Pensées de fin de campagne électorale.

On est dans la dernière fin de semaine de la campagne au Québec. J’ai écouté les médias et lu quelques passages de journaux. C’est ridicule. Plutôt que de faire un sommaire des programmes, on a droit, de la part des commèrementateurs politiques, à des dires et des redire des chefs. On est submergé de chose passées.

Donc, le futur on s’en balance. Qu’est-ce qui est prévu pour les prochaines années, on s’en fout? Pas vraiment. Les gens, selon ce qui est visible sur les réseaux sociaux, sont obnubilés par les chefs. Ce qu’ils ont dit, ce qu’on leur a fait dire (la clip de 7 secondes) ce qu’ils ont été contraints de dire (la vérité pour certain) et tout le bataclan.

Je me languis du jour, où, les partis n’existant plus, on aura des élus pour représenter les citoyens, pas les électeurs qui les ont élus. Où la valeur d’une candidature sera basée sur les faits passés de la personne, sur ce qu’elle a en tête pour le futur, pour ses valeurs intrinsèques et non pas basée sur les apparences, comment elle s’est comportée dans un débat ou encore uniquement sur le parti qu’elle représente.

C’est triste, je ne vois point venir ce jour. On est mal parti et ce n’est pas près de changer. Pourquoi? Parce que nous sommes, collectivement, des imbéciles heureux. Comme dit le dicton: Chu ben comme chu, J’reste comme j’est. On est tellement bien ici qu’on ne peut se permettre de risquer une amélioration. Alors, poursuivons notre délire de démocratie et allons voter allègrement, malgré les problèmes informatiques si bien documentés. Est-ce une métaphore?

Bertrand (@BDmoi)

Écrit en 2018, cet article a plus sa place encore en 2022. Loin de s’améliorer, la campagne sale de dégommage des chefs de partis, est encore plus intensive. Seul un parti et un chef de parti n’est pas entré dans la danse. C’est vrai qu’il a été choisi dès le début, comme celui qui n’aurait pas de chaise. La harangue insipide des médias est une plaie de désinformation et de tentative d’alignement du vote. Désabusé? Ce n’est pas le mot. Dégoûté? Et encore y a-t-il plus descriptif? Mon vocabulaire ne me permet pas d’approcher le degré d’écœurement qui m’étreint en ce moment.

Bertrand (@BDmoi) 15 sept 2022

Les étiquettes

Les gens ne cessent de critiquer les étiquettes, mais, ne cessent d’en inventer.  On est schizo c’est pas possible. Qui en est responsable, les médias. Ils aiment catégoriser et réduire à une simplification à outrance. On manipule qui parle sur les lignes ouvertes, on invite des gens qui vont choquer suffisamment la population pour que les lignes explosent (8-10 personnes). Une émission dit: Une telle veut savoir. Elle veut pas savoir elle veut faire passer son opinion. Et celle-ci utilise à outrance les étiquettes. Les ci, les ça, toutes des catégories fermées et insignifiantes.

La réalité, c’est que dans le domaine des caractéristiques humaines, il est surtout un continuum entre 2 extrêmes qui se distribuent selon une courbe à peu près normale. Que ce soit selon l’appétit sexuel, l’appartenance à un genre, la grandeur ou autre caractéristique il est répandu autour d’une moyenne un continuum avec des extrêmes peu répandus.

Alors le discours des médias (encore là pour la plupart) est essentiellement parlé avec des étiquettes et des stéréotypes. On n’y échappe pas. C’est omniprésent. Alors, insidieusement, dans les opinions des gens se déforme une société qui n’est qu’extrêmes dans les perceptions et n’a aucun rapport avec les vraies personnes. C’est triste mais la réalité c’est que les gens ont peur et ne se reconnaissent pas dans cette société.

Quand c’est rendu que tu barres tes portes à St-Polycarpe, parce que tu as peur à une invasion de domicile. On est conditionné à outrance par la vue que les médias nous annoncent. Il y a des gens qui abusent, oui, mais ce n’est pas la norme. On n’entend parler que de ceux-là. Mais la grande, la très grande majorité ces ont des personnes gentilles , ou simplement occupées à leurs affaires.  Alors cessez de trembler et ouvrez vos coeurs aux gens qui vous entourent. Il s’en trouvera pour en abuser, c’est vrai, mais vous serez gagnant en tranquillité en retour.

Bertrand (@BDmoi)

 

La démesure.

La campagne électorale nous assaille de chiffres tous plus contradictoires les une que les autres.Que ce soit un question de budget de nourriture ou d’indemnisation de départ d’un candidat auparavant à la CDPQ, des chiffres qui donnent froid dans le dos. Il y a des gens qui, bien que faisant affaire avec des banques alimentaires, ont effectivement un budget de 75$ d’épicerie par semaine. Et ça compte les essuies-tout et les Kleenex.

Mais là n’est pas la vraie question sur les vraies affaires. Celle-ci est celle de la répartition de la récolte annuelle. Plus tu gagnes, plus tu as les moyens de ne pas payer ta juste part d’impôts. Pour plusieurs c’est illégal (paradis fiscaux) mais pour beaucoup c’est légal (évitement fiscal). Tout dans notre monde est dans la démesure. La mesure c’est quoi? C’est la dimension humaine. Mais celle-ci a disparu.

Il n’y a pas d’empathie et de mise en place d’un système de répartition de la récolte entre les humains, tous les humains. On aura beau dire, on aura beau s’exclamer il n’y a aucune justice, ni aucune volonté de justice en ce monde. La preuve? Même la justice a une limite, selon l’arrêt Jordan. ALors que la justice a une limite, la finance elle, n’en a pas. Qu’une personne gagne plus de 100 ans, une vie, dans un an de ce qu’une autre personne gagne, est indécent. Mais la décence n,est pas de ce monde.

Alors, que soit la démesure et, peu importe qui sera choisi, la démesure continuera et on se croira en démocratie parce que les médias l’auront dit.

Bertrand (@BDmoi)

 

Pourquoi suis-je obligé de prendre du Prozac?

Pourquoi suis-je obligé de prendre du Prozac? Parce que je ne suis pas capable d’absorber ce qu’est notre société. je ne dis pas que tout était mieux avant ou que la société est malade. Je sais que je le suis. J’ai malheureusement un mal de vivre qui ne peut s’arrêter. Honnêtement, je vous le dis, je prendrait la pilule fatidique si je l’avais.

Toutes les statistiques prouvent que nous sommes sur la mauvaise voie. Mais plus important est ce que mes yeux voient. Je fais du bénévolat et je transporte les gens de ma région, où il n’y a pas de transport en commun et où les épiceries sont absentes à plus de 15 kilomètres, pour leurs rendez-vous chez le médecin ou à l’hôpital ou tout simplement pour faire leurs commissions.

Alors, ce que je vois et entend, ce sont des gens qui font du mieux qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Je vois beaucoup d’entraide et beaucoup de résignation. Alors on regarde un peu plus haut et que voit-on? Des gens, complètement déjantés et déconnectés de la réalité. Des gens qui ont une influence énorme sur nos vies mais, surtout, sur nos perceptions de celles-ci.

C’est déplorable comment tous les gens des médias, de la politique et surtout des ministres et Premier Ministre, n’ont aucun contact avec la réalité. On a bien assisté, de ci de là, à quelques exceptions. Je ne les nommerai pas pour ne pas en oublier, mais, il y en a et même fort récemment. Mais, en général, c’est la folie furieuse. Toute cette industrie de la politique est à vomir. Elle monopolise de grands pans de notre vie, et, qu’on le veuille ou non, envahit mon monde. J’ai bien essayé de m’en couper en ne regardant pas les nouvelles et en ne lisant pas les journaux. Mais cette industrie tentaculaire est devenue omniprésente.

Comment y résister? En prenant du Prozac. C’est le moyen que de plus en plus de gens sont obligés de prendre. Une chance que j’ai ce blog pour ventiler mes pensées. J’ai écrit plein de textes, au fil de mes humeurs, qui présentent ce que je vois. Ce ne sont pas des visions mais, des interprétations de mes perceptions. On peut me qualifier de bien des choses, mais je suis d’une totale honnêteté et certains diront ingénuité.

Merci de m’avoir lu et soyez assurés que je survivrai à ce désir d’en finir. Je suis lucide malgré tout et je sais que je suis impuissant comme je l’ai écrit dans un texte. https://t.co/IRdso8q117

Bonne journée et advienne que pourra. J’ai 2 transports à faire aujourd’hui et j’aurai le plaisir de converser de la vraie vie avec 2 personnes réelles.

Bertrand (@BDmoi)

 

Personne

Personne n’est payé à sa juste valeur. L’humain n’a pas de prix, c’est connu. Voilà un point de réglé. Vous ne pourrez dire que je ne l’ai pas écrit. Ceci étant dit que reste-t-il à dire? Plein de choses mais je vais me concentrer sur l’essentiel.

On croit que les gens vont choisir un travail pour le salaire et les conditions de travail. C’est vrai et ce ne l’est pas. Les gens, bien nombreux sont-ils, vont prendre le premier travail où on va leur dire qu’on les engage. Là où il y a diversité c’est dans le type de travail. Les gens vont chercher du travail selon leurs qualifications. Là où il vont en trouver n’est pas nécessairement en adéquation.

Combien ont trouvé un travail qui n’est pas selon leur formation. Beaucoup. La majeure partie du problème est simple. La moitié de ce qui est enseigné. dans le domaine des technologies, sera obsolète dans les 5 ans. Et la moitié de ce qui va exister dans 5 ans n’existe pas encore. La réponse serait une meilleure adéquation de l’enseignement? C’est impossible. L’enseignement sera toujours à al remorque de la technologie. C’est évident.

La réponse c’est la formation en entreprise. Mais beaucoup d’entreprise y ont recours. Lorsqu’elles acquièrent de nouveaux équipements, elles doivent faire suivre une formation pointue sur ceux-ci. Ça devrait faire partie du coût d’acquisition de l’équipement.

La logique veut qu’aucune école ne puisse enseigner l’équipement détenu par une entreprise. Il deviendra de plus en plus évident que les entrepreneurs devront recruter des talents et pas des diplômes. On est déjà là. Mais les employeurs n’ont pas suivi. C’est évident. Il y a plein de talents qui circulent dans nos rues. Mais, généralement, les employeurs cherchent des gens qui ont des diplômes et de l’expérience.

Même selon ces critères il sera nécessaire une période de formation pour que la personne s’intègre à la technologie employée par l’entreprise. On a beaucoup de travail à faire pour rechercher des talents. Les postes sont à combler parce que les structures d’accueil en emploi manquent. Certaines entreprises l’ont compris. D’autres ont fait grimper leur échelle salariale pour attirer le plus grand nombre possible de candidats.

La personne avant tout devrait être la norme. Mais on n’est pas rendu là encore. J’espère que ça viendra.

Bertrand (@BDmoi)

 

Les pompes à fric

Les gens ne réalisent pas ce qu’ils font de leur argent. Non seulement ils vont dépenser 1000$ et plus pour un téléphone mais ils vont investir autant en frais d’utilisation durant l’année, année après année. La part de budget qui part en fumée, à chaque mois est astronomique et ne permet aucune accumulation de richesse. Mais c’est une grosse hypothèque sur les revenus futurs. À part ceux qui accumulent un peu dans la maison, quelle est la part de revenu que l’on ne gaspille pas, mois après mois.

Certains sont assez avisés pour ne pas accumuler les dettes, mais ils sont peu nombreux. La majorité en est réduite à vivre d’une paie à l’autres et à se fermer les yeux face à un imprévu quelconque. Ce n’est pas que les gens ne le savent pas, mais, ils sont inconscients. Ils haussent les épaules et disent, tout le monde le fait alors…

Les gens braillent sur les salaires et se disent qu’ils valent plus que ça. Désolé mais, beaucoup, pour ne pas dire la plupart, devraient s’estimer chanceux. Ils étaient pour la plupart à la bonne place au bon moment. Aujourd’hui, les gens comparent leurs revenus à leurs désirs. Pas à leurs besoins, il y a une grande différence. Les téléphones, les voyages, les vacances et tout ça à crédit, et les dépenses que cela implique c’est une perte totale.

18% des aînés déclarent faillite quand ils atteignent la retraite. En plus le fameux programme CHIP qui permet d’hypothéquer la valeur nette de la maison, pour dieu sait quoi? Bien souvent se récompenser d’une vie où l’on n’a fait aucune économie pour ses vieux jours.

Donc, on dit que les jeunes sont inconséquents. Ils ne font que reproduire, en pire, ce que leurs parents ont fait. Les gouvernements? Des gens qui ne savent compter et se tenir debout. Parizeau avait agi pour le bien de tous dans le temps. Il avait diminué de 15% le salaire des fonctionnaires. Ça lui a coûté un pays.

Mais, aujourd’hui ce n’est pas grave, on gaspille l’argent, tout le monde et on s’endette. Mais, un jour, bientôt, ça va péter. Et péter dur. Le pire c’est que l’économie, la sacro-sainte économie, continue de rouler et que presque pas une cenne va à nettoyer la planète que l’on a, et que l’on continue, à souiller.

Bertrand (@BDmoi)

 

Les jeunes sont désabusés?

Vous avez l’impression que les jeunes sont ci ou sont ça? Foutaise. Les jeunes sont les jeunes. La majorité sont très censés. Ils réagissent à la manière dont ils ont été traités. Les jeunes? Ça n’existe pas. Ils sont tous différents et agissent selon ce qu’ils ont vu dans leur jeunesse.

À ce compte-là laissez-moi parler des aînées. Personnes égocentriques et même égoïstes. Ils ont pensé à eux toute leur vie, ont vécu leur inconscience et s’attendent à ce que les jeunes paient pour eux. Ils n’ont procréé que pour se bâtir des poteaux de vieillesse. Et maintenant, ils souscrivent à CHIP pour brûler le peu d’économie qu’ils ont mis dans leur maison. Résultat: il ne restera rien de toute la richesse passée pour les jeunes. Je n’ai jamais vu un oiseau nourrir ses parents. Pourquoi les jeunes le feraient-ils?

Le summum de l’inconscience des adultes âgés de + de 40ans, c’est de vouloir utiliser le fond des Générations pour diminuer la dette ou payer pour le transfert des énergies vers les énergies vertes. Le fonds des génération commence à être très profitable en raison du différentiel des intérêts versés sur la dette et les intérêts perçus sur le fonds.

Alors comment juger les jeunes qui voient les choses se passer, entendent les aînés qui gémissent tous les malheurs de la Terre, subissent l’opprobre des aînés qui les traitent de tous les noms. Non, je ne voudrais pas être jeune aujourd’hui. Beaucoup vivent l’instant présent, d’une paie à l’autre et font ce qu’ils peuvent pour vivre un peu. Je les aime et j’espère qu’ils survivront à cette génération qui les a abandonné et qui veut encore les étrangler.

Bertrand (@BDmoi)

 

Faire assez.

Tout le monde et en particulier les politiciens parlent de faire plus ou moins. Plus d’efforts et moins de dépenses. Le problème c’est qu’on ne gère pas les problèmes mais les $. On rassure la population, et celle-ci se rassure, en disant qu’on en fait plus. Mais le problème c’est qu’on ne fait assez dans rien. Plutôt que d’envisager la solution à un problème on regarde ce qu’on a fait dans le passé et on envisage une augmentation. Mais on ne règle pas le problème.

Mais cela demanderait un grand effort de coordination. Cela demanderait d’établir un vrai ordre de priorités. Pas faire des priorités de tout comme le font les politiciens. Faire un ordre de priorité et s’attaquer à une, deux ou trois premières priorité définies. Cela veut dire faire des choix et s’y tenir. Mais est-ce possible dans ce monde de fanfanvoteurs qui se girouettisent devant les promesses toujours plus infantiles des politiciens.

Je ne prendrai aucun exemple de ces mesures, toutes plus loufoques les unes que les autres. Mais qu’il suffise de dire que les politiciens savent que les voteurs, ceux qui votent sur l’inspiration du moment, changent leur chapeau de bord au moment d’être dans l’urne. Que retiennent-ils du programme de chaque parti? Une ou deux mesures avec lesquelles ils sont bénéficiaires d’un quelconque avantage.

Alors, on a les gouvernements qu’on mérite collectivement. Nous sommes impuissants individuellement. Je l’ai écrit dans ce texte  http://bdmoi.mdugre.info/les-impuissants/

Mais, finalement, on pourrait mais, on ne le fait pas. On pourrait quoi? On pourrait s’unir et se parler. Discuter. Mais, ce n’est pas dans nos mœurs. Hier il y avait un article sur l’isolement des personnes très âgées. C’est une conséquence de notre mode de vie. On vit d’une paie à l’autre, on consomme des biens totalement inutiles qui nous empêchent de penser, de réfléchir. On a plein de téléphone intelligents, supposément, qui nous grugent les neurones mais ne nous servent pas à rester en contact avec les autres mais seulement avec quelques autres.

Donc en faire assez ce n’est pas dans nos priorités. En faire assez serait de définir le bien de chacun parmi le bien de tous. Comme disait d’Artagnan “Tous pour un et un pour tous”. On en est loin et nous continuerons à vieillir et à voir nos amis mourir un après l’autre et ceux qui survivront diront, “Je suis seul”. Le drame n’est pas de mourir mais de survivre.

Bertrand (@BDmoi)

Vote stratégique?

Théoriquement le vote dans une élection est supposé décider qui va les représenter. On choisit ceux qui, on le pense, mèneront le pays vers des eaux plus calmes, des cieux plus cléments. Mais on n’en est pas là.

Tout est stratégie des partis pour se faire élire. La volonté du peuple? Quel peuple? Non, on identifie des groupuscules et on promet des bouts de ci et des bouts de ça pour attirer une quantité suffisante de votes. On immerge le tout dans des sondages, bien souvent alignés, et on brasse avec tous les commèrementateurs qui sont biaisés au maximum.

Alors on a inventé le vote stratégique. On vote non pas pour ce qu’on veut voter mais contre ce qu’on ne veut pas qui gagne. C’est la folie? La moitié seulement. La volonté du peuple, le programme que l’on veut voir appliquer, mieux encore, la partie de programme de chaque parti que l’on veut voir appliquer, tout ça de la foutaise. C’est le système de parti politiques qui veut ça.

Personnellement, je voudrais voter pour une personne, sans l’étiquette du parti. C’est impossible. Que ma voix soit entendue? Impossible. Je n’ai pas l’option aucun de ces partis ou aucun de ces candidats. On se pâme devant le faible taux de participation des électeurs. À quoi bon aller voter je n’ai pas la possibilité d’exprimer mon opinion.

La nouvelle publicité du DGEQ est idiote. Dire que le vote de chacun est aussi important peut vouloir dire que le vote ne vaut pas grand chose. Il n’y a que le total qui compte. C’est comme le 6/49 il y a plus de perdants que de gagnants. Beaucoup plus.

Alors, je vais me déplacer, je vais aller voter, comme d’habitude et je vais aller me faire considérer comme NUL.  Mon vote a une signification. Mais le parti élu, lui, se sent investi de la force divine du peuple, quand, dans les faits, 34% des votes démontrent que 66% des votes ou près de 80% des voteurs n’ont pas votés pour lui.

Alors vote stratégique mon oeil, ce n,est qu’obéir au désir du parti qui est en avant dans les sondages et qui appelle à voter contre l’autre parti.

Bertrand (@BDmoi)

 

DésInventer?

Désinventer. Le mot n’existe pas. Pour une raison bien simple. Ce n’est pas possible. Si une personne l’a fait, 100 autres personnes peuvent le faire. Quand on sait que c’est possible, il n’y a qu’à s’obstiner pour le réaliser. C’est la réalité. Quand on est capable de rêver une chose, il est possible de le réaliser. C’est une question de temps et d’énergie investis.

Pourquoi en est-ce ainsi? Parce que la connaissance marche par en avant. On n’oublie pas, on passe à d’autres choses, on va plus loin. Ainsi on progresse autant dans le bien que dans le mal. Dans le bien, on met toute sorte de barrières pour, supposément, éviter les contre-indications. Mais pour le mal il progresse à vitesse grand V. Il avance en souterrain, porté par l’inconscience de ceux qui s’y adonnent. Ceux qui en profitent, eux, le font de façon bien consciente.

Donc pourquoi les valeurs disparaissent-elles? Parce que la facilité de passer à côté augmente. Les principes de base de l’activité humaine, tels que je les comprends se résument à un concept unique. “Je suis bien comme je suis,je reste comme je suis” Mais très peu de gens se trouvent satisfaits de leur sort. Ils bougent donc dans tous les sens, n’ayant pas de boussole pour leur indiquer le nord. Il est plus facile de bouger dans le sens de la foule que de lui résister. Alors on va de déchéance en déchéance.

Jugement dur et puritain? Je ne crois pas. Quelles sont les industries qui progressent à vive allure? Celles qui comblent le vide de la vie des gens. Divertissement, jeux vidéos, sports, réseaux sociaux  et pleins d’autres distractions. Tout ça pour éviter de se retrouver seul  avec soi. On fait ce que les autres font pour ne pas se poser de questions.

Où je veux en venir? Le mouvement est parti, on ne peut l’arrêter. Une partie de plus en plus grande du budget des gens va non pas à satisfaire des besoins de base, mais pour évacuer le sentiment d’inutilité de la vie. On est rendu dans une société non pas du loisir, mais de l’occupation vide de sens. La portion du budget grandissante d’occupation du temps a plusieurs effets. Le plus pernicieux est celui de l’écoulement des ressources vers des choses qui ne produisent rien. On loue tout on ne possède rien. L’internet en est un bon exemple. On loue, mois après mois, du temps sur le net. Certains en produisent quelque chose qu’ils vont louer et en tirer un profit. Mais la majorité ne font que le consulter pour des choses triviales.

Alors peut-on revenir en arrière? Il est trop tard. Le mouvement est lancé et l’habitude est prise. Dans tous mes écrits, j’essaie de terminer soit sur une note positive ou sur un question honnête quand au futur possible. Mais je n’en vois pas de possible dans cet épisode.

Bertrand (@BDmoi)