richesse des ressources

Nous sommes entourés de richesse. L’énergie, il y en a plein, de l’eau il y en a plein. Tout est possible. La technologie pour profiter de toute cette richesse existe. On peut faire reverdir les déserts. On a toutes les connaissances nécessaires pour, non seulement réparer les dégâts que l’on a causés mais en plus de faire tout pour rendre cette planète idyllique.

Il suffit de regarder quelques documentaires sur la technologie, pas si extra-terrestre que ça, pour s’apercevoir que la beauté de l’affaire, c’est que des individus s’appliquent à la créer chaque jour à petite échelle. Ce ne sont pas les gouvernements qui sauveront la planète. http://aquaer.com/fr/presse/nouvelles/56-faire-de-l-eau-dans-le-desert

Il existe plein de produits développés pour profiter du solaire pour remplacer la combustion du bois ou du gaz en Afrique et ailleurs. Tout ça existe mais ne sera pas rendu publique rapidement. Pourquoi? Parce que ça ne rapporte à personne d’aider les autres. Tout est contrôlé par les lacs d’argent. Réserve monétaires fabuleuses, hors de l’entendement, qui contrôlent la planète.

Alors, qu’on me dise qu’il y a résistance au changement en Afrique ou ailleurs, me fait dire qu’il y a résistance à ce que les grandes fortunes se répandent. C’est là le nerf de la guerre. Ce n’est pas l’imagination qui sauvera le monde, qui pourrait le sauver dès aujourd’hui, mais al dispersion des moyens technologiques. QUi a les moyens pour disperser ces moyens? Les riches. Mais ils sont riches, fabuleusement riches.

Qu’on ne me fasse pas brailler avec la création de richesse pour la partager. La richesse existe il s’agit d’aller puiser là où elle est. Comme le soleil est supposé luire, gratuitement, pour tout le monde, que son énergie sans fin soit donnée à tous. Il est plein de petits projets qui pourraient,même rapidement, transformer la planète. Il nous a fallu 150 ans pour la détruire, ou presque. Il suffirait de beaucoup moins pour la rendre resplendissante. Mais, ce n’est payant pour personne, sauf ceux qui n’ont pas l’argent.

Bertrand (@BDmoi)

Isolement personnel

L’isolement, le mal du siècle? Pour les personnes âgées, oui. Les gens vivent de plus en plus vieux, si on peut appeler ça vivre. Certaines gens sont en santé jusqu’à un très grand âge. Mais pour la plupart c’est un parcours de combattants. Les maladies cardiaques, le cancer, l’alzheimer la démence… Mais il est un sous-produit de la vieillesse qui fait encore plus souffrir la personne affectée. C’est l’isolement.

Des gens qui ont vécu une vie faite de labeur et de résignations pour beaucoup. Mais une fin de vie désolante. Pourquoi? Tant de phénomènes nouveaux mènent à ce résultat. La désintégration de la famille est, d’après moi, le principal facteur. Depuis que L’Homme est Homme, on dit qu’une des particularité de cet race est celle de s’occuper de ses aînés. D’ensevelir leurs morts et d’en perpétuer la mémoire. Mais c’était dans le temps des tribus et des familles.

Avoir vécu une vie de travail pour élever sa famille, entouré de gens qui faisaient de même. La promptitude à l’entraide quand les éléments ou la Nature frappaient. Tout ça c’est l’expérience des personnes âgées. Les amis et les parents proches de celles-ci décèdent un à un. Elles se retrouvent seules sans repaires humains pour la vie qu’elles ont vécue. C’est un fait de la vieillesse.

Aujourd’hui, une masse d’individus, non-préparés, subissent les affres de la vieillesse. Auparavant les vieux étaient gardés dans leur famille. Ils se donnaient à un de leurs enfants qui les nourrissait et les hébergeait jusqu’à leur mort. Ils vivaient dans leur famille avec les liens du passé et du présent. Maintenant, toute leur culture et toute leur expérience est obsolète. La société 2.0 est née. Vae Victis.(Malheur aux vaincus-Brennos).

Le problème, individuellement est insoluble. Ces gens souffriront. C’est tout. Pourquoi? Parce qu’il y en a pour dire que c’est leur faute, qu’ils ne font que parler d’avant. Mais avant c’est leur vie. On leur demande de s’adapter à un monde qu’ils n’ont pas connu. Passer d’un monde de permanence des liens à celui de l’éphémère de la relation sociale. Un monde de technologie qui les dépasse, eux qui ont subit leurs labeurs manuellement et à force de bras.

On leur demande de tisser de liens avec des inconnus, sur la seule base qu’on les réunit dans un lieu pour mourir. Loin des yeux des semblables. Certains ont la chance de vivre dans le lieu qui les a vu vivre, leur maison, avec ou sans leur conjoint. Mais ceci n’est-il qu’une exception de plus en plus exceptionnelle. Combien de gens de 90 ans vivent encore dans leur maison?

Ceci est une période infiniment triste de l’humanité. Il est à espérer qu’elle ne dure qu’une génération. Que pouvons-nous faire pour alléger leur existence. Moi, je fais du bénévolat. Mais peu de gens le font. Ceux qui sont jeunes et à la retraite jouissent de la vie. Ils voyagent et s’excitent mais que leur arrivera-t-il quand ils vieilliront? C’est ce que nous verrons.

Bertrand (@BDmoi)

De l’isolement à l’économie à l’isolement.

L’Homme est né seul. Que ce soient les religions ou la science ou quoi que ce soit, l’Homme est né seul. Il a dû se déployer avec les moyens que lui offrait la Nature. Celle-ci a toujours été généreuse. Il est né et mort des générations qui ont prospéré lentement et sporadiquement. Avec des hauts et des bas, des périodes grandioses et des périodes extrêmement difficiles. Mais, somme toute, nous sommes plus de 7 milliards sur la planète. Au point que nous sommes devenus la menace de la planète.

Tout ça parce que nous avons réussi à interagir avec la Nature, à la définir partiellement et à copier ses mécanismes si simples et si complexes. Il nous reste tant à explorer que ça donne le vertige de constater le peu que nous tirons de la Nature et de l’abondance qu’elle nous procure. Mais, comment s’est passée cette transition? À partir du point de départ?

Prenons un raccourci. Tout ça vient de l’invention d’un outil absolument invisible et absolument intangible. Un outil que l’Homme s’est donné pour développer le labeur humain. Et j’ai nommé l’argent. Sans l’argent, rien de ce que nous connaissons n’existerait ou à peu près. Tout est relié à l’argent.

Ma définition de l’économie: c’est l’expression de la somme des échanges entre les humains, exprimée en argent. Ce n’est ni le total, ni une grande partie. Ce n’est que la somme des argents échangés. Autrement dit c’est de l’air. Et pourtant nos politiciens ne cessent d’en parler, de vouloir l’influencer, d’en juger l’état et d’espérer créer de la richesse pour la partager. Ce qui est non seulement illusoire, mais, fallacieux au plus haut point.

Cet élargissement des échanges entre les humains a effectivement été favorisé par la création de l’argent. Mais. où en sommes-nous rendus? Ce qui a favorisé la venue de l’invention humaine, est aujourd’hui ce qui en empêche le développement. Il s’est créé, avec le temps, des fortunes colossales. Ce que j’appelle des lacs d’argent. Des fortunes qui, loin de favoriser les échanges, cherchent à se protéger et à se maintenir coûte que coûte. Elles engagent des mercenaires pour se maintenir et exercer leur contrôle. Gouvernements, lobbyistes, avocats, comptables… Tous sont rémunérés pour maintenir et accroître l’influence de ces lacs d’argent.

Ces fortunes s’accumulent et grossissent sans fin et nuisent au développement social des humains. Partis de la tribu, puis à la nation pour redescendre à la famille la relation sociale de l’Homme diminue au fur et à mesure que l’argent prend de l’ampleur. Les personnes âgées maintenant font face à l’isolement. Autrefois considérées comme des réserves des sagesse et de savoir, les personnes âgées sont maintenant délaissées par leur entourage. Comment sommes-nous passés de l’un à l’autre, je ne sais pas. Mais, ce que je sais, c’est que les personnes âgées sont de plus en plus seules. Seules psychologiquement et seules physiquement. Le plus dur c’est le psychologique.

À quoi bon entretenir des relations avec les personnes qui n’ont que les ressources pour subvenir partiellement à leurs besoins? Les gens cherchent à investir dans des relations. Investissement veut dire retour en contrepartie. Quelle est la contrepartie de la sagesse des événements passés. Elle est nulle parce que le monde a changé de façon irrémédiable. Tout est consacré aux échanges monétaires. Ce qui n’est pas l’expérience de bien du monde.

J’ai à faire avec beaucoup de personnes âgées dans le cadre de mon bénévolat. Je suis confronté presque quotidiennement à la déconfiture complète des personnes âgées. Ne plus se sentir utile, ne plus se sentir désiré, ne plus se sentir vivant, tout ça ne peut se guérir par l’argent. Cela ne peut se guérir que par un intérêt sincère des personnes envers les personnes. Mais ce n’est pas valorisé dans cette course insensée à l’argent.

J’ai dépassé ma limite, que je me suis fixée en terme de longueur de texte. J’ai des idées de solution mais cela fera l’objet d’autres textes. ALors bonne réflexion.

Bertrand (@BDmoi)

Tant de folie.

Tant de folie nous assaille, continuellement, par les médias, par les réseaux, par les politiciens et surtout par l’inconscience des gens. On essaie de nous arracher des moments d’émotions qui selon certains valent beaucoup.

Que ce soient tous ces gens, ou ceux qui les financent, on nage dans un monde de communications qui n’ont pour but que de nous accrocher pour nous vendre quelque chose. Les politiciens sont probablement les pires car ce sont, tous, un bande de vendus. Ils se vendent au plus offrant pour se vendre auprès de nous. La course au parti politique est une bonne illustration de ce phénomène.

Vouloir devenir le chef d’un parti politique est un des phénomènes d’égo démesuré. D’ailleurs, les ressources financières nécessaires pour y arriver, sont démesurées. Hors de mesure humaine. Les partis politiques n’ont plus leur raison d’être. Ça fait longtemps que je le dis. Mais en lieu et place des partis politiques, il nous faut vraiment un système de représentation des citoyens. Des gens élus pour édicter des lois pour réguler les échanges entre les citoyens. Des gens élus imputables et responsables de leurs dires et faits.

Le manque de direction de notre système partisan détourne l’attention des citoyens des enjeux de société pour faire des enjeux partisans ceux dont on discutent et que les gens se disputent. Le fait d’être tiraillés à gauche et à droite, sans jeu de mots, empêche un certain consensus qui pourrait exister dans la population, sur bien des sujets.

Nous avons atteint le sommet du système partisan, partout dans le monde. Le village global, où nous sommes rendus, a besoin d’un nouvel élan de démocratie. Peut-être devrons-nous passer par un moyen-âge sombre avant une renaissance démocratique?

Nous verrons bien, mais, moi je ne verrai pas. Tout ce que je risque de voir, c’est jusqu’où la stupidité des hommes politiques, élus par des gens supposément censés, nous mènera.

Bertrand (@BDmoi)

Bonne et heureuse fête nationale.

Selon les critères de quelques-uns, j’ai peu voyagé dans ma vie. Selon les critères d’autres c’est le contraire. Je dois à la vérité, de moi, de dire que j’ai suffisamment voyagé. Suffisamment pour savoir que partout il est des gens qui sont bons et des gens qui sont mauvais.

Partout il est des insatisfaits et partout il est des gens pour dire que ce serait vivable si… Mais réellement, partout il n’est de conditions plus favorables qu’ici. Ici c’est où l’on est. Ici, c’est l’instant et le lieu de notre présence.

La présence c’est exister soi là où on existe. Alors, pour la fête nationale, je vous souhaite d’être. Être heureux où vous êtes et heureux d’être qui vous êtes, vous-mêmes et pas la projection des autres.

Donc on fête l’existence et de vivre ici et maintenant, en paix avec soi et avec les autres.

Bonne St-Jean, fête nationale, solstice d’été et surtout bonne existence.

Bertrand (@BDmoi)

La nostalgie de ce qui n’est plus.

La nostalgie de ce qui n’est plus, et ne sera jamais plus, est un mal qui se répand beaucoup. Pourquoi? Parce que les gens vivent plus vieux et plus isolés. Isolés par la force des choses mais, aussi isolés par leur vision des choses. J’ai eu une longue conversation avec une personne très âgée et ça fait plusieurs fois qu’elle revient sur le même sujet. Mais, que peut-on y faire sinon que de déplorer la situation. Elle est insoluble.

Les gens qui ont survécus à ceux qui leur étaient proches, se sentent isolés et désespèrent de temps meilleurs où ils avaient la vigueur de ceux qui les suivent. Elles, qui ont vécu de leur vivant, ne se languissent que de ce que leurs enfants ne comprennent pas leur situation à elles. Mais, et c’est le cas de beaucoup de personnes très âgées, les enfants sont loin et se sentent bien souvent coupables face aux reproches des aînés.

Je le dis c’est une solution à un problème irréel. Je n’ai jamais vu d’oiseau nourrir ses parents. J’ai toujours vu les parents nourrir les enfants et ceux-ci s’envoler quand la nature les a fait vieillir au point d’être des parents. Cela semble insensible mais n’est que la réalité. Le problème en est un de mémoire. N’est-il pas incroyable que le principal mal, affligeant les aînés, soit justement celui de la mémoire?

J’ai beaucoup de questions qui me trottent dans la tête et j’aimerais tant trouver de choses à dire pour soulager la langueur qui assaille tant de personnes âgées. Le problème majeur est que les gens ont beaucoup réagi de leur vivant aux problèmes de la vie et lorsqu’ils se retrouvent avec beaucoup de temps pour penser, n’ont de matière pour réfléchir que les bons et les mauvais coups de leur vie. Et plus l’âge avance, plus les regrets prennent la place des bons moments.

De tous âges il est des gens pour prendre le bon côté de la vie ou pas. Mais, dans l’ensemble, les aspirations sont telles que leurs enfants ne peuvent les remplir. Ils ont leur vie à vivre. Je sais, c’est triste,mais cela me semble la réalité. Comment faire que les personnes âgées se sentent appréciées quand elles sont seules à ressasser les minutes du passé. Une ministre a déjà essayé d’envoyer des clowns pour les égayer. Cela a été un fiasco. Pourquoi? Parce que cela n’occupe qu’une parcelle minime du temps dont elles disposent. Occuper des personnes qui ont donné leur temps à leur progéniture, sans compter et presque à l’épuisement, alors que leurs temps est sans fin. Faut-il se surprendre que de plus en plus de gens se disent que leur vie n’a plus de sens, qu’on devrait mourir plus jeune…

J’ai beaucoup de contacts avec les personnes âgées. La constante est la mémoire des temps meilleurs et la nostalgie de ce qui n’est plus.

Bertrand (@BDmoi)

L’épiderme sensible.

Les gens, en général, et je me dois de spécifier que c’est généralisé, ont l’épiderme extrêmement sensible. L’accélération des moyens de communication, comme l’augmentation de pollution, crée des soubresauts d’allergies chez beaucoup de personnes. Je vais me concentrer sur l’aspect individuel des considérations.

Un des principes directeurs de nos démocraties est la liberté de parole. Il y en a même pour dire: je défendrai jusqu’à la mort le droit de le dire (paraphrase d’une citation de Voltaire). Mais dans les faits, il semble en être autrement. Les gens n’ont pas l’épiderme pour endurer ce que cela veut dire.

Je reviens souvent avec cette notion d’épiderme sensible. Mais, c’est, je crois, la meilleure image que je puisse trouver. Le problème est-il dans ce qui est dit ou dans ce qui est ressenti. J’ai personnellement fait un grand travail au niveau de ma tolérance. J’ai dû, à l’occasion, me retirer du flot de communications autant à la radio, qu’à la télévision ou sur les réseaux sociaux.

Je suis gros, je pèse 235 livres. J’ai toujours été gros. Même bambin. Alors ce n’est pas nouveau. J’ai subi cette condition pendant de nombreuses années. Subi parce que j’étais sensible aux remarques des autres. Mais j’ai évolué et je me suis insensibilisé. J’ai choisi ma santé mentale et je relativise les attaques que l’environnement m’assaille. Alors j’en viens à la question essentielle: sommes-nous responsables de la façon dont quelqu’un se sent?

La réponse est non. Un NON définitif. Le monde est le monde. Il existe tel qu’il est. Nous sommes une partie du monde, une infime partie. Alors qu’un juge, par exemple, exonère des actes de harcèlement d’une personne envers une autre personne sur la base que celle-ci n’a pas eu peur du harceleur, est complètement ridicule. La justice prend un mauvais tournant. La société prend un mauvais tournant.

À trop vouloir protéger les individus de leurs faiblesses, on les empêche de se renforcer. Ce que je dis ici a plein d’implications, j’en suis conscient. Mais, la réalité, c’est que l’organisme qui ne peut vivre dans son environnement doit changer d’environnement ou s’adapter. Donc en conséquence, la justice doit s’occuper des comportements et légiférer les comportements des gens, pas de la façon dont ces comportements sont ressentis par les gens.

Cette obsession du ressenti est la cause de bien des tourments dans notre société. Et cela augmentera avec le temps. Les principes ne veulent plus rien dire, on ne les applique pas à l’ensemble. Mais c’est une affaire de société et la société n’est que l’ensemble des individus et la vision qu’on en a n’est que celle des communications qui nous atteignent. Où est le levier pour actionner les mécanismes de défense? Dans les communications.

Bertrand (@BDmoi)

Donneur de leçons.

On m’a interpelé sur Twitter pour me dire que mes tweets contenaient des leçons. Que je donnais des leçons au monde. Je le reconnais. Mes tweets sont l’expression des pensées qui me traversent en regardant défiler les tweets des autres. C’est une occupation, pour les temps où je ne fais pas de bénévolat, que j’apprécie beaucoup. Elle occupe mon temps de façon, que je pense, constructive.

Beaucoup sont sur Twitter pour se défouler et pour déverser leur fiel dans ce qu’ils croient un désert. Mais Twitter n’est pas un désert. J’en ai conscience et j’essaie de partager ce qui, je crois est une pensée saine et de bon ton.

Passons au premier mot “DONNEUR”. Qu’est-ce qu’un don? Action de partager sans attendre de retour. J’avoue donc pleinement être un donneur. Le texte actuel n’est pas différent des 402 autres que j’ai écrits. Il a pour but de permettre, à qui le lit, d’en faire sa substance ou non.

Ce que je trouve déplorable sur twitter c’est cette propension à réémettre ce qui nous choque. Les gens répondent souvent avec des “aime” mais réémettent rarement. Pourquoi ne pas noyer le négativisme qui règne par un flot de beaux principes, que l’on essaie de répandre?

C’est un mystère mais une réalité qui perdure. Il y a des gens qui partagent toutes sortes de belles pensées et de beaux actes. Mais, la majorité, en ont contre le monde. Ça manque de social sur le réseau social. Mais, les gens ne viennent que cueillir et pas partager. QUe voulez-vous c’est la vie. Mais, n’oubliez jamais, Twitter c’est de 15 à 20% de la population. C’est tout. On y rencontre les extrêmes mais, le monde est dans la vie. Les médias traditionnels essaient de faire leurs choux gras en nous noyant sous les mauvaises nouvelles. Ils périclitent et c’est bien ainsi.

Alors, je donne des leçons, peut-être, mais elles sont données, gratuitement. À vous d’en tirer votre substance selon votre gré.

Bertrand (@BDmoi)

Qu’est-ce qui nous a fait?

Comment les québécois peuvent-ils exister comme ils existent? Qu’est-ce qui nous a fait? La bienveillance. Quelle hérésie, on est ce qu’on est dû aux efforts que nous avons déployés. Ok! Par où commence-t-on?

Les conditions climatiques au Québec sont ce qu’elles sont. On a vaincu l’hiver. Faux. Les autochtones nous ont montré à vaincre le scorbut, à demeurer sur le sol régi par les éléments. Ensuite, nos ancêtres ont survécus en s’entraidant mutuellement. Ceux qui ne s’entraidaient pas sont morts de froid et de faim.

Des siècles d’entraide ont forgé une culture qui s’étiole aujourd’hui. Les éléments ne sont un événements que ponctuellement. Les gens, en majorité ou pas, ne vivent que dans un avenir de 2 semaines, entre les périodes de paie. Les longues périodes de travail de l’été et de l’automne pour produire les victuailles de l’hiver et du printemps, et les techniques apprises des amérindiens, ont permis à des générations de pénétrer un univers difficile mais riche de moyens.

Avec ces moyens on s’accorde maintenant une période où l’énergie est très abondante et si peu coûteuse. Tous les moyens dont on a bénéficié enfants sont maintenant choses convenues et, bien que je déteste l’utilisation de ce mot, normales. Cela nous ramollit au point où ce qui nous a permis de prospérer est maintenant perçu comme une faiblesse. La bienveillance, la pensée du bien d’autrui, n’est plus perçue comme une qualité mais comme un empêchement à la possession du bien d’autrui.

C’est triste à dire mais nous ne sommes pas les québécois dignes successeurs des Québécois qui nous ont bâtis. La preuve? L’entraide est de moins en moins en vogue. Les organismes de bénévolat peinent à trouver des gens qui veulent (DONNER) du temps et des efforts. Chacun a oublié ce que donner veut dire. On investit nos gestes pour un retour calculé et attendu.

Les immigrants, qui viennent ici trouver ce qu’ils viennent de percevoir comme possible, n’ont aucune culture de ce qui a été nécessaire pour arriver à ce résultat. Mais, ils ont une vaste culture de survie dans une environnement humain contraignant. Alors qui est en droit de quoi?

Bertrand (@BDmoi)

Le bonheur dans l’égocentrisme?

Le bonheur serait-il caché dans l’égocentrisme? Oui et non. Mais le point de départ du bonheur est définitivement dans le centrage de soi, sur soi. Qu’est-ce que c’est si ce n’est de l’égocentrisme?

On se complique tellement la vie, ou serait-ce qu’on se la fait tellement compliquer par les autres, qu’il nous faut payer des gourous pour nous dire que la vie est simple. Qu’il faut trouver le bonheur dans la simplicité.

Réalité: nous existons, avec des talents et du temps. C’est la seule réalité. Commencer par se connaître devrait être la première et unique priorité. Mais, étant donné que nous sommes entourés d’êtres imparfaits, ceux-ci nous pourrissent parfaitement la vie. De générations en générations, on reproduit les mêmes travers, on inculque des mensonges aux jeunes.

Si tu veux être heureux, fais ceci ou fais cela. Tu verras tu y arriveras. Moi je n’y arrive pas, mais c’est à cause de ceci ou de cela. Crois-moi le secret du bonheur c’est cela. Et le pire, c’est que les jeunes le croient. Mais arrive un âge où, pour bien des jeunes, c’est la contestation. L’adolescence, période de vie où un individu a la possibilité de se récupérer. Mais c’est sans compter sur l’effet monstrueux de la société.

Donc, pour être heureux, d’après moi, qui me sens très heureux, il faut d’abord connaître qui on est. Ce qui exige un suprême effort d’égocentrisme. Il faut se séparer de ce qui nous entoure pour ne voir que ce qui nous intéresse vraiment, nous. Se séparer de l’environnement humain pour essayer de voir ce qui nous attire vraiment dans le monde. Ce ne sont pas des choses compliquées. Ce sont quelques principes de base qui nous appellent directement.

Ensuite il faut voir les opportunités offertes par l’environnement. Pas des choses que l’on peut aller chercher mais des chose qui existent autour de nous. Il y en a plein.

Finalement, il faut aller chercher sa substance sans nuire aux autres, le plus possible. Sa substance n’est jamais les autres. Il y a les autres avec qui on chemine allègrement et ceux qui nous nuisent toxiquement. Il n’appartient qu’à nous d’en avoir conscience et d’agir, oui agir, conformément. Il ne faut pas penser en termes de gains ou de pertes, mais en terme de bonheur et de joie.

Il faut échanger pour vivre, c’est une des réalités sociales. Très peu de gens, ont en eux, la possibilité de vivre en ermite. Mais il ne faut pas vivre pour échanger. Il faut vivre pour exprimer les possibilités de nos talents et en tirer profit auprès de ceux qui les apprécient. C’est, je crois, la réalité à laquelle de plus en plus de jeunes arrivent. Verra-t-on un changement de cap? Peut-être, peut-être pas. Mais c’est réjouissant de voir un mouvement de changement. Peut-être l’égocentrisme des plus âgés sera-t-il le moteur d’un recentrage des valeurs sur des besoins plus humains? Il est permis de rêver et pourquoi pas, d’espérer.

Bertrand (@BDmoi)