Un agora est-ce possible?

Agora

Description

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Dans la Grèce antique, l’agora a d’abord désigné la réunion de l’ensemble du peuple ou du Conseil d’une cité pour l’exercice de leurs droits politiques, avant de désigner la place publique qui porte le même nom.Wikipédia

Est-ce que ça a déjà existé? Non parce que ce n’était pas les habitants de la Grèce qui y étaient admis mais les citoyens. N’étaient pas citoyens tous. Ensuite cela n’était disponible que pour les Athéniens.

Aujourd’hui il est très difficile. in vivo, de discuter avec des inconnu(e)s. Il est même de plus en plus difficile de discuter, point. Sur les réseaux informatiques il y a foison de forums et d’émissions personnelles. Jadis on a pensé que les médias de masse remplirait un certain vide immense, mais ils ont lamentablement échoués, nécessité économique oblige.

Ce concept, agora, implique une libre circulation de l’information et un respect d’une certaine liberté de contact. Mais plus important il faut un respect de la liberté de parole. Le cas Trump est intéressant. Ses propos faux et incendiaires lui ont valu d’être banni de facebook et de twitter. Je crois avec raison vu l’énorme quantité de faits qui lui sont reprochés.

IL n’y aura jamais d’agora, un lieu unique, mais peut-on essayer de créer un endroit technologique où il est permis de rencontrer des personnes selon le sujet et pas selon les algorithmes des réseaux sociaux?

J’en doute mais que cela ne nous empêche pas d’essayer de le trouver.

Bertrand (@BDmoi)

Qui suis-je?

Je suis qui je suis.Je n’ai pas choisi de naître où je suis né, comme je suis né et élevé comme je l’ai été. J’ai eu beaucoup d’avantages sur la moyenne des ours. Mais je suis qui je suis. Très près de ce que je suis réellement. J’en ai l’intime conviction parce que j’ai très peu de pudeur. Cela veut-il dire que je me fous de ce que les autres pensent de moi? Non, je trouve décevant que les gens se braquent dans des premières impressions, et ne prennent pas le temps de voir ce qu’il y a, pourtant pas si loin, derrière la première impression.

Je suis très différent de la majorité des gens. Nous le sommes tous, c’est la réalité. Alors pourquoi caractériser, entrer dans une catégorie selon un critère, alors que nous sommes tous différents? Vouloir être reconnu pour sa différence est inhumain. Pour être reconnu il faut avoir été connu. C’est simple et évident. Mais se faire reconnaître des inconnus est absolument fou, déconnecté de la réalité. La psychose sociale actuelle nous éloigne grandement de la recherche de connaissance de l’autre. Il faut absolument mettre fin à cette folie de marginalisation de chacun, pour en faire ressortir la différence entre les similarités et les différences.

L’acceptation des gens passe par la discussion. Le climat actuel est absolument terrible dans la perception qu’en donnent les médias. Ce que mes yeux voient et mes oreilles entendent, dans les relations entre les personnes vivantes, c’est une certaine ouverture à l’autre. Pour ne pas dire une ouverture certaine.

Je suis âgé de 67 ans, je suis gros, je suis blanc, je suis philosophe amateur et j’aime bien discuter avec les gens. J’ai une vie d’expériences derrière moi et j’essaie d’aider les autres à être bien dans leur peau. J’essaie de ne pas juger de ce qui est bien pour eux mais j’essaie de leur faire dire ce qu’ils croient que leur bien demande. Souvent je suis mal interprété. C’est la condition humaine. Je continue à discuter avec ceux qui le veulent bien. Pour ce qui est du reste, c’est hors de mon contrôle.

Bertrand (@BDmoi)

La déception!

Bien des gens sont déçus. Déçus de quoi? De bien des choses mais principalement des gens. Pourquoi sont-ils déçus des autres? Parce qu’ils s’attendent à des choses des autres. Moi, le premier. Je m’attends à ce que les gens réfléchissent à leurs besoins. Qu’ils les identifient, les priorisent et mettent leurs ressources en oeuvre pour les satisfaire. Mais ça n’est qu’une partie de la population qui fait ça.

Des personnes (une minorité?) sont comme des oisillons qui piaillent le bec ouvert et attendent, désespérées. Ils attendent que le gouvernemaman leur apporte un ver. Mais est-ce le rôle du gouvernemaman d’apporter des vers? Sommes-nous des oisillons? Je ne le crois pas et là est mon principal problème. Je crois que les gens n’Ont pas conscience de la vie telle qu’elle est. Je pourrais élaborer le parcours complet du blé jusqu’à la boîte de corn flakes sur la tablette de l’épicerie mais ça ne nous avancerait pas. Les gens ne sont pas imbéciles ils le connaissent en partie pour la plupart.

La déception vient du fait que l’on pense en terme de minutes. Aussitôt pensé aussitôt exigé. Maintenant. Le vaccin arrive en moins d’un an, c’est un exploit digne des films de science-fiction. Mais la production prend du temps, le transport prend du temps, la vaccination prend du temps…

Là c’est la course pour avoir le vaccin. Tout est bon pour piler sur la tête des autres et recevoir le vaccin en premier. Ce n’est pas la majorité mais, c’est ce qui cause bien des tourments car les anecdotes de malheurs fusent dans les médias qui entretiennent un climat de peur et de désespoir dans la population.

Le gouvernemaman a établi des priorités et entend poursuivre ces priorités. Mais comme souvent, c’est l’oisillon qui crie le plus fort qui a le ver. Alors chacun crie à qui mieux mieux. Ici il faut croire que non, en attendant, si vous aimez les histoires d’horreur écoutez les médias.

Bertrand (@BDmoi)

Fut-il un temps?

Le temps dont parlent les gens plus âgé(e)s a-t-il réellement existé? Est-ce une réalité ou un reliquat de notre innocente jeunesse? Est-ce que ce que l’on voit aujourd’hui des médias est différent de ce qu’ils étaient dans le temps? Les politiciens ont-ils tant évolué? Les médias ont-ils tant changé?

J’ai 67 ans et j’ose penser que la seule chose qui ait changé est l’étendue du regard des gens. La localisation des choses s’est étendue. Dans le temps de Duplessis il y avait polarisation, il y avait démagogie et il y avait des horreurs. Et les médias? Claude Poirier a vécu des affres du crime organisé. Le jadis Allo POlice a fini son épopée en 2003. Les temps étaient durs mais la portée était à hauteur de vue des yeux. Les gens se débattaient avec des problèmes beaucoup plus locaux.

Donc à vue de nez, les choses n’étaient meilleures que parce que plus à hauteur humaine. Aujourd’Hui le spectre des points de vue est planétaire et même interplanétaire (persévérance).

D’après moi, ce fait explique l’inertie des gens. Tout semble tellement lointain qu’on applique ici ce qui se passe ailleurs. Les temps, d’après moi n’ont pas changé mais la quiétude des temps oui. Toutes les choses qui se produisent de pire dans le monde sont révélées par les commèrementateurs. Les gens appliquent ce qu’ils entendent à leur environnement. C’est une menace constante. Les influenceurs (médias) n’ont pas le bien des influencés à cœur mais bien leur propre survie en vue.

Les besoins en information objective sont criants et les gens n’ont pas d’endroit où discuter de leurs préoccupations. La diversité des opinions est telle que l’information objective est rarissime. Pas qu’elle n’existe pas, mais parce qu’elle est noyée dans un océan de désinformation et de dictats dont on ne peut discuter nulle part. Prendre le temps? Une hérésie dont seuls les vieux peuvent se donner le luxe et encore.

Bertrand (@BDmoi)

Cohabitation?

Pourquoi, quand on regarde autour de soi, sommes-nous dans un monde où les gens circulent librement, du moins relativement en temps de pandémie, et avons-nous l’impression de vivre dans un pays du tiers monde où le génocide a lieu? On a peur à ceci, on a peur à cela, on a peur que le monde extérieur vienne envahir notre monde paisible à nous.

Nos moyens de télécommunications sont tordus. Que ce soient les journaux, la radio, la télé, le cinéma et les moyens des réseaux sociaux (en partie) on a l’impression de vivre en guerre. On a, par les moyens de télécommunication, concentré les horreurs de la planète. Plus le rayon d’action grandit, plus on assiste à des horreurs horribles. Les anecdotes pleuvent sans parapluie. Le bon n’a presque plus de place pour s’exprimer. Il faut vraiment que ça sorte de l’ordinaire pour apparaître dans les médias et surtout pas en première page ou dans le résumé.

Est-ce surprenant que les gens se tournent en tortue et s’enveloppent dans une carapace sensorielle. Le bon ne se produit qu’à doses humaines. Lentement, après bien des essais. Mais le mal, surtout amassé au filet, et dispersé à la volée, s’instille dans la pensée collective. La collectivité est vue comme menaçante et l’individu opprimé par la masse.

Est-il possible de harnacher la puissance des télécommunications pour voir le monde tel qu’il est, majoritairement, et se servir de nos émotions positives un peu? Avons-nous dépassé la décence collective? Je ne crois pas. Mais, individuellement, on doit se faire violence pour apprécier le monde en général. Notre monde à nous est vivable mais le monde perçu n’est que suite de problèmes individuels, généralisés à outrance par des médias avides de cash.

Bertrand @BDmoi)

Persévérance!!

Il est plus facile, réalisable, d’envoyer un véhicule d’une tonne, en pleine capacité, sur Mars. Il est plus facile de le faire que d’engager des conversations entre inconnus sur Terre. Avec le concept de micro-agression et de racisme de vocabulaire, on ne peut plus rien dire. Racisme, sexisme, phobisme et tous les ismes revolent à qui mieux mieux. Bientôt, bien que masqué, il ne sera plus nécessaire de voir la bouche. Elle sera à tout jamais fermée.

On ne peut dire qu’au Québec il existe une grande ouverture d’esprit des gens qui atterrissent au Québec, par naissance ou autrement. C’en est ridicule. Les pires intentions sont mises en branle dès qu’on ouvre la bouche ou le clavier.

Les émotions sont exacerbées et tout est fonction de comment on se sent. Le problème n’est-il pas celui de la personne qui ne peut ressentir le moindre inconfort au premier mot prononcé?

En tout cas, je dis bonjour, doucement et j’attends. Quelque fois un bonjour timide est émis en retour. On ne peut plus se parler, on ne sait plus se parler. C’est triste, pendant ce temps on occupe les enfants avec des ordinateurs, supposément pour le développement du langage.

Pourquoi développer le langage si on ne peut l’utiliser?

Bertrand (@BDmoi)

Nous et les autres?

Qu’est-ce qui nous appartient et qu’est-ce que les autres peuvent juger de nous? Tout et rien? L’égalité et la légalité s’obtiendra quand on acceptera l’autre comme il est? Idéaliste? Non? C’est l’objectif.

Comment l’atteindre? On mise beaucoup sur la liberté de parole. Mais c’est un faux leurre. On juge de la liberté d’émettre n’importe quoi? Ce n’est pas respectable. Tout réside dans l’intention de l’émission. Mais comment prouver l’intention? C’est complexe.

Donc il faut éduquer les jeunes, est-il trop tard pour les plus vieux? On a du chemin à faire.

Bertrand (@BDmoi)

Le temps presse.

La lumière pointe au bout du tunnel. Il y a un vaccin contre la covid. On dispose d’un arsenal pour combattre les variants. On pourra s’adapter comme on le fait pour la grippe à tous les ans, s’il le faut. Prenons-en la perspective. Il faut se voir après. Pas comme avant , mais, après.

Laisserons-nous encore l’argent et le temps dicter notre manque d’humanité? La pandémie a révélé combien les contacts humains sont nécessaires. Pas seulement le contact de ceux qu’on aime proche de nous, mais tous les contacts humains.

J’ai des doutes à ce sujet. J’aimerais qu’on me prouve que j’ai tort mais l’avenir le dira. Il reste peu de temps pour avoir le temps de réfléchir au futur. Qu’on le prenne ou pas, il sera ce qu’il sera.

Selon Nostradamus (le grand roi d’effrayeur durera 7ans) il y aura 3000 ans de bonheur qui suivront la défaite de ce terrible temps. Sommes-nous prêts à relever le défi? Aurons-nous appris de ce 7 ans ( si ça dure 7 ans) et ferons-nous les choses autrement que dans les millénaires précédents? Peut-être? Mais, comme l’a chanté Raymond Lévesque, nous serons mort mon frère. L’important n’étant pas que nous soyons mort mais que nous ayons vécu assez pour préparer activement ce temps.

Bertrand (@BDmoi)

Le vrai problème des réseaux sociaux!!!

Le vrai problème des réseaux sociaux est que l’imagination en est loin. Si, par hasard, on avait une juste répartition des gens au lieu des 20 % de chaque extrême, on aurait une plus grande diversité. Mais là le problème est celui des saucisses Hygrade (pour les plus vieux) Peu de gens en mangent parce que pas frais ou pas frais parce que peu de gens en mangent.

Les camps sont tranchés, les opinions fusent de part et d’autres mais tranchées en deux. Pas de nuance. C’est à qui retwitterait la plus grave insulte ou le texte le plus négatif sur l’autre camp. Quelques gourous font preuve d’une certaine imagination mais leurs fidèles retwittent ad nauseam.

La réflexion est loin des réseaux sociaux. Tout est mis sur la réaction épidermique. Voilà pourquoi bien des gens avec des idées novatrices sont tenus loin des réseaux sociaux. Si 80% des gens possèdent l’internet, seulement 20% de ceux-ci sont ils sur les réseaux sociaux. Les médias (tous) font la vie dure aux médias sociaux pour sauver leur vie à eux. Le manque de profondeur des médias les met à mal face à la rapidité des médias sociaux. Ces deux modes ont leur place. Mais ils compétitionnent sur le mauvais terrain.

J’essaie de modérer le climat sur Twitter. J’émets des textes pour la réflexion et la discussion. Je n’ai pas un gros succès mais je continue. Peut-être qu’un jour il y aura plus de personnes du centre dans une agora plus étendue. En attendant on lit et on répond quelques fois.

Bertrand (@BDmoi)

Faut-il s’autoflageller?

Faut-il s’autoflageller? Non! Absolument pas. Mais un bon examen de conscience ferait du bien et amènerait une amélioration du moral et de la morale. Nous sommes riches, très riches, collectivement et presque individuellement. Il est des sans abri qui ont des abris de chaleur et d’autres qui n’en ont pas, parce que c’est leur choix. Qui sommes-nous pour juger de leur choix?

Là est tout le problème. Chacun juge de la situation de l’autre pas rapport à sa situation à lui. Le problème c’est qu’on se compare à celui que l’on pense qui a plus et qu’on méprise celui qu’on pense qui a moins. On se compare pour se situer soi par rapport aux autres. C’est du narcissisme éhonté. Faut-il s’autoflageller? Encore une fois, non! Mais, il faut cesser ce jeu infâme. Il faut regarder sa situation à soi, ce qu’on est, ce qu’on a comme talent, ce qu’on possède et ce dont on a besoin. Pas ce qu’on désire, mais ce dont on a besoin.

Nous avons été gâtés et nous le sommes encore. Les tablettes sont pleines, les commèrementateurs se font aller contre tout pour améliorer leur audimat, on se sert d’anecdotes pour dépeindre des situations désolantes afin de faire régner un climat de peur. Beaucoup de gens s’isolent et ont peur du virus. De quoi avez-vous peur? Vous êtes isolés. Il est prouvé que les éclosions viennent majoritairement du rassemblement de personnes à l’intérieur. Donc?

Ça va durer encore un temps. La technologie est là, il reste à la communauté humaine de s’organiser. Ce qu’elle fait. Avant de réclamer des améliorations, demandez-vous ce que vous avec besoin, comment vous voulez vous le procurer et attendez. L’attente finira en son temps. Vous ne pouvez rien faire pour l’accélérer.

Cessez de morigéner contre le gouvernement, il a atteint ses limites. Donc s’inspecter soi et laisser les autres où ils sont. Facile à dire, et pas si dur à faire.

Bertrand (@BDmoi)