je me pose tout le temps c’est: à quoi t’attendais-tu? C’est le déroulement normal. C’est un cochon. Le mot -clé dans ma question est “attendais” attentes. Ce qui pourrit tout.

Quand fait-on quelque chose pour donner? Très très peu de gens savent donner. Il abandonne quelque chose à condition que… Ce n’est pas donner. C’est contrôler. Malheureusement tout n’est que perceptions. Ce qui paraît de l’extérieur est rarement ce qui est fait à l’intérieur, consciemment (rare) ou non (très souvent).

Le concept de don existe, il est bien défini. Mais dans la réalité il existe très peu. Les gens font en fonction d’un résultat qu’ils veulent eux. Il y a bien sûr toutes les escroqueries qui existent dans le monde. Les causes sympathiques qui appellent aux sentiments. Personnellement, je n’ai pas d’argent, mais vraiment pas. Mais, j’ai du temps. J’en donne beaucoup. Au point où certains me disent comment fais-tu pour être si patient? Je donne mon temps. Ça me fait sortir de chez moi et je rencontre des gens avec qui je parle et j’ai le sentiment de faire un usage judicieux de mon temps. J’y trouve donc mon profit.

Mais les gens veulent le résultat, immédiatement. Donc on est loin du don. On est à plein dans l’investissement. Le résultat sera rarement satisfaisant et dans les délais attendus. Encore des attentes. Tout n’est que temps passé et événements. Faire un lien entre le temps et l’événement nous amène à toutes sortes de considérations fallacieuses. La seule réalité qui existe est simple. On donne et on reçoit. Indépendamment de l’intention. On pose des gestes et on récolte des événements. Que l’On a provoqués ou non. L’univers est peuplé de corps en mouvement, la société aussi. Indépendamment de nos gestes, et parfois à cause de nos gestes, ils nous impactent et nous impactons les autres.

La vie est un infernal chaos. Là où tout s’entrechoque, le don est une partie purement fortuite. Je ne fais aucun cadeau à Noël, à Pâques, aux anniversaires… Mais, je donne à l’occasion quelque chose à quelqu’un qui en exprime le désir ou le besoin. Est-ce un don? Non, j’en retire un certain plaisir. Je sais que le bien sera apprécié. Mais c’est le plus près d’un don qu’On peut espérer de quelqu’un.

Alors, est-il nécessaire d’épiloguer que de dire honnêtement donne-t-on ou investit-on?

Bertrand (@BDmoi)

Principes, toujours, jamais.

Il est des mots qui ne devraient pas être utilisés ensemble tels: principes et toujours, et, principes et jamais. Les principes dont certains se drapent sont inflexibles. Il n’est de principes qui soient toujours ou jamais. On devrait plutôt parler de règles de vie.

Un principe est un raccourci intellectuel qui permet d’asseoir certaines valeurs. On peut dire en principe, mais… La plupart du temps on n’utilise pas cette formule. On utilise beaucoup la formule: c’est contre mes principes. Là, d’après moi, le bât blesse. Les principes devraient donc faire partie des prémisses et non de la conclusion finale.

Tout n’est que dosage et réflexion. Il faut des principes dans la vie. Sinon on est sans gouvernail. Les associer avec toujours ou jamais les rend dans le même état, soit naviguer sans gouvernail.

On peut, selon l’occasion, transgresser une règle de vie. On se le pardonne plus facilement. Il est important de se pardonner parce que peu importe la réflexion que l’on a effectué on peut se tromper, honnêtement. Ainsi en est-il des autres. On ne peut tenir rigueur à quelqu’un qui s’est trompé. Qui a fait une erreur. Encore est-il question de l’importance de l’erreur.

Là est l’essentiel de toute la pensée. On ne nuance pas assez souvent en fonction de la réalité. Les gens sont prompts à faire des jugements d’intention. Ils présument que la personne, d’après eux fautive, l’a fait intentionnellement, contre eux. C’est bien souvent se donner beaucoup trop d’importance. Ainsi, interpréter les gestes des autres en fonction des effets sur soi, est souvent mensonger sur les intentions de la personne.

La conclusion de tout ça? Il faut nuancer chaque événement et essayer de déceler la réalité du fait. Ainsi Quelqu’un qui ne vous rencontre pas n’est pas quelqu’un qui ne veut pas vous rencontrer mais quelqu’un qui a des choses à faire autres que de vous rencontrer. Il ne le fait pas contre vous mais pour lui. Là réside bien des causes de conflits et de déceptions. “Si vous n’êtes pas avec nous, vous êtes contre nous” en est la conséquence directe. Et ce principe est dévastateur à tous les niveaux.

Bertrand (@BDmoi)

Tant qu’à discuter, discutons.

Tant qu’à discuter du processus électoral, pourquoi ne pas discuter de tout le système électoral? Comme on dit dans la publicité: tant qu’à faire. Ne pas regarder le passé mais regarder le futur. Un windows 3000 au lieu de rafistoler windows 10. Je fais taire tous les détracteurs tout de suite. On n’est pas dans un monde de calinours mais peut-on en jaser? Peut-on changer quelque chose?

Premièrement le système de gouvernement. Pas de parti, pas de chef de parti. Qu’un collège de représentants des citoyens. Mettons 100, par exemple. 1/3 changé à tous les 2 ans. Élus pour un mandat, unique de 6 ans. Leur tâche: élaguer les sujets de discussions sur les problèmes et les solutions possibles, évaluer ce qui doit composer les coûts, orienter les solutions possibles , recommander un choix. En gros discuter des problèmes, des solutions et recommander des solutions dont le coût et la durée sont évalués.

Qui prend les décisions? Les citoyens. Comment? Par référendum populaire sur internet. Qui les informent sur les décisions à prendre? Des postes d’information continuels sur toutes les discussions du collège et toutes les discussions des comités sectoriels. Ça ça mettrait du sérieux dans les discussions. Le citoyen doit se connecter pour donner son avis. Je ne crois pas que l’on puisse faire mieux en démocratie.

Il y aura toujours des gens pour ci ou pour ça. Il y aura toujours des élus pour les mauvaises raisons. Il y aura toujours des impondérables.

Donc les réseaux sociaux sont ce qu’ils sont, des réseaux sociaux. Pas des lieux de décision par popularité. Le fait d’obliger les citoyens à faire une démarche met du sérieux, d’après moi, dans celle-ci. Il pourrait y avoir un taux de participation minimum pour valider un vote. C’est possible comme un genre de quorum.

Ensuite, la décision étant prise, par vote des citoyens, le bureau du Vérificateur Général fait le suivi. Pas de connexion entre celui-ci et le gouvernement.C’est l’idéal que l’on peut poursuivre, mais pas garantir.

Il y a tant de choses à éclaircir et tant de détails à élaborer que c’est impossible de le faire ici. Mais il est possible de parler de la possibilité de changer quelque chose pour le 3ième millénaire, dans lequel nous sommes.

Nous avons hérité de bien des institutions du passé. Ne serait-il pas temps de faire le travail que nos ancêtres ont faits, avec leurs moyens, pour le bien de la postérité. L’idée de la démocratie a plus de 2000 ans. Peut-on y mettre un peu de sérieux pour les 1000 ans à venir? Pour le bien de la planète et de ses habitants?

Il faudra bien commencer un jour? Pourquoi pas là?

Bertrand (@BDmoi)