Lanceur d’alerte?

On tape sur le messager. Vieille tactique du prince de Machiavel. Il faut sans cesse ramener cette chose qui est abrutissante. Les gens soupçonnés de quelque chose tapent toujours sur les accusateurs pour dénigrer l’accusation. Le temps passé à les écouter est vain. Il faut absolument mettre l’emphase sur le message et diriger notre énergie à faire la part des choses.

La transparence c’est d’éclairer la situation. Ne pas la rendre plus ombrageuse. Je suis tellement fatigué de voir que les politiciens ne cessent d’invoquer toutes sortes de privilèges ou de secrets d’État. Si c’est une affaire d’État, payée avec les argents des citoyens, ceux-ci ont le droit de savoir. Non seulement devraient-ils avoir le droit de savoir mais ils devraient avoir le droit de demander un référendum. L’idée d’un référendum d’initiative populaire n’est pas nouvelle. Mais on n’avance pas.

La transparence c’est se rendre responsable de ses actes et décisions.On n’y est pas encore rendu, même en est-on loin. La CAQ s’est faite élire sur la notion d’être un nouveau parti et d’agir différemment des vieux partis. Ce n’est pas ce qu’on voit à prime abord. Un chef qui centralise tout ou presque et qui se dit et se dédit.

En autant que je sois concerné, le lanceur d’alerte n’est que le système d’alarme. Il faut faire le tour pour voir si c’est une fausse alarme ou une alarme significative. À date les lanceurs d’alerte ont plutôt un score favorable. Mais on tire abondamment dessus pour les faire tomber. C’est triste et on ne réagit pas. Alors est-il normal que nous soyons cyniques? On en est en grande partie responsable.

Bertrand (@BDmoi)

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