Les STIES : la justice

Le législatif et l’exécutif de la justice sont séparés. Le Conseil des Sages est responsable de l’élaboration, de la discussion et du référendum nécessaire à la promulgation finale des lois. C’est là la responsabilité totale du Conseil des Sages, dont les réunions sont télédiffusées en temps réel et en différé. Rien ne peut être secret. Étant donné que les lois chez les STIES doivent être des principes, élaborés dans un langage qu’un jeune de 16 ans puisse appréhender et que l’ensemble des lois doit pouvoir être enseigné en 2 ans, Il est évident qu’une ancienne loi doit être abolie sans quoi on ne peut rajouter de nouvelle loi. Cela permet l’élagage de lois rendues non nécessaires par l’évolution de la société.

Là où la justice est le plus originale c’est dans la structure et l’organisation de de l’administration de la justice. C’est une organisation d’état, gérée par un conseil d’administration de 7 personnes élues pour 7 ans, 1 personne remplacée par année. Le conseil d’administration nomme les juges pour un mandat renouvelable de 20 ans. La particularité première de la justice stie c’est que le perdant du procès doit payer les frais inhérents au procès, tous les frais, avocats et administration, en plus des amendes le cas échéant.

Ça c’est mettre du sérieux dans la justice. Un procès doit avoir lieu dans le délai d’un an de l’accusation. Quand, selon la charte des citoyens un citoyen est reconnu coupable et dépossédé de tous ses biens terrestres, la ponction pour les frais est faite préalablement. Advenant que le citoyen n’est pas en état de payer les frais du procès, son statut de citoyen lui est retiré et il travaille, au salaire médian, en prison jusqu’à extinction de sa dette.

Donc la justice procède de la connaissance des lois (apprises pour passer le test de citoyen), de l’administration de la justice sans frais pour la société et dans des délais raisonnables.

Quiconque est convaincu de parjure est immédiatement déchu du titre de citoyen et continuera pour une période de 3 ans de travailler en prison pour un salaire médian. Donc il paiera sa dette à la société.

Chez les STIES l’égalité de tous est un fait accompli. La justice est aveugle et les cas sont jugés chacun au mérite selon les lois en vigueur. Le précédents n’ont pas leur place chez les STIES. On ne doit juger chaque situation au mérite et selon les faits prouvés.

Voilà pour le ministère de la Justice.

 

Vos commentaires sont les bienvenus et pourraient être rajoutés au texte initial si cela rajoute.

 

Bertrand (BDmoi)

 

Les médias et la vérité

Les médias et la vérité n’est pas le titre rêvé. Pourquoi? Parce que l’immense tri effectué pour le peu de pages ou de minutes de nouvelles est si grand que la vérité n’y est pas. En lieu et place, on assiste à un étalage d’opinions toutes faites ou de faits tronqués, extirpés de leur contexte. La fameuse clip de 7 secondes.

Les journaux ont fondu (en pages), ont recentré sur des faits à moitié exposés, le radios répètent sans cesse le même 5 minutes de nouvelles et encore, les télés elles se gaussent de mettre en onde une panoplie de postes de nouvelles continues qui, de fait, répètent le même 15 minutes de nouvelles. Mais le point commun de tous ces médias, ce sont les commèrementeurs, ces gourous de l’opinion, qui extirpent de quelques faits (souvent méconnus), une sagesse que l’on se doit d’inculquer au peuple avide d’opinions prêtes à partager comme leur.

La vérité demande une vue globale de la situation réelle. Les médias nous abreuvent d’opinions toutes faites ou de faits tronqués mais, pourquoi? Une question de rentabilité. Le but d’informer, avec des enquêtes et des faits réels, est trop dispendieux. Mais, y a-t-il une demande? J’en doute. Les gens se sentent tellement pressés par le temps qu’ils dépensent des fortunes en service de choses “toutes faites, prêtes à consommer”.

On a tous les moyens, dont ont rêvé nos grand-pères et leurs ancêtres. Mais on ne les utilise pas selon leur capacité à cause du peu de temps accordé à la réflexion. On n’en a pas le temps est la réponse évidente mais, est-ce vraiment le cas? Toutes ces heures perdues à se dire que l’on n’a pas le temps, à déplorer l’état de fatigue permanent, à trouver la vie difficile, heures passées en transport ou en jeux?

Nous étions supposés nous rendre à la civilisation des loisirs? En lieu et place on est rendu à la civilisation du travail à temps partiel, du cumul de 2 ou 3 emplois pour satisfaire notre besoin de consommation.

La vérité est disparue, c’est celle de la croissance économique illusoire, de la hausse de revenu qui nous appauvrit. La Vérité? On est venu au monde avec deux ressources: des talents et du temps. Utiliser son temps pour exercer ses talents est tout ce qui compte. Mais on perd son temps à gagner sa vie.

Bertrand (BDmoi)

L’eau et le pétrole

Peut-on prendre le risque de polluer la richesse de l’avenir pour aller chercher des ressources qui appartiennent au passé? Le pétrole est déjà en phase de vieillissement pour son utilisation comme carburant. C’est du moins ce que je crois. L’eau elle est au début de sa rareté. Des villes démesurées avec des besoins d’eau immenses émergeront, et émergent dès maintenant. Nous disposons au Canada et au Québec d’une réserve d’eau de surface et d’eau souterraine immense. Ce sera l’or liquide très bientôt. Nos enfants et nos petits-enfants vont avoir accès et revenus d’une source, sans jeu de mot, inépuisable d’eau.

Peut-on mettre en jeu cette richesse? Les cies pétrolières et gazières utilisent les mêmes techniques que les cigarettiers dans les années 50-60. Nombres de communiqués déclamant la sécurité des procédés, l’innocuité de la fracturation qui se produit à des centaines de pieds sous la nappe phréatique. Mais l’histoire nous a montré que des accidents impossible arrivent régulièrement. Que les mesures de sécurité sont souvent virtuelles et non implantées ou désobéi dans la réalité. Les erreurs humaines sont souvent dues à une forme de laxisme ou à une autre.

Mes enfants sont plus importants que la poche des gaziers d’aujourd’hui. On parle de forer dans Lotbinière et de faire de la fracturation. Laisser faire c’est mettre le pied à l’étrier sans garantie autre que la foi.

Les Sties:La charte des citoyens

Modulant les institutions et les droits et devoirs des citoyens cette charte, soumise au deux premières, est amendable seulement par référendum qui ne peut être demandé que par 20% des citoyens qui défraient 50% de la somme exigible pour tenir untel référendum.

Qu’est-ce qu’un citoyen? Qu’est-ce qui le distingue d’un vivant? Tout d’abord il a atteint la majorité. Celle-ci survient à 18 ans ou après, alors qu’il a répondu au test de la citoyenneté et passé la marque minimale de points.

Ensuite, un citoyen, est un individu qui a droit de vote, droit de demander un référendum, et qui a rempli tous ses devoirs de citoyen. C’est aussi un individu qui n’est sous le coup d’un emprisonnement ou d’une liberté sous conditions.

Le fait d’être mis en accusation n’enlève pas la qualité de citoyen mais, toute condamnation pénale entraîne la perte du privilège de citoyen.

Principes de base de la Charte de citoyen.

  1. Le fait, pour un citoyen, de porter atteinte physique non-désirée par l’autre citoyen, amène automatiquement la dépossession terrestre. En clair, en plus de perdre son statut de citoyen, l’individu perd la possession de tous ses biens au profit de la personne atteinte, moins les frais.
  2. Un citoyen qui cause un tort moral ou économique à un autre citoyen, doit réparer ce tort avec des frais de dommages exemplaires. Il peut voir son statut de citoyen suspendu pour un temps plus ou moins long, selon la gravité de l’offense.
  3. Le non-respect contractuel d’un citoyen envers un autre citoyen ou la société, amène des sanctions jugées adéquates mais non physiques, et peut se solder par une amende ou un emprisonnement.
  4. Les devoirs du citoyen sont simples: réussir l’examen d’entrée et payer ses impôts à date fixée selon la loi de l’impôt.
  5. L’examen d’entrée est accompli après avoir passé un période minimale de 2 ans de cours sur toutes les lois du pays. Celles-ci doivent être rédigées dans un langage compréhensible par un individu de 16 ans moyen et être comprises dans un cursus de 2 ans d’apprentissage.
  6. L’ensemble des citoyens votent aux deux ans pour élire le conseil des Sages. 1/3 du conseil est remplacé à tous les 2 ans. Le mandat, non-renouvelable d’un élu est de 6 ans. Le conseil des Sages est composé de 99 membres qui ont pour mandat de voter les lois à être soumise aux référendums mensuels, tenus sur internet, le 1er jour du mois, qui est dorénavant déclaré jour du citoyen.
  7. Finalement on délègue à chacun des élus le devoir de représenter les citoyens, tous les citoyens. Les élus sont tenus responsables de leur vote et peuvent en être questionné.

Cette charte des citoyens est la clé qui permet les autres lois et les institutions qui en découleront.

La Mondialisation à quelle vitesse?

Qu’est-ce que la mondialisation et que sera-t-elle dans le temps? Ce n’est pas un phénomène nouveau. De tous les temps il y a eu déplacements, plus ou moins grands, de masses humaines. L’expansionnisme était la réponse à la surpopulation locale, le schisme des tribus et autres phénomènes, la plupart guerriers. Mais il est maintenant presque impossible de prendre de l’expansion les places sont occupées.

Ça c’est le phénomène humain. Mais aujourd’hui il y a une autre mondialisation, qui elle n’est pas humaine, mais financière. La mondialisation des moyens de production. La promenade de plus en plus grande des capitaux vers les populations les moins fortunées. Mais ça ne fera qu’un temps. Pourquoi? Trump, retour des capacités de production par mécanisation(robotisation), intelligence artificielle et autres choses que l’on n’a pas encore inventé.

Les masses qui ont permis aux Américains de devenir la plus grande civilisation de production de biens, pendant un temps, ne sont plus nécessaires, ni utiles. Cela crée des crises et des tensions. Ceux qui s’estiment élagués, laissé pour compte, et ceux qui en profitent.

Alors la mondialisation dans tout ça, à terme et à long terme? Aujourd’hui le malaise existe. Les démagogues profitent de la situation et promettent des retours aux jours heureux. Sur le même modèle que le passé soit: travail, bonheur,richesse. Mais ce n’est  pas vrai. Le passé est passé et le futur sera. Le problème n’est pas le capitalisme mais la répartition de la richesse extirpée à la Terre. Voilà le vrai problème que pose la mondialisation. Par la circulation mondiale de l’information, on assiste à un éveil de la conscience individuelle de la réalité.

Actuellement les tensions sont grandes, mais elles s’aggraveront avec la prise de conscience des individus. Tant d’informations, vraies ou fausses, circulent maintenant à la vitesse grand V, on ne sait plus qui croire. Vous pensez que ce n’est qu’ici que ça se passe? Horreur, c’est de plus en plus répandu. Si on regarde la répartition de la richesse, on sait qu’elle est très mal partagée. 1% de la population possède plus de 50% de la richesse. Donnée banale à écrire, mais qui donne à penser parce que l’écart s’agrandit.

À long terme on peut envisager, la fin de la monnaie, l’existence d’une économie vraiment mondiale et une répartition différente de la récolte annuelle de richesse. Un répartition citoyenne au lieu d’être selon le capital.

Le passage d’une situation à l’autre, se fera par à-coups, sera parsemé de périodes de tensions et de conflits. Mais sur un grand terme (300,400,…ans) il y aura ajustement humain à la promiscuité physique des gens et leurs conditions de vie. Mais ça c’est si les choses se déroulent bien. Qui sait si l’humanité a ce temps devant elle? Les démagogues ne sont pas ceux qu’il faut pour résoudre les tensions. Ils ne font que les aviver. C’est dommage mais, on est rendu là. La mondialisation un problème? Non, un symptôme, d’une maladie grave.

Bertrand Dugré (BDmoi)

 

Les Sties, la Constitution

Tous les sties sont égaux. La Stiesie est un pays nordique, qui, de ses origines, a dû privilégier l’entraide pour faire face aux conditions climatiques. Donc le principe supérieur de la Stiesie est l’égalité entre tous. Égalité devant les institutions et devant la loi.

Trois Chartes surplombent le paysage stie.

  1. La charte des droits et libertés
  2. La charte des vivants
  3. La charte du citoyen

Ces trois chartes sont incluses dans la constitution et forment le noyau de l’organisation sociale de la Stiesie. Elles sont amendables par décision du Conseil des Sages approuvées par référendum.

Charte des droits et libertés

  • Chacun a droit à la différence. Cette différence ne doit en aucun temps brimer la différence de l’autre. En contrepartie, on se doit d’accepter la différence de l’autre. Cette différence se doit de n’être pas signe d’appartenance à un groupe quel qu’il soit.
  • Cette Charte a préséance sur toutes les autres lois et chartes

La Charte des Vivants

  • UN vivant est un humain,né à l’autonomie physique. L’autonomie physique est ne pas être relié physiquement à un autre humain pour survivre.
  • La notion d’être viable mais relié à un autre humain n’est pas déclaration de vivant.
  • Tout vivant a droit à sa vie. Il n’en détermine pas la venue mais peut en déterminer la terminaison, de sa propre et unique volonté. Cependant il ne peut demander à un tiers de mettre fin à sa vie, à moins d’être lucide et affligé de douleurs physiques ou morales intolérables. En contrepartie, la société Stie a l’obligation de fournir tous les moyens disponibles pour alléger cette douleur physique ou morale.
  • En cas de terminaison volontaire de vie, à moins qu’il ne soit prévu dans un contrat, le volontaire est présumé sous tutelle de l’État. Ce contrat doit être pris avec l’État et doit être homologué dans le registre.
  • La Charte des Vivants est soumise à l’interprétation de la charte des Droits et Libertés.

La Charte des citoyens, par son amplitude, fait l’objet d’un texte distinct mais est soumis à l’interprétation des deux chartes prédominantes  et doit être évaluée en conséquence.

 

Voir Les Sties La charte du citoyen

Laissez vos commentaires (ils seront utilisés pour apporter des modifications.)

Les Sties

Les Sties sont un peuple imaginaire, d’accord je délire, qui fonctionnent selon des principes et non selon les traditions. Ainsi pour faire évoluer la société dans un sens ou dans l’autre il faut discuter des principes qui sous-tendent les besoins de changement. Ils ont une particularité précise, c’est que tout peut se dire. La liberté d’expression est totale, la condition en étant que chaque parole débute implicitement par “et si…”. Exemple: et si on permettait aux gens de choisir le moment de leur mort? Alors s’ensuit des discussions profondes qui rarement déboulent sur des extrêmes émotifs ou impulsifs. C’est dans leur culture.

Ainsi, au fil de ce blogue, je vais faire un portrait de cette société, de ses institutions et de ses lois, son organisation sociale. Toujours garder à l’esprit que ce monde idéal est un monde de principes. Le principe suprême, qui supplante tous les autres, consiste en l’égalité de tous. Égalité de droits, égalité devant la loi et devant les autres humains. Toutes les différences personnelles sont permises mais sont égales en droit donc il n’y a pas de règlements qui légifèrent les en statuant. C’est une société basée sur les principes et les tribunaux tranchent en mettant de l’avant les principes retenus. Voyons où cela peut nous mener.

Tout d’abord il y a 3 chartes en vigueur dans le monde des Sties, la Stiesie: charte des droits et libertés, charte du vivant et charte du citoyen. Chacune étant assujettie à la précédente.

 

Laissez-moi vos questions et commentaires car ils serviront à élaborer ce qui s’en vient. J’ai une idée globale du développement mais tant de choses peuvent être d’importance que je ne vois pas. Vos apports sont les bienvenus.

Bertrand Dugré

 

Vouloir le bien de l’autre malgré lui

Qu’est-ce que le respect de l’autre? Que signifie tout le monde est différent et a droit à sa différence? Quelles différences sont personnelles, donc admissibles, et d’autres sociétales et inadmissibles?

Tout un tas de questions insolubles, ou le sont-elles? Essayons de circonscrire le problème. On a le droit à la vie, selon la charte. A-t-on le droit à sa vie? Avoir le droit à sa vie inclut-il le droit à sa mort? Grosse question. Qui a droit de juger ce qui est bon pour moi, selon mes aspirations sincères et personnelles? Quelle est la limite qu’il m’est permis d’exercer mon libre arbitre?

Beaucoup de problèmes, en société, viennent du fait que tout un chacun se mêle de décider pour les autres ce qui est bien ou mal, dans leur vie. À la limite est-il permis d’empêcher quelqu’un de choisir, de fait ou volontairement, les conditions de sa vie? Peut-on interdire à quelqu’un de fumer? par exemple. On s’entend c’est nocif, du moins pas viable en soi. Mais c’est une décision personnelle. On peut aviser les locataires que ceci est un environnement sans fumée dans les aires communes, mais pas dans son appartement, où il est roi et maître.

J’estime qu’un grand nombre de différends sont justement la conséquence de ce que certains procèdent allègrement sur le terrain de l’autre. On dit qu’on a le droit à son jardin secret. Mais on a aussi droit à notre jardin. Si on prend l’exemple ultime de la mort, on dirait que l’on n’a plus le droit de mourir. Qu’on se doit de prolonger la vie au maximum et que toutes nos pensées et actions doivent être orientées vers ce but.

Les gens nous jugent sur des actions qui ne concernent que nous. Je hais l’exercice physique. Je tolère difficilement d’avoir chaud. Deux raisons qui font que je ne fais pas assez d’exercice selon les autres, surtout les biens-pensants. Ma réponse? Ouais pis. Fais ce que tu veux de ton corps, selon tes principes, avec tes objectifs et tes croyances. Mais fous-moi la paix en ce qui me concerne. Le dicton <le mieux est l’ennemi du bien> prend tout son sens ici. On peut l’extrapoler sur tellement de sources de conflits humains. Ce qui est mieux pour toi n’est pas nécessairement mieux pour moi. On n’a pas les mêmes vécus et objectifs.

Je ne veux pas que l’on fasse d’acharnement thérapeutique, je ne veux pas être à la charge de personne, je veux disparaître quand je ne ferai qu’exister… Tant de choses que l’on peut décider et vouloir pour soi. Mais je n’en ai pas le droit.

On se demande actuellement si une personne a le droit de décider à l’avance, de dispositions à prendre à partir du moment où elle n’aurait plus conscience de sa vie. Je suis d’accord qu’un tiers ne peut demander cette sortie précipitée. Mais moi? N’en ai-je pas le droit?

La Tradition, le juste milieu

Qu’est-ce qui mérite d’être conservé et quelle est la place que l’on doit faire à la créativité, la nouveauté? Question qui a autant de réponses que de personnes pour y répondre. Le principe de base est: on ne peut satisfaire tout le monde. Alors?

Beaucoup sont conservateurs, d’autres sont innovateurs et la plupart des gens sont dans le milieu, essayant de naviguer au travers des tensions entre les deux pôles. Je me sers de la Tradition pour démontrer un phénomène qui mine notre société. Ce qui est valable pour cela est tout aussi vrai pour tous les sujets de controverse. C’est facilement observable sur Twitter. Les extrêmes prennent la majorité des échanges.

Les échanges sont beaucoup faits avec des affirmations, souvent incendiaires, qui exposent des positions apparaissant immuables, fixées dans le temps présent. On parle de trop ou trop peu. Les “assez” sont relativement peu nombreux. Le phénomène est compréhensible parce que beaucoup utilisent Twitter pour ventiler un surplus émotif, conséquemment à une montée de lait. C’est la raison du fait des extrêmes.

Mais la Tradition, qu’en est-il? Je vais prendre l’exemple des églises pour illustrer. Auparavant, quand on a construit les villages colonisés, le premier édifice commun bâti était l’église. C’était l’usage du temps. Aujourd’hui nous héritons de ces reliques d’un passé pas si éloigné. On manque de prêtres pour maintenir les services, de moins en moins prisés, par la population. On essaie de conserver, pour différentes raisons, ces reliques et leur donner une utilisation pour laquelle elles n’ont pas été conçues.

Quelle partie du passé doit-on conserver pour devoir de mémoire et quelle partie doit laisser place à la nouveauté? Cela se fait par opportunité de remplacement. Si on a un projet qui mérite l’utilisation de l’espace occupé par l’église et bien on démolira et bâtira. Si on n’a rien de précis pour la remplacer, on laisse courir et le bâtiment décrépit tranquillement selon qu’il est relativement utilisé par les paroissiens.

Et la Tradition? La tradition est un concept utilisé par les uns pour justifier le maintien d’usages révolus et utilisé par d’autres pour provoquer des changements plus ou moins nécessaires.

On se promène entre les deux pôles et on se déchire. Tout est question du jugement du locuteur. Je suis pour l’utilisation du “assez” et cela arrive avec la concordance de la situation avec la réalité. Ce que ça veut dire c’est qu’il faut cesser d’affirmer des jugements intempestifs et essayer de dégager les faits réels. Discuter de nos vues de notre point de vue, et essayer de faire le portrait le plus juste. Donc doit-on conserver ou pas n’est pas une question d’opinion mais une question de réalité dans le temps. Parce que la réalité humaine évolue, dans tous les sens.

Qu’est-ce qu’on fait des églises? Chacune doit faire l’objet d’une évaluation raisonnée et raisonnable, de la part des gens concernés. Combien d’exemples du passé doivent-être conservés? Combien doivent-être converties, combien démantelées? Voilà l’objet des discussions.

Depuis cent ans, la technologie a progressé et continue de progresser à un rythme effarent. Les opportunités semblent immenses, mais on possède des choses que l’on a héritées du passé. Quelle est la juste mesure? Pourquoi changer? Parce que la réalité a changé et on possède des outils mieux adaptés à la réalité.

Facile à dire, pas facile à réaliser. Le seul moyen d’y arriver est la discussion du point de vue. Qu’est-ce qu’on pense voir de la réalité. Pas notre opinion mais bien notre vision. Les médias sociaux permettront-ils d’y arriver? Je l’espère mais il va falloir que le climat change.

Bertrand Dugré

 

L’oeuf ou la poule un vieux dilemme

L’œuf ou la poule? C’est bien évident que le mode de reproduction par œuf est arrivé en premier. Voilà qui résout la question. Mais on peut choisir un autre dilemme, l’économie. Produire la richesse pour la partager ou partager la richesse produite.

Premièrement, qu’est-ce que l’économie d’un pays? On exprime l’évolution de l’économie d’un pays par une donnée que l’on appelle le produit intérieur brut (PIB).

Statistiques Canada définit ainsi le PIB: Le produit intérieur brut (PIB) correspond à la valeur totale, sans double compte, des biens et services produits sur le territoire économique d’un pays ou d’une région au cours d’une période donnée. Le PIB fournit une mine de renseignements. Cet agrégat est souvent considéré comme étant le bulletin d’évaluation des résultats économiques d’un pays. Le niveau du PIB renseigne sur la taille de l’économie, tandis que la variation du PIB d’une période à l’autre indique si l’économie est en expansion ou en contraction.

Que de choses à dire. La première, selon la pseudo-science économique, il est des présomptions qui sont de mise:

  1. La rationalité des agents économiques est totale.
  2. La disponibilité d’information est totale et parfaite et à coût nul.
  3. Le coût d’appropriation est déterminé par la jonction des courbes d’offre et de demande.
  4. L’offre et la demande sont libres de toutes contraintes.

Tout ça pour dire que ce n’est pas la réalité. Voilà pourquoi je parle de pseudo-science. Aussi il faut dire que la raison économique est la production de biens et services pour satisfaire les besoins humains.

Donc l’Économie c’est l’expression, en monnaie spécifique, de la somme des échanges humains dans un territoire donné. Dans toute économie il y a création de richesse. C’est évident. Donc, pour nos politiciens, de parler de création de richesses avant de la partager est un sophisme, je dirais même un sophisme éhonté.

Quel est le seul principe qui puisse être le principe de base, celui qui sert de point de référence à tous les autres? D’après moi, c’est: TOUS SONT ÉGAUX.  Loin d’être respecté sur notre planète.

Vouloir faire progresser l’économie, pour les politiciens, c’est faire augmenter le PIB et c’est là que le bât blesse. Si on accepte que l’économie sert à répondre, le plus efficacement possible aux besoins humains, et que tous les humains sont égaux, on s’aperçoit que le problème n’est pas économique mais politique.

Le PIB a progressé historiquement par l’avancée technologique. Mais aussi il a progressé par l’amélioration des conditions de certains humains. La richesse est très mal répartie. C’est un constat évident et reconnu et mesuré. IL existe une économie mondiale et, à terme, il y aura mondialisation des droits humains et de l’activité humaine. Mais d’ici ce temps, beaucoup de crises vont se produire. Le premier levier pour amoindrir les crises serait une plus juste répartition des outils de satisfactions de besoins (produits et services).

Donc peu importe le niveau de la richesse il y a lieu de la partager. Donc créer la richesse pour ensuite la partager est fallacieux et prend tout son sens seulement dans le calcul de cette richesse.

Tous sont égaux et la richesse doit être partagée. D’accord, voyons où cela nous mène, logiquement. La richesse ne peut se partager par la libre circulation des biens et services car la portion de revenus des individus n’est pas libre. Il faut donc une organisation quelconque qui soit dépositaire de l’ensemble de l’économie et qui répartisse cette richesse entre les citoyens. L’impôt sur le revenu, doit être ce moyen.

Je déclinerai tout ce que cela implique dans de futurs blogs. Qu’il suffise de dire que “Tous sont égaux en droit” et que la richesse globale doit être répartie plus équitablement sur la planète.

Bertrand Dugré