Le concept de l’arrêt Jordan ou le summum de l’injustice

Pensez-y. Arrêter les procédures contre un individu qui a commis une injustice terrible, viol ou meurtre ou autre, à une personne parfaitement innocente de tout, c’est la stupidité suprême.

Si l’On pense qu’innocenter une personne qui n’a pas été reconnu coupable est une bonne chose? Que penser de laisser filer quelqu’un qui a filé parce que le temps a passé. On n’a pas mis en jeu les forces nécessaires pour régler un cas.

L’injustice est toujours du même côté. Celui de la victime, qui au départ a perdu à la loterie de la vie. Sans aucune raison valable. Il faudrait qu’il y ait partage d’injustice, pas toujours du côté de la victime. Nous mettons des conditions impossibles à des principes qui devraient être fondamentaux. On alloue des ressources limitées à des institutions qui sont fondamentales, Santé, Éducation et Justices.

La raison de base c’est qu’on ne va pas chercher l’argent qui est dû au gouvernement. L’évasion fiscale et la non justice de la répartition des impôts, font perdre toutes les ressources qui devraient être mises à ces 3 seules missions fondamentales de nos États.

On parvient presque, je dis bien presque, à les réaliser à un niveau acceptable. Quand y aura-t-il un arrêt Jordan pour le devoir de déclarer les impôts dus avec de pénalités sévères, même si tu t’es déclaré toi-même.

La justice n’est pas de ce monde et ce n’est pas un misérable petit billet qui y changera quelque chose. Mais C’est une goutte d’eau de plus dans l’océan de l’indignation.

Bertrand (@BDmoi)

 

Les partis politiques sont-ils un frein à la démocratie?

Une personne = un vote? Non. Un citoyen(ne) = un vote. Le principe semble reconnu. Mais un vote c’est quoi? Je vote pour le candidat? Pour le parti? Pour le chef de parti? Pour le programme? Pour une position constitutionnelle? Pour d’autres raisons?

Les gens votent pour toute sortes de raison. Mais ce n’est pas cela le plus grave. Le plus grave c’est que ceux qui sont élu(e)s choisissent les raisons pour lesquelles ils sont élu(e)s, selon le moment et selon leur intérêt. Ça ça mène à toutes sortes de dérapages, qui mènent sans cesse à la ligne de parti qui est au pouvoir.

Le pouvoir, raison d’être d’un parti. Rien d’autre ne justifie l’existence d’un parti. Comment un(e) élu(e) peut se définir comme représentant de la population, quand la population n’est absolument pas, jamais, représentée par un parti. Nous allons avoir une campagne électorale, croyez-le ou non elle n’est pas encore déclarée, qui culminera le premier octobre 2018. Toutes les ignominies vont se dire, de tous les sens, de toutes les bouches, de tous les candidat(e)s qui se diviseront en partis pour ça. Les candidat(e)s diront votez pour moi. Les partis diront votez pour nous, pour notre programme, pour notre réputation….

Si on enlève les partis politiques de l’équation, on aura un(e)citoyen(ne) = un vote pour une personne. Là devrait s’arrêter la représentation. Un(e) élu(e) devrait se rapporter à ceux qui ont voté, tous les citoyen(ne)s qui ont voté. Ma position est que les partis diluent la représentation des citoyen(ne)s.

En enlevant les partis politiques, qui ont servi le temps qu’il fallait, qui ont produit de belle chose à leur mesure. Mais, la multiplication des partis est une bonne chose. On commence à percevoir les différents courants de pensée dans la population. C’est cela qui démontre que les partis ont vécu et qu’ils devraient disparaître. On a maintenant une technologie de communication qui permet au grand nombre de se manifester rapidement et ponctuellement, sur des sujets variés et d’intérêts communs.

Avoir un gouvernement qui établit les sujets de lois et les options serait une bonne chose. Les institutions publiques (hydro, communications, transports, environnement….) ne devraient pas relever du gouvernement mais chacune d’un conseil d’administration élu pour un terme à déterminer.

La représentation personnelle, imputable et responsable, des élu(e)s envers les citoyens se doit d’être directe et sans équivoque. Les élu(e)s au gouvernement ne seraient responsables que de faire le travail parlementaire, les discussions et l’élaboration de projets de loi. LOIS qui seraient votées par la population dans des référendums populaires mensuels.

On enlève donc les mains de l’assiette au beurre et on donne le plein pouvoir à la démocratie.  C’est une façon de voir et il y en a d’autres. Donc les partis sont-ils un frein à la démocratie? Faudrait-il les faire disparaître? Faudrait-il enlever un intermédiaire dans l’équation démocratique? C’est quoi l’effet d’une personne?

Bertrand (@BDmoi)

 

L’absolutisme ou l’ère du tout ou rien

Aujourd’hui on semble être définitivement dans l’ère du tout ou rien. La tolérance et la coexistence semble très mal en point. L’isolement est la norme. J’aime mieux avoir raison et être seul que de temporiser et relativiser et être entouré. Les réseaux sociaux semblent donner cette impression. Mais n’est-ce qu’une impression?

L’individualisme répandu par l’isolement social (en personne) est de plus en plus courant. Les gens sont seuls avec leur clavier et disent ce qui leur passe par la tête.Combien de tweets n’auraient jamais vu le jour dans une relation face à face. Le sujet serait différent, le ton serait différent, la phraséologie serait différente. Sur les réseaux sociaux on peut dire ce qu’on veut, sans le penser vraiment, le seul inconvénient possible est de se faire traiter de con. Houuuu! Ça fait mal. Mais on traite tellement les autres de cons, que cela ne nous fait pas mal parce que nous ne le pensons pas vraiment.

Et voilà le point où je voulais en venir. On dit tellement de choses, qu’on ne pense pas vraiment, en tout cas on ne les a jamais réfléchies, qu’on ne se sent pas insulté quand on nous traite de cons. Et c’est là qu’il y a la notion de tolérance et la notion d’inconscience qui entre en ligne de compte. Quand on est allumé au sens des mots et que l’on réfléchit à ce qu’on dit, on a besoin d’être tolérants. La tolérance procède de la compréhension et de l’acceptation de l’autre. L’inconscience elle procède du syndrome de Homer Simpson. C’est du tout ou rien. Il y a une énorme différence entre reconnaître le droit de l’autre de dire n’importe quoi et le fait de ne pas être interpelé par ses dires.

Personnellement, je crois que la tolérance est en forte baisse dans notre société. Chacun croit avoir absolument raison et toute différence est perçue comme attaque. On grandirait tellement si on essayait de juxtaposer nos points de vue et ainsi avoir une idée plus précise de la réalité. Mais, nous sommes certains d’avoir la vérité. Comme je dis souvent, la vérité est un mélange de savoir et de croyances. La Réalité, elle, est. Telle qu’elle a toujours été et sera. En mouvement et immuable à la fois. Répondant à des lois qui nous sont inconnues.

Donc cessons de croire que l’on sait tout, que la réalité est telle qu’on la voit et essayons de se parler. Pourquoi émettre un commentaire à un tweet si ce n’est pas avec l’intention de comprendre plus clairement la pensée de l’autre et d’exprimer la sienne? Ceux qui tweetent sans avoir l’intention de s’expliquer, ne font qu’ajouter à la cacophonie ambiante. Il est impossible de nuancer sa pensée dans un tweet de 280 caractères. Les mots sont des outils imparfaits pour exprimer une pensée nébuleuse la plupart du temps. On a beau penser “au moins je me comprends”, mais, souvent ce n’est pas vrai.

Donc, jouons le jeu jusqu’au bout, sinon nous participons au malaise qui court sur les réseaux sociaux, celui de l’incompréhension et de l’affrontement.

Bertrand (@BDmoi)

 

L’intérêt publique et l’intérêt du public

En ce monde de pullulement des informations, il est d’intérêt de tous de savoir ce qui est avéré et ce qui est allégué. Alors doit-on révéler qui est à l’origine des informations ou doit-on, surtout en justice, chercher à confirmer ou infirmer les dires.

La recherche de la vérité devrait être le motif de tout. Un journaliste, prévenu par un sonneur d’alerte, a le devoir de trouver confirmation des allégations. Ce ne sont que des allégations à ce moment. N’importe qui peut inventer n’importe quoi pour n’importe quelle raison. Mais qu’en est-il dans les faits? Là est le travail d’un journaliste. Trouver une confirmation admissible. Après, et seulement après,  devrait-il avoir le droit de publier.

D’emblée, qu’il soit admis que les sources( lanceurs d’alerte) doivent être protégées. Mais c’est un devoir qui implique que ceux-ci sont rendus non nécessaires quand on a confirmation des allégations. Si on ne peut confirmer les dires du lanceur d’alerte, celui-ci devrait être tenu responsable de ses dires.

En conséquence, il est de la responsabilité des médias, d’utiliser correctement ces sources, et de faire le travail nécessaire, afin de maintenir le droit à l’anonymat des lanceurs d’alertes. Donc le critère de toute protection est définitivement la véracité éprouvée des faits amenés par ces lanceurs d’alerte.

Peu importe la motivation supposée du lanceur, la véracité de ses dires doit être l’aune à laquelle on mesure sa sécurité.

Bertrand (@BDmoi)

 

Un tramway nommé 3 milliards $

Un tramway à Québec. La principale raison de ce tramway est l’investissement. Personne ne peut dire non à 3 milliards $. Labeaume avait dit non à un tramway, solution du passé inadéquate pour Québec. Le problème de transport à Québec est loin d’être aussi criant qu’à Montréal. Un système de transport en commun ne pourra jamais rivaliser en terme de temps avec l’auto. L’expérience client? De la schnoute. Affronter les intempéries et les retards, les arrêts interminables (subjectivement mais 45 secondes en réalité) quand on embarque et débarque des passagers (raison d’être du transport en commun), n’est pas donné à tout le monde. Où va-t-on abandonner son auto pour prendre le tramway? Toutes sortes de considérations qui sont évaporées par l’odeur du 3 milliards $.

Un sondage dit que les gens prendraient le tramway. J’ai plusieurs expériences à ce sujet. Entre autres, Un sondage sur les activités du club social où je travaillais. Sur 500+ employés, une majorité disaient qu’ils apprécieraient une croisière sur un bateau à Trois-Rivières. On planifie l’activité, engage un orchestre et tout le tralala. Coût de l’activité pour l’employé 10$/personne buffet compris. La capacité du bateau 200 personnes. On était finalement 40. Résultat de sondages quand tout le monde répond prendre 20% des estimés. C’est un max. Tout le monde est pour LA VERTU. Quand vient le temps d’agir, l’inertie prend le dessus.

Alors, mon expérience, qui n’engage que moi, c’est que le chiffre de 3 milliards $ est très alléchant, au point de faire apparaître bien des mirages.

Bertrand (@BDmoi)

 

Le ridicule ne tue pas mais assomme lentement.

La situation politique à Montréal,au Québec et au Canada ne tue personne. Sauf peut-être les personnes en attente de soins dans les hôpitaux. Les politiciens sont en campagne électorale permanente (même si elle n’est pas officiellement lancée), ils ne pensent qu’à l’impression qu’ils vont laisser pour la prochaine journée (écart de temps que les médias ont déterminé être la durée de la mémoire d’un votant?) On sait la date des prochaines élections, c’était supposé être une grande amélioration. Force est d’admettre que ce n’est qu’un autre façon que les partis ont trouvée pour détourner la loi électorale et l’utilisation des fonds en campagne.

Les gens, citoyens, personnes, ne sont plus considérés comme tels. Il faut en convenir et espérer que les choses vont changer. Que ce soit Mme Plante qui renie tout ce qu’elle a promis, Couillard qui joue au potentat, ou Trudeau qui  se promène allègrement dans les costumes folkloriques, on n’est pas vraiment en voiture comme dirait Duplessis.

Il faut absolument changer la donne. Quand on fait  une croix sur le bulletin de vote, il y a trop d’impondérables. Même quand on annule notre vote, on ne compte pas. Vote-t-on pour le parti, le député, le premier ministre… Tout est flou. Cela permet aux élus d’esquiver tout ce que les citoyens expriment.

Il faut en venir à un système non partisan qui enlève une inconnue de l’équation. Pas de premier ministre ou parti. Seulement des élus par les citoyens, pour les représenter, personnellement, responsables et imputables. Sur le bulletin de vote l’option “Aucun de ces candidats”. Des élections qui disent vraiment ce que la population veut. Permettre les référendums d’initiative populaire, pour faire savoir quand la coupe déborde. Ce n’est pas la théorie du ruissellement mais la vase qui s’élève dans le fond du peuple.

La situation actuelle est morose et  nuit à tout. Que ce soit la situation du système de santé ou de l’éducation, les politiciens s’amusent à la joute politique. Celle nauséabonde où l’on ne cherche qu’à comptabiliser les points entre les élections. On a des vues à courtes distance et on ne voit pas les graves problèmes qui s’en viennent. Les citoyens? Ça n’existe pas. Le bien des gens? Ça n’existe pas. La vie d’un parti politique ne tient qu’à la recherche du pouvoir. C’est son seul but. On va dire n’importe quoi pour gagner des points.

Il y a bien des hurluberlus pour vouloir le bien des citoyens, regarder à long terme pour améliorer la situation. Elles et ils sont rares. Mais la joute politique amoindrit la portée de leurs actions et intentions.

Que faudrait-il pour que ça change? L’histoire a démontrée que l’avancement se produit par bonds, par tremblements de civilisation brusque. Tout comme la théorie des plaques tectoniques, la politique a sa théorie, celle des brassements politiques. La grogne s’accumule lentement dans la population jusqu’à ce qu’un brusque mouvement de foule renverse la situation. Sommes-nous près du BIG ONE, j’en suis presque à l’espérer.

Bertrand (@BDmoi)

 

Pourrait-on vivre, tout simplement?

Pourrait-on vivre, tout simplement? Oui vivre, respirer et bouger, manger et agir selon nos talents, nos besoins et nos désirs. Tous ces combats sont devenus une risée. Chacun, pour une RAISON OU UNE AUTRE, peut se sentir exclus, différencié. Que ce soit la race, le genre, le physique, le handicap, l’orientation sexuelle …. On est tous différents sur un ou plusieurs aspects les uns des autres.

Toute cette bien pensence mise en évidence par les médias, est exaspérante. On confond égalité et similarité. Parité, c’est une autre lubie. Que nous manque-t-il? Du gros bon sens, communément appelé humanisme. Accueillir l’autre, l’écouter, le comprendre, s’expliquer et discuter avec pour voir et faire voir son point de vue.

On vit dans un monde irréaliste. On veut tout et tout de suite pour tous et chacun. Ça ne marche pas comme ça. De plus en plus de gens cherchent à imposer leurs idées. Les réseaux sociaux sont remplis de commentaires acrimonieux. Les gens disent aux autres la façon dont ils pensent que les autres devraient agir. Je semble faire la même chose. Qui suis-je pour parler? J’exprime mon point de vue sans juger. J’expose ce que je vois autour de moi. Que ce soit le droit des autres d’agir comme ils veulent, c’est ce que je préconise. Chacun doit se comporter avec les autres comme il voudrait que les autres se comportent avec lui. C’est une parole que tout le monde connaît mais très peu appliquent.

L’Égalité se fera peut-être un jour, de fait, mais ce ne sera pas l’égalité de résultat mais l’égalité de réalisation. Que chacun puisse réaliser les talents avec lesquels il est né, dans l’optique qu’il a de la vie. C’est utopique, mais, beaucoup moins que ce que tous les gens attendent comme résultat immédiat. On veut tout et tout de suite, pour tous. Ce n’est pas ça l’égalité. L’égalité c’est jouir de ses talents, mais cela veut-il dire que les autres ont l’obligation de l’accepter? Hum! Voilà le noeud du problème. Les gens disent qu’ils ont le droit de … Mais les autres n’ont pas l’obligation de respecter chacun dans ses lubies. Je crois que le bât blesse justement à ce point. Il faut faire les choses pour nous et ne pas se préoccuper de ce que les autres en pensent. Facile à dire mais tellement difficile à réaliser.

Donc la morale de cette morale, c’est qu’il est illusoire de se sentir libre sans se détacher de l’opinion de l’autre. Mais l’autre nous fait savoir son opinion et il y a droit. Donc, peut-on vivre simplement? Oui mais la liberté de l’un s’arrête où la liberté de l’autre commence. J’utilise un mot, TOLÉRANCE, qui signifie à la fois l’acceptation passive et le fait de s’interroger sur le droit de l’autre. Les gens confondent beaucoup les actes des autres avec de l’injustice envers eux. Ainsi j’aime les oranges et j’en mange mais beaucoup disent que ce sont de fruits surévalués. Qu’ils sont OGM ou mal produits. Tout le problème d’a peu près tout réside dans le mot “plus” ou le mot “mieux” ou “moins”… Un mot n’est à peu près jamais utilisé c’est “assez”, “suffisamment”.

Alors vivre simplement est suffisant et ne pas s’occuper de l’opinion de l’autre, tant que l’on enfreint pas ses droits, c’est la façon de devenir libre. S’attendre à l’approbation des autres est illusoire et antisocial. LA PRINCIPALE raison de se sentir malheureux.

Bertrand (@BDmoi)

 

Le statut des femmes ici et ailleurs

On a eu la journée internationale des droits des femmes. C,est une chose essentielle de promouvoir l’égalité des femmes. Mais il faudrait promouvoir l’égalité des droits des femmes parmi les femmes aussi. La courbe que j’ai mis en début représente l’état du droit des femmes selon les pays. Pas besoin de les identifier on les connaît tous.

Tout est relatif. Si la ligne horizontale représente l’égalité de tous, la ligne courbe représente l’état des droits des femmes (peut-on dire de l’est vers l’ouest?) C’est une représentation de ce que je perçois du monde. L’ensemble du problème semble évoluer mais en fait , c’est peut-être le 1% des femmes qui sont égales de droit et de fait, mais 99% sont à la traîne. Comme pour le reste où ½% des hommes possèdent 50% des ressources de  l’humanité. (1% de l’humanité possèdent 50% des biens et ce sont tous des hommes, donc ½% des hommes…)

C’est donc encore pire que jamais. Où en est le féminisme? Où en est l’égalité des droits parmi tous? Y a-t-il seulement un espoir d’y arriver un jour? La technologie sera-t-elle le médium par lequel l’égalité se fera? Tant qu’il y a des hommes il y a de l’hommerie, est une phrase que l’on a bien des fois entendue. Mais est-on rendu là où la courbe se rapproche de l’horizontal ou est-on encore là où l’égalité doit faire des pas de géants pour se rapprocher.

Personnellement je crois qu’on est partout sur la ligne. Cependant les femmes qui se rapprochent le plus de l’horizontale sont celles qui, il me semble, font le plus de mal à celles qui s’en éloignent. Elles cherchent à imposer aux autres, leur vision de l’égalité, plutôt que de les faire cheminer dans leur recherche de l’égalité. L’image qui me vient à l’esprit est celle d’une personne à bord d’un train à grande vitesse qui agrippe la main d’une personne sur le quai d’embarquement. Tout ce qu’elle réussira à faire c’est d’arracher le bras de celle qu’elle veut sauver. L’inertie du corps de la personne sur le quai, fera que rein ne bougera que ce que la personne du train réussira à agripper. Laissant la personne sur le quai blessée, saignant du poignet et en plus mauvais état qu’elle l’était avant l’action.

C’est triste, mais c,est ce que je perçois de la réalité féminine. On veut l’égalité absolue, tout de suite. C’est humainement impossible. ALors que l’on marche pour l’égalité de toutes les femmes j’en suis, mais raisonnablement. Il faut travailler pour l’Égalité de tous, hommes et femmes, partout. Donc beaucoup de chemin à faire. Ce n’est pas en s’opposant qu’on y arrivera. Commençons par arrêter  le train et par chercher à faire embarquer les gens dans un train à une vitesse raisonnable. C’est beau les images mais on a des croûtes à manger. Cessons de répandre le pain de la discorde et essayons de mâcher en même temps qu’on avance.

Bertrand (@BDmoi)

 

Personne n’est payé à sa juste valeur.

La vie humaine n’a supposément pas de prix.  Donc personne n’est payé à sa juste valeur. Le salaire d’une personne est tributaire d’un ensemble de facteurs. Mais le plus important, c’est l’effort que la personne a mis à négocier ses émoluments.

Si on applique sur un poste syndiqué, l’adéquation entre les personnes accomplissant le même travail devrait être acquise. Mais pour des postes différents toutes sortes de biais peuvent entrer en ligne de compte. Alors c’est très subjectif.

Si tu n’es pas satisfait des conditions, tu n’as qu’à changer de travail. C’est facile à dire mais pas facile d’assumer ses dires. Le SALAIRE POUR BEAUCOUP EST LA MESURE DU TRAVAIL. J’ai toujours travaillé pour l’emploi jamais pour la paie. Donc mon point de vue, on a ce qu’on mérite? Non  on a ce qu’on récolte et on récolte le résultat de bien des choses. D’abord et avant tout ce qu’on a semé mais aussi ce que le vent a emporté hors du champ et venant d’autres champs.

Bertrand (@BDmoi)

 

Le symptôme de quelle maladie?

Je déroge de mes habitudes pour parler spécifiquement des partis politiques liés à la souveraineté, à Québec et à Ottawa. Le système de partis politiques est complètement dépassé. C’est ça la maladie. La ligne de parti c’est le virus. Les citoyens sont les organismes infectés.

Les partis, dans leur rigidité, empêchent la représentation des opinions parmi les citoyens. Ce ne sont que les citoyens, victimes du virus de la partisannerie, qui ont un certain droit de représentation. Les libéraux sont la maladie qui dure et qui dure. Incarnant la continuité, tous les partis qui ont présentés la différence ont péris, les libéraux ont la science du pouvoir.

Les souverainistes sont pour la nouveauté et j’en passe. Ils représentent un vrai changement de société. Mais leur problème, qu’ils ont exprimé cette semaine, c’est la diversité des attentes des citoyens qui les appuient. Il ne peut y avoir uniformité parmi les gens qui aspirent à de la nouveauté. Pourquoi? Parce que chacun a une vision particulière de la nouveauté.

Les libéraux sont, et ont toujours été, représentants d’une vision monétaire de la démocratie.  D’abord et avant tout l’économie. Cela leur accorde une base quasi-indestructible de 30% des votants. Les souverainistes eux, veulent un changement de constitution, mais pour une multitude de raisons. Raisons que ne peut représenter un parti  unique. L’éclosion de QS, ON, à partir du PQ en est l’expression réelle et démontre la maladie des partis politiques.

Supposant que l’idée principale est la séparation du Canada, cette option ne peut réunir tous les souverainistes. Il y a ceux qui veulent un pays distincts pour une multitude de raisons. Il y a ceux qui veulent seulement des changements à la constitution. Il y a ceux qui veulent une meilleure répartition de la richesse et il y a tous les autres.

Les crises, ainsi appelées par les médias et les politiciens,  que subissent le Bloc et les partis souverainistes québécois, sont dues au système de partis. Nul chef ne peut réunir tous les courants à l’intérieur de ce type de parti.

La maladie est grave, elle s’appelle, déni de démocratie. Déni de représentation de la population des citoyens qui deviennent immunisés. La preuve? Les taux de participation aux élections. Les gens sont désabusés. Ils sont devenu immunisés à la partisannerie.

Nous devons élargir le mode de représentation des citoyens. J’en ai maintes fois fait mention. La maladie n’est pas la souveraineté, mais, le peu de nuances que l’on peut apporter à l’intérieur d’un parti. Ce qui divise l’option et assure le maintien des problèmes, surtout quand le parti au pouvoir est majoritaire et sans vue précise autre que la poche des plus riches.

On a des médecins au pouvoir mais ils profitent de la maladie du patient pour s’enrichir et se maintenir au pouvoir. C’est triste mais voilà la maladie dont nous souffrons collectivement.

Bertrand (@BDmoi)