Pourrait-on vivre, tout simplement?

Pourrait-on vivre, tout simplement? Oui vivre, respirer et bouger, manger et agir selon nos talents, nos besoins et nos désirs. Tous ces combats sont devenus une risée. Chacun, pour une RAISON OU UNE AUTRE, peut se sentir exclus, différencié. Que ce soit la race, le genre, le physique, le handicap, l’orientation sexuelle …. On est tous différents sur un ou plusieurs aspects les uns des autres.

Toute cette bien pensence mise en évidence par les médias, est exaspérante. On confond égalité et similarité. Parité, c’est une autre lubie. Que nous manque-t-il? Du gros bon sens, communément appelé humanisme. Accueillir l’autre, l’écouter, le comprendre, s’expliquer et discuter avec pour voir et faire voir son point de vue.

On vit dans un monde irréaliste. On veut tout et tout de suite pour tous et chacun. Ça ne marche pas comme ça. De plus en plus de gens cherchent à imposer leurs idées. Les réseaux sociaux sont remplis de commentaires acrimonieux. Les gens disent aux autres la façon dont ils pensent que les autres devraient agir. Je semble faire la même chose. Qui suis-je pour parler? J’exprime mon point de vue sans juger. J’expose ce que je vois autour de moi. Que ce soit le droit des autres d’agir comme ils veulent, c’est ce que je préconise. Chacun doit se comporter avec les autres comme il voudrait que les autres se comportent avec lui. C’est une parole que tout le monde connaît mais très peu appliquent.

L’Égalité se fera peut-être un jour, de fait, mais ce ne sera pas l’égalité de résultat mais l’égalité de réalisation. Que chacun puisse réaliser les talents avec lesquels il est né, dans l’optique qu’il a de la vie. C’est utopique, mais, beaucoup moins que ce que tous les gens attendent comme résultat immédiat. On veut tout et tout de suite, pour tous. Ce n’est pas ça l’égalité. L’égalité c’est jouir de ses talents, mais cela veut-il dire que les autres ont l’obligation de l’accepter? Hum! Voilà le noeud du problème. Les gens disent qu’ils ont le droit de … Mais les autres n’ont pas l’obligation de respecter chacun dans ses lubies. Je crois que le bât blesse justement à ce point. Il faut faire les choses pour nous et ne pas se préoccuper de ce que les autres en pensent. Facile à dire mais tellement difficile à réaliser.

Donc la morale de cette morale, c’est qu’il est illusoire de se sentir libre sans se détacher de l’opinion de l’autre. Mais l’autre nous fait savoir son opinion et il y a droit. Donc, peut-on vivre simplement? Oui mais la liberté de l’un s’arrête où la liberté de l’autre commence. J’utilise un mot, TOLÉRANCE, qui signifie à la fois l’acceptation passive et le fait de s’interroger sur le droit de l’autre. Les gens confondent beaucoup les actes des autres avec de l’injustice envers eux. Ainsi j’aime les oranges et j’en mange mais beaucoup disent que ce sont de fruits surévalués. Qu’ils sont OGM ou mal produits. Tout le problème d’a peu près tout réside dans le mot “plus” ou le mot “mieux” ou “moins”… Un mot n’est à peu près jamais utilisé c’est “assez”, “suffisamment”.

Alors vivre simplement est suffisant et ne pas s’occuper de l’opinion de l’autre, tant que l’on enfreint pas ses droits, c’est la façon de devenir libre. S’attendre à l’approbation des autres est illusoire et antisocial. LA PRINCIPALE raison de se sentir malheureux.

Bertrand (@BDmoi)

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.