Faire assez.

Tout le monde et en particulier les politiciens parlent de faire plus ou moins. Plus d’efforts et moins de dépenses. Le problème c’est qu’on ne gère pas les problèmes mais les $. On rassure la population, et celle-ci se rassure, en disant qu’on en fait plus. Mais le problème c’est qu’on ne fait assez dans rien. Plutôt que d’envisager la solution à un problème on regarde ce qu’on a fait dans le passé et on envisage une augmentation. Mais on ne règle pas le problème.

Mais cela demanderait un grand effort de coordination. Cela demanderait d’établir un vrai ordre de priorités. Pas faire des priorités de tout comme le font les politiciens. Faire un ordre de priorité et s’attaquer à une, deux ou trois premières priorité définies. Cela veut dire faire des choix et s’y tenir. Mais est-ce possible dans ce monde de fanfanvoteurs qui se girouettisent devant les promesses toujours plus infantiles des politiciens.

Je ne prendrai aucun exemple de ces mesures, toutes plus loufoques les unes que les autres. Mais qu’il suffise de dire que les politiciens savent que les voteurs, ceux qui votent sur l’inspiration du moment, changent leur chapeau de bord au moment d’être dans l’urne. Que retiennent-ils du programme de chaque parti? Une ou deux mesures avec lesquelles ils sont bénéficiaires d’un quelconque avantage.

Alors, on a les gouvernements qu’on mérite collectivement. Nous sommes impuissants individuellement. Je l’ai écrit dans ce texte  http://bdmoi.mdugre.info/les-impuissants/

Mais, finalement, on pourrait mais, on ne le fait pas. On pourrait quoi? On pourrait s’unir et se parler. Discuter. Mais, ce n’est pas dans nos mœurs. Hier il y avait un article sur l’isolement des personnes très âgées. C’est une conséquence de notre mode de vie. On vit d’une paie à l’autre, on consomme des biens totalement inutiles qui nous empêchent de penser, de réfléchir. On a plein de téléphone intelligents, supposément, qui nous grugent les neurones mais ne nous servent pas à rester en contact avec les autres mais seulement avec quelques autres.

Donc en faire assez ce n’est pas dans nos priorités. En faire assez serait de définir le bien de chacun parmi le bien de tous. Comme disait d’Artagnan “Tous pour un et un pour tous”. On en est loin et nous continuerons à vieillir et à voir nos amis mourir un après l’autre et ceux qui survivront diront, “Je suis seul”. Le drame n’est pas de mourir mais de survivre.

Bertrand (@BDmoi)

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