je suis intimement convaincu.

Je suis intimement convaincu qu’un enfant, pour grandir sainement, a besoin d’un cadre assez (pas trop) rigide et de conséquences (pas mortelles) quand il sort du cadre. Il sera toujours temps pour lui de choisir sa destinée. Mais il est du rôle impérieux et irremplaçable du parent d’établir un cadre raisonnable ( et raisonné) pour son enfant.

On a l’impression que les nuances se perdent dès qu’il est question d’un enfant. Le BIEN d’un enfant n’est pas NÉCESSAIREMENT la liberté totale. Les arbres croches ont grandi sans tuteur et les arbres droit ont plus de chances d’avoir été cultivés avec un tuteur.

Un tuteur n’est pas un empêcheur de tourner en rond. Il n’est pas là pour retenir l’enfant de grandir. Un bon tuteur encadre et ne touche pas directement. Il fixe des limites et est souple dans l’application. Si le tuteur ne suffit pas on met des mesures plus adéquates pour redresser.

Ainsi devrait-il en être pour les enfants. Combien de parents se voient comme des tuteurs? Je ne pense pas que beaucoup en soient conscients. Juste à voir le comportement de plus en plus agressif des enfants. Je vis en région et le mal se répand. Nous sommes vraiment dans la forêt des mal aimés.

Cela pourra-t-il changer?

Bertrand (@BDmoi)

Inhumain? Vous avez dit inhumain?

Inhumain? Vous avez dit inhumain? Votre vision de l’humain est grandement altérée et digne de passer pour inhumaine. L’humanité est surfaite quand on l’applique à un seul individu. Chacun a ses particularités et ses défauts et ses qualités (estimées selon les autres). Double source de diffraction de la réalité.

Les jugements des gens sont biaisés par les manques de connaissance de la réalité de la personne jugée doublés par les manques de connaissance d’elle même de la personne qui juge. Je pourrais en ajouter d’autres mais tenons nous en à ces deux manques. Un humain, en particulier est capable de tout pour modifier sa réalité personnelle. Ses perceptions sont telles et sa vision est telle que ses actes sont en réponse avec ces données. Donc Il est impossible, dans l’état des communications interpersonnelles actuelles de partager cette vision. Les gens ont beaucoup de difficulté à communiquer parce que le brouillard des émotions individuelles brouille l’Information véhiculée. Doublé par la méconnaissance des mots, le brouillard s’épaissit. Ajouté à l’Imagination de celui qui regarde, on peut voir n’Importe quoi.

Tout existe parce que chacun est différent dans tellement d’aspects que c’est impossible à imaginer. Juger de l’humanité ou de l’inhumanité de quelqu’un est préjudiciable. Il faut cesser de juger. Donc L’Humanité gagnerait à s’humaniser. Ceci veut dire que l’on doit se rendre à l’évidence: nul n’agit absolument raisonnablement. C’est toujours un mélange de vision altérée, de brouillard de communication, d’émotions ressenties et après un certain temps seulement, de raison coupable ou non.

Appliquons ceci à nous et cessons de culpabiliser, mais, cessons de culpabiliser les autres surtout. NUL n’est parfait mais tous sont de parfaits humains.

Bertrand (@BDmoi)

Déliquescence de la société?

Déliquescence la société ou ce sont les individus qui périclitent? Ma réponse à cette question est au niveau de l’accent grave. Transformer une question en affirmation est possible. Grave la situation et grave au-dessus du u dans OÙ. La société est l’amalgame des individus. Quand il n’y a pas d’Objectifs communs, on a des objectifs en commun. La différence est que chacun poursuit uniquement ses désirs personnels plutôt que de mettre son apport à un ou des objectifs communs à la majorité des gens. La Révolution Tranquille semble être, avec le projet de la Baie James de Bourrassa, les derniers soubresauts d’une société. Cette société est disparue. La richesse qui a été créée dans ces temps ne s’est pas répartie et, scandales après scandales, la société s’est morcelée.

Mais la société n’a pas de comportement. Elle est le résultat du comportement de l’ensemble des individus. C’est, entre autres, une des choses que les chroniqueurs des médias ne comprennent pas ou au contraire exaspèrent. Le seul et unique point commun des individus est l’argent. Tout est ramené à l’argent. Les valeurs? Au diable, ça ne se monnaye pas. Ce qui a fait le QUÉBEC ET LE CANADA est loin derrière. La solidarité, l’ambition pour les générations futures, la valeur du travail et de la récolte et toutes ces valeurs anciennes ont disparu. On a jeté les bébés dans les turbines des grandes centrales.

Les citoyens actuels profitent des résultats des populations qui ont bâti les conditions actuelles. Ils se pensent le droit de récolter ce qu’ils peuvent. C’est vrai et c’est faux. Ne bâtissant plus et n’ayant plus d’Objectifs les gens jouissent d’un niveau de vie qui s’en va en décrépissant. On a les yeux rivés sur le passé grandiose et on a délaissé l’éducation des gens. Tout ce que les boomers, dont je suis, donnent comme vision aux jeunes c’est qu’ils sont repus, comme après un gros repas. La réalité c’est qu’ils se reposent, pour bon nombre, après un travail intense. Mais les jeunes ne voient pas ce travail qui a été fait.

Les gens ont ils trop travaillé et pas assez éduqué? Je ne saurais le dire. Mais on a le résultat qu’on a. Tant qu’on en restera à discuter de l’argent et non pas des conditions qui ont amené la population à vivre à ce niveau on est dans la descente et le déclin. Que faudra-t-il pour qu’il y ait renaissance de la grandeur laborieuse? Jusqu’où descendra la notion sociale de la communauté? Je n’en ai aucune idée. Et pourtant j’y pense constamment. Ma vie est faite et j’essaie de partager les leçons de la vie. C’est tout.

Deux aspects sont d’une suprême importance: l’éducation des jeunes sur le parcours des individus qui nous ont permis d’atteindre ce niveau de vie, et le système de répartition de la richesse qui A ÉTÉ CRÉÉE. Ce deuxième aspect dépend d’une JUSTICE réelle et prioritaire. La Santé prend beaucoup de place. Mais, on mourra certainement un jour. Peut-on penser à la société qui se meurt et la soigner. Pour le moment elle est en soins palliatifs.

Bertrand (@BDmoi)

Liberté 55, plus facile que jamais.

IL est très facile, actuellement, d’atteindre la liberté 55. La réelle, pas celle annoncée dans les pubs. La liberté 55 c’est s’occuper à ce qu’on aime vraiment, à pleine vapeur. De ce temps-ci, il y a une multitude d’emplois disponibles et ce dans un choix immense de domaines. Il y a moyen de vivre sa vie et de la gagner en même temps. La question est de se voir calculer les revenus et les dépenses en fonction de notre joie de vivre.

Cela demande un peu de jarnigoine et de calcul. Mais on a peur. Alors ayez peur et vivotez c’est votre choix. Pour les autres il faut d’abord se demander où on veut aller, se demander et demander quelles sont les aptitudes et diplômes requis, aller chercher les diplômes et mettre ses aptitudes en valeur et bien entendu faire les premiers pas.

UN tient vaut mieux que deux tu l’auras? Tenez bon! Sinon c’est le temps de vivre. Que vous ayez 20, 30, 40 ou 50 ans il est le temps de vivre votre vie. Traitez moi de bisounours, si ça vous chante, mais assumez votre vie. Un homme averti en vaut deux sur le marché du travail. C’est ma réalité et je la partage.

À bon entendeur, salut et bonne chance, la chance sourit aux audacieux.

Bertrand (@BDmoi)

P.S. Je fais la morale? Pas du tout! J’exprime mon point de vue.

S’adapter au changement?

Comment peut-on s’adapter au changement quand le changement est un gigantesque char d’assaut qui tire partout. Le commerçant spécialisé ne peut résister au géant AMAZONE. Le géant dispose de tous les avantages des économies d’échelle et de la diversification énorme de ses intérêts. Plus les petits commerçants disparaissent, plus le géant AMAZONE grossit. Personnellement, j’ai résisté le plus longtemps possible. Mais suis-je pris que pour trouver ce que je cherche, la qualité, je dois me tourner vers Amazone.

Le petit marchand, pour maintenir un volume de ventes a dû se tourner vers les plus bas prix. Les gens regardent le prix. Ils achètent sur impulsion et comparent les prix des marchands avec les prix les plus bas sur internet. Qui peut résister au prix le plus bas quand le géant occupe tous les espaces de la chaîne de distribution et fait un petit profit à chaque étape. C’est impossible de rivaliser.

Quand la compétition locale sera écrasée, ou du moins amoindrie, le géant aura beau jeu pour augmenter le petit profit à chaque étape. C’est ce qui nous attend, inéluctablement. La mondialisation a gagné et c’est trop tard pour réagir. Il y aura de plus en plus de petits fournisseurs et le géant s’accaparera de tout le système de distribution. C’est maintenant réalité et la société de consommation a produit son résultat ultime. Société de consommation basée sur la quantité? Distribution basée sur la quantité.

L’avantage d’Amazone, en tant qu’entité, est qu’elle peut offrir un réseau complet au petit fabricant. Pas de frais de transport, pas de frais de Marketing, pas de frais autres que ceux de production. Le gigantisme de certaines entreprises comme, APPLE, Amazone, GOOGLE, META et autres est tel qu’il est le précurseur à la mondialisation de tout. Il y aura des pleurs et des grincements de dents. Mais, le temps, agira car les gros deviennent plus gros et les petits deviennent plus spécialisés dans leur fabrication. Je crois qu’on a largement dépassé le point d’inflexion La courbe approche l’étape de la maturité. Qu’en sera-t-il? Qui vivra verra.

Bertrand (@BDmoi)

Perdre son temps à écouter les nouvelles.

La maladie mentale semble progresser? Non! LA MALADIE MENTALE NE PROGRESSE PAS. Le moral des individus dans la société baisse. La prise d’antidépresseurs est le soma du Meilleur des Mondes de Aldous Huxley. On médicamente un problème de comportement issu de notre monde moderne. Je ne suis pas hargneux, je suis réaliste et nuancé.

Le manque de sommeil et l’Écoute de problèmes qui n’en sont pas pour nous, individuellement, ont créé un climat d’anxiété de plus en plus généralisé. L’Isolement de gens, surtout suite à la pandémie, a causé une détresse de plus en plus évidente. La frustration des individus dans la vie courante est de plus en plus remarquée. Les médias n’ont de cesse de sensationnaliser tous les jours et sans répit tout ce qui se passe de mal dans la société. Que ce soit dans les nouvelles ou dans les lignes ouvertes, tout l’emphase est mis sur ce qui est dérangeant et les nuances ne peuvent résister au traitement de l’information qu’en font les médias. Trier les interventions et choisir les témoignages c’est la recette magique. Que vous le perceviez ou pas, on joue avec votre santé mentale et votre moral. Pourquoi? Pour faciliter au maximum la rentrée maximale d’argent. L’accusation est grave mais le crime aussi.

J’accuse donc les médias de négligence criminelle et d’utilisation de cruauté mentale envers la population. Les médias ne sont pas mal intentionnés. J’en suis convaincu. Mais ils ont manqué et manquent totalement de lucidité pour représenter le 4ième pouvoir dont ils se sentent investis. Les réseaux d’information continue sont comme des rémoras qui s’accrochent aux requins en espérant des miettes.

J’ai beaucoup parlé contre l’influence néfaste des médias. Prendre action contre ceux-ci est vain. Ils ont des moyens énormes et je suis bipolaire. Alors?

Faites-en ce que vous voulez. On m’accusera de crier au loup? Je n’en ai que faire. La meute est là et les brebis sont captives. Sauve qui peut.

Bertrand (@BDmoi)

La propagande ne fonctionne que parce qu’on ne se parle plus.

La propagande ne fonctionne que parce qu’on ne se parle plus. On se braque les uns contre les autres et on est certain de détenir LA VÉRITÉ. Tout le monde se réclame de la liberté mais la nie à l’autre dans les faits. Le problème n’est pas les autres, non! Le problème c’est nous, en groupes (chambres d’écho) et individuellement. Diviser pour régner est facile pour les manipulateurs dans un tel monde. Il s’agit d’identifier une caractéristique pour que les gens s’agglutinent, telles des mouches, et en généraliser une conséquence néfaste. La recette est connue depuis longtemps et explorée à fond par Goebbels. Ce n’est pas le point Godwin, c’est une réalité historique connue et reconnue.

Les familles explosent, les amitiés se défont, l’isolement se généralise. On ne se parle plus mais, plus grave, on ne tolère plus la différence. On est de moins en moins libres. Les marchands de guerre et de malheur ont tout le champ libre et agissent sournoisement dans la société. Plus personne n’a confiance en personne ou presque. Les communications sont réduites au maximum et ne visent qu’un but précis, convertir les autres qui pensent différemment. Cela se traduit par une infamie syndicale, tout le monde veut être reconnu de tout le monde.

Qu’on le veuille ou non, il y a un contrat social, qu’il soit signé ou non. Ce contrat n’est pas à la mesure de ce qu’On reçoit mais de ce qu’On donne. Moins on donne, moins on peut recevoir. Mais il semble que plus on a reçu, moins on donne. J’ai dit, il semble. Toutes les minorités qui crient vouloir être traitées comme telles, le sont. Elles se marginalisent au lieu de s’inclure. Elles veulent une exclusivité qui n’appartient à personne.

Je crois fermement et intimement à la liberté de chacun de choisir parmi les opportunités qui s’offrent à chacun. Beaucoup, sinon la majorité, refusent de saisir les opportunités pour ne se heurter qu’aux obstacles. Des obstacles il y en a pour tout le monde. Exercer la liberté c’est appliquer la tolérance et donner à l’autre la possibilité d’exprimer ce qu’il pense. Il y aura presque nécessairement différence de vue. Mais ensemble on peut voir une partie de la réalité. Séparés? ON demeure seul et isolé.

Bertrand @BDmoi)

S’attend-on à trop?

S’attend-on à trop? J’ai écrit ceci en septembre 2020: https://bdmoi.mdugre.info/attentes-stratospheriques/

J’étais en beau fusil. La réalité est comme je l’ai dis mais, il faut dire que les politiciens n’aident pas leur cause avec les promesses irréalistes qu’ils proposent. Tout notre monde est truffé de promesses toutes plus irréalistes les unes que les autres. C’est hallucinant que la publicité, les nouvelles des médias, et les paroles prononcées non-suivies d’actes correspondants trouvent encore preneurs.

On dit qu’on assiste à une crise de confiance envers les autres. Ce n’est pas une crise de confiance, c’est une crise de paroles irréfléchies et prometteuses d’un temps meilleur. On répète ad nauseam des choses complètement irréelles qui vont dans le sens des désirs des plus simples esprits de la société. On les répète tellement que les gens s’attendent à les trouver quelque part. Que ce soit des découvertes récentes qui donneront peut-être des résultats dans 10 ou 20 ans, ou des solutions hypothétiques qui coûtent des milliards et qui seront surtout dépassés dans les coûts, et qui ne règleront rien, et qui seront de plus de déceptions à long terme, il y a un monde d’impossibilités qui existe. De là le scepticisme de certains, dont je suis.

Croire sur parole est tellement répandu que les gens appliquent à maintenant ce qui pourrait, peut-être, être dans le futur. Déception vous dites? Déconfiture totale. Donc pour répondre au texte de 2020 oui les attentes sont stratosphériques et on doit fortement respirer par le nez. Mais Réfléchir à la probabilité que les choses se passent comme on nous les fait entendre? Cela amène nécessairement une crise de confiance globale. Le scepticisme des gens grandit et la valeur des mots sur lesquels on joue diminue comme une peau de chagrin. Personne n’a lu le dictionnaire et personne ne sait le sens exact des mots et ce qui fait leur originalité. Alors les manipulateurs ont beau jeu pour nous emberlificoter et nous promettre mers et mondes esquissés de paroles doucereuses.

À qui la faute? Que celui qui n’a jamais péché lance la première pierre. Parole tellement réelle.

Bertrand (@BDmoi)

Où en est l’information?

Il y a un an j’ai écrit ceci qui traite de la propagande. https://bdmoi.mdugre.info/propagande-vous-dites/

Un texte court qui portait sur une question simple. Mais avec le jugement du Juge Rouleau sur l’utilisation de la loi des mesures d’urgence, selon lequel le gouvernement était légitimé, dans les circonstances, d’utiliser cette loi, les gens ne retiendront que cela. Mais l’épaisseur du jugement démontre la faiblesse de ce constat. Il blâme sévèrement les politiciens et la police. Leur inaction a permis aux gens de se scandaliser de leur inaction.

Premièrement personne, parmi la classe politique, ne s’est fait le porte-parole des citoyens en colère. Ensuite la police a laissé les actes délinquants se commettre sans encourir les rigueurs de la loi. L’immobilisme des autorités et la non réceptivité du gouvernement, a démontré aux gens, la plupart de bonne volonté, que la liberté n’existe plus dans ce pays. Pourquoi? Parce que la démocratie a cessé de régner. Un acte personnel de 30 secondes, fixe pour 4 ans ou 5 ans la destinée du pays. Entre deux X nous sommes soumis au cartel des élus. IL n’y a que leur point de vue qui compte alors on assiste à la propagande.

Les médias de masse ne répondent plus à la demande d’Information des citoyens. Aussi périclitent-ils. Le gouvernement a besoin des médias pour répandre sa propagande. Les centrales syndicales ont besoin des médias pour répandre leur propagande. Les groupes organisés ont besoin des médias pour leur propagande. Les citoyens ne s’y retrouvent plus. Comment s’y retrouver quand les moyens de télécommunications de masse sont subventionnés par l’État et non les tas de citoyens qui veulent de l’information. Jamais y a-t-il eu tant de propagande et si peu d’information. Tout va mal, du moins à en croire ce qu’On nous rapporte. Mais dans la réalité, nous sommes un pays où il fait bon vivre. Nous ne sommes plus libres car nous ne nous laissons plus exploiter. Nous étions libres d’obéir à la majorité du pouvoir. Maintenant la majorité conteste le pouvoir plus ou moins ouvertement.

La désorganisation sociale que nous subissons est, d’après moi, due à ces deux facteurs, perte de démocratie donc de liberté et perte d’information fiable et vérifiée. Ceci énoncé. certaines gens vont chercher LA SOLUTION. Mais il n’y a pas UNE solution. Il y a UN résultat de L’ensemble des solutions ou éléments de solutions qui seront mises de l’avant et celles qui seront ignorées ou passées sous silence. La liberté de décision par une information factuelle et vérifiée? Une lubie ou une possibilité? Au point où nous sommes rendus?

Bertrand @BDmoi)

Être isolé dans la promiscuité?

La ville, dans sa folle grandeur, amenuise la place de l’individu. Il fut un temps où la ville était le lieu commun de bien des gens sociables. Aujourd’hui la ville semble isoler les gens. Chacun se promène dans sa bulle et est isolé du reste de l’humanité. La ville est maintenant synonyme de peur et de crainte. L’intolérance est endémique et les frustrations des individus, dans les grandes villes, semblent tellement à fleur de peau.

J’entame aujourd’hui ma 70ième année de vie. Jamais je n’ai plié à la force du groupe. Les idées de faire partie de quelque chose ne m’a jamais appelé. Je suis un individu fort que la pression du groupe n’influence pas. J’ai résisté, pacifiquement, de manière complètement obstinée, à toute pression à la conformité. Je ne peux ressentir ce besoin si pressant pour bien du monde, de faire partie d’un groupe. Suite à des expériences personnelles, j’ai développé l’idée que le quotient intellectuel des gens diminue avec la taille du groupe.

Bien des gens, pour être ou sembler conforme à l’idéologie du groupe, vont adopter des comportements purement bestiaux ou totalement irraisonnés. À contrecoeur, peut-être, mais vont acquiescer dans le sens des meneurs du groupe. J’ai toujours été réfractaire à être dirigé, par qui que ce soit, même mon psychiatre. Discutons entre nous et entendons nous sur une marche à suivre, et je la suis. Mais, si on me l’impose, je suis totalement borné sur mon idée.

Est-ce avoir de la colonne, des couilles, ou autres parties quelconques de l’anatomie? Quand je l’ai dans la tête je ne l’ai pas dans les pieds. Aussi, suis-je heureux avec moi. Je me sens satisfait et j’aime aider les autres à satisfaire leurs besoins. J’aime pas faire chier le peuple mais, s’ils ont besoin d’un regard autre sur la réalité que je vois, ils trouvent en moi un individu apte à discuter avec eux. Pas pour les convaincre que ma réalité est meilleure que la leur, mais pour leur faire voir un aspect qu’ils ne voient pas. Je ne réussis pas toujours, mais, j’essaie. Là est la limite de tout individu. Partager sa vision. Pour que l’autre en face sa substance.

Aussi, après 1485 textes écrits suite à mon 63ième anniversaire, ai-je encore plein de choses à vous dire. Tout ce que je souhaite, c’est de vous aider à vous trouver, vous même, bien avec vous même.

Bertrand (@BDmoi)