Politiquement correct?

Quelle différence y a-t-il entre la décence et le politiquement correct? La décence c’est le respect de la relation humaine. On respecte la différence ou les différences des personnes avec qui on transige. L’auto-censure, née du respect de la sensibilité de l’autre, est un phénomène lubrifiant les relations entre les personnes.

Le politiquement correct est un maquillage. C’est une formule, supposément acceptable socialement, qui cache les pensées véritables de la personne face à l’opprobre présumée du public. C’est surtout en vigueur chez les politiciens. Nul ne peut être contre la vertu. Mais cela n,en fait pas des êtres vertueux.

Les politiciens, sauf de très peu nombreux exemples, sont lourdement affectés par le politiquement correct. Plutôt que de dire la vérité ou le but véritable, on détourne le discours avec des phrases toutes faites et des clips de 7 secondes fortement répétés.

Le politiquement correct, finalement, c’est la pression sociale d’autrefois mais, au lieu d’être imposée par la religion elle est imposée par la tyrannie de la minorité qui exige d’être traitée différemment. Nous sommes dans une période transitoire. Entre 2 quoi? Je ne le sais pas vers quoi on s’en va mais, la forte cohésion sociale qui a cessée dans les années 60 s’en va vers quelque chose de différent. Les politiciens ne veulent en parler. La société est tiraillée entre les minorités d’extrémistes de tous les extrêmes.

Peut-être faudrait-il être politiquement incorrect pour exorciser les tensions qui ne cessent de monter entre les groupuscules de tout horizons.

Bertrand (@BDmoi)

Milieux de vie? CHSLD?

Centre Hospitalier de Soins de Longue Durée, CHSLD. Voilà la signification de ces lettres. Initialement, dans des temps immémoriaux, ces établissements étaient connus pour accueillir une clientèle nécessitant des soins continus pour une longue durée. Maladies chroniques( SLA, Sclérose en plaque, accidents ou autres) qui ne pouvaient se suffire à eux mêmes.

On voulait ces établissements des milieux où les gens pourraient profiter de leur vie  malgré les problèmes de santé. Mais Un phénomène a, d’après moi, changé l’optique. Le vieillissement de la population et l’émergence de beaucoup de cas d’Alzheimer et de démence. Perte de vie psychologique mais survie du corps.

Le taux de clientèle a changé. Beaucoup de CHSLD ont une clientèle majoritairement composée de ces cas de perte de conscience. On soigne les corps et les esprits hantent les corridors de CHSLD. Voilà, d’après moi une des raisons majeures pour lesquelles ces établissements sont devenus des CHSFV (centre hospitalier soin de fin de vie). Ce sont pour beaucoup de véritables mouroirs. Le changement d’angle de soins est devenu tel que les ressources sont employées pour soigner des zombies. J’utilise ce terme pour illustrer ce qui se produit dans les CHSLD où, des gens ayant toute leur tête, sont littéralement harcelée par des êtres errants dans les corridors.

J’exagère et c’est conscient. Il y a eu un sérieux alourdissement de la clientèle. Il n’y a pas de ressources qui y ont été allouées. On utilise des infirmières et des infirmiers pour faire la garde de ces clientèles exigeantes en temps d’intervention mais, qui n’ont pas beaucoup de besoins corporels. Ceux qui en souffrent sont ceux qui font le moins de demande, les gens qui attendent constamment dans leur chambre.

Je ne sais ce que je ferais, je n’ai pas les rênes du budget. Mais il faudrait bien revoir la mission de chacun des CHSLD et spécialiser la clientèle des centres. C’est un débat à soulever. Faire la distinction des CHSLD et CHSFV.

Bertrand (@BDmoi)

 

Magasinage de parti? Magasinage de candidats?

Les partis, regroupés sur un menu fixe, ou à peu près, doivent fournir leur inventaire de 125 candidats. Il y a 3 partis et ¼ plus une ribambelle de petits choix répartis autour. Pour compliquer la donne il faut aussi avoir des candidats ministrables. Des têtes d’affiche qui propulseront les partis dans les médias.

Mais il y a aussi l’inverse. Des candidats qui se magasinent un parti. Dans les petits partis ce n’est pas compliqué les candidats sont fortement identifiés aux objectifs du parti. Ils sont complètement cohérents et représentent un aspect très spécifique. Mais, les gros partis eux, cherchent des candidats prêts à se draper des saveurs et des contradictions à l’intérieur du Marketing-Mix  du parti. Toute une série de positions choisies d’après sondages et selon les différents segments de la population que l’on cherche à atteindre.

Voilà. Plutôt que d’offrir une vision de la société, on magasine des votes selon les techniques de marketing, développées pour aller offrir un produit désiré par des petits groupes mais qui finalement comprend une série d’option dont très peu se servent régulièrement. C’est pareil pour les partis politiques. Ils offrent une série d’options pour que quelques votes tombent dans la boîte. Les candidats, eux, vous diront qu’ils ont été élus pour leurs idées. Et finalement le conseil des ministres obéit aux volontés du Premier Ministre.

Tout ce magasinage pour arriver à avoir un menu non pas de près de 1000 personnes candidates pour représenter la population, tous les courants dans la population, mais 3 partis ¼ qui se représentent et oublient ou déforment les milles promesses qu’ils ont faites dans les comtés.

Comme pour le magasinage il y a des gens qui sont abonnés à un parti. Il y en a beaucoup. Ils votent tel parti. Ensuite il y a ceux qui ont eu une mauvaise expérience client lors du dernier achat et qui veulent changer de parti. Puis il y a ceux qui ne ressentent pas de besoin particulier autre que de faire comme les autres et qui vont choisir à peu près n’importe qui. Finalement il y a ceux, quand même assez nombreux, qui n’en ont que faire du magasinage. Mais ceux-là on n’en tient pas compte. Dans bien des cas il iraient au magasin pour dire que celui ne leur offre rien qui les tente,  et aideraient la politique, ne serait-ce que ramener à Terre les politiciens.

Dans les sondages, comme dans la vie, on ne tient pas compte de ceux qui ne votent pas ou qui votent contre tous ces choix. Il faudrait comptabiliser ces votes qui s’exprimeraient si on en tenait compte. Mais qui ne dis rien consent. C’est la logique démocratique. Mais pour beaucoup ne rien dire est un signe de rage intérieur sur ce qui se passe. ALors donnons-leur le pouvoir de faire sortir ouvertement cette rage de façon pacifique. Ajoutons au bulletin de vote l’option “aucun de ces candidats”. Qu’elle soit comptabilisé et qu’un taux suffisant, genre 15% ou plus, soit valide pour justement invalider le vote. Mais, ça n,arrivera pas.

Pas plus que la fin des partis politiques et l’élection d’un gouvernement formé d’individus imputables et responsables. Ça n’arrivera pas, parce qu’un parti élu sous le système actuel, ne voudra pas changer les règles qui leur ont permis d’être élu. Le magasinage n’est pas prêt d’arrêter. D’un bord comme de l’autre, les partis et les candidats vont de plus en plus se courtiser afin d’atteindre le seul but qui compte, le POUVOIR.

Bertrand (@BDmoi)

 

Sectarisme et segmentation, la différence.

Il y a des différences entre les gens. C’est un fait. Que ceux qui se ressemblent s’assemblent, semble une loi de la nature humaine. Mais il y a des différences fondamentales selon lesquelles les gens peuvent se grouper.

La segmentation fut inventée pour grouper les gens qui ont des besoins similaires afin de développer des produits qui répondent à leurs besoins. Cela semblait une technique souhaitable et productive. Cela a mené ;a l’explosion de produits concurrents avec des caractéristiques différentes.

Là où le bât blesse c’est dans l’inverse de la segmentation. Le sectarisme. Celui-ci se caractérise par une réunion de gens avec des opinions arrêtées et dont la croyance de base est l’absolue certitude d’avoir l’unique vérité et que tous les autres sont des imbéciles de penser différemment.

Le sectarisme religieux, politique, diététique et tous les autres sont une plaie de plus en plus répandue. Les discussions sont impossibles, ou presque. Le seul but de la secte est d’avoir raison.  Il n’y a pas d’autre finalité ni raison d’être.

Il faut donc trouver une façon de défaire les sectes. Toutes les sectes. On a des Premiers Ministres qui croient à la différence. Mais ils font tout pour éviter d’en discuter et d’en arriver à un modus vivendi acceptable. Le multiculturalisme est une réalité. Il faut absolument poser des gestes essentiels pour le bon fonctionnement de la société. C’est ça le rôle des élus.

On est loin du multiculturalisme pacifique, justement à cause du fait qu’on ne l’expose pas dans tous ses effets. Le sectarisme est une réaction normale à la différence mais il faut absolument valider les règles d’existence de chacun et faire en sorte que les lois soient  suprêmes et respectées de tous.

Bertrand (@BDmoi)

 

Des journées fériées? Pourquoi pas RIP?

Si on remplaçait une journée par mois, genre dernier vendredi du mois, par une journée fériée, que l’on appellerait journée fériée de référendum d’initiative populaire, journée où les lois, votées par l’assemblée nationale, seraient avalisées par le peuple, les citoyens?

On a des journées fériées qui ne signifient plus rien de spécifique. Il y a bien l’Action de Grâce qui devrait signifier de quoi? Mais, rendre grâce à qui? Dans une société où la religion et l’État sont supposés être séparés.

Donc je me demande si une journée fériée par mois, pour avoir le pouls véritable de la population, ne serait pas des plus opportuns pour la société. Beaucoup disent qu’il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va. Je suis complètement en désaccord sur ce point. D’où que l’on vienne on peut vouloir aller à la même place. La chose importante n’est donc pas de savoir d’où l’on vient mais où l’on est. Collectivement on est où?

Ensuite, et seulement ensuite, pourrons-nous choisir le chemin qui nous mènera où l’on veut aller. Alors cessons de nous mettre collectivement la tête dans le sable, de célébrer des événements qui ne veulent plus rien dire et mettons à profit les merveilleux moyens de communication qui nous permettraient de savoir où on en est et où, collectivement, on veut aller.

Demain n’est pas la veille de ce changement. Mais encore peut-on profiter de ce temps donné pour réfléchir à une amélioration des choses, entre deux ventes de garage.

Bertrand (@BDmoi)

 

Quand la rareté semble la source de toute richesse.

Aujourd’hui, les fantasmes des gens sont les choses rares. La grande richesse, la grande notoriété ou encore mieux la royauté. Les gens sont obnubilés par les choses rares. Mais, dans l’horreur, il y a le modèle inverse. Plus un acte horrible se reproduit, plus il est publicisé.

Nos médias, supposément d’informations, se gavent de ces deux choses. Mariage royal et tueries dans des écoles aux États-Unis. On nous montre continuellement ce qui n’est pas la vie de tous les jours, de la population. Résultat? On a Trump et un moral à terre.

La radio, la télévision, les journaux sont des médias puissants. Chacun de ces médias lutte pour sa survie. Que nous donnent-ils en pâture pour attirer nos dollars? À vous d’admirer. Mais j’aimerais plus de diversité. Un plus grand reflet de la réalité. La belle, comme la moins belle.

Les gens sont de plus en plus anxieux et démoralisés. C’est du moins ce que disent les médias. Est-ce vrai? Est-ce une autre arnaque pour aller chercher plus de dollars? Je ne sais pas, je ne sais plus. La seule chose que je sais, c’est que les escrocs essaient de nous arnaquer sur les médias sociaux. Supplier les gens d’envoyer de l’argent pour des raisons dignes des télé-romans.

On ne peut plus voir la réalité par médias interposés. Tout n’est qu’illusion. La santé mentale demande que l’on fasse obstruction à ce que nous assaillent les médias. Il y a 168 heures dans une semaine et les médias répètent à outrance les mêmes nouvelles, toujours commentées par des gourous de l’information. Des experts sur tous les sujets qui annonnent les mêmes constatations, commentaire après commentaire. Je les appellent les commèrementateurs. Experts en tout qui présentent leur propre point de vue.

Heureusement, il y a la vie réelle, avec les gens autour de nous et la famille pour garder les pieds sur Terre et constater que la vie foisonne encore. Pour combien de temps? Faut-il se fier aux médias pour la réponse?

Bertrand (@BDmoi)

 

Ces super-héros dont les partis raffolent.

Les partis politiques carburent aux super-héros. Ils en font leur choux gras. Nous semblons influencés par ces super-héros. Certains, nombreux, favorablement et pour d’autres, moins nombreux, défavorablement.

On les présente comme des êtres supérieurs, ayant des idées de serviteurs, et qui régleront tout les problèmes de la société en favorisant telle ou telle partie de l’économie. Que ce soit améliorer le budget de la Santé, de l’Éducation, des Transports de toute la province.

La réalité est que la machine gouvernementale est déréglée. Elle est si grosse et si sclérosée qu’essayer d’y changer quelque chose, en un mandat, demanderait, non pas un ou deux super-héros, mais une assemblée nationale complètement composée de super-héros. Même à ce compte on ne pourrait modifier sensiblement la fonction publique.

Et les super-héros, eux, sous leur costume élaboré, ne sont que des humains qui ne peuvent être comparé à dieu qui est un seul en trois personnes. Les députés sont des demi-dieux qui se représentent, représentent le parti et finalement tentent de représenter la population des citoyens. C’est le contraire de dieu, trois représentants en une personne.

Alors que la société se morcelle en multiples courants de pensée, ces as de la communication nous parlent d’emploi et d’économie. La Santé un budget effrayant pour des résultats médiocres, l’Éducation un réinvestissement après un abandon de plus d’une décennie, et j’en passe. Avez-vous constaté l’état de nos routes?

Nous avons les résultats que nous méritons. À voir des super-héros et voter pour eux(elles) et à gober leurs discours, nous avons la représentation que l’on accepte d’avoir. C’est triste? C’est pourtant la réalité que j’observe. Il faudrait, à long terme, élire des personnes( humains) responsables et imputables qui sont redevables aux citoyens. Les organismes publiques sont rendus à des tailles inhumaines et c’est la folie furieuse.

Que l’on commence par planifier correctement le corps des fonctionnaires qui rendent des services directs à la population. On pourra après installer une structure organisationnelle qui soit plausible et orientée sur les besoins de la population.

Ceux qui réussiront cet exploit, s’il en est, seront des super-héros, non parce qu’on les aura présentés ainsi, mais, parce qu’ils le mériteront.

Bertrand (@BDmoi)

 

De la conviction personnelle et de la politique.

Il fut un temps, où les choses étaient difficiles et réelles, où la société était relativement homogène. La pression à la conformité était très grande, autant au point de vue social qu’au point de vue religieux. Le Canada, le Québec étaient plus orientés sur la société. Les conditions climatiques et l’effet dévastateur de aléas de la vie étaient un ciment qui rapprochait les gens.

Aujourd’hui c’est la dé-responsabilité de chacun. C’est du chacun pour soi.  Auparavant on pouvait choisir le candidat qui représentait majoritairement, les volontés du peuple. Aujourd’hui le peuple est segmenté, tellement, que c’est un amas d’individus qui ne représentent plus une conviction commune.

Il faudrait donc que le mode électoral s’adapte à cette différence. Il ne peut y avoir de parti politique, peu importe le nombre de partis, qui puisse aspirer à représenter la population. Il faut maintenant mettre l’emphase sur le candidat. Laisser tomber les partis, mon souhait c’est les abolir, car ils ne sont plus que des dinosaures. Il font partie du passé.

Il faudrait migrer le système vers un système de représentation personnelle, de gens qui ensemble représentent les différents courants dans la société. Ces gens pourraient voter selon leurs convictions, sans ligne de parti, et résoudre ensemble les tiraillements de la société. Ils seraient responsables et imputables de leur vote. Bien entendu toutes les délibérations du gouvernement seraient télévisées et les lois seraient soumises à un référendum populaire pour être validées par la population.

Je ne sais ce que ça donnerait comme discussion, mais les lois seraient plus respectées, je crois. D’après moi ce serait de la démocratie digne des années 2000 et qui nous rapprocherait enfin de celle de l’agora grecque qui a donné l’origine du mot démocratie.

Bertrand (@BDmoi)

 

Du sens de la vie.

Il sont des gens pour qui le sens de la vie est dépassé, il est par en arrière, revenir à ce qui était. Il en est d’autre pour qui il est en avant, un futur rempli de promesses. Tous ces gens l’ont faux.

La vie, c’est aujourd’hui que ça se vit. Pleine des enseignements du passé pour définir un futur différent, si c’est le désir. Mais les choses qui comptent, c’est aujourd’hui qu’on les vit. Faire de notre mieux avec ce qu’on possède. Pas regretter ou espérer si on avait ce qu’on n’a pas.

Ici, nous vivons dans un monde choyé. Nous avons des ressources en grande quantité, variété et disponibilité. On peut toujours espérer mieux. Mais,la vérité c’est que nous vivons, ici, dans un monde d’abondance.  Alors profitons de ce que nous avons, pour nous épanouir et cherchons à entrer pacifiquement en relation avec les gens qui nous entourent. C’est ainsi que nous découvrirons les vrai sens de la vie.

Il s’agit de respirer, profiter de la situation pour apprécier le temps présent et vaquer à des occupations qui nous plaisent et sont profitables à tous. Ainsi on  vit pleinement, sans hyperactivité et avec le sentiment de vivre pleinement.

Bonne semaine à tous, et soyez heureux de vivre ici.

Bertrand (@BDmoi)

 

La grenouille à la tête aussi grosse que celle du bœuf!

La fable de La Fontaine la grenouille et le bœuf est bien connue. Mais il y a une variante québécoise depuis quelque temps. Ils sont des personnes, dont la notoriété est grande, qui enflent de la tête au point qu’elle devienne aussi grosse que la tête du bœuf.C’est le cas de bien des personnages qui veulent faire de la politique.

Au Québec on a tendance à amalgamer notoriété et compétence ou intelligence. Les gens confondent la grosseur de la tête et du corps avec la reconnaissance du public. Ce n’est pas pour rien que l’on prend des vedettes pour annoncer produits et services.

Il fut un temps où la renommée était liée à la réputation et inspirait confiance. Aujourd’hui la joute politique est tellement sale et dégoûtante que les candidats magasinent les partis pour lesquels ils veulent se présenter. La tête pleine de projets, ils magasinent l’endroit où ils vont se présenter. Cela présuppose que le candidat est plus important que le parti. Mais, une fois au pouvoir, à moins d’être premier ministre, ils vont devoir suivre la ligne de parti. La tête va dire ce que les chefs disent de dire. On a a vu plein dans la dernière décennie.

Il est donc le temps venu, de mesurer la proportion de la tête et du corps. Pas celle de la tête et la proportion du porte-monnaie. On confond richesse avec bien des choses.La taille de la tête et celle du cœur doivent être proportionnelles pour valoir la position d’élu. Mais, en ces années frivoles, on espère un sauveur quand la société ne produit que des candidats.

Les mieux intentionnés des candidats, se font prendre à jouer la game politique. Oui, la joute politique. Au moins à la lutte on n’annonce plus des combats mais, des spectacles. Ils ne durent que quelques heures et n’ont de conséquences sur la société.

Le malheur c’est qu’il y a des gens qui croient aux promesses et encore pire qui agissent en fonction de ce qui leur est promis. Alors que le scepticisme augmente envers les politiciens soit grandissant et atteint même le niveau de confiance des vendeurs d’autos usagées est normal.

Quand on pourra élire des gens imputables et responsables, indépendants des partis politiques qui se doivent de disparaître. on n’aura plus que de plus en plus de grenouilles à grosse têtes, menées par une plus grosse tête encore. La grosse tête des grosses têtes croasse et les autres reprennent en chœur. Plutôt que l’intelligence de plusieurs, on n’a que l’avis d’une qui se pense plus grosse que le bœuf.

Bertrand (@Bdmoi)