La morosité dans l’économie prospère.

À écouter le Premier Ministre Couillard, nous sommes dans une économie prospère, les entreprises vont bien et tout est pour le mieux dans le meilleur des monde. Je n’épiloguerai pas sur ce sujet. Mais prenons-le pour acquis.

Comment se fait-il que le climat, dans les médias, soit si terne et si déprimant. Je suis bipolaire et je suis soumis à des fluctuations d’humeur, mais, ce que mes yeux observent et mes oreilles entendent n’est pas le fruit de mon humeur.

Scandales par dessus scandales, chialage permanent des politiciens de l’opposition et questions posées toujours répondues par des évitements quand ce n’est pas pur mutisme. Ce matin, les policiers ont mordus les politiciens et le premier soubresaut est la démission de Sam Hamad. Le premier scandale tant réclamé sous la tutelle de Couillard vient de se produire. Hamad un chéri des libéraux tombe sous les accusations.

Nous sommes vraiment dans une période sombre de notre histoire. Sombre quant au choix de politiciens qui nous est offert, au sujets débattus par ceux-ci et par l’aura d’illégalités qui coiffe tous les partis.

Donc l’émission de controverses est continue de la part de l’assemblée nationale, et les médias font leurs choux gras de ces scandales.

Pire, aujourd’hui on a du Québec bashing du Québec lui-même. Gilles Proulx qui signe un chronique dans le JM de ce matin qui titre:http://www.journaldemontreal.com/2017/04/27/sommes-nous-un-peuple-de-perdants

La conclusion? Nous souffririons de racisme systémique? C’est ce que croit Couillard. La morosité dont on souffre est celle de ceux qui n’osent s’affirmer et qui ne se reconnaissent plus le droit d’être ce qu’ils sont. Nous avons eu une idée de notre puissance et de notre capacité avec Expo67. Mais depuis, tant de choses ont changées. On s’est assis sur nos lauriers, on ressasse le passé et nous nous délaissons de nos institutions et de nos possibilités.

Le remède à la morosité est en dehors des mains des médias. Ils ont trop abandonné leurs responsabilités en sacrifiant au profit. On est dans ce monde. Alors? Que pouvons-nous y faire? Tant et si peu. À nous de faire preuve d’imagination et de détermination. Si on en est encore capable.

Bertrand (@BDmoi)

 

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