Je n’en ai que faire de bien des choses. Si on se rattache à ce que chacun tient, ce n’est pas étonnant que les choses se passent comme elles se passent. Changer quelque chose nuit à quelqu’un qui en profite. C’est immuable. Changer pour changer est aussi dommageable que de ne rien changer.
Il est peu de choses auxquelles je tienne particulièrement. Un bon toit, une assiette saine et un lit potable. C’est tout ce dont j’ai besoin. La santé? On la souhaite mais fait-on ce qu’il faut pour la préserver? Pas moi en tout cas. Le malheur sociétal est de légiférer pour régir la vie de chacun plutôt que la vie de tous. On veut le meilleur pour chacun. C’est non seulement illusoire mais un affront majeur à la liberté de chacun.
Il existe tellement de dictats, décidés par on ne sait qui, qui imposent des limites à la liberté des gens. Ces dictats ont un point en commun, c’est qu’ils sont basés sur des stéréotypes qui eux sont basés sur des apparences. On en revient toujours au même.
On veut des jeunes en politique, pour intéresser les jeunes à la politique. Mais dès qu’un jeune, à qui on a mit tous les principaux dossiers, recule sur une décision intempestive, il est vrai, on veut le limoger. Nous avons des attentes irréalistes et les médias participent activement à détourner les faits de façon à trouver un coupable.
Le coupable c’est nous. Nous qui avons des attentes, qui ne cherchons qu’à retirer de la société le maximum en y investissant le minimum, et encore.
Il n’est qu’un principe que je défende et c’est la liberté d’expression. La liberté d’expression, dans les médias est la liberté de tout dire ce qui est légal. Légal n’est pas morale et surtout pas désirable, nécessairement. La liberté d’expression sous-tend que les gens communiquent pour leur bien et le bien de tous. Mais, la mesquinerie de beaucoup a pris la place du bien et est maintenant j’ai le droit de le dire parce que ça me convient.
Tout le mal sur la planète part de là. On s’offusque de ce que l’autre dit. On s’offusque de l’apparence des autres. Ce qui est dit n’est pas important. Tout est dans la façon dont c’est dit et le fond reste dans le fond. Nous sommes superficiels et nous devons en endurer les conséquences. Les conséquences? Elles sont dans le monde où l’On vit. Il est beau ou il ne l’est pas. Ça dépend de nous et de notre participation à ce monde.
Donc si on se plaint de ce qui nous arrive, c’est en partie à cause de nous. La principale cause n’est pas dans ce qu’on fait, surtout, mais, dans ce qu’on ne fait pas. Alors, à chaque fois que vous vous plaignez de ce que le monde tourne mal, demandez-vous: que fais-je, activement pour que le monde tourne bien?
Bertrand (@BDmoi)