La vérité c’est qu’il n’y a pas de système.

Les gens blâment le système pour tout. C’est la faute du système. La vérité c’est qu’il n’y a pas de système. Il n’y a que des gens. Des personnes, des humains, des hurluberlus qui se gaussent d’être meilleurs que les autres et n’en ont que faire de ce qui arrive aux autres.

S’il y avait un système:

système
nom masculin
  1. 1.
    Ensemble abstrait dont les éléments sont coordonnés par une loi, une théorie.
    Le système astronomique de Copernic.
  2. 2.
    Ensemble de pratiques organisées en fonction d’un but.
    Le système de défense d’un accusé.
    synonymes : méthode

    il y aurait un but avoué, développé et poursuivi par les membres du système. Mais cela ne semble pas être le cas. Ce qu’il y a c’est une oligarchie. Peu de gens qui contrôlent les manettes des gouvernements. Ces personnes sont des personnes dotées de moyen financiers énormes et d’interrelations ténues entre elles. Tout au plus est-ce une organisation.

    Même Bilderberg n’est pas l’oligarchie. Celle-ci est composée de quelques membres de Bilderberg. On parle ici du conglomérat des compagnies qui contrôlent le marché des armes à feu. Tout le reste est de l’esbroufe. Il faut se rendre à l’évidence que l’argent n’est rein pour eux. Ils en ont tellement, mais ils n’en ont pas besoin. Ce sur quoi ils se nourrissent, c’est le pouvoir. Pas le pouvoir des marionnettes aux gouvernements, celui qui paraît élu par le peuple ou le droit divin, non. Le pouvoir véritable, celui de faire arriver ce que l’on veut qu’il arrive.

    On a monté un cirque, qui comprend de la nourriture assez facilement accessible, et des jeux. Des jeux de plus en plus violents, qui font peur. Des jeux sanglants qui mettent en évidence les vrais dominateurs du monde, les armes et les armées. Tous les conflits qui ne cessent d’exister sur la Terre pourraient être mis à zéro si on avait vraiment le contrôle des armes à feu. QU’on dépense des sommes incommensurables dans l’armement, de toute sorte, est la cause de tous le reste.

    La paix sur Terre n’arrivera pas. Elle ne sera possible que lorsque les armes auront disparues. ALors on peut attendre un bout de temps. Mais supposons que l’on y arrive, qu’est-ce qui pourrait remplacer le pouvoir des armes et soutenir toute l’économie mondiale. La dé-pollution de la planète. C’est le prochain défi qui devra être relevé. Mais on ne s’y rendra pas car cela n’est pas avantageux pour le groupe qui jouent avec la planète et les humains.

    Bertrand (@BDmoi)

     

Irréalité de la réalité.

L’irréalité de la réalité est à ce point répandue qu’il faut en regarder le manifestations. Les problèmes humains ne sont pas adressés à la hauteur des possibilités actuelles. En gros, on s’émerveille de choses qui sont absolument sans fondement avec la résolution de problèmes humains et on laisse non résolus des problèmes dont la solution est absolument réalisable.

Mettons en opposition le revenu des athlètes professionnels et des artistes d’œuvres de fiction ou de musique et le revenu des gens qui œuvrent à résoudre les maux des gens ordinaires. Ces gens qui ne produisent rien, athlètes et artistes, accumulent des revenus qui sont sans commune mesure avec l’impact réel qu’ils ont sur la vie des autres. Le virtuel, absolument sans aucun effet sur les gens, est devenu une industrie si grosse et si inégalitaire, que le réel est dénaturé.

Donc les athlètes de haut niveau et les artistes choyés, accumulent des fortunes qui résoudraient bien des problèmes réels de leur communauté. La notoriété, c’est la mesure en $ des gens aujourd’hui. Je ne suis pas en train de dire que ces gens ne doivent pas être reconnus pour leurs mérites. Ce que je dis c’est que l’impact monétaire de cet notoriété est démesuré. Même Bill Gates est  démesuré. Il a été choisi pour un standard dans l’industrie de l’informatique. Il en fallait un. Mais la fortune que les magnas de l’informatique accumule est incommensurable. Certains vont dire que je suis jaloux mais je n’en ai rien à foutre.

La réalité est tellement accessoire. On s’émerveille de quelqu’un qui a frappé une balle au-delà de la clôture mais pas du fait qu’une personne ait aidé une autre personne à vivre dans dans des conditions saines et dignes.

Il y a plein d’exemples dans un sens comme dans l’autre. Mais il est très peu question des personnes qui nous aident à vivre et il est une exagération de choses qui ne riment, finalement, à rien.

Bertrand (@BDmoi)

 

Bannir l’usage de qualificatifs?

Qu’avons nous besoin de qualifier les gens et les choses? Aujourd’hui on utilise beaucoup de qualificatifs. On les utilise beaucoup dans les extrêmes. C’est la mode. Les choses sont absolument, intolérables et inacceptables et sont de souche ou pas, et plein d’autres qualificatifs.

Tout cela mène à la division. On scinde à l’extrême de sorte que les gens ne se ressemblent plus ils ne peuvent plus s’assembler.  Il serait peut-être temps de se demander Si l’intolérable que l’on prononce est si intolérable puisqu’on le tolère. L’inacceptable se produit et se reproduit. On accepte ces situations parce qu’on n’a pas le courage de les combattre. Ah! pour les dénoncer on les dénonce, mais on n’agit pas.

On essaie de nous faire croire que les mots ne veulent plus rien dire. Mais ce n,est pas vrai. Les mots sont là et peu importe la novlangue, la réalité existe. Là où c’est le plus dommageable, de ne pas agir conformément à ses paroles, c’est dans l’injustice permanente qui existe dans la distribution des revenus des gens. Les paradis fiscaux sont des réalités que les politiciens dénoncent mais ne combattent pas. Plein d’iniquité existent et ça se répercute dans toutes les sociétés.

ALors, tant qu’à ne rien dire, aussi bien dénoncer de manière véhémente, les comportements de gens complètement asociaux, qui profitent éhontément des bénéfices de la société sans payer honnêtement leur part du pactole.

Bertrand (@BDmoi)

 

Canicule ou réchauffement cérébral

Est-ce la chaleur de la température, est un réchauffement cérébral généralisé? On ne saurait dire mais les esprits surchauffent de ce temps-ci. Il est impossible que ce soit un déroulement normal des pensées.

Les gens se heurtent les uns les autres et la moindre prise de position, sur quelque sujet que ce soit, enflamme les opposants. SLAV et Kanata de Robert Lepage ne sont qu’une faible partie émergée du problème.

Les esprits semblent surchauffés. Je suis certain que les départements de soins psychiatriques doivent déborder. Ce ne peut être que la chaleur. Si c’est ça, c’est réduire à bien bas, nos capacités cérébrales et intellectuelles.

De grâce achetez-vous une unité de climatisation ou prenez des douches à répétition. La société semble se désagréger inversement à l’augmentation des degrés de température.

On a droit à tous les motifs d’opposition. Ce n,est pas de la liberté d’expression. Je m’excuse. C’est une réaction épidermique à tout ce qui est exprimé. La liberté d’expression est là pour promouvoir sa pensée. Pas pour annihiler celle des autres. Les gens ont si peu à dire,par eux-mêmes, qu’ils se lancent en diatribes sur ce que les autres ont à dire. Les médias, ne m’en parlez pas, ils carburent à cette diatribe. Tout ce qui attise les émotions fait vendre. Les cotes explosent dans la mésentente.

Alors, je me sens autorisé, en tant qu’observateur, de dire que dans les faits, la liberté d’expression n’existe pas. Ce qui semblerait exister, c’est la promotion d’émotion absolument déchaînées par les inconforts de température.

Bertrand (@BDmoi)

 

Pourquoi Retweeter.

Beaucoup de gens utilisent “J’aime” pour ce qu’ils sont d’accord et “retweet” pour ce qu’ils sont outrés. Cela a, d’après moi, plusieurs effets négatifs sur l’ambiance de twitter.

Premièrement, le fait d’aimer un tweet est personnel. Il n’est pas diffusé. Ceux qui nous suivent n’y ont pas accès, alors que retweet émet à tous ceux qui nous suivent. Réémettre un tweet en augmente la diffusion. Donc en conséquence si on retweet les tweets et les pensées que l’on aime et que l’on pense positives alors on contribue à améliorer l’ambiance sur le médium.

Ensuite le fait de retweeter les choses pour lesquelles on est en accord augmente la circulation des informations positives. C’est beau d’être en accord avec ce qui circule mais il faut en faire bénéficier nos gens qui nous suivent.

L’ambiance générale est triste, mais, ce n’est rien avec ce qui s’en vient pour l’automne et la campagne électorale.

Alors quand vous êtes sur le point d’aimer un tweet, pourquoi ne pas le retweeter à la place. Peut-être cela contribuerais à améliorer l’ambiance du médium?

Bertrand (@BDmoi)

 

S’isoler?

Parfois, pour retrouver sa santé mentale, il faut s’isoler de tout. Tout, étant les médias, tous, et s’approcher de vraies personnes, vivantes et existantes en chair et en os.

Quand on a le nez trop collé sur la réalité virtuelle, on est désabusé. Celle-ci n’est pas la représentation de la Réalité. Elle n’est qu’une image, complètement déformée, par la non représentativité des gens sur les médias. Médias de masse comme médias sociaux.

Le problème c’est qu’on doit continuellement filtrer ce qui nous arrive comme communications. Il y en a tellement et de tellement de sources que l’on n’a pas le temps de digérer et la frustration augmente. Vient un point où il faut décanter. Laisser fermés les inputs et assimiler le total de ce qu’on a reçu.

Je m’aperçois qu’il me faut arrêter de plus en plus souvent. Soit que je ne laisse pas décanter assez longtemps quand j’arrête ou soit que mon niveau de frustration ne baisse pas suffisamment pour me permettre de repartir zen quant aux nouvelles que je reçois.

Alors je vous passe le message, peut-être seriez-vous avisés de faire comme moi. Sinon, tant mieux pour vous mais, si vous ne me voyez pas pendant une certaine période, sachez que je suis en retraite fermée obligée. Bonne période estivale et peut-être serions-nous avisés de nous reposer avant la période de campagne électorale qui, croyez le ou non, n’est pas encore commencée.

Bertrand (@BDmoi)

 

Appropriation culturelle?

Il fut un temps où l’appropriation culturelle était celle d’une culture dominante qui assimilait celle d’une culture assimilée. C’est une chose qui peut exister. Mais parler d’appropriation culturelle, une fois la poussière un peu retombée sur l’affaire du TNM, d’une artiste qui répand les chants de survivance d’une culture disparue, du moins en Amérique, tient franchement du délire.

La liberté d’expression, dans le domaine artistique, est un des traits de civilisation les plus appréciables. Reculer, pour des raisons purement de manque de colonne, sur le principe de l’ouverture aux autres, est non seulement d’une faiblesse inouïe mais aussi d’un intellect déficient.

Alors, je ne veux pas relancer un débat, mais faire remarquer que la poussière est retombée et que l’on doit faire le ménage. Mais, on  n’a pas les gens avec des colonnes solides. Personne n’est assez fort et assez franc pour remettre à leur place des gens qui font leur, ce qui appartient à la culture mondiale. La résistance à la souffrance infligée par des dominants.

Célébrer la résistance appartient à tous. Dans toutes les langues et dans toutes les musiques.

Bertrand (@BDmoi)

 

La Solution.

Une solution possible est possible. Mais elle ne réglera pas le problème. Tout au plus cette solution éliminera un ou deux symptômes de la maladie. Il y a une maladie, principalement en politique, qui me touche grandement. Un syndrome populaire qui amène à l’inertie.

Ceci est englobé dans une phrase qui commence à m’horripiler au plus haut point. “Ce n’est pas LA solution”. Tout au plus peut-on espérer un élément de solution. Les chose sont rendues tellement complexes, surtout dues à la difficulté de prendre des décisions, que les problèmes sont d’origines multiples et interconnectés.

Alors, La seule Solution, serait de tout recommencer à zéro. Mais CETTE solution est impossible. On doit donc essayer de réparer le moteur alors qu’il tourne. Il n’y a pas de bouton “RESET” sur le moteur. La vie tourne et continue à tourner. Il y a des gens qui profitent grandement de la situation. Ils ont des moyens immenses et s’en servent pour maintenir leur situation de privilégiés.

On identifie le niveau de vie de la population en $. Là est la source du problème initial. L’outil, qui a permis de sortir de l’ère agricole pour permettre la diversification des techniques humaines et des spécialisations des pensées, est tellement mal utilisé que la répartition des ressources est impensable. Tout concoure à intensifier la distance monétaire des plus riche et des plus pauvres. Mais le malheur, c’est que les plus pauvres se ramassent de plus en plus nombreux à gauche et les plus à l’aise de plus en plus à droite.

Le tissu social en viendra à se déchirer. Une illustration boiteuse est celle de Trump à l’OTAN. Il divise les alliés pour en tirer une profit économique. L’industrie de la guerre est un des principaux moteurs de l’économie américaine. Augmenter le niveau de dépenses militaires des pays sera principalement bénéfique aux États-Unis. C’est une évidence.

Les riches n’en ont que faire des principes. C’est ce que nous verrons. Si oui ou non c’est vrai. Les Américains profiteront-ils béatement des mouvements purement égocentriques de leur président? À suivre.

Bertrand (@BDmoi)

 

Génétique ou culture?

Un tweet a attiré mon attention ce matin. Les enfants de parents en sur-poids ou obèses seraient susceptibles de maladies chroniques à l’âge adulte. C’est tellement logique. Mais de là à en tirer la cause dans la génétique est surfait.

Je suis en sur-poids, mes fils sont en sur-poids… Mais la génétique est en cause. C’est certain car mon père était de même. Cependant il est une autre donnée qui est importante. Quelle est la culture des aliments transmise dans notre famille? Place, nature, mélanges, en gros tout ce que peut être la façon de s’alimenter. Je crois que ce que l’on a mangé alors qu’on était enfant est ce qu’on a tendance à privilégier quand on est adulte.

Aujourd’hui, une autre donnée vient compliquer l’équation. La sédentarité. La plupart des déplacements sont maintenant mécanisés. On s’est éloigné des milieux de vie et il est maintenant presque nécessaire d’utiliser un moyen de transport pour vaquer aux besoins de la vie.

Le taux de sur-poids est en augmentation et le mode de vie actuel demande une plus grande mobilité. La preuve? Les réseaux routiers ne suffisent plus, les transports publiques sont réservés aux grandes villes. Les gens qui ont des distances plus grandes à effectuer pour aller travailler, à cause de plusieurs facteurs dont le coût de demeurer en ville, doivent prendre de plus en plus de temps pour aller au boulot. Temps passé assis dans leur auto.

La vie est maintenant à l’échelle de la technologie, on a dépassé l’échelle humaine. L’humain grossit, et ce n’est pas pour le mieux. Les plus alarmistes disent que l’espérance de vie ira en diminuant. Le point d’inflexion serait atteint en ce qui concerne la courbe d’espérance de vie. Qu’en sera-t-il? À suivre…

Bertrand (@BDmoi)

 

Normal ou normale?

Les gens, beaucoup, considèrent que le 70% du milieu sont normaux et par conséquent les autres sont anormaux. Selon la loi normale, l’humain de 7 pieds de hauteur est aussi normal que celui de 3 pieds et celui de 5 pieds 10. Il est situé à quelque part sur l’échelle. Voilà, d’après moi, la seule utilisation valable de la normalité. Les extrêmes font partie de la normalité.

ALors le mot “normal” pour désigner beau, adéquat, commun, moyen, usuel… est abusif et amène plein de stéréotypes qui divisent et qui détournent les discours vers les apparences et, bien souvent, les jugements d’intention.  Ce qui n’est pas normal est vite déclamé laid, impossible, exagéré…

Il faut donc, d’après moi utiliser le mot “normal” le moins possible et le faire presque tout le temps dans le sens de la normale en statistiques. Là où il y a une distinction importante à faire c’est dans les fameux discours politiques. La gauche, la droite, le centre obéissent jusqu’à un certain point à la loi normale. Elle peut être légèrement décentrée mais la courbe devrait ressembler à une normale. Ce qui explique une chose très complexe et qui concerne la distribution de l’argent.

Le 1% extrême de la population, possède plus de 3/4 de la richesse déclarée. C’est déphasé au max. Mais ce n’est pas près de changer, au mieux, peut-être, cela ralentira de progresser. Pourquoi? Parce qu’il est évident (normal), que ceux qui possèdent plus de richesses l’investissent pour apporter encore plus de revenus que ce qu’ils dépensent.

Prenons l’exemple d’un individu, possédant une maîtrise en informatique et qui travaille comme consultant au gouvernement. Il gagne environ 150,000$ par année. Avec cette somme il se paie une maison, un chalet, une auto et vit avec un budget de 40 000$ par année. Impôt enlevé (il cotise au max dans son REER et son CELI) il gagne environ 100,000$. Pour un individu raisonnable il dispose d’un budget d’investissement d’environ 40000$. Cela semple euphorique? Mais c’est une réalité. Peu y arrivent. Même très peu. Mettons 1%. Ceci mis à part les gens qui investissent dans les paradis fiscaux.

Donc cet individu est normal parce qu’il se situe à l’extrême de la courbe? Non, il n’est pas sur une courbe normale, mais là n’est pas la question. Il n’est pas une normale que la distribution d’une courbe statistique soit si à gauche. Voilà qui expliquerait qu’il semble y avoir plus de gens à gauche qu’à droite.

Il est évident que celui à droite de la courbe soit beaucoup plus satisfait de l’état du monde que ceux qui sont à gauche. Donc Il est évident que l’opinion de l’extrême gauche soit exprimée de façon plus violente que celle de ceux de l’extrême droite. C’est en effet le ventre vide que l’on est motivé à vouloir changer les choses alors que le ventre plein on est repu et satisfait des choses comme elles sont.

Donc on est dans un monde de politiciens repus, qui ont été élus par un système qui leur convient. Il ne faut donc pas compter sur eux pour le changer. Ah! il y a bien quelques hurluberlus qui veulent du changement, mais globalement il m’est pénible de constater que mes enfants n’auront pas un monde beaucoup meilleur que le nôtre.

Bertrand (@BDmoi)