Pourquoi le monde est sans amour?

Le monde est-il sans amour? Non, je ne crois pas. Mais le monde est désorienté. Quand on dit le mot amour on pense, presque toujours, au sentiment qui se passe entre deux individus. Pour beaucoup, le mot amour, comporte une notion sexuelle. C’est ce qui se transmet actuellement beaucoup dans le monde de la chanson.

Mais, il n’en a pas toujours été ainsi. Aussi le sens initial de l’amour, la direction de ce sentiment, était principalement de la personne qui aime vers la personne aimée. On parlait du sentiment d’attachement et d’attirance vers quelqu’un. Homme ou femme ou autre n’avaient pas la place qu’ils occupent aujourd’hui.

Pourquoi le monde est sans amour? Parce que le mot est galvaudé, à outrance, dans toutes les déclinaisons possibles de l’orientation sexuelle. C’est devenu tellement intrinsèque que ça a dénaturé le sens premier de l’amour. Sentiment d’attachement envers une autre personne.

Dans les néologismes, devrait-on inventer des mots pour différencier, dans toutes les nuance possibles, les sens de ce qui est admis comme un mot cache tout. L’avalanche de communications que l’on subit depuis des lustres aurait-elle délavé la signification des mots. Ces outils, les plus importants inventés par les humains, auraient besoin d’être revus et corrigés. Premièrement pour que l’on distingue bien toutes les significations embrassées par le mot le plus important du discours: amour.

Pourquoi le monde est sans amour? Parce que le mot ne veut plus rien dire et encore est détourné. On parle maintenant plus d’être aimé que d’aimer. C’est la cause de bien des problèmes sur cette planète.

Bertrand (@BDmoi)

 

Que démontre-t-on aux jeunes?

Les journaux foisonnent en palabres de paix et d’unité sociale. Les médias reprennent la litanie. Il n’est de personne qui publiquement ne cesse de soutenir le politiquement correcte. Mais, dans les faits, ce que voient les jeunes c’est tout à fait le contraire.

S’en tenir, et être cohérent au discours impliquerait que les actes suivent les paroles. Le fameux” que les bottines suivent les babines”. Mais c’est tout le contraire qu’on leur montre. Comment? Par une série de désengagements, d’acceptations de l’inacceptable, d’abandons des victimes à leur sort, et de laisser aller contre les intimidateurs.

Combien de fois, les victimes d’actes inacceptables, paient-elles le prix, et même beaucoup plus, pour des actes dont elles sont VICTIMES. Le dernier cas en date est celui de la jeune fille violée par un groupe de jeunes. Qui va changer d’école? Qui va être déstabilisée? Qui va devoir refaire son cercle d’amis? qui va subir tout? La victime.

Ce faisant la société donne exactement le signal contraire de ce qu’elle prêche. Les adultes se désintéressent du sort de la victime. Plutôt que de sortir les intimidateurs de leur milieu, de séparer ces jeunes dans des écoles distinctes, de rendre à la victime la sérénité à laquelle elle a droit, les adultes se débarrassent du problème. La leçon que l’on donne ainsi aux jeunes c’est:” Intimide car sinon tes intimidateurs vont avoir le dessus sur toi et on se débarrassera de toi pour éviter de traiter le problème.

La lâcheté des adultes démontre le fonctionnement de la société. La justice (petit j) n’est pas de ce monde. Et on s’étonne qu’il y ait de plus en plus d’actes inacceptables posés en société. On s’étonne de l’augmentation de la criminalité d’origine de problème de santé mentale. On a rendu les jeunes schizophrènes. Discours d’un sens et actes incohérents. On veut un cadre mais on n’agit pas quand un jeune sort du cadre.

Ce ne sont pas les jeunes qui empirent, ils ont de tout temps essayé de sortir des cadres. Ce sont les adultes qui ont abdiqués face à ceux qui sortent du cadre toujours plus grand que les générations précédentes.

Avant, certains disaient:” Ça prend un village pour élever un enfant”, aujourd’hui c’est ” au diable le village c’est la job des  parents, pas de l’École”. L’école les le microcosme de la société en devenir.  À vous de tirer vos conclusions, mais moi, j’ai peur.

Bertrand (@BDmoi)

 

Hier j’étais en furie.Voilà pourquoi?

Hier un fait, anodin pour plusieurs, s’est produit. Il se reproduira 24 fois. Facebook a acheté les droits exclusifs de retransmission d’un match de baseball, de saison régulière. Cela signifie que tous les gens qui regardent normalement le match en utilisant leur télé et des postes spécifiques offerts par le câble, n’ont pu voir et ne pourront voir ce match, gagné 15 à 5 par les Blue Jays.

Anecdote? Non. On aurait pu additionner la possibilité de regarder le match sur Facebook. Mais, on lui a donné l’exclusivité du match. Ni les partisans des Blue Jays, ni les partisans de Kansas City n’ont pu voir le match comme à l’habitude. C’est grave, très grave. Des gens ont dû s’abonner à Facebook et donner leurs références de carte de crédit pour pouvoir écouter le match. De la part de la Ligue de Baseball Majeure, c’est une invasion dans la vie privée des amateurs.

Ils ont un produit à vendre. S’ils ne veulent qu’un seul acheteur, ils en endureront le prix extrême. Facebook est dans la tourmente. S’associer aussi intimement avec un outil qui peine à se maintenir est difficile à comprendre. Qu’on cherche à augmenter les revenus, j’en suis, quoique c’est toujours le plus et jamais assez. Pénaliser les amateurs, tels qu’ils l’ont fait hier, est manquer de considération envers ceux qui ont fait vivre le baseball, le font vivre et le feront vivre.

Cette expérience est une très mauvaise note à une organisation qui monétise tout. L’argent est le seul motif de cette organisation et on peut oublier la beauté du sport et son histoire.

Ce n’est qu’une partie de baseball? Non. C’est l’avenir qui est en jeu. Seuls les gros, les très gros, pourront s’approprier les droits de retransmission des matchs de tous les sports. C’est la réalité et ça me fâche.

Bertrand (@BDmoi)

 

Quand la joute politique dépasse la politique

Il fut un temps, jadis, naguère, où les politiciens étaient élus pour administrer le pays, la province, la ville. Maintenant il semblerait très réel que ceux-ci soient élus pour se faire élire.

On a déclaré les élections à date fixe au Québec pour avoir 4 ans de gouvernement. En réalité on semble avoir troqué pour 3 ans de dictateur et 1 an de campagne électorale sale.

Les partis politiques détournent le fonctionnement. Ils introduisent une dimension qui déresponsabilise l’Élu, le REPRÉSENTANT du citoyen qui a voté pour lui. Cela divise la signification du vote. Mais le pire c’est que cela déplace l’attention vers la lutte entre les partis. Pendant la période de gouvernement, il n’y en a que pour les partis. On ne voit que presque seulement les chefs de partis parlant au nom de la POPULATION. Il y a bien Véronique Hivon et quelques  autres, dont on ne se souvient pas du nom, qui ont fait oeuvre utile avec la loi de mourir dans la dignité.

C’est significatif, d’après moi, que ce ne soit arrivé que sur les soins en fin de vie? Oui. On se bat comme des déchaînés pour les questions de vie mais on parvient à produire une loi pour les mourants. Je suis entièrement d’accord pour cette loi et j’applaudis que le Québec montre la voie au Canada. Mais Il est temps que l’on s’occupe des vivants. Cela n’arrivera plus dans un monde dirigé par des partis. C’est arrivé justement cette loi, que parce que quelques députés se sont détachés des structures de partis.

Alors que tous les candidats sont en opposition avec les autres partis et vantent les mérites passés de leur parti respectif,l’agenda personnel du candidat est occulté ou presque. Même Jean Bottari est obligé de laisser de côté son agenda pour pousser les mérites du parti qu’il a choisi. Que sera la ligne de parti, s’il est élu? Lui arrivera-t-il ce qui est arrivé à Poëti? Éclipse totale? Ou presque?

Il nous faut absolument regagner le contrôle sur les politiciens. Le seul moyen que je voie est l’abolition des partis politiques et la refonte du système électorale. C’est drastique mais, quand le cheval est malade, ça prend un remède de cheval.

Cette élection est peut-être perdue en ce sens. Mais, si  on s’y met, on peut faire intervenir des changements ou faire en sorte que le changement soit en voie de réalisation.

Il y aura quand même une joute électorale même si celle-ci ne se fait pas entre partis mais entre élus. Où il y a de l’homme il y aura de l’hommerie (et oui! même les femmes en sont capables). Mais en occultant la présence et l’ombrage du parti, peut-être aurions-nous une transparence plus grande?

Imaginez, tous les échanges du gouvernement, en tout temps sur la Télévision. Libre à tout citoyen de suivre les discussions. Il faudrait inventer  un système autre que le système parlementaire. Un système où chaque élu, représentant des citoyens, soit responsable et imputable de ses paroles? Où les élus votent pour ce à quoi ils ont crus en période électorales? Où la population avalise les décisions prises par ce conseil des Élus par référendum?

C’est un rêve qui n’arrivera que si on commence à le demander. Tout a débuté par un rêve, tous les acquis sociaux ont débuté par une idée. Commençons à en diffuser le concept. Pour nos enfants et leurs enfants…

Bertrand (@BDmoi)

P.S. La forme masculine n’est utilisée que pour alléger le texte. Toujours y voir la double représentation femmes-hommes.

Grandeur et décadence d’une société?

Make America great again. Le fameux MAGA de Trump. Est-il vrai que les USA furent grands? Le sont-ils encore? Selon Trump non! Peuvent-ils le redevenir grand?

Si Il fut une grandeur, quelle fut-elle? De ma petite expérience, une société est grande quand elle participe, activement, à un objectif commun. Pas un objectif en commun, mais un objectif commun. C’est quoi la différence? Elle est énorme.

Un objectif en commun c’est comme maintenant. Chacun a le même objectif, tirer le meilleur parti pour lui-même et sa famille. On a un objectif personnel qui est le même que celui du voisin.

Un objectif commun, c’est que tout le monde, ou une grande partie, ont le même objectif pour la société. Cela se produit en temps de guerre ou de catastrophe. On se réunit et on se bat ensemble contre les circonstances communes. Les grandes sociétés se sont toujours révélées dans l’adversité.

Dans nos sociétés occidentales repues, on a la vue courte. Elle se limite à nous et à notre famille. Bien des gens ne cherchent que l’intérêt personnel. Trump, dans sa mansuétude, isole les USA pour supposément l’intérêt de chacun. Mais chacun c’est justement ce qui fait la petitesse d’une nation.

Donc pour faire des USA un pays grand de nouveau, il faut lui offrir un défi qu’il ne pourra relever qu’en retroussant les manches de chacun vers un même objectif. Est-ce sa technique derrière son affrontement envers la Chine et la Corée du Nord?

Veut-il sous le prétexte du bien-être de chacun, favoriser l’émergence de l’union des chacun pour une même cause? On est loin du BLOOD SWEAT AND TEARS de Chruchill et du ASK NOT WHAT YOUR COUNTRY CAN DO FOR YOU BUT.. de Kennedy.

L’opulence dans laquelle baigne l’occident et la pauvreté totale du reste du monde, sauf les leaders, n’est pas une condition pour améliorer l’esprit sociétal. C’est au plus fort la poche et on se préoccupe de ce qui nous est personnellement avantageux ou néfaste.

Faudra-t-il attendre la venue d’une comète ou l’invasion d’extra-terrestres pour faire que l’humanité retrouve un semblant de grandeur? Le temps d’une catastrophe?

Trump est-il cette catastrophe pour les États-Unis? Est-il notre point de réunion canadien ou québécois? Avec l’Aléna? Questions, questions, questions…

Bertrand (@BDmoi)

 

La campagne électorale qui n’en est pas une.

On est en campagne électorale au Québec, et depuis un bout de temps. Mais, pour le DGEQ, cela semble une inconnue. Tous les coups sont permis,et des plus sales, on se houspille parti contre parti, candidats contre candidats. Aucune règle, toutes les dépenses sont sous la couverte, pas comptabilisées.

Faire de la politique autrement c’est ça. Toujours plus bas,toujours plus sale. Les politiciens se tirent dessus à boulets rouges ou bleus ou verts ou… On pensait nommer un gouvernement pour 4 ans. Mais en fait c’est moins de 3 ans. La 4ième année sert à se salir mutuellement et demander un mandat , supposément, pour représenter les citoyens.

Tout est faux. Les paroles, les gestes, les apparences quoi. On nous prend vraiment pour des idiots. Taper sur le voisin pour se remonter est tellement québécois que ça passe comme du beurre dans la poêle.

Que pouvons-nous y faire? En appeler, massivement, au Directeur Général des Élections (DGEQ). Qu’il déclare cette période soumise aux règles de campagne électorale. Maximum de dépenses et cessation de publicité gouvernementale.

Ce serait un départ en attendant l’abolition des partis politiques et début de la représentation des citoyens par des élus responsables et imputables.

Bertrand (@BDmoi)

 

Qu’est la laïcité?

La laïcité? La laïcité est le « principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse » et « d’impartialité ou de neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses ». Wikipédia

C’est une définition parmi d’autres. Mais la réalité est simple ou complexe, ça dépend. Les gens pensent tellement avoir raison, quelles que soient les croyances, que toute différence est vue comme hérésie et doit être combattue.

Le principal problème est que les gens, beaucoup d’entre eux, s’attardent à chacun des mots et qu’ils ne regardent ni le contexte ni l’idée globale. Mais dans le processus ils sautent beaucoup de mots désignant la négation. Je veux dire par là que le sarcasme et l’inversion sont souvent passés inaperçus. Donc quand on dit il ne faut pas sauter aux conclusions, beaucoup le font et prennent des raccourcis que certains appellent amalgames.

Les stéréotypes naissent de conclusions hâtives. C’est un processus qui a probablement sauvé bien du monde des affres de la douleur. Mais, cette tendance à la protection dans le doute, est devenue calamité sociale. Dans notre monde, il n’est plus nécessaire de préparer la guerre pour avoir la paix. C’est le contraire qui se passe actuellement. On fait la guerre pendant une période de paix relative.

Beaucoup d’humains présument du pire pour se réfugier dans la quiétude de leur quotidien. Nous sommes paralysés dans un quotidien qui se renouvelle continuellement, telle la journée de la marmotte. Mais, tout comme dans le film, il est possible de tomber dans ses pires pensées ou de faire marche vers un futur enrichi. Tout est question d’attitude et d’efforts personnels. On a donc le pouvoir d.être ce que l’on est et de laisser les autres être ce qu’ils sont sans y trouver ombrage et même y trouver plaisir.

Donc, en conséquence, la laïcité est cet état de fait ou les actes parlent et les êtres sont. Ainsi on peut paraître ce que l’on veut paraître, sans que personne ne trouve à y redire, mais il faut que nous agissions comme la société le demande. On a le droit au travail, mais le travail à un endroit spécifique est un privilège. Ce privilège s’accompagne de devoirs et de restrictions. Dans la sphère publique, les gens peuvent revêtir l’apparence qu’ils veulent, mais à l’emploi du gouvernement, la personnalité de l’individu doit disparaître, au bénéfice de l’égalité de tous les citoyens devant l’état.

Tout symbole significatif doit donc disparaître dans le cadre des serviteurs de l’état. Ce qui relève de tous, doit se faire dans le respect de tous les citoyens. Tout ce qui relève de la représentation de l’état doit se faire le plus anonymement possible. Dans leur travail, pour l’état, nulle distinction n’a pouvoir. La laïcité? C’est ça. Les gens peuvent vivre et laisser vivre dans la vie de tous les jours, sauf s’il occupent une position à l’intérieur de l’État. Là ils doivent se fondre dans le moule de l’état civil, serviteur de chacun des citoyens sur la base unique de la citoyenneté.

Dans l’exercice de leurs fonctions, les employés de l’état doivent abandonner leurs privilèges de citoyen, pour représenter impartialement l’état. Pour ce qui est des élus, ils sont des citoyens qui représentent une partie des citoyens. Ils ont droit à toutes leurs particularités, puisqu’ils sont soumis au vote des citoyens qui élisent leurs représentants pour ce qu’ils représentent. Les signes distinctifs sont permis pour que les gens sachent exactement pour qui ils votent. Je déteste le mot de gouvernement. Jamais on n’a élu un parti pour qu’il gouverne. On a élu des candidats pour nours représenter. Ils gouvernent sans gène sans se soucier de la volonté des citoyens.

La paix, la véritable paix, n’arrivera que lorsque les élus seront représentants de citoyens et que les lois, pour être valides, devront recevoir l’aval des citoyens. Mais, c’est pas demain la veille.

Bertrand (@BDmoi)

 

Les partis politiques et les centrales syndicales du pareil au même?

Les partis politiques et les centrales syndicales du pareil au même? Quelles sont les raisons fondamentales de l’existence de ces deux regroupements?

Le pouvoir. Comment se mesure ce pouvoir? De bien des façons. Il y a le nombre d’adhérents, le compte de banque(tous les aspects financiers), l’effet sur les lois, mais c’est drôle, jamais sur le sort des citoyens syndiqués.

On a bien, de temps en temps, en période électorale ou de maraudage, le discours plus idéologique du bien-être des membres, mais quand vient le temps des choses sérieuses, ce sont les objectifs des décideurs de ces groupes qui tiennent lieu de vérité.

J’affirme donc, avec véhémence, que les partis et les centrales syndicales doivent être abolis. Ils sont surannés. Il fut un temps où ces outils furent nécessaires. Mais ils ont dépassé leur raison d’être. Leur survie est maintenant leur raison d’être et le bien des citoyens et des membres est secondaire.

Les syndicats sont une nécessité dans les grandes entreprises. C’est un fait. Mais les centrales syndicales ont un agenda fort différent du bien-être des syndiqués. Ils veulent gagner sur l’employeur. Dans le cas de l’État, c’est démesuré. Il faut absolument ramener le pouvoir à une dimension humaine.

Les partis et les centrales syndicales, il faudrait que ça change, c’est mon humble mais ferme opinion.

Bertrand (@BDmoi)

Les partis politiques et le jeu électoral?

Pourquoi abolir les partis politiques? Il faut abolir les partis politiques pour le bien de la démocratie. Mais comment les abolir? En élisant des individus responsables et imputables de leurs décisions. Mais pourquoi?

Que l’on ait 4,7 ou plus partis politiques, on n’a le pouvoir que de choisir une option. Ce qui veut dire qu’un parti élu majoritaire, dans notre système parlementaire, a tous les droits pour la période de son mandat. C’est la tyrannie de la minorité des votants.

Avec les partis politiques, les différentes avenues offertes sur différents sujets par l’ensemble des citoyens sont occultés des débats. Ce qui est pire c’est que maintenant les candidats ne veulent plus rien dire. On choisit un candidat qui représente un parti qui a voté un programme à être implanté par des ministres sous l’autorité suprême du chef de parti. Tout ça dans un seul vote. Théoriquement il faudrait être en accord avec chacun des échelons précédents pour voter. Mais ce n’est jamais, ou presque, le cas. Les partis politiques ont trop de pouvoirs aujourd’hui.

Ils ont le beurre, l’assiette au beurre, la vache, le lait et tout, concentrés dans les mains d’un seul homme, que l’on essaie de nous vendre comme le sauveur. Non, dans un monde où l’on est supposé être informé, ou du moins avoir la possibilité de s’informer, il y a trop d’inconnus dans un vote. Un vote devrait être en fonction d’un individu qui reçoit le mandat de représenter la population dans l’élaboration de projets de lois pour les citoyens. Prenons l’exemple de 100 élus, 1 élu président de la chambre et les 99 autres représentants des électeurs.  Les projets de lois devant être discutés et élaborés par ces représentants. La sanction royale de toute loi devrait être par référendum auprès des citoyens.

Ça c’est du pouvoir au peuple, pour le peuple, par le peuple, de la vraie démocratie. On a tous les outils techniques pour y arriver. Il ne manque que la volonté.

Bertrand (@BDmoi)

 

En avant toute?

L’économie va mal, l’économie va bien tout ce dont on entend parler c’est d’économie, de dette, de PIB de poste budgétaire…. Pendant ce temps on fait du surplace dans les relations entre les citoyens. C’est comme un étang qui s’assèche et où l’eau se corrompt.

On n’a pas cessé d’entrer des immigrants qui ne sont absolument pas intégrés dans la société, on laisse aller la vapeur qui monte en pression, les tensions commencent à s’exacerber et il y a un schisme qui se dessine. À terme, si on en croît les tenants du multiculturalisme, on aura une société hétérogène où les libertés personnelles seront célébrées et où il y aura toutes les philosophies réunies dans l’entente et la liberté personnelle totale.

Ceci n’est pas humain. C’est très idyllique et bisounours comme pensée. Beaucoup confondent exclusivité et obligation de convertir les autres. Je m’explique. Quelle que soit la philosophie, la religion ou la croyance beaucoup y joignent la notion de vérité et la vérité doit être répandue. Hors ce n’est pas la réalité. Cette obligation n’est due qu’à une chose et une seule chose;”J’ai raison et les autres ont tort”.

Le multiculturalisme ne peut mener à la paix totale, sauf une et une seule condition. Cette condition c’est l’absence de symboles religieux, philosophiques ou de croyances dans l’espace publique. Les lois doivent être absolues et aucune croyance ou pensée ne peut déroger aux lois.

 

Mais il faut absolument préciser ce qui est une croyance et ce qui est une vérité. La Réalité est une et totale. Mais elle ne nous est connue que par petites bribes éparses et inconsistantes. Il faut opposer le concept de vérité et de réalité. Il faut absolument établir qu’une vérité est personnelle elle peut être partagée par beaucoup mais n’être qu’une vérité et non la Réalité. Je crois ou j’ai confiance est personnel et ne peut être invoqué pour contrer les lois et règlements. Donc de là à arborer les signes distinctifs dans le cadre public est inconcevable, surtout pour les officiers de l’état.

Une fois pour toute allons-nous trancher la ligne et établir la limite, noir sur blanc. À force de laisser pourrir la situation tout devient glauque et fait que les relations entre les cultures ne sont pas profitables à tous mais servent à diviser et à exclure. Il y a de petites exceptions ici et là, mais, dans l’ensemble c’est la séparation en ghettos. L’immigration en région, comme il est arrivé à Boucar Diouf, fait la preuve de l’intégration dans la société et de l’apport incroyable possible par l’immigration. Mais le fait que celle-ci se concentre à Montréal, dans des quartiers précis, amène tout le contraire.

Il faut régler ce problème qui va bientôt passer du frétillement au bouillonnement. Le multiculturalisme ne peut s’effectuer sans tensions entre les gens. C’est humain. Mais, pour éviter l’éclatement, il faut absolument établir clairement les règles du jeu. Les discours haineux ou exclusifs sont interdits et réprimandés. Les symboles religieux ou de croyance sont interdits dans l’exercice de toute fonction publique.

Mais cela n’arrivera pas. On n’a ni les politiciens, ni la clairvoyance pour le réaliser. Alors en vérité je vous le dis, la marmite va exploser mais, il sera trop tard.

Bertrand (@BDmoi)