Le monde serait-il plus civilisé si…

Le monde, sur les réseaux sociaux, serait-il plus civilisé si les gens y étaient spécifiquement identifiées et nommés? On ne le saura jamais. Car ils perdaient beaucoup d’adeptes donc de revenus de publicité. Mais, aujourd’hui tout est dans la quantité et on diminue la qualité.

Mais n’appartient-il qu’à nous de ne pas sombrer dans le déni. Déni de racisme, sexisme, phobisme de toutes sortes. Un article de Patrick Lagacé. dans La presse de ce matin: https://t.co/qq0KIt6RJN explique bien des choses. La cause de tout le dégât des réseaux sociaux c’est l’explication que Lagacé donne dans son article.

Les prismes qui déforment notre vision des faits. Nos idées préconçues guident la façon dont on voit les événements. Mais, en plus, le peu de connaissance que nous avons des circonstances globales agit comme une loupe qui déforme la réalité.

Le monde sur les réseaux sociaux serait plus civilisé si le monde autour des réseaux sociaux était plus civilisé. Quelle lapalissade. On a beaucoup investi sur les connaissances depuis la Renaissance. Serait-il temps d’investir un peu dans la sagesse? Celle déjà acquise dans le temps des philosophes anciens?

Ne faudrait-il pas retranscrire en français usuel les textes des philosophes anciens pour avoir une meilleure idée de ce qu’est le sens de la vie, la vie en société, le bonheur…

Que je suis bête, encore faudrait-il les enregistrer parce que la lecture est une chose presque du passé?

Bertrand (@BDmoi)

Suis-je exaspéré par l’utilisation de certains mots?

La réponse est évidente dans la question même. Quels sont ces mots qui m’exaspèrent et pourquoi? Ces mots sont: pourrait, risque et presque toutes les utilisations du conditionnel présent dans les verbes.

Pourquoi? Parce qu’ils démontrent tous la volonté d’inertie face à l’innovation ou au changement. Plutôt que d’évaluer positivement les possibilités offertes à la solution de certains problèmes soulevés par certains, on voit toutes les objections se soulever en rafales ininterrompues. À moins de relever du génie, ce qui est excessivement rare, tout changement à ses pour et ses contre.

L’utilisation des mots: risque, pourrait et du conditionnel présent, est toujours dans le cas de nier la possibilité. C’est non pas un signe d’intelligence mais un signe d’apathie. Il existe en vieux québécois une citation qui dit: Chu ben comme chu, j’reste comme j’est. Il y aura toujours quelqu’un pour redire à quelque chose. C’est la réalité. Mais, le temps que l’on considère les possibilités offertes en songeant aux mérites de la suggestion, des hordes de contradicteurs font valoir leur griefs. En commençant par ceux qui doivent changer quelque chose à leurs pratiques ou à leurs idées. Les médias sont remplis de ces récriminations.

Le problème, vous le voyez bien n’est pas dans les mots. Ce sont de simples outils qui véhiculent des concepts. LE PROBLÈME? C’est nous. Chacun de nous. Nous ne percevons le problème d’un autre que s’il nous affecte personnellement. C’est la simple et triste réalité. On ne désire changer que ce qui nous dérange personnellement. Comme la plupart des problèmes affectent les personnes différemment, les solutions possibles varient. Aucune solution ne sera globale. Aussi faut-il être ouvert à la possibilité de plusieurs éléments de solution pour l’ensemble des gens.

Une seule chose est nécessaire pour que ça marche. Emboîter le pas et faire de son mieux. Pour ça il faut un peu d’empathie. En sommes-nous loin? OHH! que oui!

Bertrand (@BDmoi)

La folie des grands les rend tellement petits.

La folie des grands les rend tellement petits. L’ambition démesurée des gouvernants (folie de grandeurs) fait d’eux des pantins aux mains des gens qui sont encore plus fous. Au nom de la protection de tous ils encombrent les vies de chacun. Ils décident du bien de tous plutôt que de s’occuper des relations entre les gens.

Il est une chose de décider d’intervenir dans l’information et une autre de guider le troupeau. Nous ne sommes pas des moutons. Nous sommes des humains qui ont supposément un soupçon de raison et une certaine volonté dans la vie. Nier cette vérité vient du fait que les gouvernants se mettent sur un piédestal et se pensent au-dessus de la plèbe.

Cela démontre à quel point ils se sentent investis d’un pouvoir divin. Leur pouvoir vient du fait de l’obéissance du grand nombre. Il suffit que l’on expose un avis différent pour être ostracisés et que l’on impose les mesures d’urgence. C’est ce fait qui explique, en partie, la dérive du monde actuel. Bien des gens disent que les temps ont changé. C’est vrai et c’est faux. Avant les gens étaient plus autonomes et se fiaient moins sur les gouvernements pour réguler leur vie. Mais maintenant on remet tout dans les mains du gouvernement.

Les gens se sont réjouis du démembrement de l’U.R.S.S mais demandent les conditions qui ont mené à sa dissolution. Suivrons-nous le même parcours? Celui de tomber dans les mains d’un dictateur qui prendra les rênes d’un peuple dévolu à sa toute puissance.

Le désistement de la population de ses responsabilités et de l’Importance de suivre la Chose Publique, est très dommageable à l’esprit de la société, du moins ce qu’il en reste. Mais je suis un idéaliste (Qui obéit à un idéal, qui croit à des valeurs absolues d’ordre moral, social, intellectuel, etc., pour améliorer la société ou l’homme. -Larousse)

On a rejeté les religieux et leur morale mais on a aussi jeté la morale. Il y a eu la révolution tranquille, faudrait-il une évolution morale?

Bertrand (@BDmoi)

Quand voter CONTRE est la norme.

Quand voter CONTRE est la norme. Faut-il se surprendre que les gouvernements n’ont pas été élus POUR. Toutes ces folies sur les réseaux sociaux sont dues, pour une bonne partie, au fait qu’il y a plus de gens qui ont voté contre les élus qu’il y en a qui ont voté pour. Le système de partis politiques en est fortement responsable.

Ceci étant établi, nous sommes responsables de la croix que l’On met sur le bulletin de vote mais nous ne sommes pas responsables de la façon dont elle est interprétée. UN gouvernement ne devrait plus être qualifié de majoritaire si il n’a pas 50% de l’approbation des votants. Pas des inscrits à la liste, de ceux qui se sont déplacés pour voter.

Le jour où l’on s’y tiendra, la démocratie reviendra peut-être. Un vote contre n’est pas exprimer sa volonté. Mais les gens ont beaucoup de difficulté à le saisir. Aussi allons-nous à travers des hordes d’insatisfaits parce qu’ils disent qu’ils n’ont pas voté pour ça. Peu de gens ont voté pour, c’est justement ça le problème.

Faire pour soi?

Faire pour soi et laisser faire les autres? Bien des gens diront, cesse de le dire et fais-le. C’est ce que je fais. Je suis heureux de faire ce dont j’ai besoin. Bien des gens me trouvent moralisateur. Existe-t-il un moyen de parler aux gens et de leur dire: arrêtez, réfléchissez et demandez vous ce dont vous avez besoin pour vivre une existence pleine et entière. C’est ce que je tente de faire. Pourquoi? Parce que les gens, beaucoup, ont profité de l’arrêt imposé par la pandémie pour réévaluer leur vie.

Pour moi ce fut de longs épisodes de dépression qui m’y ont mené, dans un passé assez lointain. Donc pour répondre à la question, j’ai besoin de dire aux gens d’arrêter de courir après la vie. Ça ne vaut pas la peine. Vivez la.

Bien des malheurs sur Terre viennent de ce que beaucoup veulent le bien des autres, je n’ai pas dit les biens, quoiqu’il y en ait beaucoup, mais qui veulent le bien des autres au nom du principe de solidarité. Vouloir le bien des autres est une chose, le décider pour les autres en est une autre. Prendre le temps de dire aux autres de prendre le temps est respecter l’autre. Lui dire de choisir pour lui-même est le respecter. Lui donner des indices sur quoi regarder est le respecter. Mais lui imposer ne l’est pas.

Vouloir le bien des autres mène à toutes les exactions, du moins est-ce le prétexte que beaucoup utilisent. Le cas de l’Ukraine, et de presque toutes les guerres dans le monde, en est une illustration évidente. Libérer le Dunbass est la première excuse de l’invasion de Poutine. Se retrancher derrière de beaux principes absolus est devenu la norme dans notre société humaine. Partout, des zélotes nous serinent que la vie c’est … leur point de vue.

Soyez vous mêmes et regardez autour de vous. Que voyez vous, quel est votre point de vue et que voulez vous pour vous?

Bertrand (@BDmoi)

Ottawa delenda est.

Ottawa doit être détruit. Pas la ville, la capitale du Canada. Il s’est passé cette semaine, un déni totale de la démocratie et de la volonté du peuple. Le peuple a voté un gouvernement minoritaire. C’est le résultat du vote. Les politiciens en ont décidé autrement. C’est ce que 2 hommes. qui ne veulent absolument pas d’une autre élection, ont décidé. Il n’y a pas d’autre façon raisonnable de voir la situation. Ils ont convenu d’une entente qui leur permettra de centraliser encore plus de pouvoir à Ottawa et leur permettra d’envahir, oui comme la Russie en Ukraine, les champs de compétence des provinces. C’est leur but avoué.

Le Canada va voir sa Constitution tripatouillée sans être officiellement ouverte. Le Canada est mort et presque enterré. Qu’on ouvre la Constitution du Canada, je suis non seulement pour mais, j’en rêve depuis des lustres. N’est-ce qu’à ce prix qu’on pourrait redéfinir le pays qui s’en va à vau l’eau depuis Trudeau père. Plutôt que refaire l’Histoire, refaisons le pays ou abandonnons-le pour les siècles à venir.

Ce qui est de la manipulation politique actuelle est sans précédent. La Santé, est officiellement affaire de compétence provinciale. Même si on offre au Québec et à l’Ontario, retrait avec compensation du régime proposé par Ottawa, du moins dans les demandes du NPD. Les citoyens, abasourdis par 2 ans de Covid19 ont quand même déclaré minoritaire le sauveur PCU Trudeau. Geste d’une grande logique vu la dette qui a rejoint la stratosphère. Bien que les conservateurs aient recueilli plus de votes de votants, le parti libéral forme un gouvernement minoritaire grâce à leurs gains en comtés.

Le pays est aux portes de l’enfer ou du paradis. On refait une entente qui correspond au désir de toute la population ou on scinde le pays en quelques parties. On devra peut-être décider plus vite qu’on pense.

Bertrand (@BDmoi)

Il n’est plus possible de rien.

Aujourd’hui, dans le monde dans lequel on est, il n’est plus possible de rien. Tous les goûts sont dans la nature. En contrepartie tous les dégoûts en sont aussi. Donc, puisque l’on doit s’en tenir aux susceptibilités de chacun, il n’est plus possible de faire quoi que ce soit.

L’accord est unanime : l’Homme est un Mammifère rangé dans l’ordre des Primates. Donc la femelle nourrit le nourrisson par la mamelle de la femelle. C’est un fait difficile à assumer par certaines personnes. Nier la Nature est une chose mais agir en ce sens est rendu socialement acceptable. Vous dire l’état de stupidité sociale auquel on est rendu, en est-on surpris?

Comme disent les Anglais, “I rest my case”. La cause est entendue. Quel sera le verdict?

Bertrand (@BDmoi)

Vivre un rythme effréné?

Il est une chose de vivre à un rythme effréné et vivre un rythme effréné. L’un est rapide et choisi l’autre est immodéré et imposé. Pour être heureux il faut vivre à différents rythmes. Parfois rapide et excitant, parfois lent et reposant mais surtout, la plupart du temps, raisonnable et conscient.

La technologie a fait exploser le monde de l’irréel à un point tel que tout ce qui est possible est devenu nécessité immédiate. Nous ne vivons plus dans un monde réel mais dans une fantasmagorie imposée par les médias et les réseaux sociaux.

Nous devons nous ressaisir et mettre notre bonheur de l’avant. En ces temps troublés et en ce bombardement constant de stimuli extérieurs il faut apprendre à se couper du monde extérieur, parfois assez longtemps, pour retrouver notre moi intérieur et la santé mentale qui va avec.

Je parle souvent du bonheur et j’essaie de stimuler les gens à ralentir et à réfléchir. Là, dans le rythme lent ou ordinaire, se trouve les racines du bonheur. Il ne coûte pas cher, n’est pas sensible à l’inflation ni à la dépression. Le bonheur est un état où la réalité a toute la place et où les images de l’extérieur ne sont que des images. On peut être dans le bonheur personnel malgré les horreurs extérieures.

Tout ce qu’il faut faire pour être heureux c’est ouvrir ses bras à ceux qui sont proches, connus ou inconnus, et essayer de les aider à obtenir ce qu’ils cherchent. Les accepter comme ils sont et les aider à chercher. On peut chercher autour en faisant un bout de chemin ou simplement continuer sa route en étant aux aguets, des fois qu’on trouverait ce qu’ils cherchent.

Je ne veux pas donner de conseils à personne. Je ne cherche qu’à dire que le bonheur existe et qu’il ne se trouve pas dans l’exaltation d’un rythme excitant. À vous de le saisir à l’intérieur de la limite de vos bras. Bonne journée.

Bertrand (@BDmoi)

Spectacle désolant au salon bleu.

Hier, 17 mars 2022, il y a eu un spectacle désolant au salon bleu de l’assemblée nationale du québec (remarquez tout en lettres minuscules). Le premier ministre legault a traité une député adversaire de Mère Thérésa parce qu’elle a introduit des projets pour améliorer les postes en garderie pour les femmes au travail. Se servir d’un symbole de bienfaisance pour ridiculiser une député est non seulement indigne mais carrément méprisant. Cela démontre où en est rendue la représentation politique des citoyens et citoyennes. Mais ce n’est pas qu’au Québec, c’est mondial.

Le pire, relevé par une des responsables de l’initiative populaire, c’est que les députés de la CAQ, la plupart, n’écoutent absolument pas ce qui se dit en assemblée. Ils travaillent sur leur ordi ou leurs téléphones et ne font que voter la ligne de parti. C’est méprisant, de la part de tous, et une des raisons qui non seulement provoque mais justifie le cynisme grandissant des électeurs. Ce n’est pas la démocratie qui se meurt mais la représentation démocratique. J’essaie de me souvenir si c’est le taux de votation qui a commencé à baisser ou le taux de représentation. C’est triste mais reste-t-il quelque chose à sauvegarder?

Bertrand (@BDmoi)

Y a-t-il un timing???

Jamais, mais jamais y a-t-il un meilleur timing (synchronisme) pour agir que dans la crise. Il n’est jamais temps de prendre ses responsabilités quand on n’a pas le courage de les prendre. Nous sommes des citoyens de troisième ordre. Pourquoi troisième, parce que de premier ordre nous prendrions soins les uns des autres et nous nous tiendrions debout pour notre société, de deuxième nous nous tiendrions debout pour nos enfants, de troisième? Nous ne nous tenons même pas debout pour nous soutenir nous mêmes.

Chacun demande tout au gouvernement. Chacun se déresponsabilise de tout. Ce n’est pas notre faute? Oui ce l’est. On a ce qu’on mérite, pas ce qu’on croît mériter. La reconnaissance? L’action amène sa reconnaissance. Ceux qui braillent pour être reconnus sont ceux qui foutent rien et qui ont du temps pour penser à leurs bobos. Ceux qui sont pris dans l’action bougent et réfléchissent à ce qu’ils peuvent faire.

Donc le seul timing qui soit adéquat est celui de s’enlever le doigt de dans le nez et arrêter de se gratter le rectum. Prendre la situation à bout de bras et agir en êtres responsables.

Je suis dur ce matin mais, n’en avons-nous pas assez de signes évidents?

Bertrand (@BDmoi)