Les journalistes, l’intimidation?

L’intimidation est un fléau dans notre civilisation. Ai-je employé le mot civilisation? Je voulais dire notre incivilité. C’est généralisé. On la voit partout du moment que l’on sort de chez soi, dans les grandes agglomérations. Incivilités de tout genre envers les piétons, les cyclistes, les automobilistes et ce par les piétons, les cyclistes et les automobilistes.

Les gens n’ont collectivement que ce qu’ils méritent collectivement. On ne peut en dire autant des individus. Non, tout le monde est responsable du climat qui règne en ville. En campagne c’est moins pire, pas absent mais moins pire. La densité des interactions n’y étant pas. Les gens ne sont pas moins pire seulement moins stressés.

Les journalistes, à la quête d’audimat, se plaignent de ce qu’ils ont montré à profusion. L’entrée fracassante dans la bulle de quelqu’un. Le manque de respect total pour un scoop, partout. Que ce soit aux tribunaux, sur les lieux d’un accident ou tout autre événement, les journalistes pavoisent leur carte de presse et font paraître la lie de la société. Autant dans les acteurs que dans les réactions populaires. Ce n’est pas de l’information qui édifie une société démocratique. C’est un déchaînement d’émotions qui font vendre.

Alors qu’on parle d’intimidation point. L’intimidation est l’inverse de la démocratie et de la vie en société. Pour qu’on respecte les journalistes plus que les autres, il faudrait que ceux-ci respectent plus les autres et en donnent l’exemple. Je suis contre la violence, elle est partout et normalisée. C’est triste mais où est la démocratie quand la loi du plus gros fusil a raison (ou du plus gros micro).

Je n’approuve pas les gestes faits contre les journalistes mais, parce que tu pratiques un travail tu n’as pas plus de droits que les autres et surtout tu te dois de dénoncer la violence en ne faisant pas toi-même du sensationnalisme. Couvrir des événements a des risques. Il y en a toujours eus. Mais le traitement des événements accentue les risques car il y aura toujours un toto qui veut passer devant la caméra ou dans un article de journal.

Presse ou pas, on doit combattre l’intimidation. Pas plus la presse que les autres. À ne montrer que ce qui choque et de manière choquante on récolte ce que l’on sème. Le manque de respect de l’individu par le groupe et la raison du travail avant le respect de l’individu.

Bertrand (@BDmoi)

La place de chacun et de tous?

Tout est décentré. On est dans les extrêmes presque partout. Il semblerait que tous sont responsables de l’Inconfort de chacun et que chacun a droit d’opposer son bien à tous. Il fut un temps où, selon l’opinion publique, les choses étaient meilleures. Elles étaient moins publiques, mais étaient-elles meilleures?

J’en doute fortement. J’ai 66 ans et je n’ai pas le souvenir de temps où les gens gardaient leurs opinions pour eux quand il y avait une différence observable. La liberté n’a jamais existé de dire ce que l’On pense. Il y avait la pression sociale, la pression de la religion, la pression maternelle… Tout concourrait à ce qu’on se ferme. Ne pas se plaindre que l’On nous traite de ci ou de ça parce que ça venait de personnes inférieures. Toute cette notion d’infériorité a-t-elle amené cette vague de isme. Racisme, sexisme et tous les ismes intègrent cette notion d’infériorité des autres, par rapport à ce qu’ils disent.

Serait-il temps de modérer nos transports. La société n’existe plus. C’est un agrégat d’individus qui se pensent supérieurs de penser juste et que les autres sont des imbéciles. Chacun n’est pas un imbécile, oui il y en a , mais tous n’ont pas raison. Il existe une notion, qui n’a jamais existé dans la vie réelle, qu’On appelle le gros bon sens. Il faudrait essayer d’en faire une approximation.

Mais, c’est un travail qui demanderait une grande collaboration pour arriver à un espèce de consensus. Donc, dans l’état où chacun croit que sa raison est la meilleure, est-il possible d’en arriver non pas à une forme globale d’inertie et d’en faire une possible reconnaissance? Il en sera peut-être ainsi un jour, mais, pour cela nous devrons aller jusqu’au fond de la crise qui sera la cause de cette prise de conscience.

C’est triste, mais on ne fait que réagir aux crises. On ne peut collectivement prévenir une crise parce que la loi de l’inertie est la plus forte. La masse étant inerte, la majorité silencieuse, toute la place est laissée aux extrêmes qui s’affrontent sur la place publique. Des croûtes à manger, vous dites? Des pains indigestes à profusion.

Bertrand (@BDmoi)

L’anonymat personnalisé!

On reçoit une tonne de nouveaux abonnés. C’est une plaie. Des abonnés qui ne tweetent pas. Ils ont un date plus ou moins éloignée d’entrée sur twitter. Ont peu de tweet à leur actifs et tentent pas des moyens plus ou moins subtils de vous amener à parler en privé. Plus souvent qu’autrement ils commencent par vous faire parler de vous et en viennent à vous raconter des histoires pour vous faire envoyer de l’argent.

Ces comptes, viennent bien souvent d’Afrique et essaient de s’immiscer dans votre liste pour espionner vos faiblesses. Ça doit être payant parce que les coucous, il se manifestent souvent ainsi, n’arrêtent pas. Ceux qui sont obsédés par leur nombre d’abonnés se trouvent ainsi bien souvent inondés d’anonymes connus sous des pseudo et des images trouvés sur internet.

On m’a essayé avec des hommes, des femmes, des enfants. Tout est bon pour ces fraudeurs. Maintenant qu’il est clairement établi par eux que j’aime les femmes ils ne m’envoient que de belles et jolies jeunes femmes comme avatar. Je les bloque systématiquement. C’est tannant car j’essaie de ne bloquer personne. Mais nécessité oblige.

Soyez sur vos gardes et surtout il ne faut pas croire toutes ces histoires de malheur qui ont besoin d’aide. C’en est rendu là.

Bertrand (@BDmoi)

L’Amour n’a jamais existé!!

L’amour, voir description de wikipedia ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Amour ), n’a jamais existé. Il est impossible à définir. Il signifie tellement de choses qui sont si différentes d’intensité et de sens. Impossible d’éprouver ce qu’on ne peut définir. Donc en conséquence peut-on dire qu’il existe une telle chose? L’outil que nous utilisons pour communiquer a ses limites. L’amour en est une grosse.

Peut-on se surprendre que les gens le recherchent tant et l’éprouvent si peu? Les relations humaines sont tumultueuses, individuellement comme collectivement ou nationalement. Les gens utilisent le mot aimer à toutes les sauces et surtout pour dire ce qu’ils n’aiment pas.

C’est là le grand drame. Donc on ne peut parler d’Amour. Peut-on parler du sentiment amoureux, il faudrait inventer le mot. Peut-on parler de l’envie sexuelle, il faudrait inventer le mot. Toutes les nuances et différentes significations du mot amour devraient être définies comme il faut et utilisées au lieu du mot amour. Je ne sais si le phénomène est présent dans toutes les langues mais il est répandu dans la confusion des relations entre les personnes.

Il est important de se faire une tête sur ce que l’on entend de l’amour. Il faut absolument modérer ses attentes et essayer de comprendre quel aspect l’autre essaie de nous communiquer. Le sentiment amoureux est très plaisant. Il efface toute la réalité et nous plonge, telle une drogue dans un état second, dont on émerge souvent péniblement. On en a un souvenir édulcoré, adouci, on se souvient des moments romantiques ou effrénés mais on ne veut que ressentir de nouveau l’émotion. Peut-être est-ce la source de nos frustrations dans nos communications. On cherche à ressentir une émotion qui n’arrive que très peu dans la vie. On veut un état de communion qui n’existe que rarement. De là des attentes irréalistes envers les personnes et les choses.

Finalement disons que l’on ne sait pas vraiment ce qu’on veut et par conséquent on ne peut l’obtenir. Ne faudrait-il pas s’asseoir et réfléchir un peu sur ce qu’on attend de la vie? Des autres et aussi de nous mêmes? Commençons donc par définir en mots ce qu’est l’amour et essayons de le ressentir.

Bertrand (@BDmoi)

Vous qui lisez ces mots!

Vous qui lisez ces mots! Ont-ils le même sens que pour moi? Quand je les écris? Voyagent-ils le même sens? Partagent-ils les mêmes émotions? J’en doute de plus en plus. J’ai enseigné la comptabilité et, je dois avouer que j’ai compris dès la deuxième année et pas la première, l’importance de définir le vocabulaire et mettre tout le monde sur le même pied. Ça semble évident quand on y pense, mais là est peut-être le gros problème de communication que nous éprouvons collectivement, maintenant.

Les gens haussent le ton, vocifèrent leurs complaintes auxquelles personne ne réagit selon leurs attentes. Elles haussent encore le ton pour exprimer leur désarroi. Plus personne ne comprend personne. Les gens vocifèrent à perdre haleine pour réclamer plein de choses différentes pour des motifs différents. Quand j’étais gérant on m’a appris à baisser le ton devant une personne qui crie son mécontentement. Bien vite, le ton baisse et on peut alors discuter calmement et satisfaire la personne.

Il faudrait utiliser des mots qui contiennent moins d’émotions. Plus de raison et ce, sur un ton plus modéré. Cet écrit recevra un accueil bien calme. Comme je l’écris. Mais j’aimerais qu’il se reproduise dans l’accueil des récriminations des gens. Ne pas embarquer dans la tornade des émotions que les gens émettent à perdre haleine. Les années 60 sont terminées et loin derrière. Le temps où tout le monde se comprenaient à demi-mots est passé. Le sens de bien des mots a changé dans la culture populaire et les gens se cantonnent plus facilement à la forme(émotion) qu’au sens profond véhiculé par les mots.

Donc, il faut prendre une bonne bouffée d’air et calmer son intérieur. En un mot? Chill, comme disent les jeunes. Il faut s’en tenir à des mots justes, dit sur un ton modéré. Est-ce le prix à payer pour se comprendre et s’accepter? Je crois que oui et qu’il n’est pas si élevé que ça.

Bertrand (@BDmoi)

Confusion générale

Il n’existe presque plus de cohésion. Les gens réagissent de tous bords tous côtés dans la confusion la plus totale. Il n’y a plus d’endroits où l’on peut avoir de l’information fiable. Tous les points de vue contradictoires ont droit de cité et recueillent leurs adeptes populistes ou autoritaires. Tout concoure à une crise sociale envenimée par une banqueroute monétaire. L’or prend de la valeur et atteint des niveaux records. Bientôt 2000$ l’once. Le dollar américain va perdre de la valeur par rapport aux autres monnaies ce qui fera monter la valeur de l’or encore plus.

Peu importe le résultat de l’élection du 3 novembre aux USA, les experts commencent à redouter une deuxième guerre civile. Plein d’individualisme, réactions épidermiques, des gens, isole les citoyens dans leur trouble. La pandémie excite les gens et divise encore plus. Tout est sujet à division.

Il est grandement temps de se parler , non pas de se crier, et d’essayer de s’appuyer sur la science. Il faut redéfinir ce qui est immuable et se convaincre du pouvoir que chacun on possède si on s’ouvre. Il y a des risques à s’ouvrir, particulièrement en ces temps troublés. Tant qu’on ne se fait pas taper dessus et que ça demeure des mots, ce n’est pas si grave. Mais quand ça commence à taper, et c’est commencé, ça devient plus sérieux.

La rectitude politique empêche de dire ce qu’on pense vraiment et tout n’est que mensonge. Mon pronostic n’est pas joyeux mais c’est, ce avec quoi je me suis réveillé ce matin. Il faut, si vous lisez ceci, prendre votre place et réfléchir à ce qui peut nous unir. Faire votre part pour unir et non diviser. Faites-moi mentir, je vous en implore.

Bertrand (@BDmoi)

Les gens qui…

Les gens qui pensent les autres meilleurs qu’eux, sont une plaie. Pourquoi? Parce qu’ils espèrent que ceux-là vont faire ce qu’eux mêmes n’ont pas le courage ou la volonté de faire. C’est généralisé. On met sur les autres le blâme de ce qu’on ne fait pas nous mêmes. Réfléchir, se fixer des objectifs en tant qu’humain, penser avant d’agir et se regarder avant de réagir.

Ce ne sont, heureusement, pas toutes les personnes, mais, ça fait quand même un bon paquet pour ne pas dire une bonne majorité. Blâmer les autres ne fait que mettre le projecteur sur nous. Qu’avons-nous planifié? Qu’avons-nous mis en œuvre? Combien de fois les bottines ont-elles suivi les babines? Et tout le reste.

Les gens sont en attente, beaucoup de personnes. IL s’attendent et attendent des autres des actes qu’ils ne sont pas prêts à faire. Heureusement qu’il y a des personnes, comme LDT (Laurent Duvernay Tardif) qui prennent des décisions, parfois difficiles personnellement, en cohésion avec leur vie spirituelle et physique. IL faut, pour être heureux, agir le tout en conformité. Là est le grand secret de ceux qui sont heureux et qui le demeurent.

Ils nous est présenté une série de choix que l’on acceptent ou pas. Bien souvent sans même y penser. Beaucoup trop souvent. Les accusations que l’on porte aux autres se transforment souvent en occasions que l’On n’a pas saisi nous-mêmes sur le moment. On prend souvent, certains toujours, une décision basée sur ce qui se compte, comme l’argent. Mais ne sait-on pas que ce qui compte ne se compte pas?

Ce n’est pas de morale que je parle. Mais bien de vie et de santé mentale. Beaucoup de personnes ont une faible opinion d’eux-mêmes. Ce n’est pas une question de santé mentale mais, d’hygiène de vie. En ces temps de pandémie on ne cesse de nous dire de nous laver les mains mais en ce qui concerne la vie on devrait cesser de s’en laver les mains.

Nous sommes, chacun, responsables de nos vies et nous sommes responsables de ce qu’on lègue aux enfants. L’exemple que nous donnons aux enfants est beaucoup plus important que l’héritage physique. C’est l’opinion qu’ils auront d’eux-mêmes que nous dilapidons avec nos comportements et nos enseignements douteux. Mais, ça fait partie des occasions qu’on laisse passer. C’est infiniment triste.

Bertrand (@BDmoi)

L’atmosphère est à la guerre!

La paix ne peut durer. L’atmosphère est à la guerre et les gens ne cessent de la provoquer. Toutes ces revendications à la différence ne font que nuire à la paix globale. Les gens disent se réclamer de la paix. Cependant, dans leur cas, elle ne saurait exister parce qu’ils sont brimés. Ce morcellement ne peut qu’engendrer discorde et peine. Plutôt que chercher à changer les comportements on ne veut que s’exprimer sur nos sentiments.

Guerre de sexes, de races, d’orientation et tout et tout. Il y a des sexes, il y a des races, il y a des orientations différentes, il y a tout plein de différences. C’est la réalité froide et invariable. Manifester pour dénoncer est perturbant et inutile. Ça ne change rien. Excusez-moi mais je suis un homme et j’ai l’esprit tourné vers les solutions et non pas vers la complainte. On a un quota de temps et d’énergie. Il faut les utiliser pour améliorer la situation.

Il y a un temps et une manière pour dénoncer et il y a un temps pour réagir. Dans réagir il y a agir. Il faut arrêter de se vilipender les uns les autres pour se concerter et agir conformément. Agir n’est pas parler. Se concerter est parler mais encore faut-il changer les comportements. Le premier comportement que chacun doit changer c’est que les bottines suivent les babines. On s’entend que le monde est différent, c’est une partie de la réalité. Il faut donc accepter cette différence et la tolérer. Ne pas tolérer les comportements déviants mais cesser de se réclamer en victimes et agir pour que ça change et soit réprimandé.

Crier n’avance à rien. Tout le monde vocifère sa différence et personne n’écoute ceux qui sont différents d’eux. Ça trouble la paix et fait perdurer les déviants dans leurs comportements abusifs. Donc il faut baisser le ton, cesser de se défouler et se réunir tous pour reconnaître les abuseurs des autres et les rendre inopérants. C’est mal parti pour ça car il est beaucoup plus facile de brailler à fendre l’âme que de se prendre en main et accueillir l’autre dans sa différence et discuter avce lui.

Bertrand (@BDmoi)

S’il m’était donné l’impôt?

Il y a tant de choses que je ferais mais qui se résument à deux. Nous sommes dans un monde capitaliste à ce qu’il paraît. Alors je ferais ceci: revenu minimum garanti (pour que chacun parte égal) et impôt sur le revenu (pour que chacun paie selon la récolte). Si on dit que la vie utile d’un individu sur le marché du travail est de 50 ans (20 à 70), à peu près, on devrait mettre 50 paliers d’impôt sur le revenu.

Donc de revenu minimum à 1% d’impôt sur le revenu à 100% d’impôt sur le à 50 fois le revenu minimum dans une année. Supposons X le revenu minimum garanti cela donnerait la formule d’impôt suivante: 1%X et on augmente de 2 % à chaque multiple de X. Cela voudrait dire que tout revenu qui dépasse 50X est imposé à 100%. Il y aurait ainsi un revenu minimum et un revenu maximum, dans un an.

L’impôt sur le revenu serait ce qu’il doit être, un impôt sur le revenu. Les entreprises devraient être imposées selon un barème qui tient compte de ses revenus. 5 paliers devraient être déterminés selon le chiffre d’affaire. Pas les revenus nets de dépenses.Tout revenu réalisé dans le pays est imposé selon le taux.

Il faudrait qu’il y ait transfert de l’éducation des citoyens selon le degré de taxation à la communication. Un peu le système que nous avons quand on considère l’ensemble des taxes à la consommation.

L’impôt sur le revenu n’est pas là pour éduquer les gens mais pour financer le gouvernement et tous ses programmes. Ainsi le budget deviendrait un véritable budget et non pas un exercice de créativité pour comptables. On prévoit un revenu de X pour l’année prochaine et on répartit les dépenses selon les prévisions.

Les citoyens n’auraient pas à payer un comptable pour produire une déclaration incompréhensible.

Ainsi, selon moi, l’impôt remplirait pleinement son rôle et le gouvernement se devrait d’être plus transparent. Est-ce réalisable? Oui? Politiquement rentable? Je ne sais pas. Mais ce serait vraiment mettre du sérieux dans les affaires publiques.

Bertrand (@BDmoi)

Il fut un temps où la ville…

Il fut un temps où la ville signifiait la sociabilité, le travail, la distraction et tout plein de choses. L’entretien en était fait sans trop de problèmes et les gens qui aimaient les gens déambulaient paisiblement dans les rues. Ce fut peut-être un certain fait mais c’est quand même une illusion pour beaucoup.

Aujourd’hui, la ville représente ce qu’il y a de plus laid dans notre société. Ghettoisation des quartiers, rues encombrées, délire de circulation de quelque moyen que ce soit. On s’y sent à l’étroit. La pandémie, elle est en prime. Elle fait réaliser le potentiel du travail délocalisé, de l’importance des moyens de télécommunications. Les commerçants crient au retour des gens. Pourquoi reviendraient-ils? Pas de stationnement, rues encombrées et impossibilité de circuler en auto quand celle-ci est nécessaire pour venir de la banlieue.

De animée, la ville est devenue délirante. Est-ce surprenant que plus de gens la quittent qu’Il y en ait qui arrivent. Ça c’est le principal, mais il y a l’aspect financier. Les familles n’ont plus de logements abordables, Les nouvelles constructions sont faites pour des riches asexuels, du moins qui n’ont pas d’enfants, et les condos ont encore la mode. Qui rêve de posséder un appartement dans un building? Payer un loyer, frais de condos, et être soumis à la tyrannie des autres locataires?

Je vis à la campagne et je ne peux comprendre que des gens veuillent s’encombrer d’un paquet de lois, s’enfermer dans un logement sans bouger et changer leur voiture, que je ne comprends pas qu’ils possèdent, de bord de rue ou qu’ils aient à déblayer des rues enneigées pour permettre le déneigement. Non, honnêtement je ne peux comprendre l’attrait de la ville. Il fut un temps où oui, il y avait certains avantages, mais, les temps ont bien changé et les gens aussi.

Bertrand (@BDmoi)