Interrogation sur le vote blanc?

Annuler son vote, ou le vote blanc, qu’en est-il au juste? Ne pas voter n’est pas la même chose que le vote blanc. Ne pas voter c’est se désintéresser de la chose politique. C’est abandonner complètement le peu de pouvoir que l’on possède de la politique. Certains disent même que de ne pas voter vous écarte de la possibilité de parler politique.

Mais qu’en est-il du vote blanc? Se déplacer pour annuler son vote accomplit une chose en partant, personne ne pourra utiliser votre voix pour mousser son candidat. Vous aurez effectué votre devoir de citoyen comme disent plusieurs.

Comme il est perçu actuellement dans la démocratie, le vote blanc ne signifie pas un désengagement de la politique face aux candidats actuels mais une erreur de vote. Cela veut dire que la personne ne sait pas voter. Bien que ce ne soit pas le problème de la plupart qui le choisissent.

D’où vient le problème sinon dans la perception, de la part des politiciens, du vote blanc. C’est un accroc majeur à la démocratie. Pour ma part, le vote blanc est un vote. Ce n’est pas une erreur. Plein de choses peuvent motiver un tel vote. De la pure abstention au rejet total des candidats en lice. Tout l’éventail de raisons peut signifier un vote de protestation.

Donc le problème n’est peut-être pas le vote blanc lui-même mais la représentation qu’on en fait. La démocratie telle qu’elle est actuellement est peu significative. On est obligé de choisir parmi les candidats actuels. Il faudrait donc ajouter un case au bulletin de vote pour signifier ce choix:”aucun de ces candidats”.

Qu’en résulterait-il? Et bien première des choses on pourrait élire “aucun de ces candidats”. Si C’est le cas, on devrait annuler le vote et reprendre le scrutin avec de nouveaux candidats. Vous imaginez le sérieux qu’il faudrait alors mettre dans le choix des candidats? Dans chaque circonscription? Pas de poteaux, pas de parachute et surtout pas de course arrangée. On aurait un moyen de contrevenir aux élections de représentants peu motivés.

Une forte proportion de vote blanc, pourrait rendre plus humble la victoire d’un candidat. Le vote blanc en deuxième position pourrait signifier qu’il a gagné mais par une faible, très faible, majorité. Alors il est élu mais le scrutin révèle qu’il aura à travailler pour mériter son comté.

Idéalement, une large proportion de vote blanc, dans un scrutin global serait un signal d’alarme pour que les politiciens sachent qu’ils sont observés. Les gens ont votés. C’est ce qui compte. Et devrait être compté. Maintenant, une victoire remportée par la peau des dents serait moins significative qu’actuellement.

Il faut en venir à comptabiliser les votes blancs et les considérer dans l’élection. Ce n’est pas une erreur des votants, mais une erreur des partis. Ainsi soit-il.

Bertrand (@BDmoi)

 

Que signifie la note de passage?

Théoriquement, la note de passage signifie le niveau minimum de connaissances de la matière étudiée que doit posséder l’étudiant à l’examen. Mais, de fait, c’est le minimum de l’ensemble des capacités que doit posséder un étudiant pour passer à l’étape suivante. Pourquoi? Parce qu’il faut savoir lire la question, trouver la réponse, l’inscrire correctement et j’en passe.

C’est un résultat final, pas une évaluation spécifique. Ainsi, si je prends en cause l’enseignement de la comptabilité,que j’ai enseigné, personnellement je ne crois pas que 60% soit suffisant. On ne peut exiger la perfection mais, peut-on exiger un note suffisamment élevée pour savoir que le résultat, en entreprise, ne sera pas trop loin de la vérité.

Il en est de même du reste, je crois. On a dilué le contenu des cours pour tenter d’abaisser le niveau de décrochage. On baisse la note de passage à 58% pour sauver combien de personnes? Personnes qui ne devraient pas passer, souvent même à 65%.

Pensez-y. On emploie quelqu’un sur la foi d’un diplôme qu’il a obtenu. Ce diplôme est supposé déterminer un niveau de compétence minimum, tant en lecture et écriture mais aussi en compréhension et connaissances. La dure réalité c’est qu’il y a 50% et plus d’analphabètes fonctionnels au Québec. La tendance ne semble pas s’améliorer avec un taux de décrochage au-delà de 25%.

On se demande après, dans notre siècle de robotisation et d’intelligence artificielle, et oui on est dans ce siècle, que va-t-il arriver? Aux gens qui ne seront pas assez qualifiés pour des emplois de niveau supérieur? Qu’adviendra-t-il à cette cohorte de gens qui ont peut-être un diplôme de secondaire V mais, qui ne peuvent fonctionner?

Les entreprises commencent déjà à crier le problème de main d’œuvre qualifiée.  Le plus ridicule de la situation? C’est qu’on importe de gens diplômés, dont on ne reconnaît pas les diplômes. Il y a une quantité de gens, potentiellement qualifiés, qui conduisent des taxis ou autres,je n’ai rien contre les chauffeurs de taxi, mais dont les talents sont perdus. Résultat? Beaucoup sont en chômage et ne peuvent participer à cette société qui les a, bien souvent sollicités, fait des promesses non-tenues, et les abandonnent à leur sort.

Notre société est dorénavant tributaire de la façon dont on traite les humains. Si, le diplôme n’avait que peu d’importance et si l’on faisait passer des test d’emplois dans les entreprises pour les emplois désignés, on permettrait aux gens de performer à leur mesure et on récupérerait ceux qui sont récupérables.

Globalement, je suis heureux du scandale à 58%, mais je n’espère pas que ça va améliorer le processus d’embauche des gens. La sur-réglementation des emplois, particulièrement dans la construction, a permis d’éviter des conflits énormes dans cette industrie. Mais elle a entraîné des aberrations tarifaires dans ces chasses gardées. Il n’y a pas de solution simple à un problème très complexe. Mais, comment ne pas justifier une note de passage stricte, quand la protection et l’avantage du diplôme sont si stricte dans leur application et leur reconnaissance?

Personnellement, la note de passage devrait être modulée selon l’importance de la signification dans  la société. En comptabilité j’exigerais 80%, en philosophie et mathématique et en français 70%, histoire et autres matières 60%. Mais, ce n’est pas demain que l’on va y arriver, avec les exigences de performance du ministère. L’ère est aux apparences (taux de décrochage, taux de passage…) et non à la réalité du temps. L’Éducation une priorité? Faites-moi rire. L’étudiant n’a rien à voir dans le système, il n’est qu’un produit, de moins en moins de qualité. On ne forme pas des citoyens, on forme de la main-d’œuvre pour l’emploi rapide  d’entreprises en attente de robotisation.

Je suis dur mais conscient que l’on manque le bateau de la société. L’économie a toute la place, l’humanisme, qui sera de plus en plus nécessaire, est négligé dans notre système dans lequel j’inclus les parents. Une évaluation, la note d’un étudiant, est une mesure de l’efficacité du système. Pour bien paraître, les gens en charge du système, font passer un nombre d’étudiants qui n’auraient pas dû passer. Ceux-ci sont sur la pente douce du décrochage systémique, et on leur nie un avenir à la mesure de leurs talents. Société de plus en plus déconnectée de la réalité.

Bertrand (@BDmoi)

 

La morosité dans l’économie prospère.

À écouter le Premier Ministre Couillard, nous sommes dans une économie prospère, les entreprises vont bien et tout est pour le mieux dans le meilleur des monde. Je n’épiloguerai pas sur ce sujet. Mais prenons-le pour acquis.

Comment se fait-il que le climat, dans les médias, soit si terne et si déprimant. Je suis bipolaire et je suis soumis à des fluctuations d’humeur, mais, ce que mes yeux observent et mes oreilles entendent n’est pas le fruit de mon humeur.

Scandales par dessus scandales, chialage permanent des politiciens de l’opposition et questions posées toujours répondues par des évitements quand ce n’est pas pur mutisme. Ce matin, les policiers ont mordus les politiciens et le premier soubresaut est la démission de Sam Hamad. Le premier scandale tant réclamé sous la tutelle de Couillard vient de se produire. Hamad un chéri des libéraux tombe sous les accusations.

Nous sommes vraiment dans une période sombre de notre histoire. Sombre quant au choix de politiciens qui nous est offert, au sujets débattus par ceux-ci et par l’aura d’illégalités qui coiffe tous les partis.

Donc l’émission de controverses est continue de la part de l’assemblée nationale, et les médias font leurs choux gras de ces scandales.

Pire, aujourd’hui on a du Québec bashing du Québec lui-même. Gilles Proulx qui signe un chronique dans le JM de ce matin qui titre:http://www.journaldemontreal.com/2017/04/27/sommes-nous-un-peuple-de-perdants

La conclusion? Nous souffririons de racisme systémique? C’est ce que croit Couillard. La morosité dont on souffre est celle de ceux qui n’osent s’affirmer et qui ne se reconnaissent plus le droit d’être ce qu’ils sont. Nous avons eu une idée de notre puissance et de notre capacité avec Expo67. Mais depuis, tant de choses ont changées. On s’est assis sur nos lauriers, on ressasse le passé et nous nous délaissons de nos institutions et de nos possibilités.

Le remède à la morosité est en dehors des mains des médias. Ils ont trop abandonné leurs responsabilités en sacrifiant au profit. On est dans ce monde. Alors? Que pouvons-nous y faire? Tant et si peu. À nous de faire preuve d’imagination et de détermination. Si on en est encore capable.

Bertrand (@BDmoi)

 

L’Économie c’est quoi au juste?

Combien savent vraiment ce qu’est l’économie?

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telegramme.info
L’économie (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d’un foyer ») est une activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l’échange et la consommation de biens et de services.

Économie — Wikipédia

De fait l’économie n’est pas l’activité elle-même, mais la sommation, exprimée en dollars, des échanges entre humains. La somme de l’économie n’est donc pas celle des échanges entre humains comme tel. Mais, c’est seulement la partie monnayée qui est  comptée dans le fameux PIB (produit intérieur brut). Tout le troc et le bénévolat s’en trouve exclus.

Les politiciens jouent avec le concept à qui mieux mieux. Ils se targuent de pouvoir la promouvoir ou la faire progresser. La réalité c’est que le moins ils interviennent, le mieux elle se porte. Mais, pour bien des gens, les politiques ont une influence sur les échanges entre eux. Les politiciens ont une influence sur le climat qui entoure les échanges entre les humains. Climat de confiance, climat d’incertitude ou climat d’inquiétude.

Actuellement, on verra combien finalement aura d’influence, le comportement d’un Trump et des États-Unis, le comportement d’un Trudeau et d’un monde en profonde remise en question face au nationalisme de plus en plus populaire.

On doit manger, on doit se protéger des éléments et tous nos besoins sont là. Mais comment nous en procurer? Il y a eu beaucoup de révolutions au cours des années passées. Révolution industrielle, révolution médiatique, révolution informatique et maintenant nous sommes au bord de la révolution de la robotique et de l’intelligence artificielle.

L’économie progressera. Ça c’est certain. Mais au bénéfice de moins en moins de personnes, de citoyens. À qui profitera cette activité? À celui qui financera les moyens de production. On est dans le système capitaliste. C’est tout. Alors que les politiciens disent n’importe quoi, les gens auront des besoins qu’ils seront de moins en moins capable de satisfaire. Ils deviendront de plus en plus centrés sur eux-mêmes. Je sais, je projette une image glauque de l’avenir. Mais, que voulez-vous, c’est ainsi que je lis l’avenir.

Comment y échapper? Vous avez autant de réponses que moi. J’aimerais bien que vous les partagiez. Je ne suis pas inquiet pour moi mais je le suis pour mes enfants et leurs enfants. Alors mettons-nous à l’ouvrage pour me donner tort.

Bertrand (@BDmoi)

 

L’UPAC ou le pacte?

L’UPAC c’est vraiment rendu une farce? Plein de failles dans le système, des enquêtes qui durent et perdurent, qui ne se rendent pas aux accusations, qui ne se rendent pas aux condamnations. Qui a intérêt à couler les informations. C’est une question fort à propos. Mais quelles informations nous parviennent à travers les médias? Très peu et surtout pas de fiabilité des sources.

“On vit dans une société de droit”- Coîteux Peut-on vraiment le penser? L’enquête aurait durer jusqu’en 2016. Cela impliquerait que l’enquête est terminée depuis un an, non? Alors pourquoi pas d’accusations? L’UPAC fait-elle ce pour quoi elle a été créée? Unité permanente anti corruption? Qui a intérêt à ce que ça déraille? Les corrompus, c’est bien évident. Cible numéro un de l’unité. Mais on essaie de nous faire croire aussi que ce sont les enquêteurs eux-mêmes qui coulent des informations parce que les dossiers n’aboutissent pas. Tout est dans le soupçon, le doute, et on n’a que des bribes, non prouvées, d’allégations et d’accusations.

La politique s’en mêle et s’emmêle. Le cynisme des citoyens ne vient-il pas d’atteindre de nouveaux sommets? L’odeur de chair corrompue est forte et domine l’ensemble de la scène. Mais la corruption n’est pas que d’un côté.

La corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d’obtenir une rétribution en échange de sa complaisance.

La politique est corrompue, point. Chacun présente une image qui lui confère un certain avantage. La ligne de parti est le principal objet de corruption. On détourne notre pensée pour les citoyens pour en obtenir un avantage auprès du parti que l’on représente. Le chef de parti est le souteneur qui dirige les dé pute és.

Loin de s’assainir les mœurs politiques s’assombrissent et l’image qui en ressort augmente le cynisme et l’abandon des citoyens. On aurait espéré que, suite à l’augmentation de la circulation d’informations, l’on assiste à une plus grande transparence de la politique. Mais, la cacophonie résultante de ce bruit intense ne fait qu’augmenter la confusion chez les gens. Il y a les convaincus d’un côté et l’autre qui se bombardent d’invectives de tout genre. Mais la majorité se trouve bombardée par des assertions plus ou moins prouvées.

Il est évident que nous vivons dans un climat corrompu où la transparence n’existe pas., à tous les niveaux. Sommes-nous passés le point de non-retour ou est-il possible de ramener, s’il a existé, un climat de confiance dans notre société. On fête les 50 ans de l’Expo 67 qui a été un moment phare de notre société. Mais depuis on dirait que ça ne fait que s’assombrir.

Bertrand (@BDmoi)

 

Bonjour M. le ministre de l’Éducation

Il est passé à tout le monde en parle en ce dimanche 23 avril 2017. Il est important de noter la date car à la vitesse où les ministres de l’Éducation passent il faut situer qui y était. M. Proulx a fait une performance extraordinaire. Il m’a réconcilié avec ce ministère sclérosé et imbu de sa structure. Mais comme dit le fou du roi il ne faut pas s’y attacher car la durée de vie à ce ministère est courte pour le ministre.

Lui, qui se dit non partisan, et qui semble le prouver, m’a fait une très belle impression. Il est connecté à la réalité. Le dernier, de qui on a dit ça, Poëti, n’a pas survécu au ministère. Alors est-ce trop espérer que M. Proulx perdure suffisamment longtemps pour mener à bout l’expérience lab-école du trio bénévoles de Ricardo, Lavoie et Thibeault.

Je suis heureux que l’on sorte des sentiers battus. Il faut, je dis bien, il faut réinventer l’école. Ça ne se passera pas sans réinventer le ministère. L’argent et les ressources doivent être mis dans les intervenants de première ligne. Ceux qui rendent des services aux enfants et aux adultes. L’expérience semble prouver à date que l’on est très bon pour laisser tomber 25% de la clientèle scolaire mais très bon pour réchapper les adultes qui se prennent en main pour reprendre leurs études.

Le style mentorat des adultes, fait ses preuves. On aura beau dire que les gens sont plus motivés mais la relation personnelle et individuelle y est sûrement pour quelque chose.

Donc revoir le modèle de classes qui apprennent la même chose à la même vitesse est de première importance. En venir à un type de mentorat, appuyé par la puissance de la technologie, on aurait enfin un rythme individualisé et permettrait à chacun de progresser plus à son rythme.

Mais les écueils sont nombreux et de taille. Le corporatisme, le segmentarisme, les conventions collectives, le minutage absolument inconcevable, le morcellement des connaissances au programme… Tout concoure  à l’échec de l’expérience. Bien que j’aie foi en le Ministre, la tâche qui lui incombe est au delà des 12 travaux d’Hercule. La maison de fous ne faisait qu’une étape dans les 12 travaux d’Astérix, mais elle est la condition de base de tous les travaux du Ministre.

On a jadis voulu former l’homme universel. Maintenant et plus que jamais il faudra former l’humain global. L’humain qui sait aller chercher les connaissances où elles se trouvent et qui a développé jugement critique et polyvalence de la pensée. Après la société de spécialisation à outrance, produire les mêmes gestes (60 secondes ou moins) à l’année longue jusqu’à la retraite, est maintenant et plus que jamais dévolue aux robots et à l’intelligence artificielle.

Les paradigmes doivent être revus. La société a changé, le monde a changé, les humains ont changé… Il faut casser le moule de l’éducation et en faire un éventail de relations humaines et technologie. Toute la convention collective de la fonction publique de l’Éducation va à l’encontre de ce qu’on doit bâtir. Comme pour certaines écoles qu’ils vaut mieux désaffecter que rénover, la structure du ministère de l’Éducation doit être abolie et le modèle de l’éducation au Québec doit revenir à celui qui bâtissait des humains autonomes et complets.

Donc le lab-école doit absolument porter les fruits nécessaires à sa reconstruction. C’est comme pour certaines routes il faut refaire la couche de base et creuser de nouvelles fondations, pour établir une route qui dure et qui remplisse ses fonctions comme elles le doivent selon les circonstances.

Bertrand (@BDmoi)

 

Connecté ou déconnecté?

On entend souvent “Il est déconnecté de la réalité” et c’est vrai ou faux? J’ai le concept de vérité qui est différent de la Réalité. Pourquoi petit v et grand R? Parce que c’est complexe mais c’est ça.

La vérité est personnelle. Elle est composée de vision de réalité(partielle et vague) et de croyances (pas nécessairement réelles). La plupart des gens confondent vérité et réalité. Alors presque personne n’est connecté à la Réalité qui est ce qui est et n’est pas ce qui n’est pas.

La Réalité est. Tout simplement. Il y a ou il n’y a pas une comète qui se dirige sur la Terre pour l’anéantir. La Terre se réchauffe ou ne se réchauffe pas. La Réalité n’est pas nécessairement connue. On peut percevoir des bribes de Réalité. Mais personne ne voit la Réalité dans son ensemble. On en voit une toute petite partie et plusieurs confondent leur croyance pour la réalité.

Alors connectés ou déconnectés? Oui et non. La plupart sont connectés à leur vérité, oui. Mais personne n’est connecté à la Réalité. Au plus peut-on être connectés à la réalité connue et certaine. Exemple l’eau bout à à peu près 212 degrés far. Cela dépend de la pression atmosphérique et de l’altitude où l’on se situe.

On en arrive à dire que chacun est connecté à sa vérité ou à peu près. Mais, étant personnelle, cette vérité n’est pas la même pour chacun et surtout pas pour tous. Alors tout le monde est déconnecté de la vérité des autres car la Vérité n’existe pas. C’est jouer sur les mots? Absolument pas. Il existe 2 mots pour définir 2 concepts différents. Plus on sait à quoi se définissent les mots, plus on peut se rapprocher de la Réalité. Les mots sont des outils inventés par l’homme pour partager la Réalité. Les mots sont donc imparfaits et utilisés par des êtres imparfaits. D’où une grande confusion.

Donc il faut se pratiquer à l’usage des mots et chercher à distinguer la différence de concept entre 2 mots différents. Il N’existe pas 2 synonymes parfaits. Il y a toujours un aspect différent souligné par l’usage de 2 mots différents. Mais là se trouvent déconnectés les gens. Combien ont déjà lu le dictionnaire, en partant il y a 50% d’illettrés. La barre est basse. Beaucoup communique avec des bouts de phrase tout faits, déjà entendu ou répandus dans les médias. Un exemple? Systémique et systématique sont des mots évoquant 2 concepts absolument différents. Combien les utilisent indistinctement? Beaucoup. Les mots sont utilisés par les médias pour susciter des émotions afin de réaliser des parts de sondage.

Donc on nage dans un flou proche de la tour de Babel. Alors la plupart sont déconnectés de la réalité des autres et encore plus de la vérité des autres. On communique très peu, et c’est presque un miracle que l’on puisse échanger. Sachant ceci, peut-être parviendrez-vous un peu plus à percevoir la vérité de l’autre et atteindre un degré plus adéquat que l’on appelle empathie. (ne pas confondre avec sympathie).

Bertrand (@BDmoi)

 

Quand le dossier est-il clos?

Gabriel Nadeau Dubois qui déclare, pour une dernière fois, que l’affaire est close, se trompe énormément. Couillard l’a déjà essayé et ça n’a pas marché. Le peuple décide de ce qui se discute ou pas. Ce n’est pas aux politiciens de décider, unilatéralement, qu’un sujet n’est pas d’intérêt publique.

Les politiciens sont renommés pour être moins crédibles que les vendeurs d’autos usagées. C’est un fait. Ce n’est pas une attitude de braillard de Dubois qui va aider la cause. Les politiciens vivent encore dans le passé, la période avant les réseaux sociaux. Mais plus ça va aller, moins ils auront le contrôle de l’information. Je crois que Couillard sera le dernier gouvernement à faire du “damage control” comme il l’a fait depuis son élection.

Même les fanatiques d’un parti, de moins en moins nombreux et de plus en plus avisés, commencent à perdre du volume sur les réseaux sociaux. Les gens modulent de plus en plus leurs pensées et leurs interventions. On surprend souvent “je n’aurais jamais penser retweeter XYZ mais, “.

De plus en plus j’ai foi en une communication ouverte. Que l’on passe aux sujets de façon transparente. La quantité de scandales exposés sur les réseaux sociaux mènera bientôt à la transparence si clamée par les politiciens mais de fait, si peu évidente.

Alors le dossier sera clos, quand plus aucun citoyen n’y aura à redire. Prenez-en note une fois pour toutes.

Bertrand (@BDmoi)

 

Essai sur l’éducation et l’instruction.

J’ai des idées personnelles sur l’instruction et l’éducation. Je vois une énorme différence entre ces deux mots. L’éducation est l’introduction aux valeurs et principes qui doivent régir les humains. L’éducation doit venir des parents et être en ligne avec les lois qui gouvernent le pays.

L’instruction, elle, est liée aux connaissances et principes de réalité connue et reconnue. L’instruction est un mélange de réalité et de croyances détenues par une personne et transmises à une autre.

Aujourd’hui les deux sont utilisés comme étant synonyme. Éducation et instruction sont attendues de l’état. La formation des citoyens est perçue comme une tâche , une responsabilité incombant à l’état. Si, de fait, on en est rendu là, de fait, il est aussi déplorable que ce ne soit pas le cas.

Que faudrait-il pour que les bottines rejoignent les babines. Il faudrait une révolution. Pas une évolution. On est loin du contexte où l’on forme des citoyens. Notre système est orienté uniquement sur la portion instruction, les connaissances. Révolution du système et des personnes.

Tout d’abord définissons le rôle des intervenants au système. Le principal acteur, le seul véritable matériau de travail, est la personne formée. Celle-ci, qui deviendra citoyen d’une collectivité, sera la base de la société. On exige de celle-ci qu’elle soit autonome, productive et raisonnée. Une société en santé est composée de citoyens bien formés et bien informés. Le point de vue de base ici est la formation. L’information viendra plus tard.

Les autres intervenants, tous les autres, doivent être orientés vers la formation de l’individu. Personnellement, il faudrait se défaire de tous les spécialistes du domaine de l’éducation, du professeur au penseur de système et de réglementation. Tous ces gens sont nécessaires et encore plus, mais pas de la façon dont a évolué le domaine de l’éducation.

La révolution c’est de revenir au mentorat. Le mentorat, aussi appelé mentoring, désigne une relation interpersonnelle de soutien, une relation d’aide, d’échanges et d’apprentissage, dans laquelle une personne d’expérience, le mentor, offre sa sagesse acquise et son expertise dans le but de favoriser le développement d’une autre personne, le mentoré, qui a des compétences ou des connaissances à acquérir et des objectifs professionnels à atteindre-Wikipédia.

Les groupes d’étudiants, composés de 4 à 8 mentorés, autour d’une personne reconnue pour ses compétences et ses qualités, aurait charge d’un groupe d’étudiants, dont on suivrait le développement au fur et à mesure de son accomplissement. Le mentor n’a pas besoin de savoir tout, non, il a besoin de savoir comment penser et réfléchir et le transmettre aux étudiants. Les connaissances aujourd’hui sont faciles à acquérir. Les moyens technologiques sont disponibles à peu de frais.

Ce qu’il faut c’est développer les aptitudes relationnelles des individus. Les journées des étudiants seraient utilisées autant à la formation du corps que du cerveau. Mens sana in corpore sano (Un esprit sain dans un corps sain). Pas besoin de grosses bâtisses et d’infrastructures monstrueuses. Pas besoin de structures rigides et détachées du projet de formation. L’immense budget de l’éducation pourrait servir à produire du matériel et des endroits où l’on exhibe les résultats de l’humanité.

Tout ce dont on a besoin c’est d’un lieu de réunion à la mesure du petit groupe (peut être le domicile du mentor), et de la technologie de l’information  déjà disponible actuellement.

RÉVOLUTION. Fin des syndicats dans le domaine de l’éducation. Fin de l’instruction bête et méchante dont plus de 25% n’ont que faire aujourd’hui. Notre société fait face à un problème qui n’a jamais été connu à la mesure d’aujourd’hui. La petitesse de la planète. D’ici peu la planète ne sera plus disponible à l’invasion car elle sera complétée. Il faudra traiter avec les problèmes locaux. Cela prendra du jugement et de la moralité. Combien de temps avons-nous je ne le sais pas. Mais c’est inexorable. On a les premiers soubresauts actuellement. Islamophobie (réelle ou supposée) de part et d’autre, christianophobie, laïcité, lois du territoire,Charia importée, toute sorte de problème qui demanderont à être traités avec jugement. On ne peut dire que c’est ce qui existe actuellement chez nos dirigeants. Donc une véritable révolution est ce qui est rendu nécessaire, mais comment y arriverons-nous? La réponse vous appartient, à chacun de vous. Que désirez-vous pour vos enfants? Le modèle actuel est-il en mesure de répondre à vos aspirations?

Bertrand (@BDmoi)

 

Que devrait-être le gouvernement?

Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. Lord Acton.

Mettre trop de pouvoirs dans les mains d’un seul homme ou d’un seul groupe est dangereux sinon complètement débile. C’est pourtant ce qu’on fait. Les gouvernements , fédéral et provinciaux, ont justement trop de pouvoirs. Pourquoi trop? Parce qu’ils ont mains mises sur tous les pans de la vie des citoyens. C’est le jeu de la corruption et de l’incompétence qui dirigent des gens apathiques et dépassés par leur impuissance.

Le jugement est dur mais combien réaliste. Tout concourt à cette constatation. Scandales par-dessus scandales, corruption déclarée par-dessus corruption déclarée. Autant au fédéral et autant au provincial. Mais on ne bouge pas. On est amorphe. Ceux qui parlent sont traités de troll ou d’illuminés.

Alors, tant qu’à être illuminé, allons au bout de la vision. Disons au point de départ que le principe, en finance, de diversification (ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier) est un principe fondamental en ce qui concerne le pouvoir aussi. Mais on ne l’applique pas. Tous les pouvoirs sont concentrés dans les mains des chefs de parti au pouvoir. Un gouvernement majoritaire a tous les pouvoirs et ne sont imputables de rien. On a des dépassements de coûts dans tout ce qui est projet du gouvernement. On ne parvient pas à stabiliser la dégradation des infrastructures. Alors voyons comment on pourrait répartir les œufs.

La principale tâche du gouvernement est de voter des lois. Lois sur les relations entre les individus tant lois civiles(code civil et lois protection consommateur) et lois du code criminel. Cette tâche en soi est beaucoup et devrait occuper entièrement le temps des élus au parlement (assemblée nationale). Donc on devrait élire un Conseil Suprême des relations entre les individus.

Pour ce qui est des différents ministères, ils devraient être régis par des conseils d’administrations individuels, élus pour atteindre des objectifs votés par les citoyens. Tels des conseils de société par actions. Les actionnaires étant les citoyens.

Pour faire une liste non exhaustive de ces organismes, disons que Hydro-Québec, le ministère de transports, la justice, et d’autres ministères devraient être séparés en différentes sociétés qui appartiennent, pour de vrai aux citoyens. Les coûts engendrés par les démultiplications seraient d’après moi largement compensés par l’augmentation d’efficacité et de responsabilités des élus dans des domaines spécifiques.

En gros, cela demanderait beaucoup aux citoyens. Il y aurait quantité d’élections, combinées à plusieurs référendums. Beaucoup de temps devrait être consacré aux communications aux citoyens. Ainsi des moyens techniques devraient être développés pour y parvenir. Télé-Québec existe déjà ainsi que Cpac et Cspan et autres moyens. Cette implication des citoyens devrait être combinée avec une série de congés mensuels fériés, non pas religieux mais de la citoyenneté. Ainsi tous les mois, auraient lieu des élections ou des référendums, tenus électroniquement.

Le pouvoir serait ainsi redonné aux citoyens. S’ils ne l’utilisent pas, ce sera alors à eux d’en porter l’odieux. Diviser les pouvoirs, les concentrer autour d’élections spécifiques et des référendums plus valables que des sondages (orientés par les commanditaires) et ainsi les citoyens auraient le sentiment d’être plus en contrôle.

On n’aura jamais le contrôle parfait. Où il y a de l’homme il y a de l’hommerie. Mais une chose pourrait être dite: AU MOINS, LE VOLANT EST DANS LES MAINS DU CITOYEN.

Bertrand (@BDmoi)