Si on a remplacé le passé?

Si on a remplacé le passé. peut-être n’était-il pas si grand pour une majorité d’individus? Peut-être était-il meilleur que le présent mais, à qui la faute? Un sujet passé sous le tapis mais qui est bien présent pour un futur plus radieux.

Ceux qui sont nostalgiques d’un passé, selon eux, révolu l’ont implicitement faux. Bien souvent le présent essaie de changer le passé douloureux pour certains. N’est-il pas évident que ceux qui en profitent en jouissent pendant que ceux qui en subissent les contrecoups agissent pour le changer.

Les plus âgés (les vieux) reprochent aux plus jeunes (les jeunes) de ne pas être comme eux et de faire les choses différemment de ce que les vieux faisaient au temps où ils étaient jeunes. (Et ça depuis la nuit des temps). On penserait que notre société est plus évoluée. Mais, elle ne l’est pas.

Aujourd’hui on se lapide au moindre toussotement d’une petite minorité. Là est la principale différence. Toutes ces affaires de phobies, de quotas, de rectitude politique et autres démagogies en sont le résultat. Notre société a disparu au profit d’un individualisme forcené. Renforcé par des médias irresponsables de l’information diffusée et des politiciens en mal d’être élus, faut-il ne s’en prendre qu’à nous pour qu’il en soit ainsi? La Charte des Droits et Libertés a causé bien du tort parce qu’on s’est éloigné de l’esprit de la charte et qu’on s’applique à la voir en s’attachant à la lettre, faite à partir de mots qui changent de signification avec le temps.

L’instabilité que nous vivons actuellement est-elle due au manque de communication et à l’accélération des télécommunications? Je ne suis pas loin, vraiment pas loin, de le penser. Parfaire son langage et prendre le temps de communiquer efficacement serait la voie à prendre. Mais, qui s’en soucie vraiment?

Bertrand (@BDmoi)

Il ne faut pas revisiter les mots.

Les mots représentent des concepts de la réalité. Très rarement la réalité change-t-elle. Aussi il faut inventer de nouveaux mots pour de nouvelles perceptions de la réalité humaine, qui, elles, changent. Bien des nuances se perdent avec la disparition ou la réaffectation du sens des mots. Les mots, les langues, sont des outils que l’Homme s’est donné pour pouvoir communiquer sa perception de la réalité à une autre personne.

Le fait d’avoir plusieurs significations à un mot le rend impraticable quand il faut devoir déceler le sens que lui donne l’interlocuteur. Il est des notions qui n’existent plus, au moment présent, mais ont-elles existées dans l’histoire. Si on veut pouvoir conter l’histoire, il faut pouvoir utiliser les mots dont on avait fait le discours du temps.

Aussi les mots sont comme des outils physiques, ils ont une vie propre et doivent-ils être utilisés aujourd’hui pour ce qu’ils peuvent accomplir même si ce n’est pas l’usage pour lequel ils ont été créé. Il y a cependant une différence majeure, entre les outils physiques et les mots. Les mots, depuis l’écriture, existent dans le temps de façon permanente ou presque. Souvent faut-il se fier au contexte pour déceler l’intention derrière le mot. Mais, sur Twitter, le contexte survient rarement. 280 caractères, surtout s’ils ne sont suivis par quelqu’un de quelques autres tweets, ne précisent pas grand contexte. C’est une des raisons pourquoi l’humour, surtout le sarcasme, passe mal sur l’Internet.

Donc, en conséquence, doit-on utiliser le plus souvent des mots qui ont un sens spécifique sur les réseaux sociaux. S’il y a discussion, on peut jouer plus facilement sur le sens des mots. Mais dans le cas qui est le plus présent sur Twitter, doit-on être plus précis pour éviter d’être incompris et même vilipendés.

Alors la chose à faire est souvent de ne pas utiliser des mots, sans en préciser le sens, quand on utilise des mots qui ont plusieurs significations.

Bertrand (@BDmoi)