Si on a remplacé le passé. peut-être n’était-il pas si grand pour une majorité d’individus? Peut-être était-il meilleur que le présent mais, à qui la faute? Un sujet passé sous le tapis mais qui est bien présent pour un futur plus radieux.
Ceux qui sont nostalgiques d’un passé, selon eux, révolu l’ont implicitement faux. Bien souvent le présent essaie de changer le passé douloureux pour certains. N’est-il pas évident que ceux qui en profitent en jouissent pendant que ceux qui en subissent les contrecoups agissent pour le changer.
Les plus âgés (les vieux) reprochent aux plus jeunes (les jeunes) de ne pas être comme eux et de faire les choses différemment de ce que les vieux faisaient au temps où ils étaient jeunes. (Et ça depuis la nuit des temps). On penserait que notre société est plus évoluée. Mais, elle ne l’est pas.
Aujourd’hui on se lapide au moindre toussotement d’une petite minorité. Là est la principale différence. Toutes ces affaires de phobies, de quotas, de rectitude politique et autres démagogies en sont le résultat. Notre société a disparu au profit d’un individualisme forcené. Renforcé par des médias irresponsables de l’information diffusée et des politiciens en mal d’être élus, faut-il ne s’en prendre qu’à nous pour qu’il en soit ainsi? La Charte des Droits et Libertés a causé bien du tort parce qu’on s’est éloigné de l’esprit de la charte et qu’on s’applique à la voir en s’attachant à la lettre, faite à partir de mots qui changent de signification avec le temps.
L’instabilité que nous vivons actuellement est-elle due au manque de communication et à l’accélération des télécommunications? Je ne suis pas loin, vraiment pas loin, de le penser. Parfaire son langage et prendre le temps de communiquer efficacement serait la voie à prendre. Mais, qui s’en soucie vraiment?
Bertrand (@BDmoi)