La déresponsabilisation accélérée

Blâmer un logiciel, aussi pourri soit-il, est l’état de déresponsabilisation où l’On est rendu aujourd’hui. Le pauvre jugement de la personne et celui de son supérieur,qui l’a engagée et pas suivie, voilà où on en est avec la poursuite de diplômes et de formation. Le jugement ne se forme pas, l’empathie ne se forme pas, les connaissances se forment. Mais sans les deux autres qualités , les connaissances sont comme avancer dans le noir les bras devant.

Alors avis aux chasseurs de tête, recherchez des qualités plutôt que des connaissances. Mais là je rêve. Il faudrait de l’empathie et du jugement pour reconnaître ces aptitudes chez les autres. Surtout qu’on utilise un logiciel pour les évaluer.

Bertrand (@BDmoi)

Quand aimer une personne amène à en détester une autre?

Il est des situations sans issue. Où, respecter une personne nous met en conflit avec une autre personne. Hier j’ai fait pleurer une dame, qui apparemment est très gentille. Le pire, c’est que je n’ai ressenti aucune compassion pour cette dame. Ce qui n’est pas une habitude, pour moi.

D’un côté j’ai une personne qui est couchée dans un lit ou assis sur une chaise, sans aucun moyen de communication verbal ou écrit, et de l’autre j’ai une personne, payée par nos dons et par des subsides gouvernementaux, qui s’érige en potentat pour décréter qu’elle n’est pas payée pour faire circuler l’information vers les personnes qui en ont besoin. Je suis devenu enragé, calmement, et je l’ai culpabilisé à mort.

Mais c’est moi le responsable, j’ai voulu présenter un outil, qui n’est pas performant dans toutes les situations, c’est vrai. Y a-t-il une chose sur Terre qui soit peformant dans toutes les situations?

J’en doute. Mais l’absolutisme des gens est tellement rendu la norme que 3 minutes suffisent pour juger de la pertinence d’avoir une discussion avec une personne. On n’est vraiment pas sortis du bois.

Bertrand (@BDmoi)

Monkey see monkey do.

On se permet bien des jugements sur les jeunes. Mais ceux-ci ne sont que le miroir de ce qu’on leur envoie. Non seulement ils voient mais ils entendent. En comparant nos actes et nos paroles ils atteignent une maturité beaucoup plus vite que nous pensons l’avoir atteinte.

Alors avant que votre langue ne vilipende les jeunes, prenez donc deux minutes pour vous interroger. Qu’y a-t-il chez ceux-ci (quelques-uns) qui me rebutent tant que ça? N’est-ce pas ce que j’ai dit il y a quelques jours ou quelques mois?

La cohérence n’est pas l’apanage des Boomers. Mais dans le comportement de bien des jeunes ce n’est que cohérence à leur jugement. Jugement intempestif? Peut-être mais bien souvent logique.

Bertrand (@BDmoi)

On fait de notre mieux.

faux et archi-faux. Personne, non personne ne fait de son mieux. On peut toujours faire plus. Même moi. Avons-nous pris 5 secondes seulement pour penser à ce qu’on pourrait faire de plus ou mieux? Moi je l’ai fait et le constat est désolant. Je perds beaucoup de temps. Du temps que je pourrais faire bien des choses pour les autres.

Nous sommes tous dans cette situation. Il y a donc au moins deux choses que l’on ne peut dire: je fais de mon mieux et toujours. IL faut abandonner le mot toujours et le remplacer par ” plus qu’hier, moins que demain” et je fais mon possible. Mais encore là c’est faux. Alors, la morale de cette histoire? Comme disait St-Patrick Huard “Ferme ta gueule”. Mais si je ferme ma gueule je peux plus rien changer.

Bertrand (@BDmoi)

La liberté?

Il n’existe de liberté que celle accordée par les autres. Mais cette liberté est très conditionnelle. C’est malheureusement le cas. Et qui juge de ces conditions? Le gouvernement, les médias, les gens … Nous ne sommes pas libre de notre expression. C’est du moins le résultat que l’on doive observer. Il est pleins de conventions, non écrites, qu’il faut respecter pour se voir gratifié de la liberté d’expression.

La liberté d’expression, telle que je la conçois, est illusoire. Pourquoi? Parce que l’on n’a pas la liberté d’expression. Les gens ne cessent de dire que l’on a les droits. Ce n’est pas vrai. On a le devoir de respecter ce que les autres sont prêts à accepter comme expression. La vraie liberté d’expression serait adjointe à l’obligation de laisser s’exprimer. Mais, les gens se drapent de la liberté d’expression pour nier celle-ci aux autres.

Il faudra donc bien du temps pour qu’éclose une certaine liberté d’expression. On en est aux balbutiements. Les Grecs anciens y étaient plus que nous. On en a des écrits. Nous avons régressé depuis ce temps. Y aura-t-il un retour du balancier? Nous le verrons.

Bertrand (@BDmoi)

Je n’en ai que faire.

Je n’en ai que faire de bien des choses. Si on se rattache à ce que chacun tient, ce n’est pas étonnant que les choses se passent comme elles se passent. Changer quelque chose nuit à quelqu’un qui en profite. C’est immuable. Changer pour changer est aussi dommageable que de ne rien changer.

Il est peu de choses auxquelles je tienne particulièrement. Un bon toit, une assiette saine et un lit potable. C’est tout ce dont j’ai besoin. La santé? On la souhaite mais fait-on ce qu’il faut pour la préserver? Pas moi en tout cas. Le malheur sociétal est de légiférer pour régir la vie de chacun plutôt que la vie de tous. On veut le meilleur pour chacun. C’est non seulement illusoire mais un affront majeur à la liberté de chacun.

Il existe tellement de dictats, décidés par on ne sait qui, qui imposent des limites à la liberté des gens. Ces dictats ont un point en commun, c’est qu’ils sont basés sur des stéréotypes qui eux sont basés sur des apparences. On en revient toujours au même.

On veut des jeunes en politique, pour intéresser les jeunes à la politique. Mais dès qu’un jeune, à qui on a mit tous les principaux dossiers, recule sur une décision intempestive, il est vrai, on veut le limoger. Nous avons des attentes irréalistes et les médias participent activement à détourner les faits de façon à trouver un coupable.

Le coupable c’est nous. Nous qui avons des attentes, qui ne cherchons qu’à retirer de la société le maximum en y investissant le minimum, et encore.

Il n’est qu’un principe que je défende et c’est la liberté d’expression. La liberté d’expression, dans les médias est la liberté de tout dire ce qui est légal. Légal n’est pas morale et surtout pas désirable, nécessairement. La liberté d’expression sous-tend que les gens communiquent pour leur bien et le bien de tous. Mais, la mesquinerie de beaucoup a pris la place du bien et est maintenant j’ai le droit de le dire parce que ça me convient.

Tout le mal sur la planète part de là. On s’offusque de ce que l’autre dit. On s’offusque de l’apparence des autres. Ce qui est dit n’est pas important. Tout est dans la façon dont c’est dit et le fond reste dans le fond. Nous sommes superficiels et nous devons en endurer les conséquences. Les conséquences? Elles sont dans le monde où l’On vit. Il est beau ou il ne l’est pas. Ça dépend de nous et de notre participation à ce monde.

Donc si on se plaint de ce qui nous arrive, c’est en partie à cause de nous. La principale cause n’est pas dans ce qu’on fait, surtout, mais, dans ce qu’on ne fait pas. Alors, à chaque fois que vous vous plaignez de ce que le monde tourne mal, demandez-vous: que fais-je, activement pour que le monde tourne bien?

Bertrand (@BDmoi)

Je suis désolé mais…

Je suis tellement désolé mais j’écoute tout le monde en parle et j’approuve la façon de dire et d’agir de Catherine Dorion. Qu’elle soit élue et qu’elle représente une partie de la population est sans aucun doute. Quelle soit intelligente et s’exprime intelligemment est aussi sans aucun doute.

J’approuve son combat et j’approuve la façon dont elle le mène. Son message est profond. Le message est sensé et nécessaire. Tant de choses perdurent pour préserver les apparences et les protocoles et si peu d’énergie et de temps sont mis pour changer les choses en fonction de ce qui change.

La liberté d’expression c’est une chose sacrée et elle l’utilise. Je ne suis pas d’accord avec toutes ses positions mais je lui reconnais d’emblée le droit de s’exprimer et d’exprimer la différence.

Il est temps d’élire des personnes différentes qui nous représentent tous pour ce que nous sommes et de détruire ces partis politiques qui ne cessent de nous encroûter dans les formes et ne nous permettent pas d’évoluer.

On a beau traiter Catherine Dorion de divertissante mais c’est nous qui voulons être divertis et ne voulons absolument pas nous arrêter au message.

Bertrand (@BDmoi)

Les canadiens, des Tanguy?

Se laisse-t-on vivre dans une confédération confortable? Veut-on voler de nos propres ailes? C’est la question à laquelle des souverainistes essaient de répondre. Mais la vraie chose nous vient de l’Ouest. Ceux-ci sont-ils prêts à quitter le nid familial?

Ça fait longtemps que je dis qu’il faut une nouvelle constitution. Pas pour remplacer du papier par du papier mais pour remettre les pendules à l’heure. Il est un ménage à faire dans les us et coutumes. De l’impôt à la raison d’être du pays. Une confédération? De moins en moins. Des gens qui se regardent en chiens de faïence plutôt que des gens qui regardent dans la même direction et qui unissent leurs forces pour y arriver.

Il faut, au-delà, de l’économie, trouver un sens à ce pays. Ce qui manque? Une raison d’être ensemble. Quelle pourrait être cette raison? Oh! la question. La première question ne serait-elle pas qu’est-ce qui changerait si je changeais? Mais, personne ne se la pose. On parle beaucoup de changement mais très peu de ce qui changerait.

Souvent, on ne voit que ce que l’On perd. Mais peut-on voir quelque chose à gagner? C’est tellement révolutionnaire que simplement l’exprimer cause des maux de tête. Tant de choses pourraient changer mai que se passerait-il vraiment? Ce n’est pas vraiment préoccupant quand, bien au chaud, le ventre plein et repus de sommeil on se gratte la bedaine en jouissant d’un bien-être peu répandu sur la planète.

Bertrand (@BDmoi)

Intérêts supérieur du Québec.

Personne ne s’intéresse aux intérêts supérieurs du Québec, encore pire, personne ne s’intéresse aux intérêts supérieurs des québécoises et québécois. Les politiciens (oui tous les politiciens), les journalistes et analystes (idem), les lobbys et regroupements (bien certain) ne pensent qu’à leur propre intérêt, bien personnel.

Y a-t-il quelques illuminés qui pensent au bien commun, à la joie de vivre de chacun, au respect de chacun, à vivre en humanité quoi? Oui il y en a mais ils sont isolés. Certains se regroupent autour d’une idée, pensant régler une bonne part des problèmes ainsi. Ce ne sera jamais le cas. Alors plutôt que d’essayer de régler des problèmes, si on essayait d’aider ceux qui ont des problèmes? Pour l’instant, ce sont eux qui sont perçus être le problème. Faisons-les taire et on aura régler le problème.

Pendant ce temps, la déresponsabilisation personnelle se répand. À quoi bon penser aux autres, si les autres ne pensent pas à nous. Ce qui transpire abondamment dans tous les médias, et oui je dis encore dans tout les médias, c’est la folie. Folie de croire que les autres nous doivent tout, que l’on fait pitié et que le ciel nous est tombé sur la tête.

Les intérêts supérieurs du Québec seraient que l’On se rende compte du privilège, je dirais indécent, de vivre au Québec. Que l’On cesse de se plaindre, que l’On se frotte les mains et qu’on se mette à l’ouvrage pour nettoyer le monde autour de nous. Ce changement, autour de nous, devra commencer par EN NOUS. Apprécier ce qu’on a et en tirer le meilleur parti. L’économie, les $ échangés, n’est que le résultat des échanges impliquant une quantité même minime d’argent. La réalité est beaucoup plus importante et ne dépend pas de l’économie mais des échanges véritables entre les gens.

Alors commençons à apprécier ces échanges, à les augmenter, et à rendre la vie plus belle à tout le monde. Cessons d’accorder l’importance aux politiciens, aux médias et aux lobbys. Cessons de nous en remettre aux autres et allons-y de notre contribution, tous et chacun. Tout ça pour les intérêts supérieurs du Québec.

Bertrand (@BDmoi)

Le mal de vivre gagne lentement du terrain.

Le mal de vivre gagne du terrain. Les psychiatres et les psychologues sont débordés. Les pushers d’antidépresseurs et de ritalin font des affaires d’or. On cherche dans les autres ce qui ne peut sortir que de nous. Ceux qui essaient de nous en dissuader sont justement ceux qui profitent de cet état de fait. Par leur entêtement à nous entretenir dans la médication, ils font perdurer le problème.

On dit que le temps arrange souvent bien les choses. Ce n’est pas le temps qui arrange les choses mais nous qui changeons notre fusil d’épaule avec le temps. Donc, en théorie, vous empêcher de mettre fin à vos jours, permet de vous donner le temps de changer. Mais que faut-il changer au juste? Ce qu’on nous a enseigné. Quoi? Oui, tout ce qu’on nous a enseigné. De gré ou de force. Là est ma vérité. Ce n’est que la mienne mais elle vaut tout pour moi et presque rien pour les autres.

Le temps, celui où l’on fait ce qu’on nous a enseigné. nous amène de plus en plus dans des états dépressifs. Ce même temps, plus ou moins long selon les gens, nous permet de faire notre idée de l’expérience vécue. Combien de temps est-ce que ça prend à un individu pour s’apercevoir que l’on a tout faux? Ça varie d’un individu à l’autre mais certains n’y arrivent jamais. Combien? Mystère et boule de gomme.

Les seules chose qui comptent se disent en peu de mots. Le mieux est l’ennemi du bien, le faux se transmet plus facilement que le vrai, et le vrai se trouve à l’intérieur.

Il faut un toit chaud et sec (pas nécessairement beau), il faut de la nourriture pour subsister (pas nécessairement du steak), il faut mettre de la vie dans ses années (pas nécessairement des années à sa vie). Tout ça en respirant calmement.

C’est facile à dire. Facile à faire mais long à le comprendre. Ça m’a pris 15 ans de pensées suicidaires pour y arriver. Un coup que le déclic se fait, il semble se faire pour une durée prolongée. C’est ce qui m’est arrivé. J’espère qu’il peut en être de même pour vous.

Mais la consommation, détruire ce qui a été produit, ne mène qu’à l’anéantissement de l’âme. Il faut donner un coup de barre et ce n’est qu’en se parlant qu’On y arrivera. Le malheur c’est que l’on consomme les communications et que l’on apprend très peu de nos échanges. J’espère toucher quelques personnes avec cet écrit. Le temps qu’il m’a pris à réaliser, me permet de me conforter dans ce matin où il neige la première neige. Mais je suis prêt pour l’hiver. Puissiez-vous jouir d’un toit chaud et sec, le ventre nourri suffisamment et ce le temps que vous vivez le plus paisiblement possible.

Bertrand (@BDmoi)