Science versus croyance

Il y a des scientifiques qui disent … On peut croire ou pas. Là n’est pas vraiment le problème. Le problème c’est qu’on ne sait lesquels croire ou pas. La course à l’évènement et à la célébrité pousse beaucoup à annoncer des choses sans véritable preuve ou expérience.

L’Homme est allé sur la Lune. Il semblerait que c’est un fait. Certains sceptiques n’y croient pas. Que faudrait-il pour leur prouver? Les faire voyager en fusée pour voir les artefacts qu’on y a laissés?

D’un côté les scientifiques ont perdus la confiance de beaucoup pour des choses qu’ils ont déclarées en se basant sur de simples observations et théories. De l’autre certaines personnes ne croient que ce qu’elles touchent. L’augmentation de la quantité et de la rapidité des communications est rendu au point où on ne s’attarde pas aux faits, bien souvent. On juge sur le coup, et on passe à d’autres choses.

On est au point où on sait de moins en moins et on croit de plus en plus. Que ce soit en santé , en physique ou en connaissance générale, on ne peut jurer de grand choses.

Même les études, financées par des lobbys ou autres, ne peuvent servir de base de référence, elles sont commandités pour obtenir des résultats avantageux. Les médicaments ne sont plus jugés sur leur capacité à guérir mais surtout sur leur incapacité à empirer la situation.

Faut-il … ou ne faut-il pas? Est-ce véritable, réel, ou pas? Il y a de plus en plus loin de la coupe aux lèvres, en ce qui a trait à l’objectivité de l’information. Les reporters n’existent pratiquement plus. Il n’y a que les lecteurs de nouvelles et les commèrementateurs. Race, de pseudo-experts en tout,  qui semble prospérer sur les médias.

Après ça, on se surprend que les jeunes ne croient plus en rien. À qui la faute?

Bertrand (@BDmoi)

 

Sears ou le déclin planifié

Il est des choses que l’on ne peut planifier et d’autres que l’on peut prévoir. Dans les années 80 Sears a investi dans une grande étude de consultants pour prévoir ses actions futures.

Sears, fortement intégrée verticalement, impliquée de la fabrication à la vente aux consommateurs, a dû planifier son avenir à long terme. À cette époque, on était en pleine crise de l’énergie et les taux d’intérêts étaient faramineux. On a alors prévu des entrepôts régionaux gigantesque avec une flotte de camions, propriétés de Sears. Il était prévu que le camionnage serait le futur du profit. La crise du pétrole s’est amortie et les taux d’intérêts ont chuté. L’internet est venu plomber les opérations du catalogue. On y attribut à ce facteur un grand effet sur la situation actuelle de la compagnie.

Mais, dès 1980, des gérants ont quitté la compagnie. Particularité, ces gérants étaient diplômés universitaires. Pourquoi? Suite à l’étude des consultants, qui a mis l’emphase sur le transport en y investissant les billes, avec l’informatique, ceux-ci sont venus à la conclusion que l’avenir de Sears était plombé. Et ce, pour une raison très simple et d’après eux prévisible.

L’avenir n’appartenait pas à Sears. Ce qui avait causé la magnificence de ce fleuron, revenait à deux facteurs primordiaux, Leur système d’information de gestion de la marchandise et principalement la relation qui existait entre les deux positions les plus importantes à l’intérieur:  les acheteurs et les gérants de rayons. Tous les autres postes à l’intérieur étaient alignés pour soutenir cette relation. On a alors décidés que l’accélération du mouvement des marchandises demandait une accélération du processus d’achat.

On a informatisé au point où, Le gérant n’a plus aucune influence sur le choix de la marchandise et où l’acheteur en est rendu à acheter des prix au lieu de marchandises au goût du consommateur. Sears aurait-il survécu en préservant la relation gérant-acheteur? Je ne peux le jurer mais, je le crois. Ce qui avait fait la force de Sears c’est sa capacité à répondre aux goûts d’une certaine partie des consommateurs. Mais, maintenant, avec l’internet les gens vont voir les produits chez les détaillants et magasinent ensuite sur internet pour trouver le meilleur prix. Du moins c’est ce qu’on dit.

Aujourd’hui, à part les marchandises de gros prix, meubles et électro-ménagers, très peu de marchandises requièrent des vendeurs. On vend des prix. L’obsolescence programmée n’est que le résultat de ce facteur. On fabrique au moindre coût pour que ça opère suffisamment longtemps. La qualité est un facteur toujours moins important dans la décision d’achat. Le prix fait de plus en plus foi de tout.

Dans mon cas, il suffit de me dire “c’est l’article le plus vendu au Canada” pour que je ne l’achète pas. Mais c’est moi et de moins en moins de moi. Le commerce au détail est en crise. C’est un fait. Mais j’ai bien peur que ce ne soit irrécupérable. Il serait trop important d’investissements et d’énergie pour rétablir la relation gérant-acheteur car la vitesse de fonctionnement est rendue inhumaine. On essaie de vendre et si ça ne marche pas on coupe les prix et on s’essaie ailleurs. C’est ce que l’avenir a été planifié chez Sears et le pari est tombé à plat.

Bertrand (@BDmoi)

Pourquoi les apparences?

Pourquoi se fier aux apparences? Pourquoi pas? Chacun a ses prédispositions de base, basées sur des stéréotypes auxquels il agrée. Il est difficile d’avoir un comportement équilibré et logique, ça prend trop de temps. Et le temps c’est de l’argent. Imaginer que nous sommes outillés pour résister à toutes les arnaques est présomptueux. Il y a plein d’exemples pour le prouver.

Mais, tout comme dans les achats, l’économie a un prix. Il faut dépenser pour profiter de la réduction. Et là s’engage le processus, qui ne dure pas longtemps, combien ça coûte pour que ça rapporte combien? C’est comme dans une partie de poker. Il faut miser assez pour que le client ne se pose pas trop la question. Les arnaqueurs le savent, du moins ceux qui réussissent.

Donc on tombe dans un marché de perceptions. L’arnaqueur soigne son apparence en fonction de la cible. Que ce soit pour un emploi ou pour arnaquer les efforts sont les mêmes. On n’a qu’une chance de faire une bonne première impression. Celle-ci fait foi de tout. Encore, pour que ça fonctionne, il faut un nombre suffisant de tentatives pour obtenir un résultat. Ainsi on a une probabilité de percer le barrage des perceptions.

La question n’est plus l’arnaqueur a stupéfié tant de personnes, mais combien de personnes ont succombé en combien d’essais. Quelle devrait être la question? On devrait se demander pourquoi s’est-il levé ce matin pour me faire profiter d’une occasion aussi fantastique? Mais on ne se la pose pas. On se fait avoir parce que, la vision que l’on a, est celle que l’on nous a imposée.

On revient donc au problème de base. Se fier aux apparences ou pas? Connaissez-vous quelqu’un qui se lève le matin pour faire profiter les autres, gratuitement ou très avantageusement, de ses talents. Et là je vous expose mon credo le plus intime. Je suis absolument convaincu de ceci. Un être humain ne bouge que pour une des deux raisons suivantes: pour saisir une carotte ou pour éviter un malheur. Que ce soit vrai ou pas. Tout n’est question que de perception. Si il voit un avantage, qu’il soit vrai ou pas, il va chercher à s’en saisir. S’il perçoit un malheur, il va chercher à l’éviter. Encore là qu’il soit vrai ou pas.

Dans notre monde actuel, on est bombardé de stimuli qui atteignent nos sens. On en élimine une grande partie par réflexe. Mais les perceptions qui traversent le mur, sont en fonction de nos préoccupations. Il est donc facile de faire bouger quelqu’un après avoir traversé ce mur. Tout n’est qu’illusion? on se fait avoir. Rien n’est vrai? On ne fait jamais d’économie. Il faut donc pondérer pour avoir des échanges.

Où veux-je en venir? Tout simplement que, pour beaucoup sinon la plupart des gens, des mots comme: économie, augmentation, durée limitée, prix le plus bas et tous ceux de cet acabit, sont des outils pour percer le mur. Tous les superlatifs sont utilisés pour percer le mur. Mais on n’en est pas conscients. Pourquoi?

Parce que l’on ne prend pas le temps de planifier son temps. On court après le temps. C’est l’économie que l’on nous vend le plus facilement. Tous, ou presque, courent à gauche et à droite. Pourquoi? Pour profiter le plus possible. De quoi? On le sait  pas mais ça semble se résumer à l’argent. Pour rendre facile la gestion de tout on se fie à ce que l’on peut voir, les apparences, le montant d’argent.

Le plus astucieux secret que je puisse vous partager est celui-ci. Pour être heureux, il faut utiliser son temps à faire fleurir ses talents. Ceux-ci cherchent à s’exprimer. Donc la question n’est pas est-ce que c’est une économie mais est-ce que cela satisfait un besoin et ce, de façon assez durable. Prenons un exemple: je porte des sandales du mois de mai au mois d’octobre. J’ai toujours chaud aux pieds. J’achète des sandales qui coûtent cher, très cher. Mais elle sont confortables et durent longtemps. Jusqu’à 10 ans. Je ne les achètent jamais à plein prix. Pourquoi? Parce que je les achète au mois de juillet pour les années à venir. Donc, j’ai toujours une paire de sandales dans une boîte pour le jour où mes sandales actuelles seront désuètes.

Appliqué au jour le jour, le principe demeure. Il faut prendre un peu de temps pour se demander ce dont on a besoin. Ceci étant connu, on aura une perception sélective plus orientée selon nos besoins et non nos désirs. On verra plus aisément ce qui est une opportunité et non une arnaque. J’ai fait le tour de mon appartement et j’ai jeté tout ce qui ne me servait pas. Puis j’ai refait le tour de mon appartement et j’ai fait la liste de tout ce qui me manquait. Je me le suis procuré, à un prix modique, parce que je guettais les spéciaux. Le dernier article en liste que je me suis procuré c’est un chaudron de cuisine commerciale assez gros pour faire bouillir une dinde. Je l’ai payé 75$ au lieu des 125$ habituels pour un tel chaudron. J’ai donc tout ce dont j’ai besoin et ce au meilleur coût. Mais le coût est secondaire.

Avoir ce dont on a besoin, et le savoir, est tout le secret du bonheur. Ça demande une certaine part de travail au début. Mais ça devient assez vite une habitude. La véritable économie n’est pas celle qu’on nous fait miroiter mais bien celle réalisée sur ce que l’on a pris la décision d’acheter. Donc les apparences, qui ne se confirment pas à une liste préétablie, ne sont pas des opportunités mais simplement des possibilités. C’est ça la différence entre un besoin et un désir. Il faut prendre l’habitude d’acheter à coup sûr.  Un besoin demeure et si vous ne le comblez pas il se manifestera par une insatisfaction. Un désir ne dure qu’un moment et vous encombrera du fait de sa non-utilité.

Donc, prendre du temps, pour décider de l’usage de son temps passe par se demander ce dont on a besoin. Planifiez votre temps et vous serez heureux. La seule ressource que l’on ne peut acheter c’est du temps. On vient au monde avec un quota, inconnu. Ce n’est pas une apparence mais la réalité. Prendre le temps nous donne tout le pouvoir d’avoir du temps. Ce n’est pas un outil comme l’argent.

Bertrand (@BDmoi)

 

La justice

On dit qu’il n’y a pas de justice. C’est vrai. La promulgation de lois n’empêche pas les crimes. Une fois commis les crimes, les criminels identifiés sont confiés au tribunaux. Les tribunaux prennent tout leur temps pour traiter le plus techniquement.

Donc on ne peut avoir de justice parce que ça dépasse le temps alloué, l’arrêt Jordan.

D’où vient le mal?

Beaucoup de personnes disent que la société est malade. Parfois, j’en suis, du côté de ceux qui le disent et du côté de ceux qui le motivent. C’est la dure réalité.

Il y a un tas de raisons pourquoi les gens sont désabusés face aux agissements des autres. La première est que nous sommes trop souvent préoccupés. On n’est pas conscients de la situation présente parce qu’on n’est pas présents au moment. Il y a aussi des stéréotypes qui nous bloquent. Mais la première raison est que beaucoup se sentent dévalués par les autres et répliquent ainsi de la façon la plus désagréable.

Si peu d’échanges sont possibles. Par manque d’intérêt ou manque de temps. C’est drôle comment on trouve du temps pour ce qui nous intéresse. Cependant on se ferme à tout ce qui n’est pas immédiatement, instantanément intéressant.

Donc ma conclusion, en ce qui concerne le mal dont nous souffrons collectivement, est un manque de respect pour la valeur de qui ne nous est pas connu. Les gens semblent partir avec deux prises contre eux dans les relations humaines. Cela ne laisse pas beaucoup de place pour l’ouverture entre les gens.

Je suis peut-être, probablement, rêveur mais, la société ne se soignera pas elle-même puisque elle n’est la somme de chacun de nous. Ainsi va la vie.

Bertrand (@BDmoi)

 

À quoi bon les élections?

Ce texte de l’université de Lausanne, https://t.co/LgrQQfneN3, nous démontre que de voir la photo des 2 opposants à l’élection, fait prédire par 684 étudiants de 6 à 13 ans, le résultat de l’élection à 70%. Pourquoi dépenser pour des conventions et des programmes électoraux dans les partis?

Les candidats sont choisis selon leur charisme dans les conventions, sur les apparences. Quand il n’y a pas de convention, ils et elles sont élues sur leurs réalisations passées à l’intérieur du parti. Ce ne serait que lors de l’élection que l’on confronterait l’image des candidats de tous les partis.

Pourquoi ne pas faire la campagne dans les classes du primaire?Ça serait moins cher et tout aussi productif. À 70% près. De loin meilleur que les prédictions des spécialistes.

J’aimerais bien faire l’expérience avec les photos de campagnes des candidats à la prochaine élection. Je crois qu’on serait près de la réalité. Qui sait? Trudeau serait sûrement intéressé à la méthode puisqu’il gagnerait à tous les coups. La dictature de la beauté et des apparences? Ça fait combien de temps que ça dure?

Bertrand (@BDmoi)

La logique de l’armement

Armes, l’armement est destiné à être utilisé, un jour ou l’autre. Là est la seule logique de l’armement. Une arme en particulier ne servira probablement pas. Mais à chaque seconde une arme sert quelque part. Se servir d’une arme veut dire tuer, enlever la vie. Contradiction première avec la charte des droits et libertés, “Chacun a droit à la vie” ou quelque chose comme ça.

Il y a des tonnes de travail et de discussions à effectuer pour y arriver. Cela prendra probablement un millénaire pour le commencer. Pourquoi? Je ne sais pas exactement. Mais, ultimement, j’en viens à la conclusion que le principal problème, le seul et l’unique, vient du fait que les gens veulent vivre un rêve plutôt que de vivre la vie où ils sont nés. Ils rêvent et le temps virtuel est infini. Le temps réel lui n’existe pas.

Le temps réel, celui qui existe entre notre naissance et notre mort est fini, mais, inconnu, donc n’existe pas. Ce n’est qu’une durée, tellement dérisoire. Alors puisque le temps réel n’existe pas, on s’en fait une conception qui nous empêche de le saisir et d’agir le temps de notre vie.

Voilà pourquoi il existe des armes et des gens pour les utiliser. Ils rêvent une vie qui n’est pas réelle et par conséquent ne respecte pas la vie réelle des autres. C’est triste, c’est navrant mais c’est la pure réalité.

Tant qu’on ne saisira pas la réalité de notre vie, on ne réalisera pas la réalité de la vie de l’autre, fut-il un simple animal.

Bertrand (@BDmoi)

 

Que récolte-t-on au juste?

La vie, semblable à la culture des champs, nous montre que l’on récolte une partie de ce que l’on sème, influencée par d’autres semeurs et le hasard. Elle nous rappelle que nos talents et opportunités dépendent de nombreux facteurs, méritant une analyse nuancée. Bertrand souligne l’importance du don sur l’investissement, insistant sur la générosité désintéressée pour vraiment recevoir en retour.

On récolte ce que l’on sème. En bonne partie c’est vrai. Dans un champ pousse majoritairement ce que l’on y a semé. Mais ce n’est pas seulement ce que l’on a semé. Une partie de ce que l’on a semé. Le vent et l’épandage en ont semé une partie à l’extérieur du champ. C’est la réalité. Donc une partie de ce que l’on a semé ne sera pas récolté par nous.

Deuxièmement, il y a ce que le vent et l’Épandage des autres a semé dans notre champ. Donc on va récolter une partie que l’on n’a pas semé. Ce qui peut être avantageux ou néfaste selon la différence de ce qui a été semé intentionnellement ou non.

Finalement, la nature a horreur du vide et il existe toutes sortes de situations où des conditions prédéterminées vont déjà jouer dans la production du champ.

Ainsi en est-il de la vie. On naît avec un bagage qui ne demande qu’à profiter. On a des talents et des aptitudes qui sont disponibles. Beaucoup sont inexplorés soit parce qu’ils ont été étouffé par l’environnement (éducation ou négligence). De plus, le hasard des rencontres peut faciliter l’émergence de possibilités pour lesquelles on n’avait aucune prédestination.

Donc que l’on dise que l’on a ce qu’on mérite, est tellement faux. Il faut regarder les talents de la personne et ce qu’elle a réussi à accomplir, compte tenu des circonstances (intempéries) et opportunités.

Il est des opportunités qui existent et qui sont visibles (comme la fertilité d’un champ) mais, il est tellement de circonstances qui sont connexes que l’on ne peut prédire le sort d’une personne en particulier, comme c’est le cas d’une graine en particulier.

Il est une chose dont je suis particulièrement certain, c’est que l’on reçoit toujours autant que l’on a donné. Donné, pas investi. Les gens, pour beaucoup ne donne rien. Ils ne peuvent attendre rien en retour. Le don attire le don et l’investissement peut attirer la perte. Alors cessons de nous questionner et donnons à ceux qui ont besoin. Pas nécessairement à ceux qui demandent.

Bertrand (@BDmoi)

 

La fête des pères et le sort des hommes

Souvent lors de la fête des pères on profite de l’occasion pour épiloguer sur le sort des hommes. Cancer de la prostate, santé mentale des pères et rôle du père dans la société.

Nous sommes en transition entre deux situations des pères dans notre société. Auparavant approvisionneur maintenant on semble vouloir attribuer un rôle plus marqué dans la famille pour élever les enfants et en faire une demi-mère.

Tout les groupes manifestent des attentes envers les hommes. Au point où les hommes, de plus en plus, rechignent à entreprendre une relation avec un ou une conjointe. Le taux de divorce effarent, dans notre société, fait peur aux hommes. Traverseriez-vous la rue si les chances de vous rendre de l’autre côté étaient seulement de 35%? Pas moi. Mes fils non plus. Le rôle que l’on attend des hommes est complètement déphasé avec l’éducation qu’ils ont reçu.

La fête des pères est beaucoup moins significative que la fête des mères. C’est un fait. Mais, je crois, que beaucoup de pères fêtent seuls. Soit que leur rôle est peu valorisé, soit qu’on leur reproche le peu de présence qu’ils ont eu. Mais en d’autres temps c’était différent et aujourd’hui on essaie d’obliger les changements chez les hommes. Les attentes sont grandes et je crois que beaucoup, beaucoup, de divorces viennent de ces attentes qui ne sont pas remplies par les hommes qui ne savent être à la hauteur.

Sont-ce les attentes ou les hommes la cause du problème? Je ne le sais pas. Mais je ne crois pas que c’est le taux de divorce qui va baisser, mais, plutôt, le taux de natalité.

Bertrand (@BDmoi)

 

Bonne fête des pères à tous les papas.

Une fois par année, les pères sont portés à la reconnaissance de la société. Il est des grand-pères, des pères et des hommes. Le rôle de père aujourd’hui est moins clair qu’il était jadis. Avant c’était un pourvoyeur. Aujourd’hui pour beaucoup il n’est que le géniteur.

Alors le plus important est comment lui se sent. Le regard des autres est très perturbé par un ensemble de facteurs. Un taux de séparation de plus de 60% amène une vision de la culpabilité très orientée sur les hommes. C’est triste car c’est un échec humain qui touche la femme, l’homme et surtout les enfants.

Donc c’est une journée où on doit dire bonne fête à tous les pères à qui on veut bien honorer la contribution. L’important de tout ça, c’est que beaucoup de pères ne seront pas honorés, pour différentes raisons. Ne faut-il pas s’abstenir de juger en cette journée unique?

Bonne fête des pères à tous les papas, surtout ceux qui ne seront pas fêtés.

Bertrand (@BDmoi)