Union<=>Diversité

La diversité dans l’union ou l’union dans la diversité? Multiculturalisme, diversité et toutes les autres divisions. Nous sommes tous différents et c’est un fait. Il y a tellement de points sur lesquels on peut être différents et tellement de nuances sur chaque point.

Ceci étant dit qu’arrive-t-il? La segmentation. La segmentation d’activité stratégique (être élu pour les partis politiques) qu’est-ce que c’est?

La segmentation stratégique est généralement évoquée sous l’angle des domaines d’activité stratégique (DAS). C’est en segmentant vos activités quevous définissez les DAS. Il s’agit de l’élément de base pour appliquer vos réflexions. En tant que segment stratégique, chaque DAS est indépendant l’un de l’autre.17 févr. 2018

On divise à l’extrême les gens pour obtenir des groupes(bien souvent des groupuscules) homogènes et leur promettre la réalisation de leurs désirs. Autrement dit on divise pour régner en promettant la lune. Mais là, dans cette campagne électorale, au Québec, on est mal barré. 40 milliards $ de promesses en 10 jours, sur un budget annuel total de 100 milliards, c,est ridicule, on nous prend vraiment pour des nuls. Mais le serait-on?

Dans un sens oui. On dit que l’humain est social. C’est de plus en plus faux. Une société a besoin d’un minimum de valeurs partagées pour fonctionner. Quelles sont les valeurs partagées actuellement? Il n’y a que la poursuite de l’argent. Tout est exprimé en $. La Santé, l’Éducation, les salaires des dirigeants de Bombardier … Tous ces chiffres démentiels ne servent qu’à un objectif. Faire accepter des promesses ridicules faites par des gens absolument sans aucune volonté de réaliser ce qu’ils promettent sous l’égide d’un parti qui n’existe que dans la tête des partisans.

ALors on divise, on encaisse et on paie les gens proches du parti. Les citoyens eux, c’est quoi ça un citoyen? On a bien des citoyens corporatifs (expression absolument incroyable) mais qu,en est-il des citoyens supposément égaux?

Bertrand (@BDmoi)

 

De l’impôt

Notre monde est grevé d’impôts et de tarifs. C’est un monde discordant de moyens pour le long bras du gouvernement d’aller chercher de l’argent tout partout afin de redonner avec son petit bras à ceux qui sont tout proche. (Ignazio Silone)

On justifie à la pièce, à tort et à travers, chacune des ponctions de l’état. Il y a toujours un tarif ou une cotisation qui ne fait pas de sens pour quelqu’un. Tout le monde chiale que c’est trop et patati et patata. Mes phrases préférées sont celles-ci. J’ai pas voté pour mes impôts. Ou je paie pas des impôts pour ça.

À mon avis, il ne devrait y avoir qu’un impôt. L’impôt sur le revenu. Un seul principe devrait guider celui-ci. Répartir la récolte annuelle entre les citoyens. Pas également mais selon le principe d’un revenu minimum garanti. Une échelle d’impôt vraiment progressive. Que veut dire progressive? Qui progresse avec le revenu. Quitte à atteindre 100% du revenu marginal lorsque le revenu brut atteint 100 fois le revenu de base.

S’il y a un minimum, ne faudrait-il pas qu’il y ait un maximum? Je pense que oui. Et une échelle progressive serait bienvenue. Mais au-delà des chiffres il y a les principes. Le principe de base c’est que la capitalisation ne mène qu’à la thésaurisation par les riches, ce qui veut nécessairement dire que les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres deviennent de plus en plus nombreux.

ALors fini les impôts pour faire place à un véritable impôt sur le revenu (véritable). Pas d’Échappatoire ou de passe-droit. Pour contrebalancer il faut un régime d’utilisateurs-payeurs pour les services gouvernementaux. En gros il faut un changement de paradigme. Mais, comme la météo, nous sommes condamnés à l’inaction. On sait qu’on est mal pris mais on n’a aucune volonté de changement.

Bertrand (@BDmoi)

 

Le numérique, une erreur mathématique.

Pourquoi? Le numérique est une erreur mathématique, parce que cette conversion amène une déshumanisation complète. Je m’explique.

Premièrement, elle amène une rigidité de pensée contraire à la réalité. La réalité est faite de nuances. Rarement les extrêmes sont-ils la majorité, même combinés. Hors le numérique ne fonctionne que par la comparaison, égal ou différent. Pas de nuance. On est obligé de nuancer par des artifices de programmation. L’intelligence artificielle? Un mirage que nous produisent ceux qui peuvent en tirer parti. Tout comme le bug de l’an 2000 et les annonces de révolution (Phénix) de l’informatique, c’est une manière de détourner la réalité. La réalité c’est ce qui se passe entre les humains. Et elle n’est pas belle, on ne parle que d’argent.

Et bien parlons-en de l’argent. Quelle a été l’évolution des budgets des gens dans les 100 dernières années. On est parti d’une proportion de presque 100% de part de budget pour des biens de survie (nourriture, vêtement, logement et biens qui peuvent se transmettre) et quelques services. Aujourd’hui on est dans une économie de service. La majorité du budget d’une famille va vers des services (une fois les biens de survie acquis) Une part de plus en plus grande vont vers des services qui ne rapportent rien, ne s’accumulent pas et ne peuvent se transmettre. En prime on a l’obsolescence programmée.

Les gens sont de plus en plus, et ce n’est pas pour ralentir, des consommateurs. Tout ce qui ne permet pas de consommer est de plus en plus jugé inutile. ce qui ne se calcule pas en dollars est de moins en moins une valeur.

Que vient faire le numérique dans tout ça? Il normalise cet état de fait. Le numérique ne peut survivre dans la société qui s’en vient. Il mène directement à la banqueroute. Banqueroute de tous, les pauvres comme les riches. L’accumulation d’argent et de ressources des riches, tuera le marché. Il n’y aura que l’offre et le faible marché de ceux qui pourront en payer une partie.

Je suis lugubre? Arrêtez-vous 2 minutes et regardez aller les chose. Extrapolez le moindrement les tendances que l’on observe dans les 50 dernières années. Si vous espérez qu’il y a ait un changement à l’horizon, pensez que Trump existe et qu’il n’aurait jamais pu exister au temps de Kennedy.

Il est un précurseur à ce que le numérique va amener. De plus en plus d’extrêmes et de moins en moins de valeurs humaines.

Bertrand (@BDmoi)

 

Un condo, les PPP

Achèteriez-vous un condo? Pas moi. On a tous les inconvénients d’être en appartement et l’on a la tyrannie des autres propriétaires.On paie un loyer mensuel , frais de condo, et on ne peut faire ce qu’on veut. On doit participer aux frais décidés par les autres. Je ne comprends pas cet engouement pour les condos. D’ailleurs les ventes semblent fléchir en région. Vous avez compris, je ne suis pas un adepte. Tant qu’à être en appartement aussi bien en avoir les avantages comme: votre plomberie coule, votre plafond a des moisissures… Ne pas avoir à en assumer les frais d’entretien.

Les PPP sont comme un condo. On a un fort prix d’entrées  et on a des frais d’entretien à payer. Le profit est aux mains des propriétaires (actionnaires) et les pertes aux mains du gouvernement. Si, au moins, il y avait de la concurrence dans le marché ce serait à demi mal. Mais ce n’est que copinage. Laissons le privé investir à sa volonté et ensuite offrons une allocation à ceux qui louent du privé. Un peu comme allocation logement.

Subventionner les locataires serait plus avisé et laisserait les gens choisir ce qu’ils veulent. Que ceux qui veulent du luxe se le paient et que ceux qui veulent se loger se logent. Mais de là à subventionner des logements uniformes, c’est une hérésie.

Alors que le problème en est un de modulation de l’offre pour subvenir aux besoins de chacun, n’uniformisons pas l’offre mais faisons en sorte que els gens puissent trouver ce dont ils ont besoin. Subventionner l’acquisition est la voie qui, d’après moi, rendrait rapidement l’offre adéquate et la réponse la moins dispendieuse.

C’est mon opinion mais je n’ai pas la vérité. Qu’on m’informe, c’est ce que je veux.

Bertrand (@BDmoi)

 

Les impuissants

Ils sont nombreux les impuissants. Plus nombreux que tous les autres. Qui sont-ils? Ce sont ceux qui se sentent non représentés pas les politiciens et les partis offerts aux citoyens.

Beaucoup ne vont pas voter, “à quoi bon?” se disent-ils. Pour quelles raisons? Elles sont nombreuses. Tout d’abord le cynisme face à ce qui s’est produit dans les 50 dernières années. Promesses de pays  brisées, corruption, austérité et pluies de promesses non tenues. En plus, le gouvernement élu, gère pour 4 ou 5 ans. On est loin de la campagne électorale et c’est alors le premier ministre qui en mène large. Tout ce pouvoir mis dans les mains d’une personne est inconcevable en 2018.

Donc on ne peut que se trouver impuissants. On n’a aucune influence sur ce qui se passe réellement. Le pire c’est que la méthode de grappiller des votes à gauche et à droite a rendu les groupuscules tout puissants et on ne parle pas de conduite à long terme mais de feux éteints à la va comme je te pousse. Les médias décident de ce qui sera discuté une certaine journée, ça a commencé avec Jean Lapierre, et les partis se démènent pour attirer la clip de 7 secondes qui fera les nouvelles.

Alors se sentir impuissants dans ce cirque, c’est la réaction logique et rationnelle à avoir. Je vous paraît complètement désabusé? Je le suis. Je ne suis pas capable de suivre, dans les médias, ce qui n’est qu’une joute électorale. Qui a gagné la journée? Qui a fait la bévue de la journée? et tous ces reportages totalement insipides. Je suis désolé mais ces personnes (politiciens, journalistes, chroniqueurs…) ont perdu. Il ont perdu ma fidélité et celle de beaucoup de personnes.

Il y a des gens qui se lancent pour les bonnes raisons. Oui, mais en épousant la ligne de parti elles sont rapidement corrompues. Elles font le bien, quand elles le peuvent, autour d’elles, dans leur comté, mais globalement en tant que politiciens elles ne font pas le poids.

Alors me demander de soumettre mon sort à ces personnes, que je ne reconnais pas, qui ne sont intéressées à moi que pendant la période électorale (qui dure et perdure depuis un an). On ne parle de régler un problème. Tout ce qu’on veut c’est se gausser d’une amélioration. J’en ai soupé des priorités. Chaque politicien a les siennes et ce sont celles d’être élu. AU diable le reste et ce, pas longtemps après l’élection.

Alors amusez-vous bien avec vos palabres et vos clowneries et foutez-moi la paix. Je vais me déplacer, aller voter, pour chacun de ces candidats. Je fais mon devoir de citoyen et vous n’avez même pas la décence de vouloir comprendre ce que je vous dis. Mon vote est considéré annulé. Ce n’est pas ce qu’il dit. Mais jamais vous n’aurez le courage de mettre “Aucun de ces candidats ou parti” sur le bulletin de vote et de comptabiliser la part de ceux-ci.

Beaucoup de votes se détourneraient alors vers cette option. Pire, beaucoup de gens se déplaceraient alors pour vous manifester ce qu’ils pensent. Continuez à vous amusez entre vous et au diable le peuple, il est impuissant parce que vous parvenez si bien à les diviser.

Bertrand (@BDmoi)

 

La diversité?

La diversité est en soi une réalité. Diversité de tous les aspects de la vie et de la vie humaine aussi. Le monde est remplie de diversité. Alors est-il opportun de dire que la diversité est une force (point). La diversité est une force quand elle nous permet différents points de vue sur une situation. Elle permet de faire le tour de la question et de faire un éventail de moyens de régler une situation.

Mais il y a un hic. Dans l’aventure humaine il est une dimension que l’on se doit de prendre en ligne de compte. L’objectif. Les gens fonctionnent par objectifs. Aller chercher quelque chose qu’ils veulent ou éviter quelque chose qu’il ne veulent pas amis qui s’en vient. Un humain ne bougera que pour répondre à un objectif. Ceci est un fait. Le moteur le plus commun dans nos sociétés est l’argent. On n’en a jamais assez et on en dépense toujours trop.

Alors si on met diversité et objectif en considération qu’arrive-t-il? Il y a diversité d’objectifs. On peut trier deux principes. On peut avoir des objectifs communs et des objectifs en commun. Quelle différence y a-t-il? Une grosse. Un objectif commun est un objectif pour une chose pour le bien de tous. Aller chercher un état social ou éviter une crise. Un objectif en commun est un objectif que chacune de personnes a mais, pour elle, pour son bien ou éviter son malheur.

Le problème aujourd’hui c’est qu’il n’y a pas d’objectif commun, dans un projet de société. Certains groupes (plus ou moins nombreux) on bien des gens qui ont un objectif commun. Cet objectif est pourtant très centré et ne regarde que le bien du groupe. Les gens ont un objectif en commun et les groupes aussi. Ils veulent le maximum pour eux-mêmes et s’opposent aux autres parce qu’ils perçoivent que le gain des autres se fait à leurs dépends.

Voilà, brièvement, où en est notre société. L’objectif en commun de l’ensemble de la société est d’accumuler de l’argent. Les politiciens ont beau jeu de taper sur cet élément. Ils s’en servent pour donner l’illusion que l’autre profite de vous et que vous êtes en danger par rapport à l’autre.

Qu’en est-il de la diversité? En un sens elle est une tare. Les groupuscules ne voient que leur intérêt et perçoivent les autres comme des profiteurs ou pire des sangsues. Les politiciens se servent habilement de ce fait en divisant pour régner.

La diversité, dans la situation actuelle est une philosophie qui ne cadre pas avec la société actuelle. En conséquence la seule voie pour que la diversité soit une force, c’est de développer un projet de société qui soit valable et viable. Parler d’économie, ad nauseam, n’est pas un projet de société. Il faut rétablir des concepts comme Justice, Égalité de Droit, Valeurs et autres. Mais, ce n’est pas vendeur.

En conclusion, il est vrai que la diversité peut être une force. Cela arrivera quand on pourra dépasser la différence par l’apport individuel vers la résolution d’un idéal qui bénéficiera à tous et chacun.<

Bertrand (@BDmoi)

 

Les groupes et leur effet.

Il est une expérience, que j’ai vécue il y a bien des années, qui m’a marqué profondément. Il y a eu un incendie dans les écuries de Trois-Rivières. C’était un brasier. Les chevaux couraient à gauche et à droite et on devait les guider vers le rond de course pour leur protection. Les gens se sont agglutinés autour pour regarder l’événement. Les chevaux étaient fous et se lançaient à l’aveugle. Un cheval est entré dans la foule, et a fait des blessés. C’est là que j’ai appris que, foncièrement il y a très peu de gens conscients de ce qui se passe. Ils sont là en spectateurs. Quand l’événement les touche, alors ils crient à la victime.

Globalement, le phénomène est le même. Les gens sont spectateurs de ce qui se passe et très peu sont en mode proactifs. Les gens crient comme des cochons, un par un, quand les événements les rattrapent. Ils ont été réveillés de leur sommeil hypnotique par un événement qui est venu les toucher. Ceux qui sont épargnés sont seulement ceux qui ont prévu une voie de sortie au cas où.

Les groupes ont cet effet chez les partisans. Beaucoup adhèrent à une raison ou une autre de l’existence du groupe. Quand on leur demande ce qu’ils pensent de l’ensemble de ce que représente le groupe, ils ne sont plus aussi partisans et voient souvent des raisons de se dissocier. Cela a pour effet d’avoir un effet réducteur de la responsabilité individuelle.

Les gens se massent pour une lubie individuelle et bien souvent différente et ne considèrent absolument les interrelations avec les autres groupuscules. Si on enlève l’aspect de vouloir être reconnu par les autres et que l’on vit pour soi, sa différence à soi pour soi, et ne pas imposer aux autres sa différence, la tolérance serait beaucoup plus facile.

Le climat actuel est plutôt je suis différent et tu dois m’accepter comme je suis, et, logiquement l’inverse devrait être évident. Mais, groupés en groupuscules, c’est comme la religion. Je suis la seule vraie religion (religion, vegan, …). Alors toutes les incompréhensions émergent et l’on a le résultat que l’on voit.

Finalement mon point devient celui-ci, soyons égocentriques pour nos principes, et sociétaux pour le respect des lois. En gros, la charte n,est valable que pour moi, ne pas être discriminé par rapport aux autres, mais est contre moi pour respecter le droit des autres à être eux, individuellement. Les groupes n’ont aucun droit. Ils sont les droits individuels et n’ont de valeur pour les autres.

C’est flyé, mais, à moins d’y arriver, les tensions entre humains ne vont que s’intensifier parce que, en définitive, nous sommes tous différents dans notre être, nos croyances et nos connaissances. Cherchons des projets de société et laissons tomber les droits individuels. La journée où on n’en parlera plus, c’est qu’ils seront reconnus. Amen.

Bertrand (@BDmoi)

 

Les manipulateurs

On parle de personnes qui imposent leurs vues aux autres. Mais il y a pire. Il y a ceux qui, voulant se faire élire ou ayant été élus, s’arrogent le droit de vouloir modifier nos perceptions. Ce qu’on voit, ce qu’on constate n,est pas. C’est que l’on n’a pas compris.

La majeure partie de ce que l’on n’a pas compris, c’est ce que les autres partis disent. Ils disent qu’ils vont faire ci ou faire ça, mais ils sont irresponsables. Où vont-ils prendre l’argent? Comment vont-ils s’y prendre? Ça ils ne le disent pas. Nous on va faire ci et faire ça. Fiez-vous sur nous on sait comment.

Tiré par les cheveux? À peine. C’est spécifiquement ce qui arrive en période électorale. Et on est en période électorale depuis le début de l’année. On nous prend pour des imbéciles qui ne savent faire la part des choses. Ce qui semble faire de nous des imbéciles, c’est que les apparences nous guident encore, du moins la portion d’électorat qui décide vraiment des élections. En effet les élections sont décidées par une portion de l’électorat qui n’a pas fixé son vote avant les élections.

Alors les manipulateurs s’adressent à eux. Ils cherchent à contrôler l’information qui leur parvient. Legault se tait parce qu’il a peur de prouver qu’il n’est pas meilleur qu’un autre, Couillard parle pour montrer que Legault est pas meilleur qu’un autre, Lisée montre que le ridicule ne tue pas et tient loin de lui l’article un du parti.

On assiste vraiment à un combat de lutte. Mais pas la lutte Grand Prix du temps où tout avait une apparence de réalité. La lutte à RDS où les fils des pugilistes sont gros comme des câbles à bateau. Les politiciens, gens en politique, ne font que deux choses: vous faire comprendre que vous avez pas compris ou vous traiter d’imbécile en vous essayant de vous démontrer que vous avez pas compris.

Il y a au-travers de cette cacophonie, des gens qui eux vous parlent réellement de la réalité. Wow! Mais, ils sont rares. Je peux en nommer quelques-uns quelques-unes mais ils se comptent sur les doigts de la main. Sur 125 élus, c’est bien peu.

Alors que peut-on faire? C’est la base du cynisme populaire. Rien, semble-t-il. Il y aurait bien nous qui pourrions manipuler, les manipulés par les manipulateurs, mais, cela ferait de nous des manipulateurs. Alors, partager nos points de vue. Pas changer celui de l’autre, mais bien montrer notre point de vue. Expliquer celui-ci si l’interlocuteur veut bien discuter. Mais encore là, c’est difficile. Se faire entendre, au delà du vacarme des médias c’est impossible. Mais espérons que les jeunes qui poussent trouveront une solution.

Bertrand (@BDmoi)

 

Je n’aime pas.

Je n’aime pas. Phrase très souvent entendue. Une majorité de personnes savent ce qu’elles n’aiment pas. Et elles ne se gênent pas pour le dire. Que de temps et d’énergie perdue. Et je m’explique.

Les gens poussent leurs jeunes à l’étude. Le taux de décrochage est de plus de 25%. Il y a un problème. Et il est complexe. Commençons par le début. Déblatérer de son emploi, sujet fort à propos pour plusieurs afin d’inciter son jeune à l’étude est un très mauvais départ. Ainsi montrer que nous-mêmes n’avons pas poussé l’étude est une tactique “fais ce que je dis, pas ce que je fais”.  Toutes les justifications sont reçues, par le jeune, comme une harangue à le pousser à faire ce qu’il ne veut pas.

Là est l’essentiel du problème global. On décline toute une liste de “ne… pas” et aucun argument “pour” autre que l’argent. Les jeunes, on s’en plaint constamment, n’ont pas le sens de l’argent. C’est faux. La majorité travaille ou fait quelque chose de son temps. On considère ça comme une expérience pour la vie. Mais est-ce une bonne expérience? On considère que de vouloir un téléphone intelligent, le dernier jeu à la mode et tout les produits et services sont des buts à la vie. Erreur. C’est encourager à poursuivre un mode de vie qui a poussé beaucoup de personnes à la déception.

Alors que faire? Beaucoup. Mais ce qui appartient aux parents, d’abord, c’est de donner l’exemple. Exemple de prise en charge de ses comportements. Savoir choisir et ce que ça implique, que l’argent n’est pas tout, que les autres sont différents et ne sont pas contre nous. Les parents ne cessent de mettre en garde contre les étrangers. Ils ont tous de mauvaises intentions et il arrive tous les jours des malheurs. C’est certain on n’arrête pas de répandre les horreurs dans les médias.

Il faut prendre les exemples de la vie autour de soi. Il faut ouvrir les yeux des jeunes sur la réalité des possibilités offertes en tant que moyen de développer ses qualités et intérêts. Cesser de fonctionner à coups de “ne pas aimer” et ouvrir les yeux sur les opportunités. Mais, pour ça il faut être attentif aux goûts du jeune. Et là, c’est comme pour le brocoli. Il faut avoir essayé avant de dire je n’aime pas.

Donc en conclusion, participons au développement des qualités du jeune et aidons-le à expérimenter différents domaines. Ainsi il se découvrira et pourra réaliser ses talents dans un domaine qui lui est intéressant.

Bertrand (@BDmoi)

 

Le futur des consommateurs.

La technologie, au rythme où elle progresse et de la façon qu’elle est obtenue, créera un monde d’utilisateurs. Des gens qui, faute de connaissances ou de moyens ou de volonté ou de etc, ne pourront qu’utiliser les technologies qui auront été développées par un petit groupe. Ce petit groupe se financera pour le développement par des cessions de droits d’auteurs à des firmes toujours plus grosses.  Donc il y aura concentration de la propriété.

Le point où je veux en venir c’est qu’il y aura de moins en moins de propriétaires de la technologie et de plus en plus d’utilisateurs qui devront payer des mensualités. Ceux-ci seront entièrement dépendants des propriétaires qui joueront de l’obsolescence programmée pour abandonner des produits et laisser les utilisateurs dans l’obligation de migrer vers des technologies plus pointues.

Ce que j’entrevois, c’est une vie où l’individu possède de moins en moins et paie des redevances sur tout. La propriété sera de moins en moins répandue. Le budget d’une personne ne sera plus que des frais mensuels. On y est déjà jusqu’à un certain point. La part de budget qui va vers la location de technologie prend déjà la majeure partie du discrétionnaire. Téléphone, internet et toute les technologies que vous utilisez sera bientôt entièrement à mensualité ou à l’utilisation.

On voit déjà poindre des intentions douteuses quant au compteur intelligent d’Hydro. Bientôt, vous verrez, la radio et la télévision, dite intelligente, sera à l’utilisation. C’est déjà parti. Mais ce n’est que le début. J’utilise la technologie que je possède. Ordinateur, téléphone cellulaire à la carte, ligne fixe à coût minimum seulement. Mon système d’exploitatiom est XP et j’utilise Visual Basic 6 pour mes besoins de logiciels que je crée moi-même. Mes coûts fixes sont au minimum.

Ce que j,entrevois c’et une pauvreté sociale totale et un accaparement des propriétés par les plus que très nantis. On ne parlera plus du 1% mais du 1% du 1%. Même on ne parlera plus. On sera tellement occupé à courir après les ressources, raréfiées, de revenus que l’on n’aura pas le temps de penser. C’est déjà le cas pour un grand nombre de personnes. Il y a actuellement 12% des personnes âgées qui déclarent faillite après 65 ans. Et nous n’en sommes qu’au début.

Donc, la technologie nous enchaîne et elle nous séparent des relations vivantes. On est dans un monde virtuel, qui nous étouffe et va bientôt nous dévorer. Le boa annoncé dès les années 80 continue de serrer et je ne sais combien de temps il reste avant de se faire ingurgiter.

Bertrand (@BDmoi)