Le changement, surtout celui pré-programmé, profite aux riches. À ceux qui ont les moyens de l’absorber. Mais surtout à ceux qui en vivent. Qui en vit? Ceux qui produisent. Mais, bientôt, ceux qui produisent ne seront pas humains. Ils seront robots. Soient des robots humains, sous-payés et travaillant dans les conditions les plus minables, ou soient des robots mécaniques dans des conditions absolument contrôlées pour leur bon fonctionnement.
C’est un portrait déplorable que je dresse du futur. Mais, je crois sincèrement que c’est ce qui guette mes enfants et mes petits-enfants. La façon dont on traite les gens, depuis un certain temps, particulièrement les politiciens qui gèrent les échanges entre les gens, cette façon dis-je, n’a pas l’étoffe d’une grande humanité.
Les gens ne sont considérés que pour ce qu’ils sont perçus que comme apport, direct et immédiat. Si c’est vrai pour les politiciens, imaginez ce que c’est pour les dirigeants d’entreprises. Le changement? Il n’y a que dans le domaine comptable que le changement peut s’évaluer. Pour les gens, bien souvent, il se subit. Par accident ou par préparation. On peut subir un changement, dû aux inondations, mais les inondations ne sont-elles pas le produit du changement?
On n’en viendra jamais à bout. Mais plus ça change, plus c’est pareil, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent. Et ce, de plus en plus vite.
Bertrand (@BDmoi)