Je n’aime pas.

Je n’aime pas. Phrase très souvent entendue. Une majorité de personnes savent ce qu’elles n’aiment pas. Et elles ne se gênent pas pour le dire. Que de temps et d’énergie perdue. Et je m’explique.

Les gens poussent leurs jeunes à l’étude. Le taux de décrochage est de plus de 25%. Il y a un problème. Et il est complexe. Commençons par le début. Déblatérer de son emploi, sujet fort à propos pour plusieurs afin d’inciter son jeune à l’étude est un très mauvais départ. Ainsi montrer que nous-mêmes n’avons pas poussé l’étude est une tactique “fais ce que je dis, pas ce que je fais”.  Toutes les justifications sont reçues, par le jeune, comme une harangue à le pousser à faire ce qu’il ne veut pas.

Là est l’essentiel du problème global. On décline toute une liste de “ne… pas” et aucun argument “pour” autre que l’argent. Les jeunes, on s’en plaint constamment, n’ont pas le sens de l’argent. C’est faux. La majorité travaille ou fait quelque chose de son temps. On considère ça comme une expérience pour la vie. Mais est-ce une bonne expérience? On considère que de vouloir un téléphone intelligent, le dernier jeu à la mode et tout les produits et services sont des buts à la vie. Erreur. C’est encourager à poursuivre un mode de vie qui a poussé beaucoup de personnes à la déception.

Alors que faire? Beaucoup. Mais ce qui appartient aux parents, d’abord, c’est de donner l’exemple. Exemple de prise en charge de ses comportements. Savoir choisir et ce que ça implique, que l’argent n’est pas tout, que les autres sont différents et ne sont pas contre nous. Les parents ne cessent de mettre en garde contre les étrangers. Ils ont tous de mauvaises intentions et il arrive tous les jours des malheurs. C’est certain on n’arrête pas de répandre les horreurs dans les médias.

Il faut prendre les exemples de la vie autour de soi. Il faut ouvrir les yeux des jeunes sur la réalité des possibilités offertes en tant que moyen de développer ses qualités et intérêts. Cesser de fonctionner à coups de “ne pas aimer” et ouvrir les yeux sur les opportunités. Mais, pour ça il faut être attentif aux goûts du jeune. Et là, c’est comme pour le brocoli. Il faut avoir essayé avant de dire je n’aime pas.

Donc en conclusion, participons au développement des qualités du jeune et aidons-le à expérimenter différents domaines. Ainsi il se découvrira et pourra réaliser ses talents dans un domaine qui lui est intéressant.

Bertrand (@BDmoi)

 

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