Pourquoi je ne fais pas dans l’émoticon?

Pourquoi je ne fais pas dans l’émoticon? Parce qu’il n’existe pas de similarité entre l’émetteur et le récepteur. Je déteste cette mode. L’émotion intérieure de quelqu’un peut être perçue de façons for différentes par plusieurs personnes. L’exemple que je prends souvent et qui illustre ce propos c’est la colère et la frustration. Les signes extérieurs de ces deux sentiments sont très similaires. Rapidité de parole, énervement, élévation du ton de la voix …

Bien des gens ressentent les signes extérieurs et interprètent, selon leur expérience, ce qu’ils pensent que la réalité de la personne en face de nous semble être. Nous sommes dans le monde des communications personnelles. Mais, la plupart des échanges, se produit par le monde des télécommunications, bien souvent écrites. Aussi la mode des émoticons introduit-elle une imprécision due au fait qu’il n’y a pas de dictionnaire répandu de leur utilisation.

Donc je me contente de sourire :-))) ou de déplorer :-(((. Certains y voient le triple menton mais rien n’est parfait. Surtout pas dans le monde des communications interpersonnelles.

Bertrand (@BDmoi)

La science n’est pas affaire d’opinion

La science n’est pas affaire d’opinion ou d’occasion. La science procède d’abord d’hypothèses qui elles sont affaire d’opinion ou d’occasion. Ensuite doit-on procéder à l’expérimentation et à la contrevérification.

Cela prend du temps, de l’énergie et de la raison. Mais dans ce monde d’émotions, sommes-nous absolument pressés de baisser notre niveau d’anxiété.

La vitesse où nous entrainent les médias est telle que nous ne pouvons retrouver notre souffle entre 2 catastrophes réelles ou appréhendées. L’utilisation du conditionnel présent ou de mots tels que risquent ou peuvent sont tellement utilisés que l’on confond le virtuel pour la réalité. Est-il surprenant que les gens soient essoufflés?

Je tiens les médias, les gens des médias, les individus qui y travaillent pour responsables pour l’état déplorable de la société. Mon hypothèse étant que les gens croient que les médias ont autre chose que leur propre intérêt financier en tête. L’hypothèse porte-t-elle sur la croyance des gens ou l’intérêt des médias?

Voilà toute la difficulté de la science. Énoncer une hypothèse simple et vérifiable. Aussi est-ce la façon que les médias utilisent pour répandre leur propagande et faire vendre de la copie (lire publicité).

Notre monde est monde d’inconscience et non de science. Si c’était la science qui nous menait, serait-il plus lent et plus satisfaisant.

Bertrand (@BDmoi)

Respecter c’est quoi?

Respecter c’est quoi dans les faits? J’ai écrit ceci en novembre 2021: https://bdmoi.mdugre.info/le-respect-cest-quoi/

Mais bien des gens n’ont pas compris. Les apparences et les gestes de respects sont bien différents. Tolérance est respect mais pas patience. La différence entre le respect réel et les signes apparents qui relèvent de la patience sont les émotions intérieures.

L’acceptation du comportement de l’autre doit se faire dans la raison et non l’Émotion. On élève au maximum les émotions au summum de l’humanité. Je crois plutôt, après avoir combattu cette poussée d’émotions toute ma vie, je suis bipolaire, que les émotions sont la cause de tant de tueries et de malheurs.

Patienter en bouillant intérieurement nous rend sourds, muets et aveugles. On laisse l’apparence de tolérance prendre le dessus alors que l’On n’écoute pas et que l’on n’accepte pas l’autre.

Il faut accepter de respecter l’autre dans ses émotions mais dépasser ce trouble. Si nous sommes submergés par l’émotion, il est évident qu’on ne respecte pas l’autre. On patiente peut-être en pensant aux prochains coups que l’On va porter. Ce n’est pas ça le respect. Le respect c’est de voir que la situation actuelle ne correspond pas à une discussion, ni même à un débat, mais bien à une confrontation. Il faut être au moins deux pour qu’il y ait confrontation. Donc se retirer est la solution immédiate raisonnable, bien souvent.

Donc soyons respectueux des autres et de nous mêmes. Il ne sert à rien de prolonger la confrontation. Il faut regagner le terrain de la raison, tout le monde impliqué, et alors les solutions peuvent arriver.

Ce n’est pas le chemin facile mais est-ce le seul qui mène à la paix intérieure et à la paix sociale.

Bertrand (@BDmoi)

Ceux qui n’en ont que pour le prix.

Ceux qui n’en ont que pour le prix l’ont tout faux. Le prix à payer est le prix à payer pour obtenir ce dont on a besoin. Bien souvent le prix est-il augmenté de tout ce dont on n’a pas besoin. Le problème ne semble pas un problème de revenus pour bien des gens. Je dis bien semble.

N’est-ce qu’un problème d’identification de ce qu’est un besoin. Bien ou service nécessaire à la vie? Nous avons besoin d’air pour respirer. Certains le paient cher pour l’avoir. Mais beaucoup vont dépenser beaucoup pour avoir un air plaisant à respirer. N’est-ce pas là tout l’effet du marketing? Il y a inflation démesurée des besoins en désirs toujours plus coûteux et inutiles.

On a rajouté des années à la vie moyenne des gens. On a maintenant une espérance de vie, au Canada, de 80 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes. Certains ont l’impression qu’on a rajouté de la vie à nos années. Ce n’est pas vrai malheureusement. A-t-on rajouté beaucoup de fausses priorités à nos vies. Loin de rajouter de l’humanité à nos échanges personnels, a-t-on exaspéré la sensation de vivre. Tout se mesure en argent ou en gain de temps. La qualité n’est cependant pas au rendez-vous car elle ne se mesure pas.

Personne ne prend le temps de vivre, ou à peu près. On n’a pas le temps. Le temps que l’on passe à vivre ne se compte pas, on l’estime, le temps que l’on passe à exister se compte et n’est jamais suffisant.

Pour atteindre l’immortalité il suffit de vivre chaque instant. Tant que l’on estime le temps que l’on vit on vit, autrement on existe et c’est perte de temps. Ce qu’on appelle des temps morts.

Je ne vis pas au rythme des autres mais au mien. Ai-je un horaire totalement atypique? Oui! Et je suis bien. Je vis à mon rythme et selon mes besoins de sommeil et de veille. Ainsi je suis immortel parce que je vis. Ce sera autrement quand je serai mort. Alors aurais-je été mortel qu’un court moment de ma vie?

Bertrand (@BDmoi)

Nous sommes tous différents à tous les âges

Nous sommes tous différents à tous les âges, mais nous traitons les autres en “LES” alors que ce sont “UN”. Les raccourcis ne servent que de stéréotypes et n’aident que les niais. Tout le monde a des besoins similaires mais chacun mille façons de les exprimer. Chacun a-t-il des nivaux de besoins différents selon les différentes catégories et ce à différents degrés.

Quand il est question d’une personne en particulier, il n’y a qu’elle qui compte. Les autres n’existent plus. Voilà pourquoi je déteste les groupes, ceux où l’individualité disparaît pour faire aboutir au plus petit dénominateur commun de la raison. L’argent est ce dénominateur commun. Il n’est pas sain de prendre des décisions basées sur l’argent. Mais n’est-ce que la seule chose qui unissent tout le monde?

Chaque personne est du cas par cas. On ne vient pas au monde avec un manuel d’instruction. On le découvre jour après jour et essai après erreurs. Bien des gens se laissent endormir par des idées préconçues reçues facilement des autres. Faut-il s’éveiller à une réalité qui est toute autre? L’humanité n’a jamais existée. Tout au plus y a-t-il eu quelques humains, pas si nombreux, qui se sont éveillés sur un aspect particulier et qui ont fait faire des pas à ceux qui les ont écoutés.

Nous sommes dotés de pouvoirs infinis, de raison, d’imagination, de pensées et de bonne volonté. Mais ces trésors sont-ils souvent cachés dans un sommeil léthargique où les habitudes et les raccourcis prennent toute la place. On oublie les vrais chemins de la vie et on court à la poursuite de chimères argentées. L’humanité des humains en prend pour son rhume. Ne le voit-on pas partout maintenant. Mais chacun ne regarde que son nombril. Est-ce pourquoi nous sommes dans le trou?

Bertrand (@BDmoi)

Les gens ne sont personnes pour personne

Les gens ne sont personnes pour personne

Tout au plus se contentent-ils

de poser des questions inutiles

Comme “comment cela va-t-il?”

quand en aucun cas

sont-ils intéressés

à en entendre le résultat

On parle de discuter

mais n’est-ce que monologuer

dans ce monde de déjantés

Que faire en cette journée

Où l’On ne sait où aller

Ni à qui parler

de manière raisonnée

Y a-t-il un endroit

où l’On peut se rencontrer

et avoir le droit

de se tromper.

Changement n’équivaut pas à progrès.

Changement signifie changement et pas nécessairement progrès. Il existe des retours en arrière qui sont des changements à ce qu’on croyait progrès. Était-ce progrès? Il faut le croire. Car ça a été une amélioration des conditions de vie de certaines. Maintenant le changement annoncé est un recul pour beaucoup.

L’arrêt Roe contre Wade, aux États-Unis, a été renversé. Ce que ça donnera? Un pas de plus vers la guerre civile qui se prépare depuis un bout de temps. Toute la planète est en état d’ébullition. Pas seulement les USA. Ici aussi est-ce en bouillonnement au sujet de la Constitution. Les Province en ont beaucoup contre le fédéral, isolé dan sa tour d’ivoire, qui délaisse totalement la population.

Nouveau ne correspond pas à amélioration et inédit ne correspond pas à correction du passé. Mais beaucoup dorment et les politiciens déconnectés ont le beau jeu. Sous le couvert des apparences font-ils fi des volontés populaires et jouent les bienfaiteurs pour attirer la faveur des électeurs.

Mais nous? Qu’a-t-on à leur répondre?

Bertrand (@BDmoi)

Humilité vous dites?

Qui est humble est humble et ne dépend pas que les autres le voient humble. Qui est fier est fier et ne dépend pas des autres pour être fier. Je pourrais continuer ainsi longtemps avec toutes les émotions et les sentiments. Mais le point que je veux soulever est que personne ne peut être absolument un tel être. N’est-ce qu’une facette face à un aspect précis.

Le jugement des autres est forcément stéréotypé et la plupart du temps, faux. On généralise à outrance et les traits de personnalité de chacun et chacune des personnes que l’On croise. Chacun utilise ses mots à sa convenance. C’est une évidence. Mais la communication demande un certain niveau de standardisation. Où veux-je en venir?

Notre société est très fragmentée, portée par un ensemble de visions, de culture et de vécus différents. La normalité n’existe pas. Prendre pour acquis que nous représentons la normalité n’existe pas plus. Les autres, ne sont pas comme nous et nous sommes nous, avec tous nos talents et tous nos travers.

Le plus gros travers du monde, des gens, est de penser que les autres pensent comme eux. Les gens écoutent peu les autres et énoncent de choses sans argumenter, sans dire pourquoi ils le disent. Incompréhension totale entre les gens.

Donc en conclusion, cessons d’être humble de façade et soyons ce que nous sommes. Prenons le temps d’échanger et de prendre la mesure réelle de l’autre. Un par un. Personne n’est tous et tous n’est personne.

Bertrand (@BDmoi)

Bonne St-Jean et ouvrez-vous à l’autre, quelle que soit votre opinion.

Avoir l’énergie de ses ambitions.

Avoir de l’ambition c’est beau. On le souhaite à tous, mais, pas trop. Encore faut-il avoir l’énergie de ses ambitions. Beaucoup considèrent avoir un rêve comme avoir de l’ambition. Est-ce valable dans un certain nombre de cas que je ne saurais quantifier?

Le rêve est la partie 1 du travail. Encore faut-il le croire possible. Il y a bien d’autres gestes à poser pour amener de la coupe aux lèvres. Rêver de quelque chose peut nous stimuler à passer aux gestes ou au contraire éteindre la petite flamme qui vient de naître. Plus souvent qu’autrement elle s’éteint. Pourquoi? Là est la question. Il faut du petit bois pour que la flamme grossisse. Là est la solution.

Pour motiver à agir il faut une certaine quantité de choses à avoir et à considérer.

  • Temps pour réfléchir
  • Niveau de connaissance de la réalité minimum
  • Soif d’apprendre
  • soif d’entreprendre
  • Temps pour planifier
  • Décider
  • Agir….

Si ces choses ne sont pas réunies, le feu ne durera pas. Ce n’est pas l’argent qui motive mais bien la possibilité envisagée de réaliser le rêve. Le gouvernement garroche de l’argent à tour de bras mais fait tout pour décourager les gens. En faits, le gouvernement ne fait rien pour décourager mais ne fait surtout rien pour en faciliter les conditions.

Originalité rime avec diversité. On veut du changement mais pas trop différent de ce qu’on connaît. C’est à devenir fou. Peut-être le sommes-nous? Nous aurons l’énergie d’entreprendre des choses si toutes les conditions requises sont en place. La motivation vient de l’eau qui bouille dans la marmite sur le feu que le rêve a provoqué. Mais n’est-ce que d’une étincelle que tout est parti?

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi n’est-on jamais content?

Pourquoi n’est-on jamais content? Croyez-le ou non, il existe une réponse et je vais vous la donner. Ne parle-t-on entre citoyens que de ce que parlent les médias. Ceux-ci présentent les extrêmes des positions dans la société, sur une panoplie de sujets. Ne manifeste-t-on pas que de ce qu’on est contre? Très peu de gens vont parler de ce qu’ils aiment mais vociféreront contre ce qu’ils détestent. Entend-on les soupirs de satisfaction? Non! On n’entend que les chiens qui aboient après l’os.

NOUS sommes responsables du climat dans lequel on baigne, qu’on en soit conscient ou pas. ET voilà. Là est la concentration de toute l’affaire. On n’est pas conscient de l’effet que nous avons sur nous-mêmes. Comment serions-nous conscients de l’effet que nous avons sur les autres?

Vae victis (malheur aux vaincus) alors il en est de même pour nous: malheur aux inconscients. Nous disposons d’un pouvoir immense et il est inutilisé. Celui de prendre conscience de l’état de nos pensées et l’immense possibilité de notre cerveau qui peut identifier les opportunités de changement pour nous amener dans un monde, plus conscients et plus satisfaits.

J’espère vous avoir fait prendre conscience de votre inconscience. Si non, allez et dormez en paix.

Bertrand (@BDmoi)