Mois : juillet 2017

Combien je hais cette expression” Tout le monde n’est pas…” Tout le monde n’est jamais, mais alors là jamais, tout le monde. Je ne peux penser à une seule chose qui le soit. Même respirer n’est pas le fait de tous. Il y a l’apnée du sommeil, celle du nourrisson et en plus il y a tous ceux qui ont besoin d’une machine pour respirer.

Alors quand on me dit “c’est pas tout le monde qui… ” je vois rouge. Depuis quand faut-il l’unanimité sur quelque chose. Celle-ci est impossible. Surtout avec la charte des droits et libertés. Alors pour ne pas nuire à l’innovation, de grâce, arrêtez de dire “C’est pas tout le monde” et dites y a-t-il suffisamment de gens pour…

On parle de la tyrannie des minorités. Peut-on parler de l’opportunité d’une minorité. On utilise “tout” à tort et à travers. Cessez d’utiliser ce mot et inversé le par “qui” Qui est intéressé à quelque chose. Il y en a toujours. Combien? Voilà la question.

Bertrand (@BDmoi)

Quand y a-t-il eu un débat de fond dans les médias? Ma pauvre mémoire ne réussit pas à s’en souvenir. C’est désolant comment les médias (tous) ne sont que centrés sur la dernière nouvelle(sic) pour concurrencer les réseaux sociaux.

S’il est un domaine où les médias pourraient exceller, ce serait dans les recherches dans les sujets de préoccupation des gens. Beaucoup de personnes ne peuvent s’arrêter et réfléchir à ce qui se passe dans le monde. Quel est l’état de la démocratie par exemple? Où en est exactement la majorité Québécoise? Comment se divise la population du Québec quant aux espoirs du futur? etc.

Mais ceux-ci ne jouent absolument pas leur rôle. Voilà pourquoi ceux-ci courent après les fonds. Ils n’ont plus de valeur ajoutée. Ils sont appelés à disparaître car ils n’ont plus le temps de jouer leur rôle. La vitesse de transmission de la nouvelle par les réseaux sociaux est telle que pas un médium ne peut les suivre. Cette vitesse crée un vide immense. Qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui ne l’est pas? Voilà où les médias peuvent tirer leur épingle du jeu. Le décalage nécessaire à la confirmation est un plus dans ces cas.

Alors cessez de vouloir impressionner par la rapidité et allez-y à fond dans la fiabilité.

Bertrand (@BDmoi)

Est-il venu le temps de faire des choix? Choisir entre le passé et le futur? Élaguer la culture de certains irritants majeurs et créateurs de tension entre les gens?

Il est difficile de conjuguer les efforts de beaucoup de personnes. La religion, l’orientation sexuelle, le port de tatouages ou de “percings” et plein d’autres signe individuels séparent les gens. Doit-on se concentrer sur la liberté de choix? Sur la pression sociale? Sur l’intolérance en somme?

Il faut élaguer l’individualité ou la pression sociale. Je suis pour garder l’individualisme. Mais individualité assumée. Ce qui veut dire que l’individu a droit à ses choix pour lui et on doit l’accepter. Mais celui-ci ne doit pas imposer ses choix aux autres. Qu’est-ce que je viens de dire?

C’est simple. On doit accepter les apparences de chacun. Mais il doit assumer sa différence. Ceci veut dire que l’on a droit à plein de choses individuelles mais elles doivent rester individuelles. Les discours publics sont à être jugés selon les lois du pays. Donc on ne peut, sous prétexte d’ordre religieux, manquer de respect aux femmes ou autres. La charte garantie l’égalité des personnes. C’est le principe fondamental de nos lois.

Il faut donc étendre ce droit à l’égalité à tous et chacun. Voilà le point de départ de ce qu’il faut élaguer de notre culture passée. Cela ne veut pas dire de démolir toutes les églises et toutes les rues de toutes les municipalités portant le nom de saints. Cela veut dire que c’est un reflet de l’histoire avec ses épisodes heureux et malheureux. C’est le passé. Peut-on maintenant faire la place au futur et au vivre ensemble? Le multiculturalisme est là pour durer. Aussi bien adapter les lois en ce sens et la jurisprudence devra s’adapter.

Bertrand (@BDmoi)

On parle d’obsolescence programmée. Dans un article de journal de La Presse on dit que l’obsolescence programmée n’existe pas. Je suis désolé de pleuvoir sur leur parade mais elle existe bel et bien, mais, sournoisement.

On ne vend plus de produits. On vend des prix. La logique veut que pour avoir le prix le plus bas, on doit sacrifier sur la qualité et la durabilité et même le design. Il s’agit que l’on me dise que c’est l’article le plus vendu pour m’allumer une alarme au comportement d’achat. On confond quantité et bonheur.

Le bonheur durable n,existe que dans la qualité de nos biens et services. Pas la quantité. Je suis heureux et j’ai peu de revenus. Mais j’ai tout ce dont j’ai besoin et ce de façon durable.

Alors le problème n’est pas que l’on se dise “je vais faire la moindre qualité pour mon produit et ils vont en racheter” mais, “Je paie le moins possible, pour vendre le moins cher” et cela réalise les 2 objectifs: vendre plus et vendre plus.

C’est la triste réalité. Mais, je dois vivre avec. Exercer mon pouvoir au maximum, c’est à dire acheter qualité et payer le prix.

Bertrand (@BDmoi)

Il y a plein de remarques sur Céline Dion. Elle est si, elle est ça. On ne la reconnaît plus. Qu’est-ce qui lui prend. Et le summum, elle a posé nue. Photo d’une grande qualité artistique et très pudique.

Ayant sacrifiée sa jeunesse pour poursuivre un rêve, très bien organisé par un homme, que l’on sait hyper-contrôlant, elle a vécu pour les médias toute sa vie.

Peut-on la laisser profiter de ce qu’elle mérite, c’est à dire une liberté trouvée. À quoi servent ses millions, sinon qu’à s’offrir la vie qu’elle a gagnée par son absolue obéissance aux conventions.

Jalousez si vous voulez mais, de grâce, laissez-vivre quelqu’un qui a tout investi pour avoir le droit à sa liberté. Vous n’approuvez pas? Tant pis pour vous. Faites ce qui vous plaît vous en avez la liberté.

Et que vive Céline!

Bertrand (@BDmoi)

Le Canada comporte une variété de citoyens de tout azimuts. Il est cosmopolite et multiculturel. Qu’est-ce que cela veut dire? Beaucoup et rien. Je crois que la seule chose qui unisse tous les canadiens, anciens comme nouveaux, c’est la peur de la chicane. On ne peut se parler et dire les vraies choses parce que, tout de suite, il y en a pour invectiver l’autre et dire des conneries qui n’ont pas d’allure.

Donc la peur de rouvrir la Constitution n’est pas de ne pas s’entendre sur une constitution des années 2000 mais, de se chicaner pour y arriver. Le calme et la sérénité légendaires des canadiens n’est-elle que couardise et impossibilité de discuter calmement de choses importantes.

Les fêtes du 150ième, lourdement financées dans le Canada, passent pratiquement inaperçues au Québec. Ne pas se rendre compte du problème des deux nations relève de l’hypocrisie la plus complète. Qui aura le courage et la volonté de faire ce qui doit être fait, soit rouvrir la Constitution.

Il faut croire que même Trudeau, élu avec entre autres de changer le mode électoral, n’aura la volonté d’aller au-devant des chicanes qui en résulteraient. 150 ans c’est jeune pour un pays mais pas assez pour avoir l’esprit des enfants qui se réconcilient aussitôt après un moment de petite chicane.

Désolant, on laisse plein de troubles à régler pour nos enfants, alors qu’il suffirait peut-être d’une bonne chicane pour que l’on s’accorde tous. C’est dont beau l’accordéon.

Bertrand (@BDmoi)