Finalement Netflix

Finalement, je crois que Netflix est un symptôme d’une maladie grave. Est d’intérêt national que les lois soient respectées. Toutes les lois. Hormis le fond de production et autres lois connexes, il en est une qui se devrait d’être universelle. Pas seulement Netflix mais toutes les importations.

Il faut que la TPS et la TVP (taxe de vente provinciale) soient perçues à la source. Qu’elle soit canadienne ou autre. Il faudra à la douane, charger les taxes pertinentes et les appliquer au prix du produit. On a beau dire que le signal de Netflix provient des États-Unis, mais le produit ou le service dans ce cas-ci est rendu au Canada. Au même titre que le voisin a la responsabilité des branches de l’arbre qui dépassent la clôture. Service rendu ou dommage subi  c’est la même chose. On joue sur le terrain des autres. Sinon, n’importe qui peut saisir le signal Netflix sans frais. Ce serait la chose à faire et on pourrait avoir un abonnement à Netflix Canada qui serait taxé.

C’est difficile à concevoir mais tous les intervenants doivent agir avec les mêmes règles. Qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs. C’est taxable ou pas, pour tous.

L’argument de Mélanie Joly, selon laquelle ils ont promis de ne pas taxer plus les canadiens est fallacieux. La TPS, taxe sur les produits et services, n’est pas une nouvelle taxe. On taxe un produit ou un service nouveau. À ce compte, je vais inventer une nouvelle voiture canadienne et elle ne sera pas taxable, en vertu qu’elle n’était pas taxée avant son existence. C’est aussi ridicule que ça. Et même pire, Trudeau et Joly se croient. Vraiment c’est le vide cérébral.

Bertrand (@BDmoi)

 

Nationalisme et Netflix?

L’affaire Netflix est tellement révélatrice du problème dont je vous parlais hier http://bdmoi.mdugre.info/le-protectionnisme-un-effet-pervers-de-la-globalisation/

Il y a plusieurs aspects à considérer. Mais, prenons-en quelques-uns, un par un.

Netflix, contrairement aux distributeurs canadiens, est exempté de droits de diffusion pour financer la production canadienne de média. D’après moi c’est une aberration et Mélanie Joly a failli grandement à ses obligations.

Ensuite Netflix ne paiera ni TPS et probablement pas TVQ. C’est un produit, comme n’importe quel produit, et la taxe à la consommation doit être imposée au consommateur et payée par le distributeur.

Mélanie Joly a assimilé le rôle de producteur et de distributeur. Elle va offrir des crédits d’impôts à une compagnie qui est exonérée d’impôts. C’est dément.

Mais où est le ministre des finances et le Premier ministre. Exonérer d’impôt n’est pas du pouvoir de Mélanie Joly. C’est un acte ultra vires d’après moi. Je ne suis pas légaliste mais c’est ce que j’en retiens de mes petits cours de droit des affaires.

Tout, je dis bien tout dans ce dossier met en évidence la différence entre protectionnisme et nationalisme. Protectionnisme c’est empêcher les produits extérieurs de pénétrer le marché. Le nationalisme est de contrôler ce qui se passe dans notre pays.

De toute évidence, la grosseur de la Compagnie, influence les pauvres ministres. On n’est pas plus avancé. Il faut absolument cadrer ce qui est national et ce qui est extra national. La consommation, de quelque produit ou service, doit être assujetti à la TPS et à la TVP (taxe de vente provinciale). Il y a bien des exceptions (pharmacie, nourriture de base…) mais la provenance du service ou produit ne peut en faire partie.

Mélanie Joly ne peut nous dire en plein visage, mission accomplie. Elle le fait mais en récoltera, peut-être, le fruit aux prochaines élections.

Bertrand (@BDmoi)

 

Le protectionnisme un effet pervers de la globalisation?

Le protectionnisme, un effet pervers de la globalisation? Je le pense en effet. Ma pensée n’est pas absolument claire à ce sujet, mais permettez-moi de vous la balancer telle qu’elle est actuellement. Le sujet est vaste et complexe mais, doit être considéré.

Avant les années 60, la presque totalité de la production de la consommation d’un pays était nationale. Il y avait bien des importations mais, c’était pour la plupart des biens de luxe ou de spécialité. Les compagnies étrangères investissaient dans le pays pour produire ce que celui-ci consommait. C’est du moins ce que je retiens de ma jeunesse.

Puis les coûts de production ont augmenté dans les pays industrialisés. Principalement les coûts de main d’œuvre. Les multinationales ont commencé à produire dans les pays où la main d’œuvre est peu dispendieuse, désinvestissant dans les pays industrialisés. Il s’en est produit un chômage dans les pays industrialisés et une pression sur les gouvernements pour susciter l’emploi. C’est simpliste comme explication mais je crois que ça tient la route un peu.

Voilà d’après moi la base du nationalisme qui émerge et se répand dans beaucoup de pays. Ce n’est pas arrivé d’un coup, mais graduellement. Tensions ici et tensions là.

La crise qui s’en vient, culmine actuellement avec l’affaire “Boeing versus Bombardier”. Mais, ce n’est que le début, j’en ai bien peur. Nous n’avons pas les politiciens, ici ou ailleurs, pour trancher selon les principes et faire abstraction  de la politique de ménager la chèvre et le chou. Il y aura de grosses tensions parce que les économies sont quand même très intégrée. Un produit assemblé est souvent un grand mélange de composantes fabriquées ici et là( dans tous les pays). Le nationalisme a fort à faire pour savoir quelle partie d’un bien est produite nationalement ou en dehors du pays.

On verra, avec les négociations de l’ALENA, jusqu’où le nationalisme et le commerce peuvent se rencontrer. Mais, sous un gouvernement Trump, il est permis de prévoir des négociations plus que rocailleuses.

Bertrand (@BDmoi)

 

Rien de nouveau sous le soleil

C’est à peu près tout ce que je me souviens de mes 4 années de latin au séminaire, le petit bien entendu. Nihil novum sub sole. Mais c’est ancré en moi. Parce que c’est la réalité. Tous les moyens nouveaux ne servent qu’à faire ce qui a déjà été fait. Ils correspondent tous à des moyens pour subvenir à nos besoins. De façon plus ou moins manuelle, plus ou moins mécanique. Mais toute l’activité humaine tourne autour des besoins. L’intelligence n’est là que pour trouver des moyens de subvenir à nos besoins.

Il y a bien des théories des besoins. J’aime bien l’échelle de Maslow. (physiologique, sécurité, sociaux, estime, accomplissement personnel) C’est clair, c’est simple. J’y joint ma propre théorie que voici: l’être humain ne bouge que pour aller chercher une récompense ou éviter une punition. C’est la théorie de la carotte et du bâton.

Ces choses sont la base de l’activité humaine. S’il n’y a pas de récompense(physiologique, sécurité, sociaux, estime, accomplissement personnel) ou de bâton (physiologique, sécurité, sociaux, estime, accomplissement personnel) la loi de l’inertie va jouer son plein rôle. Chu ben comme chui, j’reste comme j’est.

Ceci étant établi ou posé, tout dans le monde est relié à cette réalité. On a beau inventer de nouveaux moyens, ils tournent tous à la satisfaction de nos besoins humains. Je vais prendre un exemple extrême (les extrêmes sont à la mode: Comment se fait-il, que tous les moyens graphiques que nous avons inventés ont servi à faire circuler de la pornographie? C’est un besoin profond que la sexualité.

Alors si il n’y a rien de nouveau pourquoi se creuser la tête? Nos besoins sont satisfaits? Non? Et bien pas suffisamment ou pas assez rapidement ou à coût trop élevé … Le coût? Voilà un source inépuisable d’insatisfaction. Pas de besoins, d’insatisfaction.  L’outil infernal inventé par l’homme. Celui qui peut obtenir n’importe quel moyen de satisfaire n’importe quel besoin. C’est un outil puissant, c’est une drogue dont la plupart des gens sont extrêmement dépendants et en manque.

Avec suffisamment d’argent on est allé sur la Lune, plusieurs fois. Mais on s’est aperçu que la lune c’est bien plate. Elle est même pas en fromage. Alors on n’a pas besoin d’y retourner la peine en dépasse largement le profit. Oups profit, vous avez dit profit? On est prêt à bouger pour un profit. Ça c’est de la motivation pure.

Il y a cependant un hic, le profit on le sait pas avant, on le sait après. Il faut donc faire quelque chose, à un prix, pour le vendre plus cher, à quelqu’un d’autre. L’argent n’a donc pas la même valeur pour chacun. Il est certain que plus tu en as, moins chaque $ a de la valeur. Les derniers $ que l’on possède valent moins que les premiers. Donc on cherche à faire du profit. Voici donc une vérité qui va nous servir pour une chose, pourquoi les riches traitent-ils les pauvres de fainéants? Pourquoi les nantis n’ont aucune compassion pour les gens qui possèdent peu? Je vais tenter une explication tirée par les cheveux, une théorie somme toute échevelée. Les riches attribuent la valeur de leurs derniers $ au premiers $ des pauvres.  Autrement dit, pas grand chose. Donc ayant peu de $ ils ne valent pas grand chose et c’est normal qu’ils ne bougent pas pour aller chercher pas grand chose. C’est la vie qui le veut.

On invente l’intelligence artificielle pour pallier à ce misérable état de fait. Ainsi, on aura, pour un investissement somme toute minime, de la main d’œuvre automatisée, qui ne se plaint pas et demande un entretien relativement minime. Donc de gros profits. Oups encore. Profits pour qui? Pour ceux qui ont le moyens(riches) de se payer des robots.

Mais, cela n’arrivera pas sans heurts. La classe moyenne disparaîtra presque, et il y aura alors le sablier social, la classe des nantis et la classe des pauvres. La classe moyenne se situant au niveau de l’entretien des machines. Mais et j’en reviens au début du texte: nihil novum sub sole, quand a-t-on déjà vu cette situation?  La révolution française et la révolution chinoise et beaucoup d’autres se sont produites quand la classe moyenne est devenue une faible proportion de la population. C’est du moins ce que j’en ai déduit de la concentration des richesses dans différentes sociétés à travers le temps.

Je ne dis pas que c’est pour aujourd’hui ou demain, mais… après-demain. 50% de la richesse est concentrée dans les mains du 1%  et ce qui est plus grave, c’est que 20% de la population gagnent 40 % du revenu annuel pour les plus riches et que le même 20% de la base gagne 6% du revenu annuel, laissant 54% du revenu au 60% restant dans le centre.  Donc si on prend la classe moyenne comme étant les 60% du milieu, on peut dire qu’elle est relativement grande.

Mais un phénomène déplorable s’en vient, des emplois à temps partiels ou sur appel, beaucoup d’agences de placements pour de plus en plus de gens en emplois précaires et un tas d’autres phénomènes vont survenir dans les années prochaines. Voilà ce qui causera la crise sociale à venir. Les gens qui ont des besoins à satisfaire et pas de moyen de trouver l’argent pour les satisfaire. Tout est question de point d’inflexion. À quel % la classe moyenne succombera-t-elle? Lorsqu’elle possédera 50% du revenu, 40% du revenu. Une chose est certaine, les impôts n’augmenteront pas et les abris fiscaux ne s’abaisseront pas.

La loi que Bill Morneau veut passer est justement une loi qui aura pour effet de faire maigrir la classe moyenne. Pourquoi? Parce que les PME représentent un grand % de l’économie (92% de l’emploi au Québec) voir l’article suivant: http://affaires.lapresse.ca/pme/201610/05/01-5027546-quelle-est-la-part-des-pme-dans-leconomie-.php

Sa loi pour empêcher les PME d’amasser de l’argent pour s’autofinancer est incroyablement contre-productive. Il va tuer la société en voulant frapper les professionnels qui sont incorporés (PPE) et qui profitent d’évitement fiscal. Il ne touche pas aux grosses entreprises qui ne représentent que 212000 emplois dans la province.

Donc dans les PME de moins de 4 employés, on retrouve un grand nombre de professionnels qui engrangent des montants faramineux, c’est vrai. Alors essayons de trouver une façon de les toucher sans nuire à 90% des emplois dans les PME.

Une piste de solution ne serait-elle pas de faire disparaître l’incorporation pour éviter les professionnels d’y faire appel. Ça ferait crier des riches et des très riches. N’est-ce pas eux que Morneau essaie de rejoindre?

Bertrand (@BDmoi)

Bannir vous avez dit bannir?

Bannir vous avez dit bannir? Savez-vous ce que cela veut dire?

  • Rejeter, écarter ce qui est jugé mauvais : Bannir toute faiblesse.

En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/bannir/7859#wsdHukzUR5F60Qpg.99

Comment bannit-on? On se retient(personnellement), criminalise(collectivement) ou réprime physiquement l’usage de…

Il y a plein de gens qui ne bannissent pas les drogues, quelles qu’elles soient (Coke, café, mari, alcool, LSD …) On ne réprime pas plus physiquement les gens qui en usent, on leur fournit même les seringues. Donc il reste la criminalisation. Mais là on décriminalise la mari. Gros débat. On parle à tort et à travers. Les partis politiques essaient de marquer des points. Mais, quelle est la réalité, telle que Je la vois (et uniquement mon point de vue).

Les drogues existent depuis toujours. Il y a toujours eu des gens pour les cultiver, fabriquer et commercer (certains diront trafiquer). Donc bannir, d’après moi est impossible puisque c’est déjà dispersé. La véritable question n’est pas, d’après moi, faut-il légiférer les drogues? Mais, pourquoi légiférer les drogues?

Dans le cas de la mari on discute de l’âge, de la possession, du nombre de plants, de la localisation … Tout est concentré autour du commerce de la mari. L’argent. Pour vendre(coffres de l’état, en lieu et place de la mafia) ou pour(supposément) prendre les revenus afin de combattre l’USAGE  des drogues. J’en doute car tout ira dans le fonds consolidé du Québec.

La vraie question: pourquoi légiférer les drogues est aussi importante que pourquoi aller à l’école? Qu’est-ce que ça vient faire dans le portrait? Je suis un hurluberlu et je le sais. Mais, pensons-y un peu. Pourquoi aller à l’école?

La plupart diront pour se préparer à un métier. Je crois que c’est tout avoir faux. Bannir c’est écarter ce qui est jugé mauvais. La seule et unique façon d’y arriver est par l’éducation. Il n’y aura de société civilisée que si les citoyens sont éduqués. Pas instruits, mais éduqués. Hors où les éduque-t-on? On dit que la société se dégrade et que les jeunes sont désabusés. Est-ce vrai? Je crois que c’est seulement parce qu’on ne les écoute pas.

Cependant le fait de dire tout et son contraire dans notre société est le problème auquel il faut s’adresser. 3 choses sont à faire pour que la situation s’améliore:

  1. Ne faire graduer les élèves que lorsque, ou dès que, les notions sont sues.
  2. Passer le plus rapidement aux concepts et aux principes de résolution de problème.
  3. Faire expérimenter les techniques et les arts pour que les élèves puissent découvrir leurs affinités.

Pour ça, ça prend du temps et des expériences sur le tas. L’École d’après moi devrait ressembler à la vie. De 9 à 5 on travaille, après on se repose et on socialise. En conséquence quand les enfants quittent l’école, fini les devoirs et les leçons. On vit comme les adultes.

Déjà je fais sursauter, mais ensuite il faudrait vraiment personnaliser l’enseignement. Comment? Aussitôt qu’un bon niveau de  langage est acquis, les faire travailler en groupe à la solution de problèmes. Ils apprendront chacun des autres et apprendront à travailler en groupe.

Qu’est-ce que ça a à voir avec les drogues. Faire travailler les jeunes sur les tenants et aboutissants des drogues, les renseignera. Qui plus est, des discussions philosophiques vont jaillir, immanquablement. Donc reproduire le milieu de vie, en bas âge préparerait vraiment à l’âge adulte. À la vie.

Suis-je idéaliste? Suis-je utopique? Suis-je Réaliste? Je crois à la Réalité et tous les mensonges que l’on dit en bas âge demeurent néfastes.

Donc apprentissage langage et maths en bas âge et ensuite travaille sur différents aspects de la vie ensuite. En société. Apprendre à vivre et travailler ensemble. Job du prof? Stimuler, créer des situations et enseigner les méthodes de résolution de problème et aussi résolution de conflits.

Bertrand (@BDmoi)

J’accepte avec grand plaisir les commentaires ici-bas.

 

La question était:

La question était:

 

Vous trouvez pas ça terrible que dire “j’ai un copain” soit plus efficace que “je ne suis pas intéressée?

Ma réponse:

Peut-être le serais-tu, intéressée, si tu y goûtais? Voilà pourquoi c’est moins efficace de dire je suis pas intéressé :-)))

 Un exemple de ce que j’ai reçu:
T’as déjà essayé de coucher avec un lama ? Non ? Mais peut-être que si tu essaies, tu seras intéressé. Votre absurdité 🙄
Beaucoup m’ont répondu “…sans façon”. Raisonnable comme réponse. Mais J,ai quand même répondu à une question qui était posée. Aurais-je eu les mêmes réponses si je ressemblais à Brad Pitt?
merci de votre avis.
Bertrand (@BDmoi)

La beauté, la bonté, le bien…

Sujet difficile ce matin. Existe-t-il de telles choses que la beauté, la bonté, le bien… Je serais tenté de dire que tout est relatif. Mais en réalité aucun n’existe en soi. Tout appartient au regard de celui qui juge de ces choses.

Prenons la beauté par exemple. Tous les goûts sont dans la nature ne dit-on pas? Et c’est vrai. Il existe certaines choses ou gens où il y a grand nombre de personnes qui s’entendent pour trouver belles. Tout est et tout est réel. Le problème n’est pas la beauté mais ce qu’on infère à partir du constat. On attribue à la beauté, bien souvent, des caractéristiques intérieures, intrinsèques. Ce qui n’a généralement aucun lien.

La bonté? C’est la même chose. Beaucoup se basent uniquement sur un geste pour décréter la bonté d’une personne. Mais ce geste peut, et bien souvent est, un geste purement égoïste, fait pour en retirer une profit plus ou moins à court terme. Très peu donnent. Ah! il arrive bien des moments de crise où les gens donnent vraiment. Mais ce sont en effet des crises terribles.

Tout, donc, est question d’apparences bien souvent. De médiatisation. Mais le sujet qui m’interpelle le plus est celui du bien. Le bien existe-t-il ou est-il relatif à la personne? On connaît tous des gens qui veulent notre bien, malgré nous. Ce sont des gens qui nous interpellent vivement quand on n’agit pas selon leur façon. Encore là il est question d’appréciation des apparences et des jugements téméraires qui décident de ce qui est bon pour nous.

Personnellement, j’abhorre la chaleur. Elle agit sur mon bien-être et mon caractère. Je suis bien 7 ou 8 mois par année. J’ai 2 climatiseurs pour tenir mon appartement au frais durant l’été. Cet été ne m’a pas beaucoup éprouvé, j’en suis heureux. Où veux-je en venir? Tout simplement que j’ai certains goûts, certains besoins, certaines croyances, et certaines connaissances qui diffèrent de celles des autres. Par conséquent les autres diffèrent de moi. Donc, on est tous différents. Le bien, la-dedans, se trouve donc à n’exister qu’individuellement.

Malheureusement, le politically correct, ou la rectitude politique, a pris préséance sur le bien. L’extrême jugement de quelques-uns, qui ont une tribune quelconque, fait qu’on peut parler de ci ou de ça mais pas du reste. Plus les divisions sont grandes, plus il faut se parler du sens de la division et de la cause réelle. Mais, nos gouvernements, font les deux pires choses en ce moment. Mettre un couvercle sur la discussion, tenir des huis clos, pour qu’on ne sache de quoi il est question et qui supporte telle ou telle position.

L’ouverture est pour le bien de tous et le vivre ensemble. La fermeture est la pire chose que nos gouvernements et les médias puissent faire. Ceci étant dit, que pouvons-nous y faire? En parler avec sensibilité. Sensibilité à soi et sensibilité aux autres. Chercher ce qui nous émeut dans nos dires et dans les dires des autres. En parler, nous exorcise bien souvent. Mais La plupart ne sont pas intéressés à discuter. Ça prend du temps et leur temps est précieux.

À quoi sert le temps si ce n’est que d’apprendre à vivre ensemble et à progresser dans la compréhension de la réalité? Alors, de grâce, osez parler des choses telles que vous les voyez et passez moins de temps à dire ce que vous pensez.

Ceci est mon point de vue, et n’est pas une opinion ni un diktat pour le bien. Seulement un souhait qui, j’espère amènerait une amélioration des conditions de fonctionnement sur Twitter.

Bertrand (@BDmoi)

 

Le gros bon sens.

Le gros bon sens est souvent invoqué. Existe-t-il une telle chose? Je ne crois pas. Tout et toute logique est basé sur les perceptions et les croyances. Un raisonnement logique, basé sur des prémisses ou une prémisse fausse, est logique mais la conclusion est à être nuancée.

Souvent ce qu’on appelle le gros bon sens est un stéréotype généralement admis. Mais c’est un stéréotype. Je reviens souvent sur cette notion, les nuances. Très, très peu de choses peuvent être noir ou blanc. Les jugements à l’emporte-pièce sont nombreux et souvent confondus avec le gros bon sens. Cela fait du sens pour vous, compte tenu de ce que vous connaissez et savez de la situation.

Les perceptions ne sont jamais parfaites. Un ensemble de filtres plus ou moins grossiers, déforment la réalité et notre perception de celle-ci. Donc il n’y a qu’un moyen de contourner cette difficulté. Il faut discuter de nos perceptions et non de nos jugements. S’entendre sur les perceptions amène à s’entendre sur la conclusion logique, bien souvent.

Les compromis ne sont jamais pleins et consentis. La plupart du temps un certain rapport de force des interlocuteurs joue dans un sens ou dans l’autre. Alors comment se parler intelligemment? Tout simplement 3 règles essentielles à respecter.

  1. Se donner du temps. Y a-t-il vraiment urgence et nécessité de couper court.
  2. Discuter sereinement. Il peut arriver que l’émotion gagne une ou des parties. Il faut cesser de discuter immédiatement et prendre une pause.
  3. Laisser parler l’autre jusqu’au bout. Prendre en note les remarques qui nous viennent en tête et laisser parler l’autre.

Peu souvent, respecte-t-on ces 3 règles pourtant évidentes. Ça c’est pour les conditions essentielles. Mais il est une condition plus essentielle encore et elle est philosophique. Il faut essayer de trouver la réalité et nuancer exactement sa portée. L’intention, dans la discussion, fait foi de tout. Beaucoup ne cherchent qu’à convaincre, c’est mortel. On n’a plus une discussion mais un débat. Je hais les débats. Ils ne sont pas fructueux et mènent rarement à un compromis.

Tout ce que j’ai dit jusqu’ici, expliqué comme je l’ai fait, peut être qualifié de gros bon sens. Ce n’en est pas. C’est tout simplement une vision de la réalité que j’ai mais il faut bien entendu nuancer.

Bertrand (@BDmoi)

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Pourquoi “tous” n’existe pas.

Tous les humains respirent, ce n’est pas vrai. Il y en a qu’il faut un poumon d’acier pour maintenir en vie, certains ont droit à la lunette d’oxygène et tout et tout. Si tous les humains ne respirent pas, nommez-moi une chose que tous les humains possèdent ou sont. Rien! Donc tous, tout le monde, tout… et leur contraires… n’existent pas.

Un point de réglé. Maintenant place aux nuances. Il y a “des”,”certains”,une majorité, un minorité, un grand nombre, une petite quantité … Et je peux vous en présenter des tonnes de nuances. Voilà ce qui manque dans le discours des gens et dans les médias et vice versa. On ne parlera pas des politiciens car eux ont la langue de bois, soit l’art de ne rien dire en 20 minutes. Oups, les politiciens n’existent pas. Il y a des politiciens, certains politiciens…

Il est facile de catégoriser. Les stéréotypes sont créés par des humains qui généralisent. Autant de mal fait à des personnes qui s’adonnentà avoir la caractéristique en question. Les grands…, les petits…, les gros…,les maigres…

Souvent, beaucoup vont inférer des choses d’après une caractéristique qu’ils ont remarqué. Macron en France vient de parler des fainéants. Il se fait ramasser à vitesse grand V.  Donc les assistés sociaux sont des fainéants. Y a-t-il plus fainéant qu’un riche qui profite de son yacht dans le sud et qui passe la majeure partie de sont temps en croisière?

Tirer des conclusions sur la base d’une seule observation, souvent rapportée par d’autres, est non seulement péjoratif mais démontre un esprit obtus bien souvent.

Alors, prenons l’habitude de chercher, le plus souvent possible, à nuancer notre discours. Ainsi, nous aurons l’air plus avisé et, le temps que l’on cherche la bonne nuance, peut-être le serons-nous vraiment (plus avisés).

Bertrand (@BDmoi)

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Différentes opinions?

Différentes opinions? Non! Différentes perceptions. Pour comprendre le comportement humain, il faut, tout d’abord connaître ses  perceptions. Tout, pour le comportement humain, procède d’abord des perceptions.

Les perceptions ne sont pas les mêmes pour chacun. Plein de choses les influencent. L’acuité des sens, l’imagination, les intérêts, l’empathie et je ne saurais vous réciter toute la liste des filtres aux perceptions. Filtres qui élaguent des éléments. Au final personne n’a le même point de vue au départ et cela se complique dans le processus.

Ce qui donne que tous ont des opinions basées sur des faits partiels et tronqués. Même moi. Il est un instrument pour arrive à contrer une partie du phénomène. Il s’appelle réflexion. Quand on se parle, qu’on explique nos perceptions, on les affine. On en vient souvent à un consensus au sujet de ce qu’y est,probablement, une réalité.

Donc, en conséquence, il faut se parler. De quoi? De nos perceptions. Ce faisant, on les précise et on réfléchit. Il est un point de départ que l’on peut maîtriser. Le point d’arrivée est probablement une meilleure compréhension d’une partie de la Réalité. Mais pour ce faire il faut volonté et temps. Cela semble manquer cruellement à beaucoup de monde.

Bertrand (@BDmoi)