C’était mieux avant?

C’était mieux avant ou vous étiez moins conscient du monde avant? Beaucoup disent que c’était mieux avant. Avant quoi? Avant qui? Avant un changement quelconque. Il est certain que la pandémie a changé nos vies. Mais à ce point? De notre point de vue c’est certain. Mais délaissons cet aspect auquel nous n’avons pas l’emprise que nous voudrions.

C’est certain qu’on fait référence à quelque événement, quand on parle de changement. Tout changement apporte son lot de bris de routine. Il est cependant un changement qui n’affecte qu’une personne à la fois, et c’est le changement d’âge. Il arrive avec des sentiments de joie ou de regret, c’est selon.

Pourquoi les gens plus âgés regrettent un temps meilleur, selon eux. J’ai ma théorie là-dessus. Ce n’est pas tant le temps d’avant qu’ils pensent qui a changé. Non c’est l’état d’insouciance et de regard vers un futur où tout était possible. Aujourd’hui il y a un passé qui existe dans leur tête alors qu’avant il n’y avait que le futur. On ne retient du passé, outre les événements fortement émotifs, que l’indolence des jours de jeunesse.

Mais le passé est le passé qui a été et non celui dont on se souvient. De tous temps les vieux ont sermonné les jeunes, leur reprochant leur insouciance. Les jeunes ont l’optique des jeunes et les vieux ont l’optique des vieux. Aussi est-ce la cause des chocs des générations?

Notre population vieillit et on doit en assumer le coup et le coût. Les jeunes sont les jeunes et ils agissent selon leur optique sur la vie. Mais les plus âgés prennent beaucoup de place actuellement. La plupart ne verront pas leurs rêves de jeunesse réalisés. L’optique de la vieillesse est bien souvent tournée vers ce qu’ils auraient pu ou dû changer, mais il est trop tard. L’est-il vraiment? C’est à chacun de répondre à la question selon le rêve qui n’a pas été réalisé.

Tant qu’on est en vie on peut faire des choses. Ce qui nous retient bien souvent c’est pourquoi maintenant? Mais, tout simplement, parce que vous avez le temps et que vous vivez. Il faut regarder ce que l’on veut faire du reste de notre vie. Pas regarder ce que l’on n’a pas fait dans son passé. Pourquoi? Tout simplement parce que c’est la réalité actuelle. Alors suivez des cours, intéressez vous à des sujets qui depuis longtemps vous attirent ouvrez vous aux autres si c’est votre désir… Tout ce que vous voulez faire et qui est en votre pouvoir de réaliser. Maintenant est le temps de faire ce que vous vous disiez que vous feriez quand vous auriez le temps. Vous êtes en vie et vous avez le temps. Peut-être pas de finir? Mais celui de commencer.

Bertrand (@BDmoi)

Plutôt confronter aux résultats?

Quand le gouvernement régit les façons de faire des organismes gouvernementaux, ne devrait-il pas confronter ceux-ci aux résultats? Et non aux objectifs? Je suis pour une décentralisation des services gouvernementaux. Déresponsabiliser les gens sur le terrain amène une léthargie qui se ressent au niveau du moral des employés. Ceux-ci ont l’impression que tout est décidé plus haut et qu’ils n’ont pas d’emprise sur leur emploi. Tout ça au nom de l’égalité des services au citoyens. C’est là qu’on l’a tout faux.

Un service personnalisé à chacun des citoyens passe par un décentralisation des pratiques, selon la situation de la région. Que l’on tienne rigueur des résultats de chaque région est la raison d’être de tout l’appareil gouvernemental. Il n’est pas sain de centraliser, la preuve nous en est donnée. ON fait déjà un palmarès de ce qui ne fonctionne pas. Le problème n’est pas que les directives ne sont pas suivies au contraire elles sont beaucoup trop nombreuses et suivies, mais, ne s’appliquent pas à cet endroit.

Il faut absolument redonner aux gens la fierté du travail accompli. Ce n’est pas une question d’argent. Le syndicalisme à outrance, surtout les centrales syndicales, ont déshumanisé les relations de travail, et le morcellement des tâches a rendu les travailleurs robotisés. Du moins, est-ce ainsi qu’ils se sentent.

Il faut redonner aux organismes l’adaptabilité aux conditions locales. Mais, ce n’est pas idéal, il y aura des disparités. Mais actuellement, la parité n’existe que dans le manque de services dont souffrent les usagers. Faire la guerre aux disparités de services aux usagers est la voie à suivre. Pas faire la guerre aux méthodes de fonctionnement.

On se doit d’évaluer la satisfaction des gens, personnel et usagers, pour évaluer le rendement du système. Pas celui du respect des règles édictées par des gens déconnectés de la base. Autant au niveau syndical que gouvernemental.

Bertrand (@BDmoi)

Que veut dire assumer le choix de l’autre?

On a la liberté d’opinion supposément. Mais on voudrait que tous aient la même opinion que nous. Êtes-vous pour ou contre? Question clivante entre toutes. Pas de place pour les nuances. Je pense donc suis ( toi suivre). Il semble que tout nous ramène à ça. C’est absolument désolant. Pas de place pour la discussion ou essayer de comprendre, c’est à prendre ou à laisser.

Ne pas prendre le temps d’approfondir ce que l’autre dit et aussi ce que vous dites à l’autre, est la pire mauvaise habitude sociétale que nous avons. Est-ce réellement une question de temps? Je ne pense pas. Mais, les gens ne savent pas se parler. Ils semblent garrocher un tas de jugements intempestifs sur les comportements des autres. Mais qu’en est-il de la raison du choix de l’autre? Qu’est-ce qui sous-tend son choix? Plutôt que de qualifier l’autre d’abruti ou de stupide, essayons de comprendre et pour ça on a besoin de se parler.

Assumer le choix de l’autre ne veut pas dire adopter ni même accepter le choix de l’autre. Mais tout au moins lui laisser le droit et les conséquences de son choix. La vie sociale est rendue extrêmement complexe. Il y a tant d’humains sur Terre et c’est rendu que la vie privée n’a plus sa place. Chacun se mêle de juger l’autre. Si ce n’était que ça ce serait pas si pire. Mais en plus On lui manifeste notre opinion et on lui tient rigueur de différer.

Partout on ne cesse de dire que tout le monde est différent. CE que ça implique directement c’est que tout peut arriver. Il peut y avoir une décision qui est majoritaire mais il y aura toujours des dissidents. Assumer qu’il y a dissidence est respecter cette dissidence et laisser les événements se produire. Le vaccin n’est pas pour tous, et chacun a le droit de le prendre ou pas. Nous avons à assumer les conséquences totales. Si cela se résume à se passer des services de quelques-uns (3 ou 4%) des gens qui sont supposés être là pour la santé des gens, et bien soit! On assumera les conséquences comme eux les assumeront personnellement.

Faisons ce que nous avons à faire pour nous et assumons le fait que la différence existe. On peut essayer de la comprendre et même de la convaincre. Mais, au bout du compte, il faut vivre avec le résultat net. Le vaccin a-t-il un effet secondaire à long terme? On ne le saura qu’à long terme.

Bertrand (@BDmoi)

Mourir? Ne plus exister?

« Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne plus exister. » François Mitterrand

Peut-être est-ce votre cas? Ce n’est pas le mien. Je suis agnostique et je crois que l’Univers est éternel. Ma conscience existera-t-elle après ma mort? Je n’en suis pas certain mais je crois que oui. Appelez ça LA FORCE ou quoi que ce soit, il y a probablement quelque chose qui existe. Aussi est-ce suffisant à mon point de vue pour calmer mon esprit.

Pour en revenir à M. Mitterrand et sa peur, il est clair que nous avons affaire à une personne qui a un gros ego. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. La plupart des gens avec qui j’ai eu le bonheur de parler de la mort n’ont pas voulu m’en parler autrement que par leur peur, non pas de la mort elle-même, mais de ce qui amène la mort. La maladie, la douleur, toutes les circonstances. Les gens ont bien une curiosité de ce qui suit la mort mais, sans plus, de ce que j’ai compris.

C’est un domaine qui empêche de vivre chez bien des gens. Certains s’en servent comme motivation pour vivre à l’extrême. La mort existe c’est un fait. Mais notre interprétation est vague et inquiétante chez beaucoup de gens. On préfère ne pas en parler. Il faut pourtant en convenir, c’est une éventualité qu’il faut mettre derrière soi pour vivre vraiment. La seule chose que je sais absolument, c’est que l’on vient à la vie à la naissance et que l’on meurt à la fin. Mais, entretemps, il faut vivre. Prendre un certain temps pour évacuer les inquiétudes mais saisir les opportunités qui ne sont restreintes que par notre manque d’imagination.

J’espère, par le présent texte, vous avoir permis de faire le point et de prendre votre vie en main. Cessons de regarder ce qu’on ne peut pas faire et imaginons que nous faisons ce que nous voulons. Il y a plein d’opportunités.

Bertrand (@BDmoi)

D’où vient cette soif de reconnaissance?

Les centrales syndicales, que je déteste, jouent à la politique d’une façon dont elles n’ont pas été créées pour le faire. Je reconnais l’importance des syndicats et même la nécessité. Cependant je crois que les CENTRALES syndicales outrepassent leur mandat. Elles ont une position dogmatique, qui ressemble à celle de l’opposition au gouvernement. On est dans le domaine de la politique et non du bien-être des syndiqués.

Je crois que c’est préjudiciable au bien des gens. Au point que ceux-ci se sentent écartillés entre leur syndicat et le gouvernement. Cette polarisation, comme la polarisation de toute la société, amène les gens à se sentir seuls dans les machines.

La démesure, autant gouvernementale que syndicale, ne permet plus aux gens de se sentir partie prenante. Ils se sentent comme une marchandise manipulée selon les désirs des instances au-dessus de leur tête.

Les humains ont soif d’humanisme. Ce n’est cependant pas la voie choisie par les centrales syndicales. Elles ont choisi la voie du communisme, où l’on ne peut traiter la différence et où tous doivent entrer dans le moule.

Les gens ont besoin d’une place à eux, où ils sont reconnus. Ils ont besoin de liens avec les gens autour d’eux. Alors que tout le monde tire à gauche et à droite, les individus se sentent ignorés. Leur valeur n’étant reconnue qu’un parmi les autres.

Ce ne sont pas les campagnes de pub qui y changeront quelque chose. On a dérapé solide avec la révolution tranquille. Il faut ralentir et reprendre une adhérence au pavé, pour repartir sur de saines trajectoires.

Bertrand (@BDmoi)

Comprendre que twitter n’est pas un désert.

Il faut cesser de vouloir absolument être compris dans un tweet de moins de 280 caractères. Twitter est peuplé de gens différents avec des priorités différentes et des opinions différentes… Twitter est un outil de communication entre les gens. Ce n’est pas un désert, même si on peut y crier sa peine. Aussi faut-il comprendre que certains y répondent. DE toutes les façons imaginables.

Un tweet ne vous appartient plus dès que vous l’avez envoyé. Tous et chacun ont le droit de le commenter ou d’y répondre. Que ça fasse votre affaire ou pas. Les “je ne vous parlais pas” ou “ce tweet ne s’adressait pas à vous” n’ont pas lieu d’être. Si vous voulez vous communiquer en privé, faites-le. Mais sur le réseau tous peuvent voir et être inspirés pour vous répondre, d’une façon ou d’une autre.

Bien des gens se pensent seuls mais ce n’est pas le cas. Il y a des gens, personnellement j’en suis un, qui passent beaucoup de temps sur Twitter et qui répondent aux cris entendus. J’ai personnellement crié dans la nuit et on m’a répondu. Certains l’ont fait de bon cœur, d’autres agressivement. Faut-il admettre que tout existe?

Aussi, quand vous utilisez Twitter, ayez conscience un peu plus de ce que vous écrivez. Relisez-vous et cela aura plusieurs avantages. En prime vous pourrez corriger quelques fautes. Pour chercher à être compris, encore faut-il être prêt à discuter? 280 caractères est une limite possible mais accessible à peu. Être concis n’est pas donné à tous. Aussi est-il normal que nous ne soyons pas compris au premier tweet? Donc vous êtes lu, vous inspirez des réactions et vous devez, à un certain point, répondre aux réactions que vous avez provoquées.

Et si Twitter évoluait en un réseau social de communication? D’intercommunications?

Bertrand (@BDmoi)

Mettre l’autre au diapason!

Mettre l’autre au diapason est-il s’accorder ou faire de la propagande? IL faut se poser la question. Dans ce monde polarisé, où les extrêmes se heurtent de toutes leurs capacités, il y a lieu de se sentir écarquillés entre les deux. J’ai encore tendance à croire que la majorité des gens se retrouvent entre les extrêmes. Mais quelle importance ont les extrêmes? 10%, 20% ou plus? Je ne peux le dire. Mais ils sont loquaces et vocaux.

Il y a de la désinformation et c’est plus par croyance que par connaissance. Je ne crois pas que les gens soient mal intentionnés à la base. Le manque d’informations sérieuses et bien documentées est la principale cause de manque d’information et de connaissances. Plus que de vouloir mal informer la population je crois que c’est par déni de confiance en celle-ci que l’information circule au compte-goutte. Agir ainsi relève de la propagande et est une invitation directe à la désinformation, je crois.

Il est possible de donner des cours abordables par la grande majorité des gens. Faire une formation éclair sur les virus, leur mode de propagation et les méthodes de combat. DE plus, informer les gens en terme de résultats réels et non estimés serait une grande avancée. Pour combattre la désinformation il faut définitivement plus d’information et de formation.

On dépense des fortunes pour faire de la propagande, des deux côtés des extrêmes. Fortune de temps et d’argent. On n’arrête pas de parler de la science mais on dit des bribes d’information qui vont dans le sens de nos croyances. C’est le fondement même de la propagande. Qu’elle soit motivée par le bien ou pas n’est pas important. On maintient les gens dans l’ignorance et on manipule les gens dans le sens que l’on espère.

J’aurais aimé des cours de biologie et de virologie au réseau de Télé-Québec. Le débat laisse place à toutes les croyances. Ne pourrait-on pas faire place au savoir? AUX EXPÉRIENCES même? Démontrer plutôt que de donner quelques bribes d’informations estimées suffisantes? Rien de ce que j’expose ici n’est impossible ni irréalisable, mais on ne fait pas confiance à la population. Ni d’un bord, ni de l’autre. Alors les extrêmes s’opposent et tirent la couverte de leur bord, le milieu lui est étiré et distendu. La distance entre les gens augmente et l’on se sent bien seuls.

Bertrand (@BDmoi)

Il faut accueillir l’autre!

Au début je disais il faut accepter l’autre! Mais j’avais raison et tort. Il faut effectivement accepter ce qu’on ne peut pas changer. L’autre entre dans cette catégorie. Penser autrement laisse place à toutes les ignominies en commençant par le meurtre et se rendant jusqu’à la guerre. N’est-ce pas la seule leçon valable de toute l’Histoire humaine?

Je crois maintenant qu’il faut accueillir l’autre. Ne pas le juger sans connaître, ne pas le juger mais carrément l’apprécier dans le sens de reconnaître sa valeur et sa particularité. Personne n’est parfait, même pas vous. Il faut donc regarder la personne dans son entier, extérieur et intérieur. Il est des personnes qui sont très belles et d’autres qui ne paient pas d’apparence extérieure. Ainsi en est-il de l’intérieur. Plein de gens font l’amalgame des deux, ce qui conduit facilement à des mésententes.

Mais il y a des obstacles majeurs à cela et ils sont de taille. Le temps et les préjugés. Et il y a une relation intime entre les deux. En effet plus ça fait longtemps qu’on vit et plus on a de préjugés. Je ne crois pas que l’on doive prouver ce fait. IL est plus qu’apparent. Mais on peut se consoler qu’il y ait des gens plus ou moins affectés par ce fait.

Le temps est un facteur crucial. Il n’est pas évident de laisser le temps à la personne de se dévoiler. Il n’est pas évident de prendre le temps d’observer et discuter avec l’autre. L’urgence d’atteindre le bonheur fait bien souvent perdre le temps des gens. Le bonheur peut être à côté d’eux, mais ils n’ont pas le temps de regarder, encore moins de voir.

Accueillir l’autre demande qu’on prenne le temps. Qu’on l’ait invité ou non, il est là. Les occasions sont rares aussi, il ne faut pas les laisser passer dans un empressement futile.

Bertrand (@BDmoi)

Faillite de qui au juste?

Bien de gens pleurent à la faillite. Faillite de quoi? Faillite de qui? DE l’ensemble de la société faut-il croire. Tout va mal, rien ne va. Se plaint-on le ventre plein? C’est mon avis. La moindre contrariété, dans notre routine quotidienne, est une agression digne de la troisième guerre mondiale. Faillite du gouvernement, de la Santé, de l’Éducation, de la Justice et tout les reste.

Si la Justice fonctionnait en temps réel, peut-être, le reste fonctionnerait-il mieux? Le non-règlement des conflits et le non-respect des lois est rendu à un point crucial d’après moi. L’Importance démesurée des groupes et des lobbys et le fait qu’on ne peut combattre ces groupes à mesure humaine, de la part d’un humain spolié, est formidable d’effets sur notre société.

Je crois fermement que le fait de devoir dépenser des sommes de temps, d’énergie et d’argent pour avoir accès à un semblant de justice, dans un délai raisonnable est le point tournant de l’ambiance générale de la société. L’impersonnalité des groupes, qui prend toute la place, déshumanise les relations.

Je posais la question suivante: la faillite, mais la faillite de qui? Celle des télécommunications et des médias. J’en mets beaucoup sur les médias mais ils ont une responsabilité énorme. On les a surnommés le quatrième pouvoir. Mais leurs intérêts personnels passent avant l’intérêt des citoyens. Est-ce que je fais un raccourci? Je ne pense pas que ce soit le cas. Si, au lieu d’anecdotes toutes plus dérisoires les unes que les autres, on a perdu le portrait global de la société. J’ai pris la justice comme exemple mais c’est valable partout. On ne parle jamais du 95% qui va bien. Toujours du 5% d’exception. Et encore, exception à quoi? À l’idéal. Désolé mais on n’est pas dans un monde idéal. Les commèrementateurs ont beau s’égosiller ils n’ont la responsabilité de rien. Ils font toujours leurs commentaires après le fait.

Moi aussi je suis capable de refaire le passé, mais peut-on cesser de regarder le passé et s’enligner un peu sur le futur et la prévoyance? L’état du moral de la société est au plus bas. Et ce n’est pas à cause de la pandémie seulement. C’est, et je crois surtout, à cause du portrait de la situation qui nous est fait et asséner demi-heure après demi-heure, page après page et bulletin après bulletin.

Honnêtement, j’ai dû me déconnecter de croire à ce que disent les médias. Je fais la part des choses sur les réseaux sociaux et je lis beaucoup de tous les côtés. Aussi suis-je privilégié d’avoir le temps et l’énergie pour le faire.

Bertrand (@BDmoi)

Assumer la réalité de notre situation.

L’affaissement de la pyramide des âges crée une situation jamais vue. La vitesse à laquelle cela se fait est vertigineuse. Essayons d’éclaircir un peu. Partis d’une famille de 8 à 15 enfants pour avoir des bras pour agrandir la ferme, alors que les enfants étaient une richesse, nous sommes rendus à ne faire que des familles recomposées où les enfants ont plus de parents et de grand-parents que ceux-ci n’ont d’enfants. On pourrait élaborer plus mais qu’il suffise de dire que la pyramide est maintenant et pour un bon bout de temp un cylindre avec une tête plus grosse. Ça ressemble étrangement à un brocoli.

Qu’est-ce que ça signifie dans la réalité? Et bien ça signifie, pénurie de main d’œuvre, que l’on va devoir se débrouiller pour passer l’orage et qu’il faudra probablement modérer nos transports quant à la quantité de services que l’on demande. La Santé ne pourra fournir les services qu’elle a rendus dans le passé qu’au prix exorbitant exigé par les centrales syndicales.

Les baby boomers n’ont pas fait d’enfants. Vous preniez la pilule? Et bien j’en suis fort aise. Et bien assumez-vous maintenant. Le choc de la dénatalité? On en parlait à l’université en 1975 et avant. On l’a vu venir mais, comme les changements climatiques, seuls quelques hurluberlus y ont cru et ont préparé leur propre avenir. Les politiciens se sont occupés au jour le jour et ont répondu à la demande populaire.

On frappe maintenant le mur. Les plus vieux devront se débrouiller. Les plus jeunes vont devoir se former, ou travailler avec les vieux. (je fais partie des vieux) Le monde envisagé par nos parents et nos grands-parents ne s’est spas réalisé. Ils ont bien essayé mais nous leur avons fait faux bond. Comme la réalité n’est pas la continuité du passé ni la réalisation des rêves, Nous, qui avons vécu la meilleure période d’égocentrisme de l’humanité devrons nous soumettre aux résultats obtenus.

Pour avoir une révolution, il va y avoir une révolution. Dans les pensées, dans l’éducation, dans la vie de tous, il y aura bouleversement. La pandémie n’a même pas amorcé le processus, elle ne l’a qu’accéléré assez pour qu’on en prenne une conscience aigue.

Bertrand (@BDmoi)