Détresse psychologique?

Pourquoi y a-t-il tant de détresse psychologique? C’est un fléau qui court surtout chez les employé(e)s gouvernementaux, du moins cela semble-t-il? On parle des enseignants, des infirmières, des policiers … Cela est effarent.

On n’entend pas parler des employés du secteur privé dans ce domaine. Il m’est venu une théorie qui, je crois, peut avoir un certain début de possibilité. D’après moi, le problème vient de la motivation de beaucoup de personnes à l’intérieur du système. Beaucoup, ont choisi un emploi en fonction de la sécurité et de la retraite dorée. Je ne parle pas d etous et surtout pas de ceux qui ont la vocation. 

45 ans, de privation, c’est long. On  se sent privé de notre jugement et partagés entre la volonté patronale et l’antagonisme syndical. Ballotés entre deux mondes qui cherchent à dominer la situation. Bousculés entre les patrons et le syndicat, les employés voient leurs attentes amplifiées et le contrôle sur leur emploi, diminué. 

Je sais, c’est simplifier le problème, mais,je crois que c’est une bonne partie de la situation. Quand la récompense est loin et le travail proche, le désarroi de l’individu guette. J’ai vu des gens qui l’ont subi et qui ont atteint l’âge de la retraite. Beaucoup m’ont dit qu’ils estimaient avoir raté leur vie. Le jeu n’en valait pas la chandelle. C’est triste mais, il faut se dire qu’ils ont obtenus ce qu’ils désiraient au départ. Le prix à payer était peut-être trop élevé pour une certaine partie d’eux. 

Cependant, pour les enseignants, la grande désaffection de la profession, vient surtout de l’écart entre le rêve et la réalité des classes d’aujourd’hui. Il faut rétablir une certaine cohésion dans les classes. Il est impossible, dans le mode de fonctionnement actuel, de faire de l’éducation personnalisée. On ne peut, sur une classe de 33 enfants disparates faire avancer chacun à sa vitesse. Détresse psychologique? Impossibilité d’exécution? Je crois qu’il y a surtout loin de la coupe aux lèvres. Il faut revoir le modèle de l’éducation. Le mettre à la sauce de l’an 2020.

Bertrand (@BDmoi)

dire et faire.

Les bottines doivent suivre les babines. C’est que que tous et chacun aiment dire. Mais de là à le faire? Il y a le derrière. Beaucoup sont assis sur leur derrière et ne font rein pour changer leurs habitudes surtout dans le domaine de l’énergie. Véhicules plus gros, maisons plus grandes et voyages vers les autres pays.

Pour ce qui est des véhicules, les gens disent qu’ils peuvent prendre des SUV et des pick-up parce que ceux-ci consomment moins qu’ils consommaient auparavant. C’est vrai et c’est faux. Comparer la consommation d’un véhicule neuf avec un véhicule usagé donnera toujours un avantage au véhicule neuf. Mais il va vieillir et consommer plus. L’argument de la sécurité des passagers est de plus indéterminé. Ça dépend de tellement de facteurs qu’il faudrait des statistiques élaborées pour vérifier l’argument. Mais de fait, je ne crois pas.

Pour ce qui est des maisons, les gens choisissent ce que les banques leur permettent d’acheter. Ils étirent leur crédit au maximum  et se font bâtir la maison de leurs rêves. Mais il y aura une contrecoup à ce phénomène quand les taux d’intérêts vont augmenter. Et, ils vont augmenter de l’ordre de 250% à 500%, et ce dans pas longtemps. Les gens se préoccupent peu de demain. Très peu ont des marges de manœuvre.

Tout ça pour dire que l’on n’achète pas selon nos besoins immédiats et prévisibles, selon ce que l’on devrait consommer comme énergie et selon une certaine frugalité que beaucoup réclament. Non. On consomme en étirant au maximum, les possibilités. 

Donc. Les bottines sont déconnectées des babines et c’est le cul qui mène. C’est cru mais c’est la réalité. Les politiciens depuis des lustres ne nous ont parlé que d’argent et d’économie. On a délaissé, pour beaucoup, les principes et les valeurs. Ce qui fait que dans la société on vogue sur la vague de faire ce que les autres font et non pas ce qui est bien pour nous, maintenant et demain.

Bertrand (@BDmoi)

Moralité ou immoralité

Le bien et le mal. Moralité ou immoralité. Il est des situations où il est aisé de faire la différence. La morale de l’histoire sera difficile à identifier. Je m’étais promis de ne plus regarder ce que fait Trump. De ne plus me tourmenter des écarts de conduite et de gouvernement de Trump. Mais il ne cesse de me hanter.

Le dernier épisode de lui, prenant le blâme d’un arrêt de fonctionnement du gouvernement, après une altercation, pardon une discussion, avec le représentant des élus démocrates au congrès. Tout cela filmé en direct par les méchants journalistes des médias corrompus. 

Borné, obstiné et comportement complètement indigne d’une position de président. Qu’il y ait des échanges musclés entre représentants opposés au point de vue politique, ça arrive. Mais, le faire publiquement, sous l’oeil des caméras, aujourd’hui, c’est du jamais vu. Il dégrade la présidence de jour en jour. Et c’est de pire en pire. La base de Trump semble inaltérable. Soit qu’ils sont complètement ignorants de la situation, qu’ils croient ses paroles, soit qu’ils sont absolument d’accord avec lui. Dans un cas comme dans l’autre, la perception des américains dans le monde en souffre énormément,.

Comment cette saga se terminera-t-elle? On verra si la moralité ou l’immoralité triomphera. Mais, à n’en pas douter, ce ne sera pas une finale digne d’Hollywood. Cela aura des relents fétides.

Bertrand (@BDmoi)

Appel au ruissellement?

Macron, dans son allocution, dans ses démarches de consultation, a démontré son incapacité à agir pour régler la situation des gilets jaunes. Il a essayé, et essaie encore, d’appeler les riches à créer de l’emploi pour faire ruisseler la richesse parmi le peuple. Il n’a pas appelé à manger de la brioche mais il n’en est pas loin.

Il est pris dans la quadrature du siècle. Richesses immenses qui a été accumulée par des individus et des familles choyées, une concentration éhontée de richesse dans quelques mains. Parallèlement, l’état, suite aux pressions populaires, a créé des services et des attentes dans la population.

L’élastique est étiré au maximum. Les gilets jaunes estiment ne plus avoir rien à perdre. De là, leur action et leur indignation. Macron, en distribuant des miettes et en ne taxant pas les plus riches, de peur qu’ils s’en aillent en Belgique ou ailleurs, n’a aucune marge de manœuvre. Cela est prémonitoire de ce qui risque de se passer sur la planète. 

Actuellement, la migration de populations qui voient ce que les pays riches ont amassés, veulent leur part du pactole. La démocratisation de l’information par les réseaux sociaux a créé un monstre dont il sera difficile de maîtriser les sursauts. La polarisation résultant des écarts de richesse crée des mouvements nationalistes qui s’opposent.

Si ce n’était que la France cela serait gérable. Mais, globalement, c’est la grogne ou le désespoir qui règne. Le désespoir mène bien des gens à des actes violents. Quand on a l’impression de n’avoir plus rien à perdre, on est prêt aux gestes regrettables mais perçus incontournables.

Des états en trouble et une migration de gens qui amènent avec eux tout ce qu’ils possèdent, pour aspirer à mieux pour leurs enfants. C’est un cocktail explosif. Les politiciens ne peuvent agir car les dettes sont énormes. Les services coûtent une fortune. 

L’appel aux riches ne fonctionnera pas. Il faut une véritable révolution planétaire. Il faut qu’il n’y ait aucun lieu où les riches puissent cacher leur argent. Les bras du gouvernement doivent s’inverser et le bras long doit pouvoir aller chercher chez ceux qui sont tout près et le court doit pouvoir  rendre à la population la richesse qui a été accumulé par les riches. 

Il faudra un changement de paradigme. Mais cela ne se fera pas. Combien de multinationales sont plus riches que combien d’États souverains? Le bullying financier, chantage exercé par les grosses compagnies, qui se servent de leur poids d’emplois bien payés, pour soutirer des avantages indus et des subsides éhontés des nations qui se font compétition pour les attirer chez elles.

Il est inconscient de penser que les riches vont lâcher l’élastique pour relâcher la tension. Ils se versent des dividendes et des avantages frôlant, pour ne pas dire plus, l’indécence. Non, il est très près le moment ou l’élastique va rompre. Dans tous les cas, cela portera à la révolution. Le temps des os lâchés aux chiens pour les calmer, est passé.

Les riches ont accumulés des fortunes sur la dérive de la planète, il faudrait peut-être qu’ils paient les masses pour la rétablir au point où elle était initialement. Une économie de la restauration de la planète financée par les riches? Une utopie qui serait opportune mais une utopie quand même.

Bertrand (@BDmoi)

CRS et Gilets Jaunes?

CRS et gilets jaunes, un mélange explosif. Pourquoi faut-il qu’il en soit ainsi? Dans les deux camps il existe des gens raisonnables. Ce sont la majorité. Cependant les extrémistes, des deux côtés, sont ceux qui agissent et s’affrontent violemment. Les politiciens se cachent et laisse au bras vigoureux de la loi le soin de mater la révolte.

Globalement, les gens sont raisonnables. Mais les politiciens, eux, le sont-ils? La question peut se poser. Forts du mandat que le peuple peut leur avoir donné, lors de l’élection, ils réprimandent ce même peuple de leur dire qu’ils ne remplissent pas leur obligation de représenter ce peuple. 

Les médias, en font leurs choux gras. Ils carburent aux gaz lacrymogènes et aux tirs de pavés et autres projectiles. Il n’y a de messages vraiment échangés entre les groupements. Les médias, loin de faire circuler l’information prennent leur mégaphone pour crier la zizanie, De là à la créer il n’y a pas une grande distance.

Le fait que les gilets jaunes ne soient pas organisés est primordial. Ce n’est pas une association comme tel. C’est, et ce n’est que, le peuple (chacun des citoyens) qui expriment leur ras-le-bol, leur difficulté à vivre avec les profiteurs du système.  Bien entendu il y a toute la gamme des citoyens. Des anarchistes aux plus respectueux des lois. De ceux qui pensent qu’on a la liberté d’expression et d’association. 

N’y a-t-il pas un moyen de se parler et d’exprimer ce que l’on veut? Il y aurait, mais c’est un rêve, les référendums d’initiatives populaires. Mais est-ce trop démocratique? Est-ce trop diluer le pouvoir? Ceux qui possèdent les leviers du pouvoir, se drapent de la légitimité de leur position. Il est déjà arrivé le même problème il y a plus de 220 ans.  Ça s’est mal terminé pour le pouvoir. 

Il est quand même bon de voir que tout se passe sans trop de casse.Mais si le peuple ne voit pas un changement, chez les politiciens, cela pourrait grandement changer. Pour l’instant les casseurs sont quelques têtes brûlées. Mais, étant données les circonstances, cela pourrait changer. Il pourrait même y avoir scission chez les représentants de l’ordre. Alors, de grâce, un peu de civisme, de part et d’autre, des citoyens et des citoyens élus, pour en arriver à rendre les conditions de vie des gens, plus égales et libres pour tous.

Liberté, Égalité, Fraternité. Au Québec, c’est “Je me souviens”. Peut-on combiner les deux?

Bertrand (@BDmoi)

Stéréotypes et personnalisation.

Ce double phénomène, stéréotype et personnalisation, s’appliquant à nos perceptions et nos raisonnements, nous amène à avoir une perception complètement farfelue du monde dans lequel nous vivons. Appliquer un stéréotype à un groupe d’humain et penser que son fonctionnement relève de la logique d’une personne, est néfaste et contribue au problème. Les médias y participent abondamment.

Aplanir les différences individuelles pour ne retirer que le caractère commun, bien souvent un symbole, nous fait oublier les aspects individuels des rassemblements. Prenons le cas des Gilets Jaunes en France. Il n’y a pas de mouvement organisé. Pourtant on parle des gilets jaunes. Le seul trait commun qu’ils aient, et encore, c’est de porter un gilet jaune. Il y en a qui n’en ont pas. Pour quels motifs les revêtent-ils? Il y en a des centaines. Mais collectivement, le seul trait commun qu’ils aient, c’est qu’ils sont en colère.

On ne peut donc, utiliser le terme “LES” pour quoique ce soit.On ne peut raisonner leurs motifs ou leurs comportements qu’en spécifiant que cela correspond à un petit groupuscule, plus ou moins identifiable. Étant parti d’une grogne individuelle, il est évident que des anarchistes s’y sont greffés dans les manifestations. Comme il est le cas dans toute manifestation plus ou moins importantes, sportives, festives ou autres.

Alors, il faut cesser de personnaliser le phénomène et répondre aux préoccupations groupusculaires. En clair il faut nuancer les différentes motivations des gens. Ce que ne font ni les médias, ni les commèrementateurs politique, ni les gens sur les réseaux sociaux. L’incompréhension totale règne sur la nation, chez les politiciens comme chez les manifestants. Amplifiée par la tonitruante médiatisation globale, c’est un cocktail incendiaire. Il faut de toute urgence chercher à individualiser les affrontements et cesser d’envoyer les forces de l’ordre contre les gilets jaunes. Ceux-ci ne sont pas un mais, ensemble n’existent pas.

Tout ce qu’il font ensemble, c’est porter un gilet jaune, et encore.

Bertrand (@BDmoi)

État de droit?

L’État de droit est un concept juridique, philosophique et politique. Il implique la prééminence du droit sur le pouvoir politique dans un État et que tous, gouvernants et gouvernés, doivent obéir à la loi. Wikipédia

Sommes-nous dans un état de droit? La question semble se poser. Beaucoup de problèmes surviennent parce que l’on n’est pas dans un état de droit pur. Ce que je veux dire c’est qu’il y en a qui sont plus égaux que d’autres devant la loi. Le droit, selon la charte, à l’association semble défaire de l’obligation d’obéir à la loi.

IL faut ici distinguer entre les gilets jaunes, les Hells Angels et les islamistes.

Les gilets jaunes ne semblent pas être une association. Ils n’ont pas de structures et sont une manifestation d’un mouvement populaire désorganisé. Bien entendu des groupuscules anarchistes se greffent au mouvement pour casser de la République.

Les Hells, eux, sont organisés et cherchent à profiter des travers individuels. Ils sont carrément en marge des lois et sont peu soucieux de l’état de droit, au point de se pavaner lors de manifestations privées tels un mariage. Les policiers ne peuvent que les espionner pour savoir qui est avec qui. Le fameux procès global des Hells ayant avorté, cela prouve que le respect des lois n’est pas prioritaire.

Ayant établi que certains sont plus égaux que d’autres, j’en vient au cas des islamistes. Il ne faut pas confondre musulmans et islamistes. Il y a des prêcheurs qui veulent inciter les membres de la communauté à la désobéissance aux lois canadiennes et québécoises. Ils veulent l’établissement de la charria. Remplacer les lois existantes par leur loi. Une assemblée de 2000 personnes, à Laval, a pavoisé en ce sens. C’est inadmissible dans un état de droit. Le premier principe de la charte des droits et libertés y est incompatible. Le droit à l’égalité de tous et chacun y est inscrit comme principe de base. Ce faisant rendant illégal un ensemble de préceptes de la Charria.

Nul n’est censé ignorer la loi. C’est un principe faux et imbécile. Tous doivent obéir à la loi, c’est le principe de l’État de droit. Où enseigne-t-on les lois? Seuls les avocats et quelques individus ont assez de temps et d’énergie pour investiguer les méandres des lois. J’en ai suivi quelques cours, en administration, mais j’ai dû apprendre à lire le code civil.

ALors sommes-nous dans un État de droit? Je ne crois pas. Les lois ne sont pas appliquées à tous, également. Le principe de l’arrêt Jordan est inhumain. Inhumain, parce qu’il ne tient pas compte de la nature humaine. Nous ne sommes pas parfaits. Qu’un individu ou groupe, qui a transgressé la loi, doit finir par payer. Que cela prenne du temps à prouver, est possible. Il y a déjà le principe de prescription qui garantit une certaine célérité. Y ajouter la rapidité du procès, dans les conditions actuelles, dénie l’état de droit.

L’arrêt Jordan n’est pas une loi c’est une décision d’un tribunal. Il faut absolument rétablir la notion d’état de droit. Aujourd’hui c’est une farce et bientôt, si l’on  n’y prend garde,  ce sera totalement inexistant. Le principe de justice est primordial à la vie en société organisée et stable. Le fiat de ne pas renforcer les lois mènera à L’instabilité et au désordre social. La faible estime des gens envers les politiciens est le premier signe observable. Le prochain pourrait être les gilets jaunes.

Bertrand (@BDmoi)

 

Au diable les impôts.

Les impôts, ce concept tellement différent d’une personne à l’autre. Il existe toutes sortes de théories pour l’impôt. Pour les uns, pour les autres, pour chacun. Les taxes et les impôts sont tellement répandus. Il N’y a qu’un CPA pour en comprendre certaines techniques et subtilités.

Et si on mettait de l’ordre dans la cabane. Est-il moyen, en 2021, de définir l’impôt, et par conséquent, en arriver à un concept qui soit unique et répandu dans la population. Toute la population. Que l’on mette les choses en perspectives.

Le premier principe ne devrait pas être la ponction mais bien le principe utilisateur-payeur. Que les choses coûtent ce qu’il coûte de les produire et les éliminer. Un coût global, final. Les biens, les services, les services gouvernementaux doivent être chargés à qui de droit selon la réalité du coût. Ceci étant dit, il faudrait concocter une méthode de répartition des bénéfices réalisés dans ces transactions.

Les impôts, l’impôt, se devrait d’être le moyen de répartir, selon certains critères, la récolte annuelle dans la société. On vit dans un monde de plus en plus virtuel. La technologie prend de plus en plus de place. On normalise à outrance les échanges entre les humains. Pour cela il faut standardiser bien de choses. Ceux qui inventent les standards son infiniment rétribués par la masse des utilisateurs. C’est de plus en plus le cas.

C’est pour cela,entre autres, que la richesse globale doit être répartie entre les humains. Le moyen, d’après moi, est un impôt progressif assorti à un revenu minimum garanti. C’est compliqué et simple, à la fois. Simple parce qu’on réparti plus équitablement la récolte (PIB). Compliqué parce que les programmes à l’impôt doivent disparaître. L’unique fonction de l’impôt devrait être la répartition de l’argent entre les citoyens. N’oubliez jamais qu’un citoyen est une personne physique, le citoyen a droit de vote,  une personne morale n’en a pas.

Les bénéfices des entreprises, passés un certain seuil, doivent être versés en dividendes aux actionnaires. Ainsi il n’y aurait pas d’évasion fiscale, dans des incorporations ou des fondations familiales. Ensuite il faudrait que tout le produit intérieur brut soit comptabilisé et ramené en un salaire minimum et un salaire maximum. Qui dit égalité dit nécessairement maximum.

Actuellement, des gens croient qu’ils méritent des salaires indécents. Quel est leur apport, réel. Il y aura de plus en plus de travail intellectuel et le travail manuel sera de moins en moins rémunéré. Les robots, on parle déjà de la possibilité de les imposer, ce qui est contreproductif, appartiennent à des gens. Ces gens profitent du résultat des machines. C’est d’une indécence consommée.

Il faut, en 2019, en venir à une constitution pour les humains, tous les humains, chacun des humains, et ne pas élargir le concept aux machines. Les machines ont des coûts, pas des besoins. Si, la récolte est répartie aux citoyens, que ceux-ci paient le coût des biens et services, publics et privés, alors on en arrive à vraiment gérer les ressources pour les humains et non en fonction du capital.

Le capitalisme a permis l’avènement de la technologie. Celle-ci a permis la production de biens des choses. L’argent, l’outil du capitalisme a accompli ses miracles. Il est maintenant concentré dans des mains qui empêchent l’avancement de l’être humain. Je suis idéaliste, je le sais, mais aussi pragmatique. On évoluera, en tant qu’être humains, seulement si on se débarrasse du paradigme de l’argent comme pouvoir. Il faut en revenir au concept de moyen d’échange entre les talents différents des personnes.

J’entend beaucoup dire que c’est du communisme. Non ce n’en est pas. C’est un échelon supérieur de civilisation. Il y aurait encore disparité entre les individus, selon leur contribution, mais cette disparité serait amoindrie. Qu’il y ait une différence de 1 à 5 dans les revenus nets, peut être acceptable par rapport au revenu moyen, mais des écarts de 1 à 1000 sont inacceptables. Il faut retomber sur Terre et surtout, rendre celle-ci habitable pour tous.

Bertrand (@BDmoi)

Spiritualité et Dieu.

La spiritualité, selon wikipédia.

La notion de spiritualité comporte aujourd’hui des acceptions différentes selon le contexte de son usage. Elle se rattache conventionnellement, en Occident, à la religion dans la perspective de l’être humain en relation avec des êtres supérieurs et le salut de l’âme. Wikipédia
Le mot est un outil. Un outil que très peu de gens peuvent manipuler convenablement.
Qu’est-ce qui est convenable ou pas? Dans le domaine des croyances? La religion est une chose personnelle. La spiritualité en est une tout aussi personnelle. Tellement personnelle, que la charte des droits et libertés garantit que l’on ne peut imposer sa croyance à une autre personne. La charte des droits et libertés est malmenée de ce temps-ci. L’affaire Kashoogi en est une preuve évidente. Tout les conflits, sur la planète, sont dus au fait que l’on impose à l’autre, ses vues et ses croyances. Tous en contravention avec la charte des droits.
Ça en fatigue plusieurs que j’utilise les lettres minuscules pour écrire la charte. L’incompréhension, ou la volonté d’imposer sa conception de la spiritualité, est omniprésente dans notre monde. On parle d’éducation pour uniformiser les conceptions du monde. Tant et aussi longtemps que l’on ne respectera pas, et ne fera pas respecter la charte, celle-ci demeurera un voeu pieux.
Donc, en conséquence, faisons un acte de contrition et essayons de réaliser à quel point nous dévions, quotidiennement, dans nos pensées, nos paroles et nos actes, du simple respect des articles de la charte. Le premier et seul principe de base est l’égalité de TOUS. Au moins, égalité de droit. Donc, en conséquence, cessons de houspiller à droite et à gauche, en haut ou en bas.
L’égalité ne saurait souffrir les stéréotypes. Il faut donc cesser de nous regarder les uns les autres pour identifier nos différences et cherchons les similitudes. Celles-ci ne sont pas dans le qui mais dans le pourquoi. Pourquoi crois-tu ce que tu crois? Pourquoi ne peux-tu accepter que je crois différemment? Pourquoi sommes-nous si stupides et inconscients de l’autre.
Twitter est un réseau social. C’est un outil fabuleux. Mais, on ne sait pas utiliser l’outil que véhicule l’outil. On parle d’éducation? Socrate disait “connais-toi, toi-même”, je vous dis “éduquez-vous vous-mêmes”. Avant de vouloir convaincre les autres, commencez par concrétiser vos paroles. Comme on dit “que les bottines suivent les babines”. C’est ce que je vous souhaite, d’essayer de le faire.
Bertrand (@BDmoi)