Émettre sur un réseau social est à ses risques et périls.

Y récolte-t-on ce qu’on a semé. Mais le terreau est rempli de graines apportées par le vent. Doit-on élaguer la mauvaise herbe et celle qui porte à rêver d’idéal. Rêver d’idéal est une drogue subtile, elle enchante en déprimant. Est-ce le sarcasme de l’amour? Quoiqu’en pense qui que ce soit, y compris moi, l’usage des mots, surtout les beaux, cache une ombre toujours grandissante car les gens ne connaissent la signification exacte d’outils imparfaits pour exprimer une réalité complexe.

Qui a lu le dictionnaire en entier, de A à Z? Très peu. Les gens, pour communiquer, utilisent des mots qu’Ils ont déjà entendus. Est-ce surprenant que leur imagination soit atrophiée. Il y a beaucoup de ressenti sur les réseaux et ce, pas souvent pour les bonnes raisons. Aussi, quand on est original, on reçoit beaucoup de réactions qui sont émotives. Bien souvent les gens réagissent aux premiers mots et ne lisent pas mais, improvisent les mots qui suivent et ne lisent pas. Souvent il m’arrive de voir que la personne n’a absolument pas lu le tweet au complet. Le pire c’est qu’ils ne lisent pas le lien que je mets souvent dans mes tweets. Ce lien est envoyé pour livrer un message que 280 caractères ne peuvent transporter.

Je sais qu’une dizaine de personnes lisent mes liens. J’ai un compteur sur mon site. La moitié des tweets que je reçois suite aux miens, est en fonction de mes textes et mes tweets. Cependant la moitié de ceux que je reçois me démontrent que la personne n’a pas compris le message. Elle l’a interprété à son état émotif.

Ce n’est pas grave, je sais comprendre le problème et passer par-dessus. Mais je suis stupéfait du faible niveau de communication des gens. 280 caractères ne sont pas suffisants pour beaucoup de gens. Alors, quand vous lisez un tweet, avant de partir sur vos grands chevaux, peut-être serait-il opportun de relire le tweet tel qu’Il est écrit. Il va de soi de dire qu’avant de tweeter on devrait relire attentivement le tweet que l’On envoie.

Bien des malentendus seraient ainsi évités et le niveau de communication dépasserait la simple superficialité.

Être conscient de nos limites doit nous encourager à les étendre et à performer plus adéquatement sur l’outil fabuleux qu’est Twitter.

Bertrand (@BDmoi)

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