CRS et Gilets Jaunes?

CRS et gilets jaunes, un mélange explosif. Pourquoi faut-il qu’il en soit ainsi? Dans les deux camps il existe des gens raisonnables. Ce sont la majorité. Cependant les extrémistes, des deux côtés, sont ceux qui agissent et s’affrontent violemment. Les politiciens se cachent et laisse au bras vigoureux de la loi le soin de mater la révolte.

Globalement, les gens sont raisonnables. Mais les politiciens, eux, le sont-ils? La question peut se poser. Forts du mandat que le peuple peut leur avoir donné, lors de l’élection, ils réprimandent ce même peuple de leur dire qu’ils ne remplissent pas leur obligation de représenter ce peuple. 

Les médias, en font leurs choux gras. Ils carburent aux gaz lacrymogènes et aux tirs de pavés et autres projectiles. Il n’y a de messages vraiment échangés entre les groupements. Les médias, loin de faire circuler l’information prennent leur mégaphone pour crier la zizanie, De là à la créer il n’y a pas une grande distance.

Le fait que les gilets jaunes ne soient pas organisés est primordial. Ce n’est pas une association comme tel. C’est, et ce n’est que, le peuple (chacun des citoyens) qui expriment leur ras-le-bol, leur difficulté à vivre avec les profiteurs du système.  Bien entendu il y a toute la gamme des citoyens. Des anarchistes aux plus respectueux des lois. De ceux qui pensent qu’on a la liberté d’expression et d’association. 

N’y a-t-il pas un moyen de se parler et d’exprimer ce que l’on veut? Il y aurait, mais c’est un rêve, les référendums d’initiatives populaires. Mais est-ce trop démocratique? Est-ce trop diluer le pouvoir? Ceux qui possèdent les leviers du pouvoir, se drapent de la légitimité de leur position. Il est déjà arrivé le même problème il y a plus de 220 ans.  Ça s’est mal terminé pour le pouvoir. 

Il est quand même bon de voir que tout se passe sans trop de casse.Mais si le peuple ne voit pas un changement, chez les politiciens, cela pourrait grandement changer. Pour l’instant les casseurs sont quelques têtes brûlées. Mais, étant données les circonstances, cela pourrait changer. Il pourrait même y avoir scission chez les représentants de l’ordre. Alors, de grâce, un peu de civisme, de part et d’autre, des citoyens et des citoyens élus, pour en arriver à rendre les conditions de vie des gens, plus égales et libres pour tous.

Liberté, Égalité, Fraternité. Au Québec, c’est “Je me souviens”. Peut-on combiner les deux?

Bertrand (@BDmoi)

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