Qui se ressemblent peuvent-ils s’assembler?

La folie, oui je dis bien folie, de l’individualisme est rendue telle que chaque individu, à son gré, peut se rassembler à n’importe qui. L’union fait la force. C’est une maxime qui risque de perdre de la popularité. On a beau vouloir poursuivre un intérêt commun à notre condition mais faut-il y voir une source de dilution du discours?

J’aurais tant à dire mais, l’ère dans laquelle nous sommes, nous empêche de parler. On n’a plus le droit de rien dire? C’est faux. On peut dire ce qu’on veut mais on doit assumer ses dires face à des individus qui ne se font pas remettre en place quand ils dépassent la décence de respecter ce que les autres disent.

On ne peut donc se rassembler sans se faire traiter d’exclusifs et sous prétexte d’inclusion on doit tout accepter. On est vraiment mal foutus quand on a l’épiderme mince. Cela semble le cas de bien des journalistes, politiciens, universitaires et …

Je me dois de dire ceci: la vitesse et la quantité de transmission demandera qu’on prenne les communications très au sérieux. Le ton sarcastique ou humoristique (le deuxième degré) ne passent pas dans les communications actuelles. À moins d’avoir payé pour être dans une salle où se produit un humoriste ( et encore) on ne peut présumer du ton humoristique d’une communication.

On ne peut prendre pour acquis la position des regroupements car, plus souvent qu’autrement, elle représente celle des dirigeants et pas celle des gens à la base.

L’individualisme vient-il de l’impossibilité à se regrouper ou est-ce l’individualisme qui empêche de se regrouper significativement?

Bertrand (@BDmoi)

Fédération un concept à abolir.

Un regroupement de regroupement est une aberration. On ne fait que regrouper les intérêts des dirigeants des organisations de base. On en a plusieurs exemples. La FFQ, la fédération des Caisses Desjardins, les centrales syndicales… On s’éloigne grandement des intérêts réels et des raisons de base des individus à la BASE des mouvements. Représenter les intérêts de ceux qui représentent les intérêts de ceux qui devraient être représentés. On est loin du sujet.

Il faut que les personnes aient le pouvoir de diriger les dirigeants. Ceux-ci se liguent pour grouper en groupes plus gros afin d’infléchir, à leur avantage, les décisions des gouvernements. Les groupes prennent trop de place au détriment des individus. L’économie étant le centre d’intérêt des gouvernements, il m’apparaît évident que le phénomène des Fédérations soit orienté vers l’argent. Les missions des organismes de base sont rarement centrées sur les questions d’argent.

En conséquence, il faut trouver un moyen de concentrer les désirs des usagers et laisser tomber l’opinion des dirigeants qui elle ne se concentre que sur les finances, bien souvent.

Bertrand (@BDmoi)

#bellcause c’est quoi au juste?

Il est cette journée où, comme pour la guignolée des médias, il y a inflation de bons sentiments. Mais les motivations sont-elle bonnes? Il y a toutes sortes de raisons pour utiliser le hashtag #Bellcause. Toutes ne sont pas bonnes. Mais, le plus important c’est ce qui en reste.

Dans les banques alimentaires, cette journée, celle de la guignolée, permet d’engranger une certaine quantité de victuailles qui dureront une partie de l’année.

Pour ce qui est de #Bellcause, combien de personnes conservent le moindre souvenir de cette journée. Ça fait 10 ans que cette journée sévit. On peut honnêtement dire que beaucoup de chemin a été fait depuis le temps. Mais, il y a l’acceptation publique et l’acceptation individuelle, qui sont bien différentes. Qu’on le veuille ou non, il est possible d’améliorer la perception dans l’espace publique. Mais pour ce qui est des individus c’est à recommencer à chaque fois.

On ne peut modifier les perceptions individuelles. Il faut donc, par conséquent, répéter et répéter le message. Alors, allons-y gaiment et retwittons le message jusqu’à ce qu’il nous pénètre personnellement.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il possible?

Est-il possible de changer quelque chose? Est-il possible que quelque chose change? Tous les antagonismes entre les gens dépendent des jugements que ceux-ci portent sur la réalité. Les gens prennent pour vérité ce qui n’est que jugement basé sur une partie visible ou pas de la réalité.

Nous sommes à la fois limités par nos sens et par-dessus tout par la fermeture de notre esprit. Un changement est-il possible? Oui! Est-il probable? Non! La vérité est un concept qui n’existe pas dans la Nature. Il existe la réalité, tu vis ou tu meurs. La distinction n’existe que dans l’esprit humain.

Deux mots, deux outils que l’on interchange selon nos motivations. Je fais souvent la distinction entre croyance et savoir. Une relève du jugement qu’on fait de quelque chose, basé sur Dieu sait quoi (pardonnez le jeu de mots) et l’autre de la perception et la compréhension qu’on fait de ce qui est réel. Même le savoir n’est pas à 100% réel. Il n’est que théorie qui correspond souvent à ce qu’on peut prévoir et observer. Mais il y a toujours les exceptions et les incompréhensibles. Les sondages correspondent à un taux de 95% à l’opinion dans 19 cas sur 20. Autrement dit c’est du gros n’importe quoi.

Il faut respecter les croyances spirituelles des gens. Mais dans la réalité, on ne peut permettre à tout un chacun de décider ce qui est valable pour les autres ou pas. Il faut, comme pour l’aide à mourir, chercher à respecter la volonté de la personne. Volonté. Un mot, un outil bien imparfait. Faudrait-il travailler l’outil plutôt que de s’obstiner sur la valeur du geste. Bien des choses demandent des éclaircissements. La première est celle-ci. Tentons-nous vraiment ce qui est possible pour le bien de la personne, et le bien de tous? Offrir l’aide à mourir est possible mais après que toutes les possibilités ont été offertes à la personne. Il est de la possibilité de la personne de les refuser. Mais lui a-t-on offert vraiment la possibilité? C’est sur cette base, je crois, qu’on doit juger les juges. Alors seulement le jugement a-t-il une valeur.

Bertrand (@BDmoi)

Artifice: Moyen habile visant à cacher la vérité, à tromper sur la réalité

Voici la définition du Larousse sur le mot artifice. Mais artificiel est le résultat de l’habileté, l’intelligence humaine. On est loin de l’un à l’autre? Ça dépend de quel côté on regarde. L’habileté humaine à cacher à l’humain la stupidité de la machine. D’après moi, l’intelligence, est la faculté de synthétiser les perceptions de ses sens, pour en tirer un sommaire exploitable. Le premier sommaire exploitable à tirer d’une situation, c’est de comprendre qu’On ne comprend rien.

Il est des situations qui ne se modélisent pas. Il est des situations qui dépassent l’intelligence. Une de ces situations est l’aide médicale à mourir. Il n’est pas possible de trancher objectivement en modélisant ce qui n’est pas modélisable. Donc pourquoi s’essayer et discuter.

Moi, qui vous écrit actuellement, si l’AMM (aide médicale à mourir) avait été disponible et qu’on me l’avait accordée, je ne serais plus là, car j’ai demandé et essayé de mourir. Mais aujourd’hui ça va bien. Après 20 ans on a trouvé un cocktail qui a assourdi mes tourments. 99% du temps ça va maintenant bien. Mais ça c’est moi.

Chaque cas est différent. La seule réalité qui compte est celle-ci. A-t-on essayé tous les moyens. Là le bât blesse et tue tout le temps. Les suicides, la plupart des suicides, surviennent par désespoir. Le désespoir survient quand on n’a plus rien à essayer. Tant qu’on essaie il y a de l’espoir. A-t-on changé de psychiatre, a-t-on essayé un nouveau cocktail de médicaments, a-t-on essayé une véritable session de psychothérapie…

On ne prend jamais les moyens pour aider les gens. Voilà pourquoi l’AMM (aide médicale à mourir) n’est pas acceptable dans le cas des maladies mentales où la raison existe. On peut être désespéré alors que la solution est proche ou possible. Il faut absolument dissocier la démence de la maladie mentale. La démence est une perte de raison, pas une perte d’espoir. Peut-on décider de l’euthanasie en cas de perte de raison? C’est aux gens d’en parler.

Mais, pour ce qui est de la perte de l’espoir, nul ne peut en décider. Comme je l’ai écrit si elle avait été disponible la fameuse solution je l’aurais prise. Je m’en suis sorti et j’en suis maintenant heureux. Ce n’est pas moi qui aurait souffert si je n’étais plus là. :-)))

Non. Ce n’est une situation qui ne peut se dissocier des moyens que l’On a pris pour s’en sortir. J’ai été le cobaye de mon psychiatre, le septième avec qui j’ai traité avant d’en trouver un en qui j’ai une confiance absolue, on a essayé une trentaine de combinaisons de médicaments, j’ai fait une intoxication au lithium et plein d’autres effets secondaires. J’ai le diabète, traité à l’insuline, à cause d’un médicament que j’ai pris.

Non, il faut que l’On cesse de vouloir décider pour les autres et il faut que les moyens soient pris pour aider les personnes qui sont aux prises avec des problèmes de santé mentale. La société s’interroge sur la possibilité d’aider des personnes désespérées à mourir. Mais faut-il avoir essayer tous les moyens d’espérer passer au travers?

Bertrand (@BDmoi)

Mourir: cesser de vivre ou cesser de souffrir.

C’est une question qui ne se résout que dans la tête d’une personne et uniquement de cette personne. Il est très peu de raison pour vouloir mourir. Généralement c’est suite à des tourments pénibles et incessants. Tourments physiques et psychologiques.

Mais on peut vouloir cesser de vivre pour une multitude de raisons. Presque toutes circonstancielles et temporaires. Il faut faire la différence entre maladie mentale et détresse de vivre. Il y a presque toujours moyen de faire durer la personne. Par médication ou par aide directe. Mais ceux qui jugent que les autres doivent perdurer ne sont pas souvent ceux qui sont prêts pour mettre la main à la pâte. C’est une chose de parler mais encore faut-il être prêt à aider.

IL m’a fallu 7 psychiatres pour obtenir un diagnostic et trouver celui avec qui je peux échanger honnêtement et qui ne me prend pas pour un attardé mental de 5 ans. Il me suit depuis 1990, je suis très privilégié. Je suis intelligent et je sais que j’ai un trouble bipolaire. Je sais qu’il n’y a pas de guide sur ma biologie personnelle. Pour savoir si un médicament a un bon effet il faut le prendre régulièrement suffisamment longtemps. Les effets secondaires indésirables se manifestants bien souvent en premier et s’apaisant ensuite. Il faut du temps et des essais. Ça a pris, dans mon cas, entre 20 et 25 ans pour trouver une recette qui fonctionne à long terme. Depuis ce temps je suis bien. Ou presque toujours.

Il a fallu trouver le bon psychiatre, la bonne combinaison de médicaments et surtout la relation psychiatre-client. Tous ne peuvent soigner n’importe qui. N’importe qui ne peut être soigné par tous. Me voyez-vous venir?

Il n’y a pas un psychiatre sur TERRE qui peut décider si une personne a assez souffert ou pas. Tout comme les médicaments, il faut avoir TOUT essayé avant d’en venir à l’acte ultime. Il n’y a qu’un domaine de la santé mentale qui puisse faire l’objet de l’aide médicale à mourir, c’est celui de la démence. Qu’une personne, alors qu’elle avait les facultés normales de son existence, décide à l’avance de son sort advenant une perte de conscience de la vie.

Ceci n’est pas une opinion finale mais, je crois qu’elle est suffisamment claire pour aider à solutionner la situation. Personnellement, je ne saurais être une charge pour personne. Encore faudrait-il que je le sache, que le processus soit d’une certaine lenteur pour que je puisse décider. Quand le problème se pose réellement, la personne ne sait pas qu’elle est une charge. Donc, est-elle une charge? Qui peut répondre?

Bertrand (@BDmoi)

Petitesse humaine.

Ce qui me pousse à écrire ceci est la façon dont se font un grand nombre d’interventions, autant dans les réseaux sociaux, dans les médias et dans la vie réelle. Les gens ont perdu, s’il l’ont déjà eu, l’habitude de discuter des choses et des opinions. Il est bien plus facile d’apposer toutes sortes d’étiquettes sur les personnes et les qualifier des pires travers de l’humanité que de répondre à leurs opinions par des arguments ou des questionnements.

Tous les messages des politiciens (ou presque) et les opinions dans les médias en sont truffés. On tire à volonté sur le messager, on détourne ses paroles on lui fait dire n’importe quoi. Et ça passe. Qu’on parle ou qu’on se taise, il y a une multitude, je dis bien une multitude, qui commentera sur l’intention ou l’apparence ou la réputation ou toute autre superficialité de la personne. Mais répondre à ses dires ou ses silences par une opinion différente ou des faits reconnus ou théorisés ou encore qui font consensus (un consensus n’est pas une vérité mais un état actuel qui change avec la mode), est rare.

On ne sait plus discuter. Il faut, loin de nuancer, aller droit au fait avec le moins de mots de moins de 4 syllabes possible. Nuancer, quel rêve. La culture twitterienne veut que l’on exprime une chose en moins de 280 caractères. C’est im-pos-si-ble. À la limite peut-on y arriver avec une série de tweets. Mais les gens n’ont pas le temps. De quoi ont-ils le temps les gens? La seule chose qui leur importe c’est l’argent ou les bénéfices quelconques.

Pourquoi viennent-ils sur Twitter, s’ils n’ont pas le temps? On dirait qu’ils ont peur de réfléchir, d’élaborer des idées et oui! d’avoir l’air à pas savoir de quoi ils parlent. Mais dans la vie, on ne sait pas souvent de quoi on parle. On émet souvent des idées, comme ça, pour voir ou ça mène. C’est ainsi que l’on développe son imagination. Mais, l’obligation de résultat à laquelle nous exigent les autres est entièrement paralysante. Il faut se donner du lousse comme on dit. Les enfants, et c’est là leur grande force, ne se formalisent de rien. C’est ainsi qu’ils agrandissent le champ de leur connaissances et de leur croyances. Alors il faut retrouver le droit à l’expression et à laisser passer des choses qui nous questionnent et ainsi faut-il se questionner, pas se taper dessus comme des imbéciles heureux.

Suis-je certain de ce que j’ai écrit? Non. Mais, je le pense quand même et je suis prêt à en discuter.

Bertrand (@BDmoi)

Patch Adams et les policiers.

Hier, un article de journal et la troisième vue du film “Patch Adams”, avec Robin Williams, m’ont fait réfléchir. Je ne vous ferai pas part des méandres que ma pensée a parcourus. Il y en a eu plusieurs. L’espoir est possible. Il y a possibilité que les choses aillent mieux et elles iront peut-être mieux.

L’article de Patrick Lagacé, ce matin, m’a permis de mettre le doigt sur le problème de façon presque immédiate. Un paragraphe, que je reproduis ici, m’a éclairé.

” La beauté du projet, c’est justement l’immersion. C’est de sortir les patrouilleurs de leur voiture de patrouille. De les laisser découvrir ce qu’on ne peut pas découvrir quand on est pressé par un autre appel qui attend, quand on doit intervenir en situation tendue.”

Le mot-clé, dans tout ce paragraphe, c’est “PRESSÉ”. N’est-ce pas le cas de tous? Mais dans le cas des policiers c’est particulièrement criant. La pression est intenable. On prend tous les raccourcis pour que ça aille plus vite. Tout doit être fait maintenant, au mépris de la loi de l’inertie. Chaque individu a du pouvoir, beaucoup plus de pouvoir qu’il croit posséder. C’est là que le film Patch Adams entre dans l’équation. L’enfer est pavé de bonnes intentions parce que les autres cherchent à nous imposer leur vue. L’idée fonctionne tellement bien que le temps manque pour prendre soin de chacun. Chacun peut s’aider en aidant l’autre.

On a complètement perdu le contact avec la réalité des autres. Le rythme de notre vie est infernal. Chacun a le pouvoir de le ralentir. Mais tous nous exhortent à ne pas le ralentir et même à l’accélérer. Nous sommes tellement pressés que nous nous pressurisons les uns, les autres. C’est comme ces images du Japon où l’on voit des pousseurs pour pousser les gens dans les trains.

À dose humaine le temps s’écoule mais dans notre monde virtuel il disparaît. Aussitôt pensé, aussitôt voulu. Mais ça ne fonctionne pas comme ça. N’attendons pas des autres qu’ils nous permettent de ralentir. C’est à chacun de nous de nous reconnecter avec la vie réelle. Les choses prennent du temps à arriver et les choses que l’on fait actuellement nous entraînent dans une direction qui n’est pas nécessairement celle que nous désirons. Pour combattre l’inertie, il faut appliquer une force suffisante dans une direction différente pour infléchir le parcours. La force la plus naturelle à appliquer c’est de s’asseoir et d’arrêter ce qu’on fait. Se poser des questions sérieuses et de repartir dans la direction voulue, au dam de notre passé.

À l’échelle individuelle c’est possible, mais, pas à l’échelle humaine. Voilà le gros défi qui attend les milléniaux. Selon certains, il semblerait que le phénomène est amorcé. C’est la grâce que je leur souhaite.

Bertrand (@BDmoi)

Comprendre ou accepter?

Plus on comprend, plus on accepte ou est-ce le contraire? Ni l’un ni l’autre. L’acceptation ou la compréhension ne fonctionnent pas en parallèle mais en opposition. C’est comme avoir la foi et savoir. Quand on croit on ne sait pas parce que croire, avoir la foi, c’est sans preuve. Et la connaissance fonctionne par la reproductibilité, donc c’est la preuve.

En quoi, savoir que les religions, les religieux surtout, imposent des codes spécifiquement misogynes, aide-t-il les policiers à accomplir leur devoir d’observation des lois? Il y a là une logique qui m’échappe. Mais n’est-ce que moi. La séparation des églises et de l’État devrait se faire aussi entre les églises et les pratiquants et les agents de la loi.

Cette promiscuité de contraires est un affront à la logique qui veut se faire intégrationnistes dans une différentiation exacerbée. C’est à y perdre son français. Alors laissons aller les bizounours qui essaient de mélanger l’eau et l’huile mais, à la fin, il y aura toujours distanciation.

Bertrand (@BDmoi)

Ce matin un article de journal m’a ému.

https://t.co/Gh19MxaJFU

Ce matin cet article de journal m’a terriblement ému et a réveillé un questionnement qui me taraude depuis longtemps. Où est la place de la société, de la famille, de l’humain, du père et de la mère, de l’enfant et tout.

Il existe des valeurs intrinsèques à la vie. Nous avons une multitude de rôles à jouer selon ces valeurs. Mais qui a le droit de juger? Sur quels principes peut-il se baser? De quel autorité peut-il s’insurger contre les actes de quelqu’un?

Bien des questions auxquelles chacun a ses réponses. Mais j’ai l’impression que les nombreux questionnements autour de l’aide à mourir nous permettront d’avancer dans l’aide à la vie. Il faut absolument définir positivement la place de chacun et l’autorité qui doit lui être reconnue. Nous sommes dans une période où la bien-pensance prend énormément de place. C’est une réalité.

Dans nos réseaux sociaux, chacun émet, et c’est peut-être valable, son opinion. Mais peut-on réaliser qu’on ne peut imposer son opinion à une autre personne. Surtout pas quand il est question de sa vie à elle ou à ses dépendants. On peut déconseiller, ne pas vouloir agir personnellement, mais, en aucun cas, avons-nous le droit d’intervenir quand on essaie de préserver la vie. On peut intervenir pour empêcher des gens de pourrir la vie de quelqu’un, c’est peut-être même un devoir. Voilà pourquoi existe la DPJ que l’on décrie si fort actuellement. Il n’est pas question de ses responsabilités mais des moyens risibles dont on les équipe.

Donc, poursuivons notre questionnement. Il arrivera peut-être une amélioration notable dans les relations humaines, du genre de celle qui met à sa place, la responsabilité personnelle et sociale. Où se situe l’équilibre?

Bertrand (@BDmoi)