Ode à l’ordinaire

Ode à l'Ordinaire

Dans ce monde extraordinaire
on fait disparaître l'ordinaire
n'y en a-t-il que pour l'extraordinaire
dans tous les médias
et chez les parlementaires
Il faut le dire avec emphase
ce n'est pas une phase
Tout est importance au nombre
peu élevé des affaires sombres
dont on fait l'apologie
dans nos pensées quotidiennes
à la base de nos migraines

La vie n'est pas faite pour courir
elle est faite pour être vécue
On a perdu l'envie de rire
tellement l'ambiance nous a déplu
On n'a de cesse de demander
qu'y a-t-il de nouveau
n'est-ce pas se désoler
de ce qu'on consomme trop
Il nous faut réaliser
que nous avons ce qu'il faut
On n'en sait pas assez sur la réalité
mais on estime trop notre cerveau
On se croit sensés
mais on est idiots
À 8 milliards sur la planète
tous nos dégâts sont faits
N'est-il pas de fait
que nous sommes si nombreux
et si industrieux
que nous ambitionnons
sur les ressources limitées
dont nous disposons inconsidérément
sans éprouver de satiété
Sommes nous tellement gourmands
que non seulement on n'écoute pas son corps
mais que toute la planète
nous menons à la mort
Il nous faut au plus vite
retrouver notre place
sinon nous serons vite
un vide dans l'espace

Bertrand (@BDmoi)

Au soir de l’espoir

Je suis rendu au soir de ma vie et je vais devoir moduler mon espoir en fonction de mes pouvoirs. Pouvoirs physique, psychologiques et financiers. J’ai vécu une vie au summum de mes possibilités. J’ai vécu une vie chargée mais jamais pour travailler. J’ai vécu une vie pour vivre, intensément chaque moment. Je n’en suis pas responsable car je suis bipolaire. J’ai vécu des hauts et des bas, 15 ans de dépression suicidaire en 25 ans. C’est moins pire que ça a l’air. Vécu une journée à la fois.

De ma vie ai-je appris ceci: il faut vivre chaque moment en fonction de ses possibilités face aux opportunités. Cela demande d’intérioriser ses talents et d’extérioriser ses actions en fonction de ses talents. En clair? Vivez sacramouille. Le dicton: on perd sa vie à la gagner, est tellement vrai.

J’ai dépassé l’espérance de vie que je m’accordais. Grâce à mon psy, et à moi, j’ai trouvé la recette de la balance de mes hormones, depuis 12 ans. Tout ça pour vous dire ceci.

Il est vrai qu’il faut vivre. Mais il faut surtout avoir vécu et pas attendu. J’ai eu une vie remplie et j’en suis à me demander si je suis à la dernière étape de ma vie. Je le crois un peu. Dois-je à la vérité de dire que mes capacités physiques diminuent rapidement. Mais, je crois, mon intellect est encore adolescent. Aussi je pense que je vais bientôt me retirer en fonction de mes pouvoirs financiers. Je suis à chercher une solution, qui arrivera en son temps, comme de raison.

Donc, je vous conjure de réfléchir à ce qui sera votre avenir. De faire de votre présent, un cadeau constant. Il y a des gens arrogants et des gens profiteurs, il y a de tout, mais soyez de ceux qui sont contents de vivre le moment. Le travail n’est pas tout mais est à la base d’une vie de contentement.

Bon restant de vie, peu importe le temps qu’il reste, il faut poser le geste qui vous mènera à une vie avant le trépas.

Bertrand (@BDmoi)

L’INSTANTANÉITÉ une calamité?

L’instantanéité est une calamité. J’ai souvent exposé une partie de ma pensée à ce sujet. Je n’ai cependant jamais réalisé combien c’était à ce point rendu. Les troubles d’adaptation et d’attention sont devenus monnaie courante. Les enfants ne peuvent suivre la cadence. On les drogue pour les empêcher de nuire à ceux qui suivent, de peine et de misère. La course sociétale à la productivité est une des grandes causes de la déshumanisation des relations entre les individus. J’en suis maintenant absolument convaincu.

La vitesse que notre société imprime aux individus est insensée. On ne laisse plus le enfants évoluer à leur propre rythme. Est-ce une immense standardisation des interactions entre les individus qui ne tient pas compte des différences individuelles. Nous sommes vraiment déconnectés de la Terre et de sa réalité individuelle. Nous sommes régulés par des bits et des ordinateurs, maintenant quantiques. La machine est supposée répondre à l’humain. Mais celui-ci est condamné à fournir les demandes de la machine. C’est le monde à l’envers. Mais au profit de qui, au profit de quoi?

Ceux qui ont le bonheur de profiter du temps qui passe pour observer et réfléchir, en viennent beaucoup à voir la déraison qui règne dans nos sociétés. Tout ça au nom de la productivité, de quoi? Pour qui? On a des produits défectueux, d’une durée limitée, pour des consommateurs désabusés et ruinés. Je lance des accusations graves et les gens courent aussi vite qu’ils peuvent. Ils n’ont pas le temps de reprendre leur souffle et voir que la course ne mène nulle part ailleurs qu’au bord du précipice.

J’ai 70 ans et je vais mourir dans quelques instants. J’ai pourtant un espoir que les jeunes et les très jeunes vont révolutionner notre monde perdu dans un dédale de biens de consommation. Je ne verrai pas mais j’espère. De la à y croire? Il y a tout un pas.

Bertrand (@BDmoi)

Permettre l’individualité

Permettre l’individualité n’est pas la célébrer. Tout au plus est-il permis et souhaitable qu’elle soit autorisée et respectée des autres. Il est un équilibre que l’on se doit de réaliser. Actuellement en sommes nous éloignés parce que les extrêmes sont tenaces. Il existe chez les individus une immense diversité de nuances d’attraits et de degré d’intensité. Actuellement tout ce qui tranche des extrêmes est tu. Mais c’est la très grande partie de la réalité. Alors que les extrêmes ont toutes les possibilités de vociférer.

C’est elle qu’il faut sans cesse célébrer. La normalité n’a pas bonne représentation dans notre société. C’est triste parce que la morosité vient du fait que les extrêmes veulent être reconnus comme normalité. Il faut en venir à ce que la normalité soit d’être qui on est. Que tout ce qui paraît soit vu comme originalité de l’individualité et non pas comme contrariété à notre sujet. C’est dur à expliquer mais, de fait, faut-il essayer d’atteindre une certaine indifférence aux apparences et rechercher la communication de l’expression des différences. Pas de la différence elle-même mais, de sa signification. Y aurait-il plus de compréhension entre les gens s’Il y avait plus de discussion et moins de jugement. Être entendu et compris est, de fait, être accepté. Ce n’est pas être d’accord nécessairement mais, c’est la paix assurément.

Je m’en suis fait l’apôtre depuis longtemps, être compris est acceptation et l’acceptation est tout ce qu’On peut demander. Être reconnu pour ce qu’on est est ce qu’Il faut et non pas être connu pour ce qu’on paraît. On a bien des croûtes à manger pour y arriver. Mais, une bouchée à la fois, est-il possible d’y arriver. Qui veut manger avec moi?

Bertrand (@BDmoi)

la retraite n’est pas une défaite mais est surfaite

Bien des gens attendent la retraite avec une insatisfaction totale de leur vie. C’est absolument triste mais c’est ainsi. Il en sera de même à leur retraite, pas dans les 6 premiers mois mais, avec le temps, surtout si c’est le temps froid, ils trouveront le moyen de s’ennuyer et de se demander pourquoi ils ont tant espéré ce temps.

J’ai 70 ans et j’ai désespéré de la vie 2 périodes de 5 ans et 2 de trois ans. Je suis bipolaire et il a fallu 25 ans pour que mon psy et moi, on trouve la potion magique. Depuis 12 ans suis-je euthymique (d’humeur stable et jovial). Le bénévolat a fait une grande partie de la recette du bonheur. Je fais du bénévolat depuis 22 ans et le fait d’avoir un agenda assez rempli accomplit une grande part de mon bonheur.

Le contact avec des gens, régulièrement, apporte de la chaleur humaine et empêche un grand sentiment d’isolement. Bien des gens en souffrent pourtant. Il y a tant de choses que l’on peut faire pour se distraire. Les gens, en général, regarde combien ça paie, après impôts, pour occuper leur temps. Le gouvernement ne peut imposer le temps que vous mettez à aider le voisin en profitant énormément de la joie de l’accompagnement.

Ainsi avez vous besoin de vous reposer car votre entrain doit être récompensé. Ainsi le temps passe à vivre des expériences agréables (et parfois désagréables mais c’est la vie) et n’êtes vous pas pris à regarder toutes les circulaires et à désespérer du prix de toutes les affaires.

Faites-en ce que vous voulez mais, en toute honnêteté je dois vous dire qu’en 22 ans je n’ai pas vu beaucoup de gens qui étaient malheureux dans le bénévolat. Il y en a eu mais la constante est qu’ils espéraient plus et donnaient moins. Le secret, profiter de ses talents pour aider les gens à en faire autant.

Bertrand (@BDmoi)

la liberté d’expression

poème sur LA liberté d'expression.


Il est de ma grande passion
une formidable question
celle de la liberté d'expression
que bien des gens sont
en grande contradiction. 
Faut-il entendre
qu'il faut prendre
une expression de son opinion
comme une réflexion
Il est effectivement non
et c'est la seule raison
qu'Il y a beaucoup d'idiots
sur les réseaux sociaux
Énoncer avec émotion
ses frustrations
est la seule raison
des communications
N'y a-t-il pas la discussion
qui est au fond
toute la raison
qu'il soit profond
une réflexion.
Les gens émettent 
sans se soumettre
un seul instant
à expliquer sensément
leur raisonnement
et s'en tourment
quittent le réseau
et laissent malheureusement
l'autre sur le carreau


Bertrand (@BDmoi)

Autoritarisme des gouvernements.

L’autoritarisme de tous les niveaux de gouvernement est tel qu’il est un déni total de la démocratie. Voilà c’est lancé. Prendre position pour une ou l’autre des minorités est une grave erreur faite par nos gouvernements. Prêcher l’acceptation totale de qui que ce soit est illusoire et négatif. Faut-il prêcher la tolérance de la différence et non pas l’acceptation et la reconnaissance totale d’un regroupement, quel qu’il soit.

En donnant l’emphase à ceux qui crient le plus fort, les gouvernements, par leur imposition, créent plus de zizanie que de coopération. Il n’est qu’une seule voie possible aujourd’hui. La laïcité totale. L’abandon de toute secte, religieuse ou non, qui a le droit d’exister mais pas d’imposer, à qui que ce soit, quoi que ce soit. Toutes les religions et sectes sont intolérantes à la différence et poursuivent intensément ceux qui ne respectent pas leurs dictas. Ai-je dit religion ou secte, j’irais jusqu’à dire regroupements, incluant partis politiques et lobbys financiers et syndicats et autres.

Je suis horrifié de la tournure de la société, pas parce que l’on est totalement dans l’erreur mais parce que l’on ne s’en aperçoit pas. L’individu, le citoyen n’a plus de place. Les groupes font régner la terreur par l’homogénéité de leur pensée principale. N’y a-t-il que quelques gueulards convaincus qui entraînent les adhérents qui conspuent les différents.

Le rôle des gouvernements est de propager les conditions pour que les individus, les citoyens, puissent être qui ils sont et agir selon leur entendement, dans les limites du cadre de la loi. La loi et les règlements ne sont pas là pour régir les individus mais bien les interactions entre les individus. Les lois doivent être faites pour montrer la tolérance et punir l’intolérance. Actuellement c’est plutôt le contraire. J’ai tant d’exemples que je prendrai le plus absurde. Des individus qui se plaignent du bruit des enfants dans un parc à côté de leur maison. C’est de l’intolérance pure et doit être punie. Mais ce sont toujours les enfants qui écopent.

Être qui on est devrait être admis et toléré par les autres. Ce n’est pas à nous de se faire dire par les autres comment on est. Les autres sont les autres et nous sommes nous. Empêcher l’autre d’être lui? C’est se croire supérieur. Dominateur. Non!!!!! Il nous faut faire tout notre possible pour rétablir la tolérance et par le fait même, le respect de l’autre. Respecter l’autre n’est pas lui obéir ou faire selon sa volonté mais bien tolérer la différence et discuter de la raison de celle-ci.

On a beaucoup de croûtes à manger pour y arriver. À la vitesse de la vie émotive des gens, cela prendra bien du temps et bien des tourments. Si, on en a le temps.

Bertrand (@BDmoi)

Tous les jours que l’on vit sont des dons.

Tous les jours que l’On vit sont des dons. Les dons aujourd’hui ne s’apprécient pas car ils n’ont aucune valeur. Donner = 0, apprécier = mettre une valeur à… On reçoit tant de choses que l’on évalue en fonction de son passé. Combien de fois avons nous envisagé les possibilités futures? Sa valeur? Pour la majorité du monde, jamais. On a le nez collé par terre espérant trouver quelque chose. Mais il y en a des tonnes tout autour. Mais on continue de faire la ronde là où l’on a déjà trouvé quelque chose.

Les humains en général, sont des êtres d’habitudes. On a survécu jusqu’ici? La méthode doit être bonne. Les gens confondent tranquillité et paix, au plus souhaitent-ils que rien de désagréable n’arrive. On préfère attendre des autres, et on est déçu, parce que l’on ne reçoit pas ce que l’on s’attend, son dû. Personne ne doit rien à personne. La vie n’est pas devoir mais don.

Vivez, donnez, répandez autour de vous et parsemez l’univers des possibilités qui vous sont offertes quotidiennement. Cependant on évite les possibilités par peur d’être jugés.

Alors vive la tranquillité et les malades attendront et les pauvres attendront et ainsi la radio du bonheur continuera à tonitruer tout ce qui va mal. Pendant ce temps les gens tournent en rond et continuent à chercher là où ils ont toujours cherché car une fois ou deux ils ont trouvé. Le résultat? Le sol est tellement piétiné que rien ne peut plus germer. Il faut se promener dans les sentiers non tracés pour trouver pitance. Et il y en a plein. Et des sentiers et des opportunités de nourriture.

Bertrand (@BDmoi)

Le monde n’est pas idéal.

Bien des choses sont répandues mais sont le contraire du réel. Le monde n’est pas un lieu où la sécurité peut être garantie. C’est la réalité. Mais on essaie de nous enfoncer dans la gorge des principes moraux idéaux qui ne sont pas réalistes.

  • Un est un de trop
  • la loi fait loi
  • les gens sont égaux devant la justice
  • La liberté de ne pas se sentir brimé est

Je pourrais en citer des dizaines de principes moraux véhiculés par les politiciens et les médias. Mais celui qui me fascine le plus c’est: l’inclusion c’est le contraire de l’exclusion. Comme si on pouvait définir une chose par son contraire. On peut tout simplement ne pas considérer ou apprécier.

On a binarisé le discours au point d’en faire une religion dont la secte a Justin Trudeau comme gourou. La phrase la plus détestable et fausse qu’il a maintes fois répétée à ses opposants est: “il n’y a pas de place au Canada pour des gens comme vous”. C’est surprenant que ça ne choque pas l’ensemble de la population. C’est tout simplement ahurissant.

Les gens ânonnent des phrases insipides parce qu’elles sont entendues ou lues des politiciens et des médias. Le Canada est tellement vaste que Trudeau veut un million d’Immigrants par an. Quand relèvent on les incohérences de ses paroles?

Le Canada est mal foutu parce que ses citoyens ne font que surfer sur les apparences. La mémoire de poisson rouge et la faiblesse de la raison du citoyen canadien sont des outils clé des politiciens et des médias. C’est triste que les gens ne s’en rendent pas compte. Le monde est beau, très beau, mais il est à découvrir pour ce qu’il est. Un lieu où foisonnent les opportunités mais où les gens s’attendent à ce que cela tombe direct dans le bec, tels des oisillons. Ne serait-il pas temps de parcourir le monde des opportunités? Ah! il n’y a rien de garanti mais, la fortune sourit aux audacieux et tout arrive à qui sait attendre.

En apparence ces dictons sont opposés mais à la réalité ce ne sont que 2 dictons qui peuvent s’appliquer à la réalité.

La fortune sourit aux audacieux mais l’infortune aussi, la proportion est à déterminer. Quant à celui qui sait attendre, les temps d’aujourd’hui sont comme un ouragan, tout va trop vite. Ainsi, comme dans un ouragan, celui qui attend reçoit plein de choses en pleine face. Mais, est-désiré? Est-ce ce qu’On attend?

Faites comme vous voulez mais de grâce réveillez vous et soyez un peu plus actifs dans votre vie.

Bertrand (@BDmoi)

Que veut dire ÉGALITÉ?

L'égalité? Qu'est-ce exactement?
N'est-ce qu'un tourment
qui assaille les gens
qui se regardant
se trouvent importants
alors que la population
est toute la considération
de multiples réflexions
de gens sans importance
qui ont la chance
d'une grande tribune
qui fait leur fortune

Les individus sont différents
et pour être conséquent
on a dû inventer
le principe d'égalité
Il faut être égal d'être
et pas de paraître
Pour cela faut-il
que nous soyons des îles
être ce que l'on est
et pas ce qu'on voudrait

Mais la société
toute dévergondée
croît l'égalité
dans la similarité
alors qu'il faut réaliser
que c'est l'expression de l'Identité
qui doit surtout primer

Il faut donc la résistance
due à la TOLÉRANCE
non pas de l'endurance
mais de l'acceptance
de la différence
qui revêt l'importance. 

Soyez tolérants
soyez indulgents
les gens sont différents
et ce qui est important
c'est d'être QUI ON EST
même si on n'est pas parfait
et de prendre l'autre
comme nôtre



Bertrand (@BDmoi)