Réalité ou fatalisme?

En quoi décrire la réalité que l’on voit est-il fatalisme? Le fatalisme c’est penser qu’on ne peut rien y faire, que tout est décidé d’avance. Décrire la réalité que l’On voit , est réalisme, pas fatalisme. Pour changer, quoi que ce soit, il faut identifier la situation actuelle, une situation préférable et un moyen pour y parvenir.

La fatalité, je le répète, réside dans le fait de penser qu’on ne peut rien faire. La réalité, elle, peut être qu’on ne peut rien faire, temporairement. Le mot-clé? Temporairement. À terme bien des choses impossibles deviennent possibles, en autant qu’on s’en donne les moyens.

Apprécier la réalité, en faire une description la plus détaillée possible, est la première étape d’un cheminement. Bien des gens ne considèrent que la destination de leur choix, sans tenir compte de la réalité actuelle. Alors, mais seulement dans ces cas, peut-on parler de fatalisme. Comprendre que ce futur espéré ne se produira pas. Pourquoi? C’est ce qu’on appelle communément, la pensée magique.

Bertrand (@BDmoi)

Cette vague de haine?

Il y a de la haine partout. Mais la haine n’est pas partout. Elle a sa place surtout dans les médias. La grande majorité des gens, à la grandeur du monde, s’occupent de survivre eux, et les leurs. Y a-t-il une vague, comme celle de la pandémie? Je ne crois pas. Mais les journalistes, de tous les côtés, en remettent abondamment. Ils font de l’Infomotion (information pour susciter l’émotion). Encore doit-on mettre en doute le mot information. Je tape souvent sur le clou mais peut-être devrais-je le presser pour faire sortir le pus?

Il y a une bataille de journalistes qui se relancent l’un l’autre. Je ne comprends pas l’animosité totale qui anime (c’est le cas de le dire) la haine entre ces gens. Il ne peut être une simple question d’argent. Le dicton (parle en mal parle en bien pourvu que t’en parles) prend une place odieuse dans les médias. Les pisse-copies disposent de tribune et ils ne cessent de vilipender les réseaux sociaux. Certaines personnes, une minorité, sont très actifs sur les réseaux sociaux et répandent un fiel malodorant, mais, ont-elles droit à leur opinion.

Les journalistes, eux, sont payés, grassement, pour instiller un mal-être dans la population. Ils contribuent, par leur exemple, à la dégradation des rapports sociaux. Tant qu’à se garder une petite gêne, ne faudrait-il pas se rendre à l’évidence? Il faut arrêter de consommer des médias. La seule chose qui les fera comprendre c’est le fait de ne pas s’en procurer.

Sur les réseaux sociaux, on sait qu’il y a des survoltés, des deux côtés de quelque position. Au moins, a-t-on le pouvoir de bloquer ceux qui nous heurtent.

Bertrand (@BDmoi)

Être léger ou légèreté de l’être?

Nous sommes ce que nous sommes, nous agissons comme nous agissons et tout ça nous pèse sur la conscience. Qu’est-ce qui est la clé? Être léger ou la légèreté de l’être? Les deux sont liés mais tout se passe dans notre pensée. Prendre la vie à la légère et agir selon ses possibilités personnelles n’est pas donné à tous, à beaucoup en fait. Pour y parvenir il faut une certaine dose de fatalisme. Il faut une certaine dose d’acceptation. Mais on n’a pas à être passif. C’est ça la beauté du concept.

Donc, on peut être actif face à son parcours, ne pas se sentir le cœur lourd de ce qui nous arrive. Mais comment? Il faut deux qualités simultanées. Une ne peut fonctionner sans l’autre. Ces deux qualités sont tolérance et acceptation.

Le simple fait de tolérer ne peut fonctionner seul. En effet, dans la tolérance certains y accolent le principe de frustration. On tolère mais, on rage à l’intérieur. C’est ce qui est néfaste.

L’acceptation de ce que les choses ne sont pas comme on le voudrait est la partie qui supprime la frustration. En conséquence la tolérance et l’acceptation combinées amènent une légèreté de l’être qui nous fait avoir une regard plus indulgent à la vie.

Il n’y a pas de choses bonnes ou mauvaises en essence. Tout dépend de nos valeurs personnelles. Celles-ci définissent nos jugements. C’est là que le bât blesse. Accepter le monde tel qu’il est, sans le juger, tolérer le fait des autres, nous fait nous interroger, quand on le veut bien. Qu’est-ce que je peux faire pour rendre le monde plus conforme à mes ambitions?

Un coup identifiés les moyens, il ne reste qu’à les faire, sans espérer de résultats spécifiques dans le temps. Alors, et alors seulement, le plaisir vient-il dans le parcours et non dans le but. Se promener le cœur léger sur la route qu’on a CHOISIE, voilà le secret des choses, mais il est difficile à appréhender.

La légèreté de l’être peut s’acquérir. Encore faut-il se tolérer et s’accepter tel que l’on est et non pas tel qu’on nous a formés.

Bertrand (@BDmoi)

Je suis pas du monde

Est-il possible de comprendre

suite à une émission de télé pré-enregistrée

que je ne suis pas du monde

bien que je sois né

je ne suis pas un être immonde

je suis tout simplement heureux

ce qui fait que comme le dit la chanson qui gronde

tout le monde est malheureux

ou que le monde est triste

moi je suis heureux

et tout ce que je veux

c’est que tout le monde se mette en piste

pour y aller d’une danse

comme celle à Saint-Dilon

où chacun pense

à l’unisson

aux jeunes comme aux vieux

Il est pénible de constater

que pour être regardé et répété

il faille s’apercevoir

que l’on doit pouvoir

se plaindre et pleurer

sur une erreur passée

plutôt que s’exprimer

sur un futur désiré.

J’aimerais que les gens

soient intelligents

et se servent de leur raison

pour que viennent les jours

où les troubadours

chanteront la réalité

qu’on aura réalisée

soit celle où l’humanité

saura s’aimer.

Bertrand (@BDmoi)

Vivre ensemble?

Pu capable de ci, pu capable de ça, on l’entend de plus en plus souvent. On le voit beaucoup sur les réseaux sociaux. C’est un symptôme qui ne trompe pas. La maladie est personnelle mais la société se meurt. L’égocentrisme forcené de nos sociétés est la clé de nos malheurs. Ne pas reconnaître l’apport exceptionnel de l’autre. Si tout le monde était boulanger, il n’y aurait rien sur la Terre. C’est une image niaise mais elle dit ce qu’elle dit. Nous bénéficions d’un éventail de produits et services grâce à la diversité des gens.

Il n’y a pas pénurie de main d’œuvre. Il y a pénurie d’entraide. Il y a pénurie que chacun aide l’autre à réaliser son rêve. Là est la clé. Nous n’avons que l’argent pour pouvoir, selon nous, atteindre notre rêve. Les gens sont tellement focusés sur l’argent qu’ils oublient que c’est simplement un outil. Comme le chantait si bien Vigneault: “Tout l’monde est malheureux…”

Aux employeurs? Aidez les employés à atteindre leur rêve. Ils n’en ont pas? Aidez-les à rêver. Montrez-leur comment ils peuvent vous aider à réaliser les vôtres.

Aux employés? Sachez pourquoi vous travaillez. Vous ne le savez pas? Cherchez dans votre enfance. L’argent n’existe pas. Tout doit être communication. Mais, c’est l’inverse qui se passe. On dit le moins possible et on espère le plus. Toute une recette pour une immense déception.

Je vis peut-être dans un monde de bisounours mais, il est en moi, pas autour de moi. J’aimerais tant le voir avec mes yeux. En cette semaine entre la St-Jean et la fête du Canada, cessons de regarder les insatisfaits d’un bord et de l’autre, dans les médias, pour ne chercher que ce qui peut nous unir. La Constitution? On s’en fout. Les politiciens? On s’en fout. Les médias? On s’en fout.

Il n’y a qu’une chose à faire et c’est être capable de s’asseoir avec l’autre et échanger nos rêves personnels. Ça ne fait pas la une des médias mais, ça aiderait à relancer notre société et par conséquent notre bonne humeur.

Bertrand (@BDmoi)

La solidarité dans la diversité?

Est-ce possible? La diversité est un fait connu et reconnu. Nous sommes tous différents, la somme de notre hérédité et de nos expériences. En fait il y a synergie. Modification de l’un par l’autre et vice versa. Donc cela étant reconnu, nous sommes tous différents, il nous faut accepter cet état de fait. Théoriquement, tout le monde le fait.

En pratique? C’est une toute autre longue et pénible histoire. Pour tout dire, presque chacun, peste contre la diversité. Chacun voudrait que les autres obéissent à leurs principes personnels. Nous sommes unis dans le désir d’unicité mais divisés sur l’acceptation de l’autre.

Il n’y a pas d’issue envisageable socialement. Les gens fonctionnent avec des principes qui ne tiennent plus la route. L’idéal, le mieux, le meilleur et tous ces principes largement diffusés sont la cause de la division des gens. Ils mènent au manque d’empathie et de compréhension. Tout est rendu binaire et manque totalement de nuances. On utilise des mots et des concepts de façon émotionnelle et complètement déjantée, insignifiants finalement. On ne se comprend donc pas.

Encore faudrait-il que les gens veuillent se comprendre? Tout n’est qu’émotion et réactions intempestives. Quand la raison reviendra-t-elle? Reviendra-t-elle? A-t-elle déjà été présente? Les vieux, dont je suis, vous diront presque tous que ce fut jadis le cas. Mais moi je me pose sérieusement la question. Il y avait certes, une plus grande acceptation de l’autre, mais pas de la différence. On acceptait ceux qui nous ressemblaient, dans la conformité, mais on était totalement impitoyable à la différence. La pression sociale était telle que, si tu étais différent, on t’ignorait, pire on t’insultait. Manifestations totales de rejet.

On ne tolère plus les apparences, est-ce un bienfait? On verra à l’usage. De la possibilité à la différence, à l’acceptation de celle-ci, il y a une marge. Celle-ci est énorme. Parviendrons-nous à l’amenuiser et à vraiment accepter l’autre comme il est? Peut-être? Il y a cependant une condition essentielle, la bonne volonté de tous. L’égocentrisme doit faire place à l’ouverture. Mais, ce n’est pas gagné.

Bertrand (@BDmoi)

Quand la fierté frôle la folie!

La fierté est très proche de l’orgueil. Les gens confondent souvent, non pas le concept mais le comportement qui va avec. Pour bien des gens, la fierté s’exprime sur ce que d’autres ont réalisé. Mais au point de vue personnel c’est de l’orgueil mal placé. Il y a beaucoup à dire mais contentons-nous de deux effets principaux.

Ça peut sembler une caricature, mais Céline est fière de ce qu’elle a accompli. C’est une fierté bien légitime. En est-elle orgueilleuse? Peut-être oui, peut-être non. Cela dépend de la personne qui juge. Que Las Vegas, qu’elle a sauvée de la ruine, s’en serve pour son image est totalement américain. Céline est à Végas pour faire de l’argent, et peut-être un peu l’histoire. Prendre sa place dans les rangs des grands entertainers mondiaux. La folie? C’est de juger Céline sur l’opinion que l’on a d’elle, selon nos critères personnels.

Bien entendu, le deuxième exemple est relatif aux Canadiens de Montréal. Nous sommes un bien petit peuple pour que les dents de scie du climat psychologique des habitants suive l’évolution des scores d’une équipe de hockey. Bien des choses se passent sous silence, qui relèvent de la folie(déconnexion d’avec la réalité) . Folie qui essaie de revêtir des atours de fierté.

La fierté est un sentiment noble, qui a le mérite de suivre l’évaluation que l’on fait d’avoir atteint un objectif fixé ou mieux encore d’un rêve réalisé. C’est un sentiment personnel parfaitement honorable. Mais l’appropriation de la fierté d’une autre personne est orgueil mal placé. Les athlètes se rebiffent de plus en plus vis à vis de cette pratique. Et ils ont raison. Ils n’ont pas peiné sueurs et blessures pour faire la fierté des autres. Ils l’ont fait pour eux.

Il faut cesser de chercher des héros infaillibles et parfaits. C’est digne de l’enfance. Mais on sera un peuple, ce qu’on n’est pas, quand on aura réalisé ce pour quoi nous sommes unis. Peut-être est-ce là la clé du problème? Nous ne sommes pas unis?

Bertrand (@BDmoi)

J’ai mal au cœur!

J’ai mal au cœur, pas celui qui bat dans mon corps, mais à l’estomac qui se révulse de la non-réaction à ce que les médias déversent à outrance. Les médias ont tellement déversé de cochonneries que les gens sont rendus insensibles. Les mauvaises nouvelles coulent sur le public comme l’eau sur le dos des canards. On a beau dire que bien des balles se perdent sur les canards mais notre société n’en est plus une.

Mais, ce n’est pas la faute des médias, ils n’ont qu’un but, faire de l’argent, de l’audimat. Il faut les entendre sur les dommages faits par la publicité sur l’internet. Mais c’est un des symptômes de notre désocialisation, notre individualisme forcené.

Des horreurs se produisent constamment. Les gens qui les dénoncent, on les salit dans l’opinion publique pour détruire leurs dires. UN ou une lanceur d’alerte, on l’évince à la première occasion. Il est facile, quand on scrute à la loupe chacun des actes, chacune des paroles de quelqu’un de trouver à redire. Personne n’est parfait. Peu importe la réalité de leurs dires, les lanceurs d’alerte sont blâmé(e)s et l’insouciance générale faite à leur sort est terrible, pour ne pas dire dégueulasse.

On ne fait plus la différence entre bien des mots. On ne fait surtout plus la synthèse d’un ensemble de faits, plus ou moins reliés. Diviser pour régner n’a jamais été aussi facile. L’émotion de l’Opinion surpasse la raison de la Réflexion. Tout est instantané. Garbage in garbage out, cochonnerie à l’entrée=cochonnerie à la sortie. Tout est vite. Mais rien n’a accéléré. Ce n’est que notre impossibilité à nous modérer qui a augmenté. Blâmer les uns et les autres ne sert à rien. Chacun a son introspection à faire. Mais qui en a le temps?

Bertrand (@BDmoi)

Ce qu’on a vécu est normal.

Pour la plupart des gens, la jeunesse avait un sens. Même un bon sens. Ils considèrent comme étant normal ce qu’ils ont vécu. Tous ont vécu des choses bien et des choses moins bien. Tous ne s’en sont pas sortis avec le même résultat. La normalité de l’un n’est pas la normalité de l’autre. Où est-ce que je veux en venir? C’est que le mal existe. Pas le Mal de notre enfance religieuse mais le mal. Bien souvent se cache-t-il dans le mal-être.

Le filet social, surtout de ce temps-ci, est un filet à grosses mailles. Les trous sont immenses et laissent échapper des tas de personnes. La réalité est très différente de ce qu’on nous la présente. Oui il y a des gens qui se dévouent, mais peut-être pas tant que ça? Oui il y a des organismes qui existent pour aider les gens, mais combien de leur énergie est utilisée pour survivre et apporter le plus d’aide que leurs faibles ressources leur permettent.

Beaucoup se déresponsabilisent personnellement en disant, il y a des ressources pour ça, qu’ils se débrouillent et aillent en chercher de l’aide, s’ils en ont besoin.

Avant de dire “plus jamais”, interrogez-vous donc pour savoir si vous acceptez que la normalité de l’autre ne soit pas la même que la vôtre. Au moyen-âge on a dit ce dicton; fontaine je ne boirai pas de ton eau. Un jour arrivera où vous aurez soif, pour une raison ou une autre, alors, alors seulement verrez-vous si vous êtes près d’une fontaine ou si vous êtes dans un désert urbain.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il besoin de plus de lois?

D’emblée, je le dis haut et fort, cessez de faire des lois et des règlements. Il y en a assez et même beaucoup trop. De grâce mettez les ressources là où elles sont nécessaires. Nécessaires pour faire appliquer les lois qui existent. Le laxisme dont le système de justice fait la preuve constante est la cause principale de bien des actes commis dans notre société.

Bien des politiciens parlent d’argent, de quotas d’argent, de quotas de contraventions… IL faut tourner la lorgnette de bord et regarder les comportements. On doit viser un amoindrissement notable des comportements répréhensibles. Cela ne pourra se faire qu’avec la répression sévère, les jugements sérieux et l’application rigoureuse des jugements rendus.

Je suis à contre-courant, je le sais. Ce n’est pas être de droite ou de gauche ou autres fantaisies. C’est être réaliste. Réaliste devant la dégradation sociale qui se fait toujours plus grave de jour en jour.

Qu’on ait tous les garde-fous possibles en cours de procès? Je suis d’accord. Mais, jugement rendu, sentence exécutée, au complet. On paie des juges pour juger et rendre sentence dans les affaires criminelles. Mettre du sérieux dans le système est nécessaire et impérieux. La cohésion sociale en a besoin.

Bertrand (@BDmoi)