Bloquer? Ou pas?

J’ai déclaré à Twitter un individu qui était haineux. On m’a suggéré, après un deuxième signalement, de le bloquer. Sur le coup Ça fait du sens mais, en y pensant, je n’ai fait que retweeter le harcèlement de celui qui le faisait et ce, sur le même canal où il avait commencé. Il a fini par arrêter.

Le point n’est pas qu’il y ait eu harcèlement. Le point est que l’arme utilisée pour offenser soit celle-là même qui a servi à harceler. Alors, si vous êtes victime d’injure, faites subir le même sort à l’injurieux, diffusez ses injures et ne lui répondez pas. Ça marche, des fois.

Bertrand (@BDmoi)

Merci à tous!

Un gros merci aux 614 interactions que vous avez faites en cette journée où il a été très dur le matin. Vous vous reconnaissez et je ne pourrais vous remercier assez. J’ai adressé un mot à ceux qui m’ont répondu. Tous? Probablement pas. j’ai dû en oublier. Mais je vous remercie humblement.

Ce matin ça va mieux et je suis paisible. N’oubliez jamais la force de votre écoute sincère. Il n’est point besoin de dire quoique ce soit. Simplement de dire je suis là et je t’écoute. Parle-moi c’est tout. La perception d’être écouté, apporte un bien-être temporaire, c’est vrai. Mais souvent, même très souvent, n’est-ce que le temps nécessaire à la pression de se vider.

Merci encore et ne désespérez pas de vous. Vous avez plus de pouvoir que vous ne le pensez.

Bertrand (@BDmoi)

Ma soeur.

J’ai demandé à ma soeur, suite à ma déconvenue avec la SLA, si ils avaient quelque chose de prévu pour les fêtes. Elle me dit non. Je demande pour aller les voir en Caroline du Sud. Elle me dit oui qu’elle sera bien contente de venir me chercher à l’avion. Je lui dis que je préfère y aller en auto. Elle monte sur ses grands chevaux et me dit que c’ets trop dangereux. J’ai 65 ans et elle me traite comme un enfant. Je dois la comprendre elle est l’aînée. Mais elle ne me respecte pas dans ma volonté. Elle m’écrit qu’elle ne veut plus que je lui parle après m’avoir dit qu’elle me recevrait en mai ou en juin si je voulais.

Quand on a tout?

Quand tout le monde n’a rien il est facile d’améliorer les conditions de vie de beaucoup. Mais quand la majorité a tout il est extrêmement difficile d’améliorer les conditions de vie de ceux qui ont peu. Ceux qui ont beaucoup ne peuvent comprendre que les autres ont peu, c’est la réalité. Mais les gens qui ont beaucoup, se considèrent avoir peu par rapport à ceux qui ont plus. C’est la réalité. C’est pourquoi la théorie du ruissellement ne fonctionne pas et n’est qu’une théorie qui sert à déculpabiliser les riches, ou ceux qui ont plus.

Bertrand (@BDmoi)

Centralisation? Décentralisation?

Centralisation ou décentralisation?

On ne s’en sortira jamais. Il est impossible de pouvoir donner à chacun ce dont il a besoin. C’est certain. Les ressources qui se comptent doivent obéir à un des deux extrêmes suivants. C’est humain. On centralise pour une meilleure, supposément, utilisation des ressources. On décentralise pour donner plus précisément ce dont le client (euphémisme) a besoin.
Un comme l’autre a ses avantages théoriques et ses inconvénients pratiques. C’est la réalité. Mais, dans les faits, n’en avons-nous que les inconvénients des 2 en essayant de ne pas tomber dans un extrême ou l’autre. Tout le monde semble insatisfait. Et quand je dis tout le monde , c’est tout le monde dans la structure.
Les places qui fonctionnent, où les gens performent, ce sont des endroits où des individus, pour une raison ou pour une autre, se détachent de la structure et font des extras pour aller chercher des ressources et les appliquer aux problèmes qu’ils voient.
Les nouvelles qu’a données Mme Blais sont des souhaits merveilleux. Mais dans les faits c’est de la poudre aux yeux. On utilise dans le discours la forme du futur pour les verbes. Mais il faut utiliser le conditionnel. C’est une vision possible? Peut-être. Il y a tant de choses possibles. Mais est-ce une vision de ce qui sera? Non. C’est garanti.
On met l’emphase où les conditions matérielles sont privilégiées. Mais les conditions humaines elles?Qu’en est-il?
Il est plus facile de contrôler les personnes Alzheimer si on a de l’espace. Mais on n’en a pas. Les personnes qui en sont atteintes. C’est triste mais les conditions matérielles, n’aident que le système, parce qu’elles diminuent les heurts. C’est triste, mais permettre aux personnes atteintes d’Alzheimer de déambuler c’est, entre autre, permettre à un individu irresponsable de changer tous les dentiers dans les verres de ceux qui dorment. C’est comique mais ça arrive.
La ministre parle des Alzheimer mais ne parle pas de la personne en CHSLD qui a la vie contre elle mais a toute sa tête. La société a un problème avec le nombre de personnes qui atteignent l’inhumanité cérébrale. C’est triste. On investira des tas de ressources pour se donner bonne conscience. Mais dans les faits, la seule chose à faire c’est de les contenir dans un endroit sous contrôle.
Toute centralisation est pour résoudre un problème d’image. On dilapide des ressources en contrôle des performances et en rigidité de fonctionnement. Cela déresponsabilise les fonctionnaires. Ceux-ci se rabattent sur les normes qui en définitive ne servent qu’à unifier par le nombre ce qui ne correspond, dans les faits aux besoins de personne. Exemple: 3 couches par jour pour une personne qui est pris d’une gastro.
Alors comment s’en sortir? Il faut accepter la disparité et laisser aux individus la chance d’aller chercher les ressources pour donner le service qu’ils veulent bien donner. Certains seront bien traités et d’autres ne le seront pas. Mais, il y en a qui seront bien traités. Alors, qu’actuellement, il n’y a que ceux qui ont une vocation qui font le bien autour d’eux à la mesure de leur désobéissance aux systèmes.
Bertrand (@BDmoi)

Long, très long tweet d’un ex-suicidaire.

Se respecter c’est se donner le droit de ne pas respecter ceux qui ne vous respectent pas. J’ai fait pleurer une femme et je me sens coupable de ne pas m’être senti  coupable.  Résultat : je suis entré dans une phase suicidaire très prononcée. Forte, mais pas trop, je suis encore là et je vais maintenant bien.

Reprenons les choses du début.

Se respecter, c’est se donner le droit, de ne pas respecter, ceux qui ne nous respectent pas. C’est illogique mais la seule façon de voir la vie, si l’on veut continuer à vivre, quand on est comme moi.  Oui. C’est la seule sortie de la crise que j’ai passée depuis les 3 dernières semaines. Je suis bipolaire, de type 1, donc mes phases sont assez longues comparativement à un type 2 qui peut passer d’une phase à l’autre plusieurs fois dans une même journée.  En clair ça veut dire que 3 semaines, suicidaire, n’est pas inhabituel pour moi. Ça fait plus de 7 ans que je n’ai pas eu de crise. Mais pourquoi quand on est comme moi? Comment suis-je? J’ai été élevé dans la foi catholique, que je n’ai jamais eu. Mais, j’ai bien aimé l’histoire de Jésus et j’en ai fait mon Spiderman. Mais tous ceux qui se sont servis de Jésus, en bien ou en mal, ont été victime de mon amour pour Jésus. Le séminaire, les prêtres, les curés… Ils ont tous péri sous l’exemple de Jésus.  J’ai donc mis en avant de moi le sort des autres. Mais ça se complique.

J’ai une grande quantité de talents. Alors, comme dans la parabole, j’ai essayé de les faire profiter aux autres. Mais, pour faire une histoire courte, ça n’a pas marché. J’ai fait dépression sur dépression, 15 ans sur 25 ans. J’ai présenté un système de communication pour personnes sévèrement handicapées. Qui ne peuvent plus parler, ni se servir de leurs mains ni de leurs pieds. Mon système n’est pas parfait, il n’y en a pas de parfait. Je l’ai présenté à une association caritative qui a pour mandat de s’occuper de ces personnes. En passant, il y a peut-être 40 ou 60 personnes sur 2000 atteintes de la maladie, qui pourraient si elles le veulent, profiter de l’outil de communication. Mais, la personne à qui je l’ai présenté s’est complètement fermée car elle ne voyait pas de progrès sur ce qui existe déjà.

J’ai mal pris sa fermeture. Mais je l’ai fait pleurer. Et ça ne m’a rien fait. Braille tu pisseras moins. Ça m’a affecté, plus tard, que ça ne m’affecte pas sur le coup. J’ai sombré au plus creux des pensées suicidaires. J’étais déjà en problème mais là ce fut la débâcle. Je ne faisais que voir la personne handicapée dans son lit dans une couche, pleine d e…., et elle pendant ce temps manque de respect envers une personne qui veut aider et elle retire sa paie à toutes les 2 semaines.  J’étais furax, Sa patronne a passé 2 heures à m’écouter après. Elle m’a compris. Mais, pensez-vous quelles vont m’aider à trouver les personnes qui ont besoin de moi.

4 jours sur twitter et 2 appels au centre de crise, et une visite au psychiatre, avec bien entendu une prescription pesante, et une conversation avec un internaute sensible m’ont permis d’identifier mon problème de vivre. J’accorde plus d’importance aux autres qu’à moi. Et ce n’est pas une question d’apparences mais réellement de fait. Ce qui m’a fait raccrocher à la vie, c’est la possibilité de ne pas respecter qui ne me respecte pas.

Au final, j’ai des talents, j’ai dû les mettre en veille pendant 30 ans parce que j’étais sur l’aide sociale. Pas moyen de sortir du groupe sinon c’est la catastrophe. Donc dépressions sur dépressions et bénévolat depuis  17 ans pour m’occuper et me sentir utile. Une vie gâchée totalement quoi. Puis j’ai eu 65 ans. Euphorie suprême je peux sortir mon système qui dort depuis 30 ans et essayer d’aider des gens.

Pour faire une histoire courte, je n’ai aucun moyen de joindre la personne que je peux aider. C’est la vie.

En passant, il y a 30 ans j’ai acheté 15000$ d’ordinateurs pour prouver, dans la classe d’enfants handicapés de mon EX, que le système fonctionnait. Grâce à du chantage éhonté, j’ai réussi à aller chercher 150000$ de financement pour une équipe de 4 personnes et mettre le système au point et développer la méthodologie et les outils pour prendre un enfant non verbal et le rendre habile en français conventionnel. Mais je n’ai pu le rendre aux enfants qui en ont besoin, j’ai eu un divorce et fait une dépression, de 5 ans.

Alors, on est catalogué et tout ce qui dérange passe sous le couvert de la maladie. Étant une personne exceptionnelle, et je n’ai pas de complexe de supériorité, je suis différent, comme tout le monde, alors la différence est mise sous le titre bipolaire.

Donc la prochaine fois que vous verrez un énergumène posez-vous la question. Peut-être est-ce vous qui êtes ordinaire et l’autre un phénomène?

Passer par une phase suicidaire.

Je suis passé par une forte phase suicidaire. Mais ce fut, finalement salutaire. Je suis persuadé que mes actes passés. mes pensées et mes paroles, peu importe la raison de mon arrivée au ciel, s’il existe, m’auraient valu d’entrer. Si dieu existe et qu’il est infiniment juste, il ne peut juger de la vie d’une personne que sur un acte qu’il a commis non pas contre les autres mais contre lui-même qui ne peut utiliser ses talents.

Alors si vous croyez que je me trompe, révisez toutes vos croyances car elles sont fausses et qu’elles vous mènent tout droit en enfer.

Bertrand (@BDmoi)

Des normes? Des mornes.

Les normes pour les centres de personnes âgées sont carrément stupides. On essaie d’imposer un monde parfait mais on laisse de côté l’essentiel. On gère des moments de crise(donc exceptionnels, au cas où) pour des conditions normales de vie. De plus, on le fait avec des moyens financiers, moins qu’ordinaires. On a fermé la maison du village à St-Polycarpe. Les gens y étaient bien et surtout heureux. La nourriture était bonne et les gens de la place, heureux de vivre là. Mais il n’y a pas de système incendie. Alors IL FAUT un système incendie, c’est le mieux. Alors le mieux étant l’ennemi du bien, on a fermé la maison du village et les gens ont été dispersés où? Certains dans des endroits où il n’y a pas de système incendie parce que foyers privés.

Nos dirigeants sont très aguerris à présenter les choses de façon qui les arrange. Ils en tirent leur profit et au diable la réalité du citoyen, surtout âgé. Le mieux est l’ennemi du bien et on veut le mieux pour nos aînés. Au diable le bien. Et s’il y avait une comète qui frappait une résidence? Combien de morts horribles?

Bertrand (@BDmoi)

Combattre la drogue?

Combattre la drogue c’est essayer d’enlever le moyen de survie de bien du monde. Une personne bien adaptée à notre société dysfonctionnelle est-elle une personne dysfonctionnelle? Une personne obligée de se droguer pour vouloir vivre dans cette société est-elle fonctionnelle ou réaliste? Il est une contradiction telle dans notre société que c’en est à se demander si c’est vrai. Personnellement, je dois prendre de la médication, oui de la drogue légale, sinon je m’enlèverais la vie. On me dit que ça dépend des hormones, mais, la vérité, la mienne, c’est la contradiction continuelle entre les dires et les actes des personnes, particulièrement chez les politiciens et les médias.

Alors cessons de communiquer, parce que la communication nous fait voir une réalité qui n’est pas la réalité actuelle, mais une réalité virtuelle, qui, par définition, n’existe pas.

Bertrand (@BDmoi)

L’empathie?

Si les gens avaient la faculté de se mettre à la place des autres, ils se tireraient dessus eux mêmes. Beaucoup confondent principe et loi. Les gens, poussent les principes à l’absolu et ne peuvent juger de la partie du principe qui est pertinente et à quel degré. C’est toute ou pantoute.

Désolé mais le problème n’est pas les autres, mais vous-mêmes. Faut-il cotoyer les idées suicidaires pour le comprendre?

Bertrand (BDmoi)