La connerie existe-t-elle?

Existe-t-il des cons? Ce n,est pas parce qu’on pense que quelqu’un est con, qu’il l’est. Bien souvent, quand on qualifie quelqu’un de con, c’est que c’est nous même que l’on qualifie ainsi. La connerie c’est l’ignorance du point de vue de l’autre. Nier la vision de l’autre, c’est ne pas voir ce qu’il voit. Qui est le con?

Les jugements intempestifs fusent de partout sur les médias sociaux, dans les médias et surtout dans les chroniques. On nous impose un angle de vue qui n’est pas le nôtre. On cherche à nous influencer. Tout dans notre monde concourt à nous former l’esprit, plutôt qu’à nous informer. On veut nous faire voir ce que d’autres voient et nous mener comme un troupeau vers une destination commune.

En réalité, il est des millions de points de vue pour des millions de personnes. Certaines personnes peuvent partager des points de vue sur certains sujets mais pas sur d’autres. Voilà d’où origine la connerie. Celui-ci est intelligent parce qu’il pense comme moi et l’autre est con parce qu’il pense différemment. La pensée n’est que le résultat, l’opinion la partie visible et exprimée. Mais ce n’est pas un point de vue.

Échanger sur nos points de vue, diriger nos regards devrait être la raison de communications. Chercher à savoir si l’autre voit ce que je vois. Ai-je une hallucination, est-ce un mirage? Il est des choses qui peuvent physiquement se vérifier. On n’a pas besoin d’un autre avis pour accéder à la réalité. Mais, dans les choses humaines, il est plein d’interprétations qui elles ne sont pas vérifiables aussi facilement. Alors devrait naître la discussion. Mais, ce n’est pas donné à beaucoup d’avoir le temps et l’énergie pour discuter. Alors on se rabat sur le messager et on le traite de con. De ne pas penser comme nous. C’est la porte de sortie usuelle de beaucoup, beaucoup de personnes. Donc, selon ce qu’on a dit, la connerie existe de fait, mais les cons eux n’existent pas tant que ça. C’est juste le manque de communication qui crée les cons.

Bertrand (@BDmoi)

Le gros bon sens

Les gens ont l’utilisation de l’expression “gros bon sens”. Comme toute expression elle dit tout et rien en même temps. Les gens cherchent à se rassembler avec d’autres gens qui pensent comme eux, qui ont les mêmes opinions. Ce n’est pas du gros bon sens. C’est de l’agrégation, du rassemblement pur et simple. Cela est effectivement très rare. On ne s’entend pas sur beaucoup d’opinions.

Une opinion, c’est ce que les gens appellent un résultat logique. Peu de gens sont illogiques dans une opinion. Mais, quand on compare les opinions d’une seule et même personne, bien souvent, il n’est pas rare de chercher la logique. Pour y arriver il faut de grosses discussions ou encore se rabattre sur l’illogisme de la personne.

Pour savoir qu’une chose est logique, qu’une opinion est logique, il faut, au point de départ, définir les prémisses. Quels sont les faits que l’on considèrent comme pertinents et quels sont ceux qu’on écarte du processus. Tout le travail est là. Le reste découle de source car la logique prévaut.

Mais, dans la vie, ce n’est pas comme ça. On ne parle que du résultat que l’on voit possible, ou probable, ou certain dépendant de la force de l’opinion que l’on a. C’est là qu’apparaît ce que certains appellent le gros bon sens. Mais le gros bon sens serait de se questionner sur les prémisses du raisonnement, pas sur l’opinion ou sur le résultat mais sur les opérations que l’on exécutent dans notre raisonnement.

Alors, officiellement, le gros bon sens ne peut exister. Il ne peut y avoir un large consensus sur ce qui n’a pas été discuté. Il peut y avoir entente, mais à terme, ce sera la désillusion. Donc, quand on parle du gros bon sens, ne devrions-nous pas nous questionner sur les prémisses et parler de logique?

Bertrand (@BDmoi)

La sur-stimulation

La sur-stimulation, est-ce la maladie la plus répandue dans notre société? être aux aguets de tout, se faire bombarder de toutes sortes de stimuli, de tous les bords de tout les côtés, un temps de sommeil sous développé, qui en est rendu à ce qu’on peut se permettre et pas ce dont on a besoin? Les écrans omniprésents, le cellulaire, le téléphone, facebook … Tout nous surexcite et sollicite une attention que l’on ne peut donner. Cela donne le TDAH. Déficit d’attention. On ne peut porter attention à tout. Le cerveau fait un tri.

Ce tri est devenu la majeure partie de notre fonctionnement. Il y a tellement de faits dont on ne peut tenir compte que la réalité nous échappe. La réalité est beaucoup plus complexe et beaucoup plus simple qu’on l’envisage. En autant que l’individu humain est concerné, il a besoin d’air, de nourriture, d’un toit, de la protection des éléments, de dormir. Le reste n’est déjà plus aussi essentiel.

Quand on est rendu qu’être séparé de son cellulaire pendant une période de temps, est une cause d’anxiété, on est rendu loin. Mais, on a dépassé ce stade. La technologie nous a envahis à un point tel, que c’est la technologie qui dicte l’activité humaine. On augmente la cadence graduellement et constamment.

Le problème de la grenouille qui se met tranquillement à bouillir, degré par degré, accoutumance par accoutumance. À quel point sommes-nous rendus? Quelle est la température de l’eau et à quelle température, la moyenne des humains, peut-elle résister?

Personnellement, je suis sorti de l’eau. Mon système n’a pas résisté. Je sais que, quand je mets la main dans l’eau, elle est bouillante, à mon sentiment. Mais, j’ai une maladie mentale. Je commence à croire que c en’est pas une maladie que j’ai, mais, une indisposition, un seuil de tolérance, assez faible à la pression externe.

Il me faut absolument déconnecter, périodiquement, comme maintenant, de l’exposition aux stimuli extérieurs. De Trump à Trudeau, du guide canadien d’alimentation à l’opinion des commèrementateurs, de tout ce qui m’entoure. Presque tout. Ce qui me permet de fonctionner ce sont les contacts que j’ai avec les gens, au travers de mon bénévolat. Quand on se regarde on se désole, quand on se compare on se console.

Je crois que les gens sont tellement obnubilés par leur personne, qu’ils ne sont plus en contact avec leur humanité. Sur-stimulés qu’ils sont par les cris des autres, ils ne les entendent plus.

Je prends des pauses, de plus en plus souvent, et de plus en plus longues. Cela ne ramène pas les choses et les gens. Mais ça me ramène moi dans une zone de confort. Le réaliser, en parler de temps en temps, me faire discret à l’occasion, changer ce que je peux changer et continuer à respirer, me faire à manger, payer mon loyer et être aimable avec les gens, voilà l’ambition d’une vie heureuse et ayant un peu de sens.

Bertrand (@BDmoi)

La SOLUTION

Beaucoup ont LA SOLUTION à chacun des problèmes, pour tous. C’est humain et très répandu. On en a plein sur les réseaux sociaux qui tranchent d’un tweet les problèmes les plus complexes. Dans la plupart des cas, il s’agit d’éléments de solutions à des problèmes trop circonscrits.

La réalité humaine est fort complexe. Les gens réagissent beaucoup aux titres de nouvelles. Mais, bien souvent, l’article énonce beaucoup de nuances à observer. Mais, qui a le temps de les lire.

Je n’ai pas la croyance d’avoir la solution. Mais est-il possible de faire mieux en 2019? Je crois que oui. Mais ça prendrait un bon coup de barre. Il faut, je crois, mandater un groupe apolitique, pour faire la synthèse globale du système de gouvernement. Celui-ci est encombré d’anachronisme et d’héritage d’une situation passée.

Le gouvernement a été créé pour légiférer sur la condition humaine. Code civil et code criminel, en ont résulté. Aujourd’hui le gouvernement ne semble que discuter et régler que des questions d’argent. On a même élu un comptable comme PM.

Le rôle du gouvernement n’est pas de gérer l’argent. Le rôle du gouvernement est de gérer les interactions entre les gens. Faire des lois, les faire respecter et administrer la justice humaine. Le reste ne regarde pas le gouvernement. Le reste devrait être administré par des élus pour ça. Élus par le peuple,pas le gouvernement.

Mais il n’y a personne de mandaté pour évaluer le rôle du gouvernement. Encore pire, personne ne remet en cause le rôle et les pouvoirs du gouvernement. En 2019, si on démarrait le processus, il faudrait au moins 10 ans pour faire le tour. Mais, on n’est pas encore dans les blocs de départ.

Certains vont dire que je prêche contre ma paroisse, que je pense avoir la solution. Je n’ai pas la solution j’ai le chemin d’une solution possible et fortement nécessaire. J’ai envie d’un vrai débat et pas d’un faux-débat comme ceux qu’on a aujourd’hui dans tous les médias(de masse et sociaux).

Bertrand (@BDmoi)

De l’usage des symboles?

Un symbole peut être un objet, une image, un mot écrit, un son voire un être vivant, ou une marque particulière qui représente quelque chose d’autre par association, ressemblance ou convention. Par exemple, il y a des symboles pour le code de la route. Wikipédia

Allez voir l’article sur Wikipedia, c’est autant un fouillis que les symboles le sont. Tout dans la vie humaine est symbole. On ne peut dire il faut abandonner les symboles, on commencerait par annuler toute communication. Les lettres et les sons sont des symboles. Il y a des symboles différents dans toutes les langues et même toute les régions et même toues les paroisses et même toutes les familles et même chez chaque personne. Je crois que j’ai couvert l’ensemble.

Donc le problème n’est jamais le symbole lui-même. Donc les gens sont le problème. Devrions-nous nous promener tous nus et la bouche fermée? Même là il y aurait des symboles. Comment circonvenir le problème? Il n’y a qu’une façon de penser, on ne peut le circonvenir. Les symboles unissent et les symboles divisent. De par leur existence non, mais par l’interprétation que chacun en fait, oui. Chacun là est le problème là est la solution. Mais elle sera trèèèès longue à venir.

Qu’on ait le droit de les utiliser n’est pas à revoir. QU’on soit offensé par leur signification? On pourrait dire que c’est dépendant de l’intention de les utiliser, mais cela est impossible. On ne peut juger de l’intention réelle de celui qui l’utilise. Ce qui ne laisse qu’une piste de solution. Celui qui interprète le symbole utilisé par l’autre ou les autres.

Doit-on tout tolérer? La paix sociale est-elle à ce prix? Non. Mais, il y a place à amélioration. Sommes-nous responsables, en utilisant un symbole, du malaise qu’il provoque chez une autre personne? Peut-être, peut-être pas. Sommes-nous responsables des malaises des autres? Pas que je sache, à moins d’avoir physiquement atteint cette personne.

Il n’y a pas UNE réponse possible. Mais il y a une façon de contourner le problème. Mais elle est intellectuelle et non épidermique ou hormonale. C’est de discuter du symbole, ce qu’il signifie, et pourquoi il est utilisé. Mais la discussion ça ne marche qu’en petit nombre.

On se fait garocher des stéréotypes à gauche et à droite dans tous les médias. On essaie de simuler une discussion alors que l’on ne fait que nous proposer les extrêmes et leurs dissensions. Des positions fermées et complètement dénuées de nuances. Quand on parle de nuances on se fait dire de se brancher et de prendre position. C’est justement ce qu’il ne faut pas faire. Mais, les hargneux, ont vite fait de nous exaspérer et l’on abandonne la lutte.

Tolérance? C’est un beau symbole mais très peu appliqué. Y arrivera-t-on un jour?

Bertrand (@BDmoi)

La Réalité

Il y a des espèces, il y a des genres, il y a des races, il y a des nationalités, il y a des pays, il y a des continents et toutes sortes d’autres catégories ou orientations. C’est une réalité. Notre interprétation est subjective, pour chacun. Quand cela va-t-il arrêter? Cela va-t-il arrêter? J’en doute. Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, il y aura toujours des imbéciles.

Mais nous, chacun de nous, sommes-nous de ces imbéciles? Nous fions-nous seulement aux apparences? Réfléchissons-nous un peu, beaucoup ou plus? Il y a une certaine civilisation des propos sur Twitter depuis mes débuts. Mais, ça n’avance pas vite. C’est mon appréciation subjective, mais je crois avoir remarqué cet état de fait.

Une question que je me pose souvent: les gens savent-ils qu’ils sont réels et dans la réalité? Je me mets souvent à douter. Prendre conscience de sa réalité est un événement majeur dans la vie de quelqu’un, mais il semblerait que ce n’est pas très répandu. La phrase qui me confirme le plus cette affirmation est celle-ci: “je n’avais pas le choix”. On a toujours le choix. Conscient ou pas. Souvent on dit: si j’avais su. S’est-on posé la question?

Les carambolages dans la région depuis les 2 dernières semaines me font comprendre que les gens sont inconséquents. Ils ne veulent pas respecter la réalité. On ne peut freiner quand on roule plus vite que la distance de vue le permet. Les camionneurs roulent trop près, les automobiles roulent trop vite. On roule à 100 km/h parce que la limite est de 100, par beau temps, en été. J’affirme depuis longtemps qu’il y a peu d’accidents, il y a beaucoup d’incidents. Événements auxquels on a participé volontairement. Un accident est fortuit. La météo est une réalité. Il faut s’y soumettre mais, la montre, la fameuse montre nous obnubile. On veut être rendu avant de partir.

Nous sommes mal barrés. Nous voulons contrôler l’incontrôlable. Nous prenons nos désirs pour des réalités. La plupart du temps ce n’est pas un choix conscient. C’est l’effet radar. On fonctionne sur les habitudes et celles-ci sont souvent héritées de mauvaises habitudes. On ne voit rien mais on dépasse l’hurluberlu qui roule à 40 km/h dans une zone de 90, sur la glace alors que la visibilité est presque nulle. Qui est l’hurluberlu dans le champ ou encore pire qui a embouti l’auto qui venait en sens inverse?

Ne me dites jamais, j’ai rien pu faire. Vous vous êtes mis dans les conditions de votre problème. Mais, ce serait avouer que vous êtes stupide.

Bertrand (@BDmoi)

Syndrome du contrôle.

Notre société, individu par individu, se dirige directement dans le syndrome du contrôle. On veut que les autres s’adaptent à nous et non pas nous nous adapter aux autres. La clé de la vie en société est la tolérance. L’acceptation que tout existe dans le monde et que l’on doit s’y adapter.

Je suis anxieuse, je suis queer, je suis nerveux, les gens sont… Tout ça est symptomatique de vouloir contrôler son environnement. Que les gens adaptent leurs comportements à nos préférences et nos inconstances. On ne peut espérer que les gens réagissent ou pas à ce que nous projetons. Les gens, la plupart, réagissent aux apparences. C’est d’une évidence.

Les problèmes de la société sont dus, en grande partie, au fait que l’on souhaite et même qu’on exige que la société nous traite comme nous voulons être traités. Mais nous, traitons-nous les autres comme ils voudraient être traités. Poser la question c’est y répondre. Personne ne sait comment l’autre veut être traité. Cela amène toutes sortes de fausses perceptions et de comportements basés sur les stéréotypes alors que très peu de gens sont des stéréotypes.

Donc on espère contrôler ce qui ne peut l’être. Est-ce la raison du taux de jeunes sur le ritalin, de gens sur les antidépresseurs ou encore pire les anti-anxiolytiques et autres panacées for à la vogue. Ne pas accepter la réalité est folie. Ce qui me dérange ce sont les gens qui disent les choses ne devraient pas être comme elles sont. C’est vrai pour chacun de nous. Mais de là à l’exiger il y a une marge.

Il y a de tout dans le monde et le fait de déblatérer sur ci ou sur ça ne nous avance pas. Et pourtant si cela partait un mouvement, aussi petit soit-il, peut-être que la réalité changerait. Il y a de plus en plus de gens qui ne veulent pas d’enfants. C’est un fait. Peut-être sont-ils ceux qui ont raison? Si on ne peut accepter le monde tel qu’il est, pourquoi condamner les enfants à le vivre?

Je ne sais pas. Faut-il s’enfermer ou au contraire s’ouvrir à la différence? Je suis heureux et je regarde ce qui fait mon affaire et j’agis conformément à mes idéaux. Un exemple? Quand un camionneur me suis à 10 pieds derrière à 100 km/h, je ralentis. Et je ralentis jusqu’à temps qu’il me dépasse. C’est le seul moyen qui me sois donné de respecter sa volonté et la mienne. Les carambolages se multiplient et cela est dû à la vitesse et la proximité. Les camionneurs ont leur vaste part dans la chose. Mais, que voulez-vous, c’est la réalité.

Bertrand (@BDmoi)

Personne ou statistique?

Il y a de moins en moins de personnes. Il y a des statistiques. On regroupe les gens selon certains critères, bien souvent sur un seul critère. Ainsi naissent les stéréotypes dont on nous assomment continuellement. On parle ainsi de “LES”, de “Ceux”, de “UN”,etc. On basent nos opinions, ce que l’on croit, sur ces stéréotypes. Ceux-ci étant faux on a donc droit à une multitude de faits supposées sous forme de vérités auto-énoncées.

Tout ça pour dire que nous sommes rendus, non pas dans le monde des connaissances, mais dans le monde des opinions. Tout est sujet à suppositions plus ou moins farfelues. On ne peut même plus croire à ce que les images nous rapportent. On les manipule pixel par pixel, selon des milliers de couleur. On fait apparaître n’importe quoi de notre imagination.

Il y a des années, lors d’un épisode maniaque, j’avais imaginé qu’on pouvait faire apparaître n’importe quoi sur un écran d’ordinateur, en manipulant les pixels. J’ai même fait un programme qui faisait paraître en noir et blanc, toutes les permutations possibles de tous les pixels de l’écran. C’était dément. Le problème? C’est que pour tout réaliser, ça prendrait des milliers de fois la durée de l’Univers. Complètement dément. J’ai surfé sur cette vague pendant une semaine ou deux.

Tout ça pour dire que le siècle des communications n’est pas le siècle de la réalité. On voit resurgir toutes sortes de théories plus farfelues les unes que les autres. Une image peut valoir mille mots mais, de moins en moins la réalité. On est au siècle de la relativité (celui qui dit ce qu’il croit) et non pas de la réalité.

Les promesses d’âge d’or des communications éphémères, seront-elles purement illusoires. Tout ce qu’on peut imaginer peut être illustré. C’est déplorable parce qu’on l’utilise mal. Les gens regardent plus des émissions de téléréalité(réalité organisée pour la télé) et moins de documentaires (qui expliquent la réalité). On verra combien de temps cela durera mais j’ai peu d’espoir de voir la situation changer, à moins que la réalité des changements climatiques nous rejoigne?

Bertrand (@BDmoi)

Est-il possible?

La vie est un phénomène complexe. Les animaux font face à la réalité. Manger ou être mangé. C’est leur réalité et elle est simple. Le monde fonctionne ainsi depuis les débuts de la vie. Puis est arrivé ce qu’on appelle l’intelligence qui a créé le langage, le feux, la sédentarité…

Mais celle-ci a aussi inventé les apparences, la communication, les stéréotypes, les raccourcis intellectuels et tant d’autres obstacles au vivre-ensemble. La population a explosé. Elle est répandue presque partout sur la Terre. La civilisation n’a plus de sens, tellement le mot a changé de sens, depuis son invention.

Serait-il possible d’accéder, en autant que c’est légal et légitime, à une vie personnelle vraiment personnelle? Est-il possible d’en arriver à ce que chacun vive pour lui, dans sa réalité et pas d’attentes envers les autres? La majeure partie des problèmes de société, entre individus, viennent de ce que les gens transposent aux autres ce qu’ils s’imposent eux-mêmes. Vous avez tout les droit de vous imposer ce que vous voulez. Mais le fait d’imposer à d’autres vous rend intolérants.

Le droit d’opinion de l’un présuppose le droit d’opinion de l’autre. Étendre à l’autre le droit dont on se réclame. Le droit à la vie privée de l’un, présuppose le droit à la vie privée de l’autre. Et ainsi de suite. Le mal vient de ce qu’on espère profiter de l’autre. Profiter de versus faire le profit de. Manger ou être mangé. Notre système d’argent a livré ce qu’il avait à livrer. La preuve qu’ensemble on peut faire avancer la civilisation. À quel point? Au point d’extinction. Il y a plein de problèmes dans la société. Sera-t-il possible de les résoudre? Je ne crois pas car le temps nous est compté. L’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de grandir et aucun moyen n’est pris pour remédier au mode de répartition de la récolte annuelle.

Vivre et laisser vivre, ne pas manger ou se faire manger, devra disparaître de la réalité humaine. Mais ce n’est pas dans un futur prévisible. Il est de multiples étapes qu’il faut parcourir. La première étant de voir le problème. Mais on est trop occupé à s’entre-dévorer que ce n’est pas à l’ordre du jour.

Bertrand (@BDmoi)

Lanceur d’alerte?

On tape sur le messager. Vieille tactique du prince de Machiavel. Il faut sans cesse ramener cette chose qui est abrutissante. Les gens soupçonnés de quelque chose tapent toujours sur les accusateurs pour dénigrer l’accusation. Le temps passé à les écouter est vain. Il faut absolument mettre l’emphase sur le message et diriger notre énergie à faire la part des choses.

La transparence c’est d’éclairer la situation. Ne pas la rendre plus ombrageuse. Je suis tellement fatigué de voir que les politiciens ne cessent d’invoquer toutes sortes de privilèges ou de secrets d’État. Si c’est une affaire d’État, payée avec les argents des citoyens, ceux-ci ont le droit de savoir. Non seulement devraient-ils avoir le droit de savoir mais ils devraient avoir le droit de demander un référendum. L’idée d’un référendum d’initiative populaire n’est pas nouvelle. Mais on n’avance pas.

La transparence c’est se rendre responsable de ses actes et décisions.On n’y est pas encore rendu, même en est-on loin. La CAQ s’est faite élire sur la notion d’être un nouveau parti et d’agir différemment des vieux partis. Ce n’est pas ce qu’on voit à prime abord. Un chef qui centralise tout ou presque et qui se dit et se dédit.

En autant que je sois concerné, le lanceur d’alerte n’est que le système d’alarme. Il faut faire le tour pour voir si c’est une fausse alarme ou une alarme significative. À date les lanceurs d’alerte ont plutôt un score favorable. Mais on tire abondamment dessus pour les faire tomber. C’est triste et on ne réagit pas. Alors est-il normal que nous soyons cyniques? On en est en grande partie responsable.

Bertrand (@BDmoi)