Suis-je exaspéré par l’utilisation de certains mots?

La réponse est évidente dans la question même. Quels sont ces mots qui m’exaspèrent et pourquoi? Ces mots sont: pourrait, risque et presque toutes les utilisations du conditionnel présent dans les verbes.

Pourquoi? Parce qu’ils démontrent tous la volonté d’inertie face à l’innovation ou au changement. Plutôt que d’évaluer positivement les possibilités offertes à la solution de certains problèmes soulevés par certains, on voit toutes les objections se soulever en rafales ininterrompues. À moins de relever du génie, ce qui est excessivement rare, tout changement à ses pour et ses contre.

L’utilisation des mots: risque, pourrait et du conditionnel présent, est toujours dans le cas de nier la possibilité. C’est non pas un signe d’intelligence mais un signe d’apathie. Il existe en vieux québécois une citation qui dit: Chu ben comme chu, j’reste comme j’est. Il y aura toujours quelqu’un pour redire à quelque chose. C’est la réalité. Mais, le temps que l’on considère les possibilités offertes en songeant aux mérites de la suggestion, des hordes de contradicteurs font valoir leur griefs. En commençant par ceux qui doivent changer quelque chose à leurs pratiques ou à leurs idées. Les médias sont remplis de ces récriminations.

Le problème, vous le voyez bien n’est pas dans les mots. Ce sont de simples outils qui véhiculent des concepts. LE PROBLÈME? C’est nous. Chacun de nous. Nous ne percevons le problème d’un autre que s’il nous affecte personnellement. C’est la simple et triste réalité. On ne désire changer que ce qui nous dérange personnellement. Comme la plupart des problèmes affectent les personnes différemment, les solutions possibles varient. Aucune solution ne sera globale. Aussi faut-il être ouvert à la possibilité de plusieurs éléments de solution pour l’ensemble des gens.

Une seule chose est nécessaire pour que ça marche. Emboîter le pas et faire de son mieux. Pour ça il faut un peu d’empathie. En sommes-nous loin? OHH! que oui!

Bertrand (@BDmoi)

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