Plutôt que des vœux de bonne année?

Plutôt que souhaiter des vœux de bonne année, pourquoi ne pas souhaiter d’abaisser les masques que nous portons? Être qui l’On est vraiment et réaliser le potentiel que nous portons en nous. Peut-être cela changerait et nous porterait à réfléchir sur qui nous sommes vraiment, ce pour quoi on est sur la Terre (et pas ailleurs), quelles sont nos forces et nos peurs et finalement décider à la lumière des réponses, ce qu’on fera (pas veut faire) de cette année 2024.

2024, l’année de la Révélation. L’année de la responsabilisation. En faire la révolution personnelle de toutes nos habitudes qui nous retiennent au passé. Oser prendre la pleine mesure de ce que nous sommes. Se débarrasser de l’Opinion des autres et affirmer le fruit d’une réflexion sincère qui apporterait bien des mérites.

La communication interpersonnelle n’est que le fruit de la domination des autres (ou de l’essai de domination) alors qu’elle pourrait être un flot constant d’information et de connaissances sur la réalité non pas perçue mais aperçue par chacun. Vivre dans la réalité avec nos talents pour la rendre plus humaine.

Dire aux autres quoi faire est néfaste et vient de notre enfance où on nous a déformé pour nous rendre acceptable. Pour enfin arriver à être nous et acceptés.

Ceci n’est pas un ordre ou une morale. C’est un vœu que je souhaite à chacune des personnes qui lira ceci. Peut-être est-ce ma dernière année, peut-être pas? Mais je saurai donner tout ce que j’ai à donner.

Bertrand (@BDmoi)

Quand on veut tirer tout le monde à la même vitesse doit-on se résigner à la plus lente?

C’est malheureusement le constat dont on doit se rendre à l’évidence. Le malheur du Québec et du Canada est que l’On a érigé ce principe à la population en général. Cela ne nous met pas loin de l’inertie. Nous sommes tous différents et nous obéissons tous à un rythme personnel qui est bien évidemment différent. Quand on applique des principes il ne faut surtout pas utiliser la fabuleuse locution: ce n’est pas tout le monde qui…

Fortement propulsée par les médias, cette locution est absolument paralysante dans la société. Cela mène à une interdiction d’utiliser ce pour quoi on est doué, parce que ce n’est pas tout le monde qui…

Le wokisme néfaste vient de ce que l’On généralise des situations, réelles, mais anecdotiques. Ou on décide de VIVRE la diversité, ou on devient tous des êtres sans originalité et où tous doivent se comporter au minimum de leurs possibilités. C’est brusque comme constat mais je crois qu’on est près d’y être. Cacher ce sein que je ne saurais voir. (Tartuffe de Molière) Est devenu le modus operandi de toute l’affaire de la prude société de gauche.

Je ne suis pas responsable que la vue d’un sein fasse venir des pensées coupables à quelque individu. C’est lui qui y voit une intention coupable qui, elle, est ou pas dans l’intention du locuteur. Autrement dit: celui qui le dit, c’est lui qui l’est (ça vous rappelle votre enfance?), la vérité sort de la bouche des enfants.

Alors, l’auto-censure, continuelle, demandée à tous fait que la joie de vivre est disparue des habitudes de vie des gens. Tout le monde juge les actes de tout le monde selon sa propre ligne de pensée. Qui sont ceux qui estiment qu’ils ont la règle de justification de chacun des individus sur la Terre.

Le conflit Israélo-Arabe est l’apothéose de cette ligne de conduite. Il n’y a que pour ou contre. Toutes les nuances sont disparues des pensées et des discours publiques. Les médias, avant mais surtout depuis la pandémie, ont répandu les messages de propagande de 1984 de Orwell. Le travail est admis, le reste est honni. Il n’y en a que pour l’économie et l’argent. L’Humanité, vivante, est disparue. C’est triste parce que la vie c’est vivre la diversité de la vie.

Les lois dans leur absolu, briment la vie. IL faut de l’Ordre mais pas au prix du désordre individuel pour éviter quelque trouble chez un autre individu qui lui, est trop sensible à sa différence.

Bertrand (@BDmoi)

L’inclusivité n’est pas la similarité mais bien l’acceptabilité

Il n’est pas question de mathématique ici. Il est question d’humains. Dans les relations humaines il est un tas de facteurs qu’il faut prendre en considération. Être inclus dans un groupe n’est pas un droit c’est une acceptation. Un groupe, de quelque taille que ce soit, accepte un nouveau participant ou pas. Dans les gros groupes il y aura toujours un ou des dissidents à l’acceptation d’un nouveau. Certains groupes sont plus exclusifs que d’autres et les critères d’admissibilité varient d’un groupe à l’autre. La structure même du groupe peut être affectée par les nouveaux arrivants, dépendant du nombre et de leur motivation à intégrer ou détruire le groupe.

L’immigration est un fait. La trop grande immigration semble en être un aussi. Pénurie de tout ce qui est logement et difficultés d’approvisionnement. Sans les secours gouvernementaux nous assisterions à une explosion de violence nourrie par la faim et le froid (sans jeu de mots). Le pays est morcelé, d’est en ouest, et ce n’est pas peu dire. Y a-t-il la Colombie-Britannique, l’Alberta, peut-être un peu avec le Manitoba et la Saskatchewan, L’Ontario (le véritable noyau canadien), le Québec et les provinces de l’Atlantique. Ces groupes, aux mentalités et aux intérêts très divergents, se heurtent à un gouvernement dépensier qui décide pour eux de ce qui convient.

Toute l’affaire de l’inclusivité vient de la pensée artificielle du gouvernement de PET. Le rapatriement unilatéral de la Constitution et l’intégration d’une charte des droits à l’intérieur, ainsi qu’une division prévisible des forces, avec une formule d’amendement alambiquée ressemblant à un bouton d’autodestruction, Nous ont amené au point où c’est un à un, on dicte pour tous. Beaucoup (combien en %) se représentent le Canada comme dans les années 50 où le travail ardu amenait la récompense, où l’on reconnaissait l’artisan à l’œuvre. Mais ce n’est plus. IL faut non seulement le déplorer, mais en constater les effets pernicieux.

Quand on parle d’inclusivité, on parle de l’acceptation par un groupe d’un individu et non de l’Obligation de compter un individu dans le groupe. Tout le marché du travail gouvernemental fonctionne maintenant à l’envers. Sont admis d’abord les divergents pour, s’il y a complétion du quota, choisir le ou la plus compétent(e). La sur, sur catégorisation des humains selon des perceptions personnelles plus ou moins farfelues, combinée à une charte des droits où il manque un formidable dénominateur commun, crée un monde fou et c’est pourquoi les gouvernements, entre autres, ne fonctionnent plus.

Je hais le concept d’inclusivité. Il ne sert qu’à diviser. Les politiciens le savent et s’en servent abusivement pour régner. En jetant l’argent par les fenêtres ils parviennent à créer suffisamment de sous sous catégories qui regardent les autres et veulent le beurre que ceux-ci mettent sur leur pain.

L’Immigration est une infection dont on n’a aucune idée de la dimension du phénomène. Une seule chose peut ramener les années 50 et c’est la reconnaissance du travail méritoire. La Justice arrivera après la mort, mais défaire le mal, qui s’est instauré depuis les années 2000, sera un travail qui, s’il est mené à bien, permettra à mes arrière-petits-enfants d’avoir à connaître le beau temps que j’ai connu enfant et adolescent.

Bertrand (@BDmoi)

La vie se vit et ne se rattrape pas. Faut-il le savoir?

Bien des personnes se demandent quel est le sens de la vie? Pourtant il est simple, il est par en avant. De la naissance à la mort, une journée, une heure à la fois. Une seconde est passée et ne revient jamais. Ne sommes nous au même point une seconde après l’autre. Nous n’en avons pas conscience mais, des milliers de cellules sont nées et des milliers sont mortes. Nous ne sommes plus les mêmes que l’On était. Il n’est pas possible de reculer dans le temps biologique, pas plus que physique. Peut-être en avons nous l’illusion, dans notre cerveau mais ce qui a été fait a été fait et ne peut être effacé. On peut essayer de passer du temps à défaire, à démolir, mais, ce qui a été, l’a été, à ce moment pour l’éternité.

Combien de secondes vivons-nous, les heures de sommeil comptent aussi elles sont nécessaires. 50%, 40% 30%… Bien des gens répètent les mêmes gestes, les mêmes pensées, et laissent passer les secondes entre l’espoir et le remord, le futur ou le regret. Plutôt que de se servir de la seconde pour produire le futur que l’on recherchait et éviter les pièges du passé. Le passé, les habitudes que l’on traînent pourrissent les secondes que l’on pourrait vivre pour construire ce que l’entropie cherche à désorganiser. La vie c’est organiser les choses de façon à modifier le monde à notre avantage. Est-ce ce que l’On fait? Pas vraiment. Faut-il se rende compte que l’on laisse passer le temps en rêveries bien souvent. Notre principal atout, la raison, est très peu utilisée. Les émotions viennent perturber l’usage que l’on pourrait faire du temps qui passe pour construire le futur désiré. Qui sait ce que nous réussirions à accomplir, si 10% ou 20% des émotions étaient suspendues, le temps que nous utilisons notre raison.

La guerre, la honte, les mauvaises habitudes résultent d’un faible estime de soi. Cela est dû aux émotions. Les réalisations amènent une bonne estime de soi. Nous empêchons et nous interdisons aux jeunes de vivre leur vie. Nous voulons les changer à l’image de ce qu’on se désole de ne pas avoir été. Nous ne l’avons pas été parce que nous ne l’avons pas réalisé. Cessons de diriger, même avec de bonnes intentions, la vie des autres. Essayons d’utiliser le temps pour aider les autres à se révéler à eux-mêmes et à réaliser le peu qu’ils ont rêvé.

Les jeunes naissent émerveillés de tout. C’est nous qui les empêchons de se découvrir en les rendant conscient du temps qui passe. La vie dure un temps, on devrait essayer de donner l’exemple et s’occuper du temps présent à ce pour quoi il existe, vivre. Vivre veut dire faire usage de nos capacités pour construire un monde où il sera non seulement possible mais réaliste de construire un monde meilleur et plus adapté à nos besoins.

Bertrand (@BDmoi)

Besoin, un mot rempli de faussetés.

Les gens utilisent les mots, le plus souvent, selon ce qu’ils ont lu ou ce qu’ils ont entendu. Moins de gens lisent et beaucoup n’utilisent qu’un vocabulaire restreint. Je n’ai qu’à voir le résultat de mes écrits pour constater le faible pourcentage de gens qui comprennent le sens des mots. C’est déplorable mais la réalité, je crois. La précision et les nuances échappent à bien des gens. Est-ce dû à la rapidité de la vie, qui est rendue tellement inhumaine? Je crois, que c’est une bonne partie de l’explication. Mais une autre partie réside dans le fait que les gens ont une faible compréhension du vocabulaire et utilisent des mots passe-partout pour communiquer. Le mot qui me hirsute le plus est: BESOIN.

Voyez l’article dans wikipedia (et profitez-en pour faire un petit don): https://fr.wikipedia.org/wiki/Besoin

“Les besoins recouvrent l’ensemble de tout ce qui apparaît « être nécessaire » à un être, que cette nécessité soit consciente ou non. De nombreuses classifications des besoins ont été proposées (cf. ci-dessous). Elles sont souvent contestées au motif qu’elles postulent que les besoins sont identiques pour tous les êtres humains.”

J’ose affirmer que les catégories de besoins recoupent l’ensemble des humains. Mais l’influence indue des communications (tant personnelles que les télécommunications) ont complètement perverti l’utilité du mot.

Il faut distinguer à cause de “apparaît”. La notion de conscient ou non est à la base de la distorsion. Dans notre monde d’apparences tout semble avoir la même importance. Mais dans le cas de besoin le mot “essentiel” est ce qui définit à la fois le degré de nécessité et l’extrême motivation qui détermine l’énergie utilisée pour le satisfaire. Besoin doit donc être nuancé.

Dans le monde occidental il y a tellement de stimuli qui nous sont harcelés que tout n’a plus d’importance essentielle et devient urgence et insatisfaction. Peu de produits remplissent leurs promesses (qui nous sont projetées) et l’insatisfaction règne en maître dans ce paradis de production.

La conclusion? Avant d’utiliser le mot besoin, identifier le degré de nécessité et l’Urgence de le voir satisfait. Alors vous pourrez préciser la nuance que vous voulez transmettre. Les deux extrêmes sont: besoin(essentiel) et impulsion (fantasme) entre les deux il y a une kyrielle de termes pour exprimer correctement ce dont il est le cas.

On ne peut créer un besoin mais, on est passé maître dans la notion de faire percevoir un ersatz de solution chez quelqu’un. Non pas faire percevoir le besoin mais bien un artifice pour le satisfaire.

Bertrand (@BDmoi)

Désabusés, les jeunes?

Je suis né en 1954, ce qui fait de moi un des derniers boomers et me permet d’être juge (partial) et partie. J’ai connu le passé et les années subséquentes. Alors je me permets de juger du changement et des résultats actuels.

L’adolescence est un âge terrible pour l’humain. Celui où l’On commence à voir que le passé est rempli de mensonges et de contrariétés à ce que nous racontent les adultes. C’est donc normal qu’ils se rebiffent de tous les beaux principes qu’on leur a dit et surtout tous les exemples contraires dont ils ont été témoins.

Il arrive cependant, après la Covid, un choc terrible fait à la jeunesse mondiale. On a essayé de leur dire qu’avec l’effort tout était possible mais, que dans les faits, n’est-ce qu’individuel et ne regarde pas la société. Tous les beaux principes ânonnés par les politiciens et l’idéalisme prôné dans les médias montrent aux jeunes ce que leurs parents n’ont pas été capable de soutenir, la ferveur des années 60-70. Les intentions étaient bonnes mais il n’en résulte pas grand chose de bon. L’uniformité du rêve de liberté des années 60 est disparue suite au relâchement individuel et de l’égocentrisme qui en résulte.

L’Opinion que nous avons de la jeunesse n’est-elle que le constat que nous faisons de la contribution des boomers à l’AVANCEMENT de la société. Tout n’est que question d’argent et d’économie. Le résultat obtenu après le travail n’est qu’un enveloppe avec des chiffres. Le respect du travail bien fait a disparu, les boomers, je le clame, l’Ont eu facile car tout était à faire. On a construit des ponts qui ne durent pas le quart de ceux qu’on produisait avant, des bâtisses orgueilleuse qui ont remplies les villes, les rendant inhabitables par les jeunes et j’en passe et des meilleurs.

Il faut honnêtement constater l’échec monumental d’une société qui avait tout pour réussir mais qui, pour l’amour de l’argent et de la sécurité, a obéi aux manipulateurs richissimes.

Je le dis haut et fort, notre couardise fait que nos enfants nous rejettent, pas individuellement mais collectivement. On leur a fait voir un monde qu’ils ne pourront s’offrir, peut-être, que longtemps après notre disparition. Y arriveront-ils? Certains ont compris et s’y emploient et d’autres ont abandonné. L’inertie ou la vie triomphera? Au point où c’est rendu, l’entropie de l’inertie est en avance mais, tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Faut-il passer par un creux de l’Humanité pour retrouver l’ambiance de la Renaissance????

Bertrand (@BDmoi)

Si vous attendez des réponses toutes faites à vos problèmes…

Si vous attendez des réponses toutes faites à vos problèmes, vous êtes à la mauvaise place. Je publie des textes qui exposent certaines dérives et encouragent la discussion pour trouver des éléments de solution. Le média, Twitter, en son essence, est le meilleur média pour y arriver. On a accès, quand on le veut, à un vaste éventail d’interlocuteurs partout dans le monde.

Il y a un problème majeur, pas avec le média, mais dans la façon dont les gens l’utilisent. Viennent-ils s’y défouler de leur journée, endormir leur cerveau à voir passer des tweets insignifiants (qui ne signifient rien) ou encore brûler du temps dont ils ne savent quoi faire? Les conversations sont extrêmement rares et se résument bien souvent en échanges de plates salutations et de vide de communication qui ne font que souligner que la réalité n’est pas idéale.

Twitter est comme le miracle de la planète. Il est représentatif de l’usage abominable que l’on fait de ceux.ci. Twitter et la planète sont uniques. S’en plaindre? Totale hérésie qui mène depuis longtemps à des guerres fratricides pour des sujets, somme toute, illusoires. La réalité est belle quand on la regarde et qu’on en voit les innombrables opportunités qui nous entourent.

Des gens m’ont dit que mes propos étaient vides. C’est mon 1750 ième article que je publie sur internet. Très peu de réponses mais beaucoup de situations qui demandent réflexion et pourraient grandement bénéficier de discussions et d’imagination.

Et vous? Où en êtes-vous?

Bertrand (@BDmoi)

Vivre la mort des autres devrait nous inciter à vivre notre vie.

Pour la plupart des gens la mort d’un être cher est une épreuve terrible à traverser. C’est surtout pénible si c’était par accident et était survenu brusquement. S’il y avait un bon côté que l’on devrait essayer de prendre c’est bien de se souvenir de tous les bons moments que nous avons passés avec lui. Le souvenir de ces bons moments devrait nous inspirer à vivre notre vie personnelle.

La plupart des gens passent rapidement (relativement) la période de deuil et retombent dans les habitudes dont ils ont la pratique. Peu de gens profitent de cette occasion pénible pour faire un examen sur leur vie personnelle. Se demander qui nous sommes, réellement, ce que l’On espère que les gens se souviendront à notre décès, et surtout ce que nous voulons vivre pendant le reste de notre vie.

Les gens qui ont vécu avec nous laissent des souvenirs qui nous permettent de réellement voir ce qu’On a aimé et ce qu’on déteste. C’est la principale raison du passage de gens dans notre vie. On dit: quand on se regarde on se désole. Le but n’est pas de se désoler et de ne voir que ce qui nous est pénible mais bien de pouvoir utiliser notre jugement et notre imagination pour apporter un ou deux changements dans nos habitudes. Changer une vie ne demande pas un exercice de qualité olympique mais, bien souvent, une simple réorientation de vision de la vie.

Cela peut être le meilleur moment de votre vie, celui où vous vous êtes regardé au fond de vous-mêmes et avez enfin compris que la vie est un précieux don dont il faut tirer toute la puissance.

Si vous venez de perdre un être cher, je vous offre mes condoléances et vous incite à lire et relire ce qui précède et en faire bon usage. Ce n’est pas souvent une question de temps mais plus une affaire de concentration et de méditation. Faut-il se mettre consciemment en condition pour y arriver. S’entourer de gens met du baume sur la plaie et permet de passer l’épreuve plus facilement mais, le recueillement permet d’en tirer l’essentiel et d’améliorer le reste de notre vie. Encore faut-il le faire.

Bertrand (@BDmoi)

De la liberté et de l’Imputabilité.

Liberté exige que l’on exerce son jugement. La liberté, dont on est supposé jouir ici, est une chose qui demande que l’on soit conscient de ses engagements et de ses actes. Depuis le mouvement des camionneurs, la liberté n’existe pratiquement plus. Tout est dans l’ambiance sereine qui doit être maintenue. Je n’en sais la cause mais la peur terrible durant la Covid, a rendu les gens mous comme de la guenille. Ils cherchent, veulent, demandent une sécurité à toute épreuve. Pour ça ils sont prêts à laisser aller le fondement de notre société de droit.

Beaucoup se désintéressent de toute décision et s’en remettent au gouvernement qui dit leur assurer la sécurité. Rien n’est plus faux. C’est justement cette apathie répandue qui fait que les rues sont tranquilles. Il n’y a personne dehors. Ils regardent la boîte qui leur dit quoi faire et quoi penser pour leur sécurité. Nous avons perdu le contact avec la réalité depuis un bout de temps. Les années 60 ont été effervescentes mais les années 2000 sont marquées du sceau de la peur. Je ne reprendrai pas ma sempiternelle croisade contre les médias, mais depuis les années 2000 ne nous annoncent-ils que des catastrophes.

Pendant ce temps, Big Pharma, a pris toute toute son expansion. Il occupe une vaste portion de toute la publicité dans les médias, la télé, la radio, et les canaux spécialisés. Ils ont tissé autour des boomers une toile imperméable et font que les gens, boomers et autres plus jeunes, sont accros au soulagement de maux inventés par les Pharma. J’ai étudié et enseigné le Marketing et j’affirme que ces compagnies ont créé la perception de problèmes liés à la liberté d’action. Choisir n’est pas facile et on ne peut se prémunir de tout. S’ensuit un sentiment désagréable de manque de confiance en soi. C’est sur ça que repose toute la stratégie des grosses, immenses, toutes puissantes compagnies pharmaceutiques.

Le seul remède qui existe est la connaissance de la réalité et la connaissance de se moyens pour l’influencer en notre faveur. Refuser d’être imputable de ses actes est là où on est rendu. On rend les autres responsables de nos malheurs et on désespère du monde où l’on est. La perception du monde que vous projette les médias sous l’influence des lobbys du BIG PHARMA est tellement glauque que vous devez prendre de pilules ou de la drogue (c’est pareil) pour supporter la vie. Aldous Huxley l’avait vu venir, probablement suite à l’expérience allemande, la Pervitine. Il a vu les effets et savait qu’un jour de puissants intérêts financiers reprendraient à leur compte la fabuleuse méthode de contrôler les masses.

Le convoi des camionneurs a bien failli arriver à changer la donne. La population était derrière eux mais endormie. A-T-ON présenté l’affaire comme une insurrection alors que ce n’était qu’un (dernier?) sursaut de liberté exercée en démocratie.

Bertrand (@BDmoi)

Émettre sur un réseau social est à ses risques et périls.

Y récolte-t-on ce qu’on a semé. Mais le terreau est rempli de graines apportées par le vent. Doit-on élaguer la mauvaise herbe et celle qui porte à rêver d’idéal. Rêver d’idéal est une drogue subtile, elle enchante en déprimant. Est-ce le sarcasme de l’amour? Quoiqu’en pense qui que ce soit, y compris moi, l’usage des mots, surtout les beaux, cache une ombre toujours grandissante car les gens ne connaissent la signification exacte d’outils imparfaits pour exprimer une réalité complexe.

Qui a lu le dictionnaire en entier, de A à Z? Très peu. Les gens, pour communiquer, utilisent des mots qu’Ils ont déjà entendus. Est-ce surprenant que leur imagination soit atrophiée. Il y a beaucoup de ressenti sur les réseaux et ce, pas souvent pour les bonnes raisons. Aussi, quand on est original, on reçoit beaucoup de réactions qui sont émotives. Bien souvent les gens réagissent aux premiers mots et ne lisent pas mais, improvisent les mots qui suivent et ne lisent pas. Souvent il m’arrive de voir que la personne n’a absolument pas lu le tweet au complet. Le pire c’est qu’ils ne lisent pas le lien que je mets souvent dans mes tweets. Ce lien est envoyé pour livrer un message que 280 caractères ne peuvent transporter.

Je sais qu’une dizaine de personnes lisent mes liens. J’ai un compteur sur mon site. La moitié des tweets que je reçois suite aux miens, est en fonction de mes textes et mes tweets. Cependant la moitié de ceux que je reçois me démontrent que la personne n’a pas compris le message. Elle l’a interprété à son état émotif.

Ce n’est pas grave, je sais comprendre le problème et passer par-dessus. Mais je suis stupéfait du faible niveau de communication des gens. 280 caractères ne sont pas suffisants pour beaucoup de gens. Alors, quand vous lisez un tweet, avant de partir sur vos grands chevaux, peut-être serait-il opportun de relire le tweet tel qu’Il est écrit. Il va de soi de dire qu’avant de tweeter on devrait relire attentivement le tweet que l’On envoie.

Bien des malentendus seraient ainsi évités et le niveau de communication dépasserait la simple superficialité.

Être conscient de nos limites doit nous encourager à les étendre et à performer plus adéquatement sur l’outil fabuleux qu’est Twitter.

Bertrand (@BDmoi)