Peu importe…

Peu importe le fait il y aura multitudes de commentaires et d’opinions. Cette pluie de commentaires pour un événement qui, somme toute, est complètement anodin. On déplace le moment de l’halloween. Toute action a du pour et du contre. Tout changement est motivé par une ou plusieurs raisons.

Le déferlement de commentaires sur les réseaux sociaux et dans les médias ont éclipsé l’anniversaire du résultat du référendum. Pas un mot ou presque. Que la litanie de toutes ces municipalités qui ont décidé de ne pas célébrer ce 31 octobre mais le 1er novembre.

Il est de sujets qui sont tellement plus significatifs pour la majorité des gens. Mais c’est là où on est rendu. Le nez collé sur la vitre et celle-ci complètement noire, ne laissant rien passé de ce qui se passe de l’autre côté.

Bertrand (@BDmoi)

Que le résultat qui compte.

Notre société est obnubilée par le résultat, peu importe la façon dont il a été obtenu. Les principes et les actions ne veulent rien dire. Qu’une personne ait fait une erreur avec les meilleures intentions et les informations dont elle dispose, ou que la personne ait, par chance, atteint un résultat reconnu comme acceptable n’est absolument pas tenu en ligne de compte.

Récompenser à outrance le résultat amène les disparités dont on hérite aujourd’hui. On ne récompense pas l’effort, et tout n’est que question de perceptions. Un échec et c’est l’oubli, une victoire et c’est la gloire. Faut-il se surprendre que les jeunes, de plus en plus, soient anxieux et n’aient le goût d’entreprendre.

On n’a de cesse de parler de l’anxiété de performance et d’apathie des jeunes. Le monde que l’on bâtit pour les jeunes est de plus en plus virtuel et n’a plus d’assises dans la réalité quotidienne. On ne veut qu’avoir la paix et que les choses aillent dans le sens où on le veut. La moindre incartade est prestement corrigée.

La rectitude est la loi et la réussite de tout essai est de mise. C’est un monde invivable et nos jeunes ne cessent de nous le démontrer. Mais à quoi sert de le dire, ça ne produira aucun résultat.

Bertrand (@BDmoi)

Obligation n’est pas liberté.

Le titre dit tout sans rien dire. Notre société est dysfonctionnelle. On applique certains principes et pas d’autres. On prône la diversité mais on s’émeut à la moindre différence. Un va-t-il sans l’autre? Je ne crois pas. Le manque de cohésion des paroles des gens, le manque de synthèse des pensées, chez une même personne, qui dit tout et son contraire, est déstabilisant. On veut le mieux mais payer le moins.

Tout est pris à la pièce et jugé en absolu. Le monde n’est pas ainsi fait. Il exige une certaine cohésion ou sinon c’est la collision. Il faut certaines lois, établies par les gouvernements, pour assurer une cohésion sociale. On continue à modifier les lois pour les adapter aux situations sociales qui se présentent. Le problème, comme présentement, c’est quand les politiciens, dans leur immobilisme, refusent de prendre les décisions qui s’imposent pour assurer la paix sociale.

Nous assistons à des lobbys qui martèlent leurs points de vue contradictoires. Il est des notions qui sont exclusives et en opposition. Il faut donc trancher.

Un principe que je crois fondamental est celui-ci: une obligation n’est pas libre. Donc si une chose est imposée elle n’est pas libre. Empêcher les gens de se promener nu est une obligation que l’on hérite du passé. Devrait-on revenir sur le sujet? Si on dit que les gens sont libres de se vêtir comme ils veulent, on le devrait. Mais permettre le port du voile est une chose naturelle en société. Mais que ce soit une obligation de le porter quand on postule pour un poste au service de l’état dépasse ce concept de liberté. Une obligation détruit la liberté. Il est du devoir de tous de se prononcer quand la liberté n’est pas consensuelle .

Alors, c’est le seul point de vue qui vaille la peine d’être soutenu, d’après moi. Qui dit obligation dit négation de la liberté. C’est tout et c’est inclusif.

Bertrand (@BDmoi)

Ceci est mon 500ième article.

Pourquoi est-ce que j’écris? Pour plusieurs raisons. La première étant mon bien-être personnel. En effet coucher sur le papier, des pensées et des visions, me permet de rester zen. Cela me permet de combattre des fluctuations d’humeur dont ma condition de bipolarité amènent.

Ensuite, cela me permet d’établir un contact et d’entamer des discussions, quand les gens le veulent bien. Je passe beaucoup de temps sur Twitter et j’essaie de faire la part du bien et du mal, du vrai et du faux, de l’humain et de l’inhumain.

Et je me permets d’émettre une opinion qui part de bons sentiments mais de réalisme parfois cru.

Donc, par la présente, je vous remercie, tous ceux qui me lisent, et tous ceux que je peux toucher d’une façon ou d’une autre. J’espère sincèrement être une bougie et non un éteignoir.

Merci.

Bertrand (@BDmoi)

La rectitude tue l’humain.

La rectitude politique est plus oppressante que la pression sociale des religions. Il n’y a qu’elle qui ait droit de cité et ses dictats sont sans appels. Qu’est-il arrivé à l’innocence tant qu’on n’est pas déclaré coupable? Qu’en est-il de la prévenance en ce monde de fakenews? Qu’en est-il de la possibilité de se tromper alors que se tromper est humain? En gros, pouvons-nous vivre et respirer par le nez sans se tenir les fesses serrées?

On se demande pourquoi beaucoup de jeunes sont apathiques, anxieux et espèrent ne plus vivre. Quel monde leur montrons-nous? Un monde invivable, de privation et de cataclysmes à venir? Un monde sans espoir et sans raison de vivre autre que l’accumulation d’argent, source d’insatisfaction permanente? Nous sommes sérieusement à côté de la plaque. On est dans l’eau bouillante, ou presque, et on ne bouge pas.

Nos jeunes sentent déjà la chaleur et réagissent comme ils le peuvent, c’est à dire en se désespérant. Occuper son temps en jeux cérébraux est tout ce qui leur reste car dès qu’ils bougent, ils font des erreurs, c’est du moins ce qu’on leur dit. Il leur faut être des exemples dès le premier essai.

Nous avons tous un sérieux temps de réflexion à faire. Un sérieux état de nos vies. Nous sommes, chacun, responsable du monde autour de nous. Nous avons l’épiderme beaucoup trop sensible à la chaleur humaine et nous sommes tellement habitué au froid des relations absentes que c’est une lubie de l’esprit de se souvenir de réunions d’enfants et de petits-enfants dans une maison où respirent la joie de vivre, le brouhaha des conversations et la course des enfants dans la maison.

On existe, individuellement, chacun bien calé dans sa douillette dans le froid de l’isolement.

Bertrand (@BDmoi)

Faut-il changer? Est-ce possible?

Il faut changer c’est impératif. Tout le monde, sans exception le dit. Mais, ils disent que ce sont les autres qui doivent changer, pas eux, ils font de leur mieux, selon eux. On en est là. Donc il faudrait changer mais ce n’est la responsabilité ou du pouvoir de personne de le faire.

Une question ne cesse de se poser dans mon esprit et c’est: qu’est-ce que faire de son mieux? Y a-t-il quelqu’un qui peut honnêtement dire qu’il fait de son mieux? Du mieux qu’il lui est possible? On parle pas de 110% mais de 100%. J’admets que l’on peut faire du mieux de ce que l’on a pensé. Mais est-ce pour ça qu’on réfléchit très peu?

Les gens n’ont pas le temps. C’est la cause de tout le problème, que dis-je de tous LES problèmes. On vit de la naissance à la mort. C’est par définition la durée du temps que l’on possède. Plus on va chercher à en faire durer la période, moins on va vivre le moment où l’on est préoccupé par la mort. Donc les gens, beaucoup beaucoup, ne vivent actuellement que pour demain. Quand ils auront le temps. Pendant ce temps le train passe. Et on ne sait jamais si on atteindra la destination.

Finalement il n’y a qu’une chose à changer, qui elle, changerait tout. C’est notre utilisation du temps. Quand établissons-nous un budget de notre temps? Jamais. On fait des listes et des listes de choses et de tâches à faire. IL faut… Mais tout ça n’est qu’égoïsme ou à peu près. Je dois,,, je dois, je dois… Parfois un autre apparaît-il dans le portrait. Mais réfléchir à mon emploi du temps n’est jamais dans la liste. Même un souper entre amis est quelque chose que je dois faire.

Mais en aucun temps n’est-il question de besoins, de moi de ma famille ou autre. Quand réfléchissons-nous à nos choix (sic) de vie? Je vais vous le dire quand: quand la vie vous fait frapper un mur. La maladie, l’accident, la séparation ou tout autre événement qui vient bousculer nos habitudes. Et voilà le vilain est sorti du sac. Habitudes.

Alors est-il possible de changer quelque chose? Oui quand on est forcé. Le voulons-nous? Oui quand on y réfléchit? Fait-on de son mieux? Oui pour ne pas penser. Voilà ce qu’on enseigne à nos enfants et que ceux-ci voient. Résultat? Anxiété en forte hausse chez les enfants.

Bertrand (@BDmoi)

Le triomphe… de la réalité.

La réalité transpire complètement dans le résultat du vote du 21 octobre 2019. On a enfin un portrait réel des états de la confédération. Depuis le temps que je dis qu’il faut une nouvelle constitution au pays, voilà la confirmation de la nécessité d’un tel exercice. Le pays est divisé en 2. Très fortement divisé. Mais il y a pire, il y a aussi la division avec les communautés autochtones, les personnes immigrées mal traitées…

Il faut une nouvelle constitution qui réunisse les gens autour d’un modèle qui résistera au temps. Cela commence par l’abandon du modèle politique partisan. Il faut en venir à avoir un collège d’élus qui représentent les citoyens. Ça fait longtemps que j’en rêve, mais, les moyens technologiques pourraient être mis à contribution et fournir une Agora où les citoyens voteraient pour l’application des lois, discutées ouvertement par un collège d’Élus, continuellement télédiffusé en tout temps.

La réalité triomphera si, et seulement si, on assiste à un véritable apport des élus à la conservation du pays. Pas la conservation des traditions mais bien celle du pays. Il nous faut une véritable confédération de territoires plus autonomes et plus responsables de leur destinée. Il faut unir nos forces pour vraiment réunir les gens. En général, je crois les gens raisonnables. Nous sommes en transition vers un monde plus individualiste et plus autonome. Mais , ce qui est le plus grave c’est la continuation des traditions sociales. Celles qui alimentent les préjugés. Seul une profonde réforme permettra de passer d’une époque à l’autre.

L’occasion nous est donnée, en profiterons-nous?

Bertrand (@BDmoi)

Le grand vide.

Le grand vide, en 2019,c’est le 21 octobre. On ira ou on n’ira pas voter. Je l’ai fait lundi passé. J’ai voté contre chacun de ces candidats. Je ne pouvais voter pour aucune vision du futur, aucun parti ne m’en offrant une. C’est désolant.

On ne propose que la fin du monde sur un air déjà connu. C’est triste mais, ce qui est le plus triste, c’est que nous n’ayons de force vive pour une meilleure vision du monde canadien, québécois ou du comté. Les gens sont obnubilés par la couleur de l’argent, les valeurs ont pris la poudre d’escampette.

Les partis existent pour leur propre survie et n’ont que faire de la situation des citoyens. Nous en sommes rendus là, quelques années après le phénomène Trump aux USA.

La fin du monde serait-elle proche? On n’a aucune vision de celui-ci après notre existence. Peut-être le mériterions-nous?

Bertrand (@BDmoi)

La force du groupe…

La force du groupe. la faiblesse des dirigeants. Un groupe a un objectif commun. Pas un objectif pour chacun des membres. C’est pourquoi c’est la faiblesse des dirigeants. Ils ne doivent pas détourner le but du groupe.

Les dirigeants ont le droit de s’exprimer en leur nom personnel mais pas au nom du groupe pour tout sujet autre que le but du groupe. Ainsi Le Pacte n’est-il pas représentatif de la position des dirigeants dans la campagne électorale canadienne.

Il faut cesser de détourner la force du groupe pour autre chose. C’est bien d’avoir créé un mouvement pour une chose mais ça doit s’arrêter là.

Bertrand (@BDmoi)

S’exprimer n’est pas penser avoir raison.

Dire une chose n’est pas nécessairement affirmer une telle chose. Le mot nécessairement est gras et souligne la nuance de la phrase. L’intention du locuteur est là. Tout est là. Mais celui qui lit passe, la plupart du temps, au dessus de la nuance. Il prend la phrase la plus simple, sans l’adverbe, et saute à la conclusion que le locuteur dit: dire une chose n’est pas affirmer une telle chose. Et le débat commence avec 2 camps retranchés dans leur idée.

Ce simple exemple illustre tellement l’état de la communication aujourd’hui. Mais c’est pire. Bien souvent les intervenants débattent de débuts de phrase et de pensées. 280 caractères c’est encore trop long à conceptualiser, pour beaucoup. La clip de 7 secondes, aux nouvelles, a fait bien des ravages. Inertie se transforme aujourd’hui en ineptie. Les gens ont la perception personnelle de vouloir bouger. Mais ils n’ont pas la direction où bouger.

La brusque morosité de bien des gens, gilets jaunes et manifestants de toutes sortes, est palpable. Mais il n’est une direction globale où s’orienter. Il y a bien Greta qui a des idées bien arrêtées et qui pense fortement avoir raison. Et elle a raison de le penser. C’est ce qu’elle voit et analyse du haut de ses 16 ans. Elle affirme des choses soutenues par des études climatologiques. On ne peut le nier.

L’ineptie n’est souvent pas du côté du locuteur, de l’émetteur. Elle est souvent dans ce que retient le récepteur de l’émission. On détourne le sens de ce qui est émis pour qu’il soit en conformité ou en opposition avec la position de celui qui reçoit. Et on se met à lapider le messager et à tirer de son apparence tous les motifs qui peuvent sous-tendre notre opinion (pas notre réflexion inexistante)

L’accélération et l’augmentation des émissions dans notre société, par tous les réseaux de communication, loin d’améliorer la situation, rendent incompréhensibles la raison. C’est comme un grand murmure ininterrompu dans une vaste salle où les réverbérations de toutes les communications entre des milliers de personnes, ne font que produire un gigantesque bruit de fond qui empêche de bien distinguer ce que notre interlocuteur nous dit.

Nous, personnellement, faisons-nous partie du problème ou de la solution? Faisons-nous un effort, oui un effort, pour essayer de comprendre la pensée, bien souvent mal ou incomplètement exprimée par la personne ou les personnes qui nous parlent?

Non. Bien souvent, sautons-nous aux conclusions de ce qu’on pense que l’autre veut dire. On approuve ou désapprouve cette conclusion qui peut être à des années-lumières de ce que l’autre a effectivement dit.

Le problème de notre société ne serait pas tant ce qui est dit comme celui de ce qui est entendu, cru. Car on croit bien de choses qui ne résistent pas à une simple discussion ou analyse grammaticale. Mais, est-ce que ça existe encore ça, une analyse de texte?

Bertrand ( @BDmoi)