Jour de l’an-Souhait

Bonne Année et la santé pour vous et les vôtres. Ce sont les voeux traditionnels, plus ou moins sentis par ceux qui les disent et ceux qui les reçoivent. Il est toutes sortes de circonstances qui influent sur l’intention derrière les mots. Je vous les répète et vous souhaite vraiment une bonne année. Elle sera remplie de toutes sortes de choses sur lesquelles vous avez plus ou moins de contrôle.

Il est une chose qui pourrait grandement améliorer votre perception des événements. C’est une chose qui est facile de concevoir mais difficile à appliquer. On dit souvent “facile à dire, difficile à faire”. Ce souhait je vous le fais en toute connaissance de cause. C’est tellement évident que c’en est jugé comme faire la morale. Mais c’est une constatation de voir tant de gens y manquer.

N’espérez pas des autres, ce que vous n’êtes pas à même de faire vous-mêmes. Les gens vont dire “mais c’est impossible, je ne sais pas tout faire”. C’est plutôt au niveau des attentes que je parle. Les gens s’attendent à ce que leurs désirs soient exaucés. Il n’est possible, qu’à un certain niveau, que les désirs soient exaucés.

Premièrement ils doivent être clairement exprimés et ensuite faut-il qu’ils soient réalistes. Beaucoup, parce qu’ils paient, ce qu’ils estiment le gros prix, s’attendent à la perfection du premier coup. Nous ne sommes pas dans un tel monde. C’est tellement évident que ça passe sous le radar.

Tout ça commence dans l’enfance. On veut améliorer le comportement de nos enfants en leur donnant l’exemple des autres, qui en public, agissent comme on le voudrait. Ce faisant, on réprimande implicitement leurs agissements. Pensons-y, n’est-ce pas leur dire qu’ils sont moins bons que les autres. Il faut leur montrer le bien mais pas en leur disant qu’ils font le mal. C’est un parcours difficile mais, arrêter de juger la personne, montre par l’exemple de ne pas juger les autres en bien et en mal.

Juger les autres, selon ses critères, est courir au-devant de la déception et de la mésentente. Donc, en conséquence, faut-il accepter la différence et expliquer honnêtement ce qui nous dérange. Nous avons le contrôle sur nos émissions, il ne faut pas espérer en retour la perfection. Ce qu’il faut chercher à diminuer, c’est l’expression désordonnée des émotions.

Comme je vous l’ai écrit: facile à dire, difficile à faire. Aussi le dicton “Plus qu’hier, moins que demain” prend tout son sens. La perfection n’existant pas, il n’est pas dit que nous n’y travaillons pas.

Alors, Bonne Année, beaucoup de belles conversations, et essayons d’être courtois et ouverts dans nos échanges. Ceci est mon souhait pour la nouvelle année. Bon 2019.

Bertrand (@BDmoi)

Utilisateur-payeur et Impôt sur le revenu

Il faut mettre ces deux principes en parallèle pour en extraire la signification qui nous ferait avancer, je crois. La masse de plastique qui pollue la planète est symptomatique d’un problème majeur dans notre société. On ne paie pas le juste prix pour ce qu’on consomme. Prix en argent et en temps. Il faut calculer le prix selon les coûts de production et les coûts de retour au producteur et annihilation. Autrement dit la consommation totale des biens. Mais des services aussi. Les services gouvernementaux doivent couvrir tous les frais chargés ainsi à l’utilisateur.

Le principe d’utilisateur-payeur de la totalité du coût devrait guider les services offerts pour les usagers. Tous les usagers. Ainsi, par exemple, le coût des moyens de transport devraient être assumés par les usagers. C’est facile à dire mais comment les gens vont-ils faire pour payer?

La réalité c’est que pour ce système d’être en place il faut que les gens aient des revenus. Il faut que la récolte soit partagée entre les citoyens. Il faudrait que l’impôt serve à amasser cette récolte et la redistribue plus équitablement. Sous forme d’un revenu minimum garanti et d’un revenu maximum. J’entends les tollés. Mais pensez-y est-il souhaitable que quelqu’un gagne 50 ans et plus de ce que gagne le plus modeste. C’est une révolution de la façon de penser.

L’impôt est devenu une industrie pour fiscalistes. Une industrie qui produit que de l’évitement fiscal (ne pas payer sa juste part) ou pire, de l’évasion fiscale.

Alors d’un côté on répartit la récolte et de l’autre on charge le juste prix des services gouvernementaux. Le citoyen aura ainsi le plein contrôle des services qu’il désire utiliser et le financement direct fera comprendre au citoyen que rien n’est gratuit. Ce serait la fin du banquet ouvert des politiciens qui ne font que jouer aux administrateurs. La plupart sont dépassés par la forêt des administrateurs dans les ministères.

Il faudrait que les ministères soient des entreprises d’état, gérés par des conseils d’administration élus. En conséquence, diminuer le nombre d’élus à l’Assemblée Nationale, leur seul mandat voter des lois, et des élus selon leur capacité à administrer dans les entreprises d’état. Pas de collusion entre le gouvernement et l’argent.

On rêve c’est certain. Mais la maladie est là, et la manière dont on va traverser l’étape sera plus ou moins pénible pour plus ou moins de personnes.

En ce temps de réflexion et de prises de résolutions, peut-être une petite amélioration dans ce sens pourrait être envisagée.

Bonne année et la santé. Ouverture d’esprit et satisfaction dans vos communications. Ce sont les vœux que je formule en cette période où l’on peut réaliser que la réunion des forces est meilleure que la division.

Bertrand (@BDmoi)

Les mots qui dérangent

Dans nos discussions il existe des mots qui empêchent la compréhension et l’accord possible entre les gens. Ces mots sont très dangereux et nuisent grandement à la discussion. Ils démontrent la passion des gens qui les utilisent. Ce n’est pas nécessairement bon d’être passionné, dans une discussion.

Tout, nécessairement, intolérable et ces mots fermés. Ils partent d’un principe de généralisation et empêchent le dosage, le relatif, la raison. Il est très rare qu’il soit requis de les employer, car ils sont vraiment absolus.

Tout. Très, très peu de chose est tout, ou rien pour le contraire. Ces deux mots généralisent une situation qui, la plupart du temps, consiste à du cas par cas. On peut parler de certains, beaucoup, majoritairement ou en grand nombre, mais tout? Très rare est-il tout. Ce n’est même pas tout le monde qui respire. Certains ont besoin de machines pour le faire, alors…

Nécessairement, indique un passage obligé. Si l’on désire un changement, il peut être nécessaire de changer quelque choses. Le principe même de la vie est le changement.Certaines conditions sont nécessaires au maintien de la vie mais ce faisant il peut être nécessaire de les maintenir. Qu’est-ce qui est nécessaire, qu’on ne peut faire sans, évolue avec le temps. IL faut parfois élaguer ce qui autrefois était nécessaire. Élaguer de l’usage mais on peut garder certains témoins de ces temps.

Le dernier exemple que je prends est un mot que beaucoup utilisent sans considération pour son sens absolu. Intolérable veut dire que l’on ne peut tolérer. Il y a des choses qui, idéalement devraient être intolérables, mais on les tolère, sous le couvert de l’oubli. Alors avant d’utiliser le mot intolérable, vraiment vous assurer que c’est ce que vous faites. Ne pas tolérer une situation.

Tout ça pour dire qu’il devrait (conditionnel) être nécessaire de s’élever contre les choses intolérables. Ce n’est pas ce qu’on fait. Alors en réalité, modulons nos pensées pour faire ressortir notre point de vue et doser nos discours. Cela permettra peut-être de plus belles discussions et aussi des compromis qui seront plus facilement obtenus.

Je ne parle pas de langue de bois. Je parle de dosage des propos pour s’approcher le plus près possible de la réalité concrète. Si on s’y mettait de plus en plus, bien des problèmes d’incompréhension seraient écartés et une plus grande harmonie pourrait régner entre les gens.

C’est la grâce que je vous souhaite en 2019, en plus de la santé c’est certain.

Bertrand (@BDmoi)

Le temps passe

Le temps n’existe que dans la conscience. Il n’est de réalité temporelle qu’individu par individu. L’effet des forces de la nature s’applique sur les gens et les choses. Elles s’appliquent chacun à des rythmes propres à chacune sur chacun et chacune. Autrement dit les forces s’appliquent, que l’on y soit ou pas. Mais, globalement, ce qui a l’effet le plus rapide sur le cours du temps, c’est l’activité humaine.

L’Homme est extrêmement actif, pour bâtir ou détruire. Il affecte grandement son environnement. Même dans l’espace, il pollue son environnement. Il existe de plus en plus d’objets qui gravitent autour de la planète. Là on ne peut dire que c’est l’effet des forces planétaires.

Pendant ce temps, on continue à vivre. Vivre? Exister. Il est un certain nombre de personnes qui effectivement vivent, qui s’interrogent sur leurs besoins et cherchent à les satisfaire. Besoins, différents de désirs qui eux sont les symptômes de besoins. Le temps n’est que la mesure de la période de la prise de conscience du besoin et le moment de sa satisfaction.

Aussi, n’est-ce que du moment où l’on prend conscience du besoin que le temps de le satisfaire commence à compter. Habituellement ce délai est assez court. Besoin identifié est souvent facilement résolu. Il est rarement une question de ressources personnelles pour y arriver. Le plupart du temps, c’est une question de renoncer à une certaine habitude pour en prendre une autre. L’exemple le plus commun c’est d’arrêter de fumer. Remplacer la cigarette par le désir de vivre en santé n’arrive, la plupart du temps, que parce que l’on a pris conscience des méfaits directs sur notre santé.

Plus notre santé est menacée, plus il est possible de penser à changer d’habitude. Alors, utiliser la période entre les deux fêtes pour prendre conscience d’un ou deux besoins, pourrait vous amener à changer une ou deux habitudes et vous éviter d’avoir à prendre des résolutions.

Les résolutions sont des vœux pieux. Des “On aimerait” et pas des je veux, j’ai besoin. La recette magique n’existe pas. Il faut faire l’inventaire de nos désirs et rechercher quel besoin personnel se cache derrière. Il n’est de réponse facile à trouver. Les besoins, peu nombreux, prennent la forme de toute sorte de désirs. Ceux-ci ont souvent pour thème commun, passer le temps qui s’écoule à ne pas voir ses besoins satisfaits.

Alors, prenons le temps de maîtriser le temps. Prendre à bras-le-corps la recherche de nos besoins, encore une fois pas si nombreux, et la façon de les satisfaire, apparaîtra souvent sous forme d’une décision que l’ON PREND. Pas une résolution. Si l’usage du conditionnel est de mise, c’est que c’est une résolution. Alors, choisissons l’usage que nous voulons faire du temps futur. Et Vivons en êtres libres. Bon TEMPS DES FÊTES.

Bertrand (@BDmoi)

Joyeux Noël

Il est de bon ton de souhaiter Joyeux Noël en cette soirée du 24 décembre. Je voudrais détonner un peu et souhaiter une joyeuse fin d’année. Mais plus important, et de beaucoup, est de vous souhaiter un arrêt conscient de vos préoccupations. Toutes vos préoccupations, occupations avant le fait, font de vous des gens qui réagissent aux événements.

J’aimerais vous souhaiter une occupation mille fois plus importante que la somme de vos préoccupations. C’est de profiter de ces jours pour vraiment vous connaître en terme de besoins. Un besoin n’est pas un désir, c’est une nécessité au bonheur. Un indice? On n’a pas besoin d’argent. On a des besoins qui sont humains. On a faim de nourriture, de reconnaissance, d’amour (mais c’est un cliché pour la plupart)…

Il y a des gens sans toit, sans abri qui n’ont pas besoin de toit ou d’abri. Ils ont besoin de considération. Beaucoup remplissent les vides de leur vie par des gestes d’évasion, Alcool, drogues et toutes sortes de croyances. J’inclus les croyances car beaucoup se réfugient dans les paroles de supposés élites.

Profitons de ce temps de répit, pour faire un effort conscient de connaissance de qui on est, de nos talents, de nos besoins et des moyens d’utiliser les uns pour satisfaire les autres. Élaguer nos désirs pour faire ressurgir nos besoins, ce qui est différent, nous permettrait d’agir autant sur nos pensées que dans nos actes. Ce faisant les relations avec les autres s’en trouveraient améliorées. Qui sait? Peut-être pourrions-nous nous entraider pour satisfaire nos besoins respectifs?

N’oubliez pas que ce n’est pas “quand on veut, on peut” mais, “quand on sait ce qu’on veut, on peut” on peut tout du moins essayer. ALors Joyeux Noël et que le froid vous amène le réchauffement du coeur.

Bertrand (@BDmoi)

Du sens de la vie.

Il est un sens à la vie. C’est de la naissance à la fin de vie. Beaucoup cherchent un sens à la mort et non un sens à la vie. La mort n’est que l’arrêt de la vie. La question de ce qui arrive après la mort n’a rien à voir avec les sens de la vie. C’est une question complètement différente, à mon point de vue.

Aussi, est-il possible de trouver un sens à la vie. Ce sens, est la conscience. On commence avec une conscience à peu près nulle et on est supposé progresser en conscience de jour en jour et avoir un sens que l’on donne à notre vie. Chercher un sens à la vie c’est, par conséquent, ne pas avoir conscience de celle-ci et se laisser balloter par les vagues du quotidien.

On est supposé, avec les moyens intellectuels dont on dispose, prendre conscience de ses actes et progresser dans la poursuite de l’utilisation des ses talents. Beaucoup de gens ne s’interrogent sur leur vie qu’au moment de la quitter. Il est trop tard. On a raté sa vie. Vivre c’est être conscient. Donc on est loin de la poursuite de la consommation.

Conscient? C’est se connaître, connaître ses BESOINS, connaître ses talents et utiliser ceux-ci pour satisfaire ses besoins. Ce faisant nous interagirons avec les autres et le but ultime, c’est que chacun échange pour participer à satisfaire les besoins de l’autre.

Et si Noël et le jour de l’An étaient le temps idéal pour y parvenir?

Bertrand (@BDmoi)

Noël

Joyeux Noël, ou joyeuses fêtes ou encore vivement après le Jour de l’An. Il y a tout dans la société. Certains ont vraiment l’esprit des Fêtes, comme on dit. Mais, ayant travaillé 3 Noël (veille de Noël) chez Sears, défunte compagnie, il est certain que pour beaucoup c’est un calvaire. La veille de Noël, tous les retardataires sont des proies pour les articles les plus chers et les laissés pour compte.

C’est là que l’on observe le ridicule du consommateurisme. Les gens qui se foutent complètement de l’esprit des fêtes et qui achètent la paix avec certaines personnes. Il est un tas de raisons pour retarder la corvée des achats des Fêtes. Mais la principale raison est le manque de priorité de l’affaire. Oui c’est une affaire, les cadeaux de Noël, pour plusieurs. C’est monnayer l’intérêt que l’on porte à quelqu’un.

C’est un triste constat. Mais ce que je vous conte de mon expérience remonte à 1979. C’était déjà un trait facile à observer. Pensez-vous que ce se soit amélioré, depuis le temps? Je pense plutôt que c’est rendu une norme répandue chez les adultes. Noël est une fête pour les enfants. Mais on a récupéré pour les adultes, cette fête, puisque les enfants sont rares. Il est de plus en plus répandu les échanges de cadeaux, confinés à une somme raisonnable. Même que certains en font un jeu.

Donc, que signifie Noël, pour combien de personnes? La raison principale de la fête, variant d’un individu à l’autre, Il est normal que celle-ci ait perdu son sens collectivement. Alors, plutôt que de se désoler, prenons-nous en main et célébrons les fêtes de fin et de début d’année. Profitons de ce temps pour faire le bilan de nos vies et envisager des changements pour l’année qui vient, si tel est désiré. Collectivement, cela apporterait beaucoup d’amélioration dans la vie de chacun. Mais, c’est un voeu pieux et profitons du boxing day pour aller échanger les cadeaux insignifiants que nous avons reçus. Consommateurisme à son paroxysme.

Bertrand (@BDmoi)

Les gens qui…

Les gens qui se pensent normaux dans ce qu’ils ont de supérieur? C’est alambiqué comme pensée. C’est cependant ce que j’observe de plus courant sur les médias sociaux. Ou est-ce-que je veux en venir. Le principe est simple mais l’application du principe est tordue.

Prenons l’exemple des gens qui écrivent un français parfait (ou presque, quelques fautes de frappes). Il y en a un bon nombre qui jugent de la pensée des gens selon la qualité du français écrit. Beaucoup vont rétorquer que si tu teins à ta langue, tu la comprendras parfaitement. Il se disent qu’ils y sont arrivés alors les autres n’ont qu’à faire comme eux.

C’est tellement absurde comme raisonnement. UN, le monde est imparfait et les chances données à chacun sont inégales. Il est tant de facteurs qui influencent notre parcours. La qualité du français est tellement dispersée. Il y aurait 48% d’analphabètes fonctionnels. Ce n’est pas rien. Alors ceux qui écrivent parfaitement le français comptent peut-être pour 10% de la population.

La logique veut que l’usage de la langue soit distribué selon une loi statistique normale. 5,10,70,10,5%. Il faut donc, accepter la réalité et montrer que l’on est prêt à essayer de comprendre la réalité de l’autre, qui, pour quelque raison que ce soit, n’a pu parfaire son usage de la langue écrite. Il est plein de sagesse dispersée chez les gens qui ne possèdent pas l’usage parfait de la langue. ALors cherchons le sens du message et acceptons que celui-ci ne soit pas formulé aussi parfaitement que nous aurions pu le faire.

En passant, ce phénomène est le même pour les richissimes qui disent que les pauvres fassent comme moi. Même les gens au-dessus de la moyenne salariale pensent en ces termes. Ils n’ont qu’à faire comme moi. Il y a tant de facteurs qui influencent le parcours d’une vie. Le problème c’est qu’il y a une quantité X de consommateurs qui ont un revenu Y. Cela donne une possibilité de consommation qu’il est besoin de moins en moins de gens pour la produire. Alors il y aura de plus en plus de gens dans la portion pauvre que dans la portion riche. La preuve les riches s’enrichissent et les pauvres augmentent en nombre. Même ceux qui ont un emploi à temps plein peuvent être considérés comme pauvres.

Alors cherchons à savoir la Réalité de tous et la réalité de chacun. La compréhension se travaille avec un esprit ouvert. Souvent l’esprit s’ouvre avec les oreilles et se ferment avec la trappe ouverte. Bonne année 2019.

Bertrand (@BDmoi)

Discuter, partager son point de vue.

Beaucoup de personnes commentent les sujets de discussion des autres. Il y a plus important à discuter, on n’a pas idée de parler d’une chose si futile, de quoi les gens se mêlent-ils? Toute sorte de réactions à ce que les autres trouvent important. Loin d’exprimer son point de vue on ne fait que déblatérer contre l’autre.

On a tous un point de vue différent. Ce qu’on voit, ce qu’on observe, ce que l’on envisage. Plutôt que d’exprimer ce qu’on voit et ce qu’on observe, on se fait du rentre dedans en disant que l’autre a pas d’allure de dire ce qu’il dit. Mais, s’il est honnête, il a le droit de le dire et encore plus de le voir, c’est ce qu’il voit.

Discuter c’est d’abord absorber le point de vue de l’autre et chercher à regarder dans la même direction. Pour déceler ce qu’il voit et ce qu’il ne voit pas. Là s’engage la discussion pour partager nos points de vue respectifs. Peut-être aurons-nous un vue partagée d’un sujet mais étant données nos différences de point de vue, physique, il y aura aussi des divergences.

La tolérance, c’est la compréhension que l’on a des visions différentes et que l’une et l’autre ont leur réalité. La sienne n’est pas meilleure que la mienne implique que la mienne n’est pas meilleure que la sienne. Elles est personnelle et dépend de notre panorama à chacun. 

Il faudrait en cet ère de communications volumineuses et accélérées, prendre un temps de recul et comprendre que, pour se comprendre, il faut y mettre un peu d’énergie et de temps. Mais on n’est pas rendu là, il faut croire.

Le premier pas, ne serait-il pas de se convaincre que ce qui n’est pas important pour moi, peut l’être pour l’autre et que si lui il veut en discuter, je n’ai pas à le juger mais j’ai à présenter mon point de vue à d’autres qui le partagent.

Un point de vue dépend de la place où l’on est et dans quelle direction on regarde. C’est ça la réalité.

Bertrand (@BDmoi)

La fragilité de l’être

Le fait que bien des personnes sont décontenancées par le comportement des autres serait-il responsable de la bien-pensance?  (politically correctness) 

Le manque de repères absolus, religion commune, idées directrices communes et autres traits sociaux communs, semble avoir produit comme résultat une crise de fixer de tels points communs. La diversité crée l’inconfort. Tout ça, je crois, parce que nous ne nous reconnaissons pas quand nous nous comparons.

Manquant de repères absolus, communs, chacun cherche à se conforter dans ses comportements. Mais la diversité lui oppose toutes sortes d’éléments qui pour lui sont déviance. Que ce soit le genre, la sexualité, la religion et ses signes, les différents symboles  qui ne représentent pas la même chose pour tous, tout est sujet à jugement en fonction de sa propre personne. 

Il semblerait que nous n’ayons pas assez évolué de l’être social pour absorber toute la diversité dans laquelle nous sommes rendus. Et il semble que ça s’accélère. Donc évoluerons-nous assez vite pour accepter cette diversité sans nous sentir amoindris, par le manque de standards sociaux?

Bertrand (@BDmoi)