La ou les religions?

Beaucoup d’athées basent leur pensée sur le fait de nier l’existence de dieu(x). Ils ont droit à leur opinion et même que ce soit leur choix de vie. Mais il faut comprendre leur point de vue. Aussi y a-t-il beaucoup d’irritants dans le comportement des ultra-religieux qu’il faut considérer.

Être athée est couvert par la liberté de religion, celle de n’.en avoir aucune. Mais on peut être ultra-athée, ce qui revient à être ultra-religieux. Donc on n’en sort pas. Voyons donc ce qui incombe à la religion et aux religions.

La religion est la liberté de penser ce que l’on croit être la provenance de la vie et son sens. Cela est couvert par la charte des droits et libertés. C’est, dans un certain sens, l’extension de la liberté d’opinion. On peut, en effet, croire ou ne pas croire en un ou des dieux. Cela règle la question de la religion. On a le droit à cela.

Là où le bât blesse, où les ultra-religieux (de tous les bords) ont tort ce sont dans les dogmes qu’ils professent à la face de leurs fidèles et des autres religions. Unicité de la vraie religion, différence entre les gens avec différents privilèges, comportements anti-religion (la leur ou celle des autres) et finalement la pire chose, comportements contraire à leur enseignement.

C’est un débat qui durera longtemps encore. La religion est effectivement un droit acquis. Il faut absolument( suis-je ultra-athée) qu’il y ait séparation de l’État et des religions (toutes). Que ce soit le vaudou ou le catholicisme, les religions organisées ou professées doivent soutenir leur propre poids et n’appliquer qu’à leurs fidèles, les principes qui n’enfreignent pas les lois.

Il faut donc une véritable laïcité dans la société. Une véritable séparation des religions et de l’État. Cela devrait commencer par l’élimination de la reconnaissance des organismes de charité pour les organisations religieuses. Les dons, faits aux églises, ne pas être déductibles d’impôts ou être imposés dans les mains des églises. C’est brusque, radical, épouvantable, mais, c’est ce qu’il faudrait. Nous héritons d’un passé où les frontières abritaient un certain savoir-vivre entre les religions. Maintenant, il n’est plus de frontières aussi imperméables. Il faut donc changer.

Changer veut dire ne plus considérer comme liant (religion) ce qui différencie au point d’amener les problèmes sociaux. Certains diraient “cacher ce sein que je ne saurais voir” mais, en fait c’est voir que le roi est nu. Avoir la vision claire de la réalité. Il faut donc faire un trait sur la liberté des religions, pour mettre l’emphase sur la liberté (totale) de religion. Ne pas donner de statut spécial aux religieux dans la société. Tous sont égaux et il faut lutter contre l’inégalité des gens, de toutes les personnes. Je ne mets pas de spécification de personnes parce que toutes les personnes sont égales.

Alors, prenons le temps de considérer tous les aspects propres aux religions et faisons la distinction d’une religion organisée et la religion. C’est un espoir que je chéris mais que je ne verrai probablement pas. À mes enfants et mes petits-enfants je lègue cette pensée, pour le mieux-être de tous.

La planète

La planète est-elle indépendante de l’humain? Je commence à le croire. L’humain dépend de la planète, ça c’est certain. Mais en est-il conscient? Il semblerait que oui. Mais qui fait changer les conditions climatiques? La planète ou les humains?

Il est de bon ton de passer le monologue d’une jeune fille de 16 ans, mais qu’est en fait cette rencontre de Davos?

https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/sauver-la-planete-et-la-croissance-les-debats-de-la-semaine-a-davos_131069

À quoi sert cette mascarade? Ce n’est pas la rencontre de l’humanité ni la rencontre de l’humanisme. C’est encore une rencontre de l’argent qui mène le monde. La comparaison des chaises longues sur le pont du Titanic qui coule me séduit particulièrement. Ceux qui sont responsables de la partie humaine des changements climatiques se rencontrent pour parler de quoi? Particulièrement d’économie.

La partie planète du réchauffement provient surtout du fait de la réaction de celle-ci à l’érosion des conditions qui avaient prévalu avant. Donc elle amplifie ce qui a été démarré par les humains. La hausse du niveau de l’eau et la fonte des neiges éternelles et des glaciers permanents qui en sont la cause. Le méthane accumulé dans le pergélisol qui se répand et qui ajoute à l’effet de serre n,est qu,en réaction au point de départ.

La question est-elle est-ce qu’il est trop tard? Il y a 2 façons de le prendre en pratique. C’est oui ou c’est non. Avons-nous le choix? Ne dit-on pas “Tant qu’il y a de l’espoir”? Si vous pensez qu’il est trop tard, pourquoi mettez-vous de l’argent dans vos REER? Non. Il faut faire quelque chose pour essayer de s’en tirer. Pensez-y: en 1999 des gens avaient maxer leurs cartes de crédits, fait des partys sans fin et tout le tralala parce qu’ils pensaient que les ordis planteraient à 12:00 le 1er janvier 2000. Résultat? Dur réveil pour ces gens.

Mais ce n’était que l’avènement d’un événement humain, de technologie. Ce n’est pas la même chose que ce qui se passe actuellement. Mais la leçon peut être la même. Celle de faire ce qu’on peut au moment où on le peut. Il n’est pas difficile de se laisser aller. Mais si nous ne nous réveillons-pas le passé sera garant du futur. La révolution industrielle aura raison de la planète. Davos Une mascarade coûteuse ou un jet set pour dirigeants? Au fait, ils dirigent quoi au juste? L’humanité? L’argent? Vous avez droit à votre réponse.

Bertrand (@BDmoi)

L’humanisme et la mathématique

L’humanisme, la propension à déclarer l’humain au-dessus de toute autre valeur, est très peu répandu dans nos sociétés. La principale valeur, celle qui prime sur toutes les autres, semble être l’argent. Pas le métal, vous vous en doutez bien, mais l’outil inventé par l’homme pour monnayer les différents talents de l’humanité, et qui a survécu des milliers d’années avant de sombrer dans le néant.

Le néant? Oui, car il n’est plus le lien facilitant l’explosion des talents humains. Il ne circule plus comme le sang qui nourrit les talents. Il s’amasse de plus en plus en lacs qui récoltent tout autour de noyaux immuables. Aujourd’hui, on porte aux nues les mathématiques comme système d’explication de l’Univers. Des équations de plus en plus hermétiques veulent expliquer ce que l’on voit.

Mais il est des mathématiques de base, addition, multiplication, division et soustraction qui ne mentent pas. Ces opérations simples démontrent très bien la situation actuelle. Qui est survenue suite à la révolution industrielle et la production de masse. Tout ce qui est de masse concentre l’argent dans quelques poches. Et la tendance s’amplifie avec les GAFA( Google, Apple, Facebook et Amazone). Le pire c’est que ces géants bénéficient de conditions exclusives des gouvernements pour attirer les supposés emplois que cela crée. Ces géants ne créent pas d’emplois, ils les déplacent et les concentrent. C’est mathématique.

La preuve? C’est que 28 milliardaires possèdent plus que la moitié de l’humanité. Un chiffre facile à calculer mais difficile à intégrer dans le psychisme humain. Il est un concept que j’ai à plusieurs fois énoncé, soit celui d’un revenu minimum, que beaucoup peuvent comprendre mais aussi un revenu maximum. Au-delà duquel le taux d’imposition est de 100%. Quel devrait être le revenu maximum? Il devrait être de 100 fois le revenu minimum.

Les riches s’enrichissent et monopolisent l’argent, ils ont toujours des revenus plus grands que leur plus extravagantes dépenses folles. Donc ils thésaurisent.

Donc, pour en revenir à mon concept de revenu annuel maximum, 100 fois le revenu minimum, c’est une vie de revenus en un an. N’est-ce pas suffisant? Je reconnais que certains ont eu de bonnes idées et de bons talents. Mais une vie en un an? N’est-ce pas suffisamment rétribué. Voilà le rôle que j’attribue à l’impôt sur le revenu. Là où il y a une arnaque à régler c’est dans la capitalisation d’une entreprise. Il faut trouver un moyen de rendre la capitalisation proportionnelle aux besoins de l’entreprise et ne pas permettre un vaste lac de capitaux et de liquidités dans l’entreprise. Il faut que suite à un certain niveau, les bénéfices des entreprises soient distribués dans les mains des actionnaires, pour être imposés. Il y a loin de la coupe aux lèvres, mais ceci est l’image du monde que je préconise pour demain ou après-demain.

Y arrivera-t-on un jour? Je ne le verrai pas et mes enfants non plus. Mais mes petits-enfants, s’il en reste, y travailleront peut-être?

Bertrand (@BDmoi)

Société ou citoyens?

Est-ce la société ou les citoyens qui sont perdus? La société est supposée être synergique. Ce qui veut dire que l’ensemble est plus performant que la somme de ses composantes. À voir l’opposition qui règne entre les composantes, on comprend que l’ensemble ne performe pas. Il est un dysfonctionnement qui perdure et, selon certains, empire. Dysfonction du système de santé, de l’éducation, de la justice et autres aspects sociétaux.

À force de s’attendre à tout du gouvernement, celui-ci ne peut suffire à l’emploi. On manquerait de main d’oeuvre, c’est faux. Il y a plein de gens qui, pour des raisons d’éducation et de santé, ne peuvent être employées par les employeurs. Ceux-ci aspirent à trouver des gens aptes à remplir des emplois dans leur entreprise. Mais des gens formés à leur entreprise, sans les former eux-mêmes. Désolé, ils n’existent pas.

En général, je dirais que beaucoup s’attendent des autres, ce qu’ils ne feraient pas eux-mêmes. Tout est maintenant une question de piastre. En ai-je assez pour le salaire que je paie ou en ai-je assez pour le temps que je lui donne? À force de tout ramener au salaire, on a déshumanisé le contexte de l’emploi. Les employeurs veulent plus de productivité et les employés veulent de meilleures conditions.

Le salaire n’a jamais amoindri les conditions d’emploi. Tout au plus a-t-il permis une emploi temporaire, le temps d’arriver à une certain niveau. Mais, le nombre de dépressions et de burnouts dans la société montre le peu de valeur de la variable salaire sur un long terme. S’astreindre à des conditions difficiles est possible en période de crise. Mais, lors d’une durée indéterminée cela devient surhumain.

Alors, la synergie espérée en société est complètement détruite. Trop d’unités de production sont déjantées de la réalité humaine, celle-ci étant d’avoir un sens à sa vie. On a abandonné la religion, à juste titre, pour des raisons d’inégalités. On veut l’égalité et celle-ci ne se mesure pas en $ mais en satisfaction des besoins.

La société souffre d’optimisation des $ et d’une ignorance crasse des besoins humains. Les gens sont prêts à beaucoup d’abnégation si, par sens donnée à leur vie, ils se sentent investis d’une mission. Je sais, je serai traité de beaucoup de noms, mais, l’un dans l’autre, j’aurai exprimé mon opinion qui, je crois, est basée sur une bon nombre d’observations personnelles. Les moments où j’ai été le plus heureux, dont ceux que je vis actuellement, sont ceux non pas où j’ai eu le plus de revenus mais, ceux où j,ai le plus eu le sens de faire avancer le monde autour de moi.

On parle, on parle mais peu agissent conformément à ce qu’ils ressentent. On va parler pour la cause, mais la première cause serait la nôtre, personnellement et ainsi la société serait peut-être synergique.

Bertrand (@BDmoi)

Une société désorganisée ou déjantée?

Est-ce la société ou les élu(e)s qui nous font honte? Parler, parler, parler est-il le seul point où nous pouvons exister? Que ce soit pour les aînés, pour la santé mentale, pour l’éducation des jeunes ou autres considérations humanitaires on ne peut que parler. Les élu(e)s ne savent se tenir debout.

On a eu droit à une ministre incapable de démontrer des capacités à gérer un ministère important. On a maintenant une ministre qui n’a pas su faire autre chose qu’être compatissante dans un autre gouvernement mais que l’on destine au même ministère dans l’actuel gouvernement. On va remplacer la première par un élu qui possède al langue de bois à l’extrême.

Nous faisons face à une situation déplorable où deux personnes en difficulté de vie extrême ont à exiger ce que le gouvernement du Québec (l’ensemble des élu(e)s) a mis un soin d’un sérieux exemplaire à régler. Tout ça parce que le fédéral n’a pas répondu au jugement de la Cour Suprême. On est loin du bon sens et de l’humanitaire. C’est un combat de positions stratégiques (basées sur de intérêts personnels) et non pas alignées sur l’intérêt des individus en question.

Il est maintenant acquis d’un certain droit de décider de sa mort. Mais non. On a le droit de décider de sa fin de vie. Ce n’est pas pareil. C’est loin d’être pareil. Dans une société laïque, les considérations religieuses (contradictoires d’une religion à l’autre)n’ont pas leur place. Une personne peut décider de ses conditions physiques ( et mentales?) de vie. C’est le cas ou ce ne l’est pas. La projection n’est pas un mode désirable de pensée. Il faut comprendre la personne qui veut en terminer et non pas se dire que si j’étais à sa place je ne le désirerais pas.

Vous n’êtes pas à sa place et n’avez pas le droit (légitimité) de décider pour cette personne. Non! Vous n’avez pas le droit. Alors plutôt que de soustraire le droit d’une personne à la capacité de prévoir le décès de celle-ci, laissons-lui le droit à la possibilité de ce qu’elle peut ou est prête à endurer. Il y a déjà suffisamment de freins à leur décision. Mettre un sabot de Denver en plus c’est inacceptable.

Soyons un société ouverte et sensible aux besoins des autres personnes. Parler pour parler était valable avant, quand c’était tu. Maintenant il faut agir dans le sens des babines.

Bertrand (@BDmoi)

Si le sexe était expliqué?

Si le sexe était expliqué aux enfants comme il est dans la réalité, peut-être y aurait-il moins de dysfonction à ce niveau? Il est un écueil sur lequel bute les dirigeants et c’est celui des croyances. Elles appartiennent à chacun et ont droit de cité. Mais, la réalité, ne peut être expliquée avec des mensonges.

On commence par mentir aux enfants pour, supposément, les protéger. Alors que c’est nous qui sommes inconfortables avec le concept. Pourquoi? Parce que l’on nous a menti et que l’on ne nous a a pas enseigné la réalité. La réalité est la réalité mais le fait de cacher et de laisser à n’importe qui le fait de parler de ce qu’est le sexe, en fait une chose interdite et sale. Que l’on parle dans l’interdit et en catimini.

Partir du principe que mentir est mal, c’est ce qu’on tente d’enseigner aux enfants, nous met sur la piste de la chose à faire collectivement. On dit aux enfants qu’il n’est pas bien de mentir et on leur ment effrontément. Plus on enseigne la réalité jeune, la réalité pas les croyances, plus l’enfant est en sécurité parce qu’il connaît les frontières réelles et sait comment se comporter. Laisser les enfants sans contact réel avec les choses de la vie est dangereux. Ils apprennent les choses par exposition biaisée des choses.

Donc on leur ment, pour supposément les protéger, de quoi? Je ne le sais pas. Ce mensonge, ces mensonges, font paraître la vie invivable sans magie. Mais, la vie, est toute magie. La réalité est suffisamment merveilleuse qu’il faut l’enseigner dès le plus jeune âge. Si, d’après les religions, l’âge de raison se situe aux environs de 7 ans, n’est -il pas raisonnable de penser que celle-ci soit le moment le plus tardif pour être en contact direct avec la réalité?

Donc ne pas mentir est le premier principe à respecter quand un enfant nous pose les questions. Le deuxième est de leur expliquer que le sexe n’est pas une chose sale et que chacun doit respecter l’autre. Il n’est pas question de domination ou de privilège, c’est une réalité qui conduit au maintien de la race et de l’avancement. Le problème n’est pas que les enfants ont des restrictions mais bien que les adultes les pensent avoir des restrictions.

Je crois que ce phénomène n’est pas lié au sexe seulement. Il s’applique à tout ce qui est la réalité.

Bertrand (@BDmoi)

Compassion ou projection

Il est une discussion qui m’horripile énormément. C’est celle du droit à décider de sa mort lorsque sa vie est une succession de torts constants à sa dignité. Même un frein au bonheur de vivre.

Bien des gens se drapent de sentiments nobles et de pensées altruistes. Ce sont de faux semblants. Ils n’ont que leur situation en ligne de vue. Ils ont peur que quelqu’un décide de leur droit à vivre comme ils l’entendent. Ce faisant, il dénie le droit de l’autre à vivre sa vie ou sa mort.

Je dis à ces gens de fermer leur boîte ou de faire des (pas un mais des) gestes concrets pour aider des personnes en fin de vie et alléger leurs souffrances. Pas de petits gestes d’argent, non significatifs, mais des gestes concrets de l’aide physique et morale à ces personnes qui, bien souvent, vivent dans la solitude et l’abandon total.

Il est dit: on ne peut comprendre une personne si l’on n’a pas fiat un mille dans ses souliers. Moi je dis: si vous n’avez pas été directement en contact avec des personnes qui souffrent chaque instant de leur vie, vous ne savez rien.

ALors plutôt que de projeter votre peur de la mort et de la souffrance, essayez la compassion. L’union avec des gens qui souffrent. Et si, pour une raison quelconque, vous ne le faites pas, fermez-vous. Vous ne savez de quoi vous parlez.

Rien n’est absolu, que le choix d’une personne sur sa vie personnelle. Vous, qui êtes privilégiés, ayez un peu de raison et essayez de vous mettre à la place de la personne. Oui, de la personne. Ne mettez pas la personne dans votre position, elle ne l’est pas. Vous qui êtes bien-pensants, commencez par être bien-agissants. Jamais vous ne consacreriez un instant pour déranger votre vie et faire du bénévolat. ALors, silence.

Bertrand (@BDmoi)

Apparence, jugement et santé mentale.

Le titre est long mais explique bien ma pensée. Il est une chose de parler de santé mentale et une autre de parler de maladie mentale. La maladie mentale est souvent le résultat, pour ne pas dire exclusivement, un dérèglement hormonal au niveau du cerveau. Les hormones jouent un rôle primordial dans l’équilibre psychique, c’est évident.

Pourtant il est de ma croyance, que beaucoup de problème de santé mentale ne sont pas le résultat de débalancement hormonal, mais dû à un mauvaise image de soi, résultat du jugement intempestif des autres sur notre apparence ou nos gestes.

En effet, dès notre jeune âge, on nous harcèle de jugements sur ce qu’on pense de nous. La plupart du temps ce sont des jugements négatifs. “tu serais bien si…, tu n’es pas un gentil(le), tu es gros et toutes sortes de remarques désobligeantes qui nous inculquent une mauvaise image de nous. Il est difficile de jauger de la profondeur d’attaque de ces jugements.

Donc, j’affirme que beaucoup de problèmes de santé mentale ne sont pas des problèmes de maladie mentale. J’irais même jusqu’à dire que la majorité des problèmes de santé mentale sont dus à une mauvaise image de soi, résultante d’années de jugements des autres qui ne voient que les apparences. Ils ne cherchent pas à entrer en contact avec la personne elle-même. Ils ne s’en tiennent qu’aux apparences physiques ou comportementales. Ils ne cherchent pas à savoir le pourquoi. C’est déplorable.

Parler de santé mentale, d’après moi, c’est d’abord de parler de santé comportementale et là notre société est vraiment malade. Établir des standards de beauté et de comportements est tellement dévastateur. La vraie santé mentale c’est se connaître soi et chercher à satisfaire ses besoins. On confond désirs, ce que les autres pensent important, et besoin. Ce dont j’ai besoin pour me réaliser. Une bonne image de soi est essentielle au bonheur. Mais nous avons été élevés à nous préoccuper de la pensée des autres. Là est une grande partie du malheur du problème de santé mentale.

J’espère que la lecture de ce texte vous permettra de vous questionner sur votre jugement de vous-même et vous désensibiliser du jugement des autres. Vivez pour vous et cela ne veut pas dire de vous insensibiliser mais au contraire de vous ouvrir à l’autre et accepter celui-ci comme il est vraiment, pas ce que vous pensez qu’il a l’air.

Bertrand (@BDmoi)

La santé mentale

La santé mentale a le dos large. Tous les stéréotypes qui y sont associés et les abus de diagnostiques et de déculpabilisation y foisonnent. C’est une hérésie qui vient de l’incompréhension de chacun envers tous. La rectitude politique qui trace le chemin très étroit de ce qui est admis, ne fait que déclarer la santé mentale comme écart au juste centre absolument inhumain.

Quand on cause pour la cause, est-ce une évolution du discours ou simplement pour faire cracher 5 cents à Bell? J’ai l’impression que c’est juste un happening pour meubler ce temps maussade de janvier. On ne se parle pas vraiment. Le gros problème de la santé mentale c’est qu’on met l’emphase sur le mentale et pas sur la santé. Ce qui dérange tellement les gens c’est la différence de synchronisation des idées des personnes en cause.

Tout ça pour dire que les gens n’écoutent pas ce qui est dit. Ils se font une interprétation de l’intention du locuteur pour trouver une réponse adéquate à ce qu’ils ont perçus. Toutes les personnes, mêmes celles qui ont des problèmes reconnus de santé mentale, sont logiques. La logique est imbriquée dans le cerveau. Il faut donc essayer de percevoir les prémisses sur lesquelles est basé cette logique. Discuter du résultat est vain et destructeur. Il ne fait que démontrer l’illogisme de l’autre face à nos prémisses.

Discuter, c’est partager nos points de vue (vision) de ce qui nous entoure. Personne n’a le même point de vue exactement. Compliquez le problème avec l’usage inadéquat des mots. Finalement on ajoute un débit accéléré par la frustration de n’être pas compris et vous avez toute la recette pour qualifier l’autre d’avoir un problème de santé mentale. Dans ces conditions, nous avons tous un problème de santé mentale.

Le problème avec les gens en crise, il y en a, c’est maintenant le contrôler. La grande majorité des gens en crise ne sont dangereux que pour eux-mêmes. Les policiers ou les intervenants, dans leur hâte intempestive de tout contrôler immédiatement, ne font qu’ajouter au problème. Empêcher les gens d’ajouter à al confusion, laisser un espace libre autour de la personne en crise et attendre qu’elles se calme pour pouvoir écouter les prémisses de son discours n’est pas enseigné dans nos mœurs. La différence est admise du bout des lèvres mais interdite dans les agissements.

La santé mentale serait moins un problème si on ne tenait pas tant à ce que les autres adoptent nos points de vue. C’est impossible. Vous occupez déjà le place qui bénéficie de votre point de vue. Il faut comparer nos visions et essayer de percevoir la réalité de l’ensemble de nos visions. Mais, ce n’est pas la façon dont on est élevé. Il n’y a de vérité et de mensonge que lorsque l’on voit la réalité. Mais notre société en fait une affaire d’exactitude normative.

Tant qu’il en sera ainsi, la santé mentale en prendra pour son rhume. Nous sommes en ligne pour une bonne grippe qui durera longtemps. Alors prévoyez les mouchoirs en conséquence et vive le sirop Haldol et les antidépresseurs.

Bertrand (@BDmoi)

L’argent un outil

L’argent est un outil créé par l’homme pour exploiter les talents de l’homme au service de son prochain. Le troc était peu productif. Il ne permettait pas l’expression des talents de l’humain, qui sont différents les uns des autres. Échanger une paire de chaussure pour du pain était difficile.

Alors on a inventé l’argent. Cet outil a permis l’explosion des talents humains. Une belle voix permettait de se nourrir et s’habiller. On monnayait son temps. Idéalement cela permettait aux gens de s’échanger toute sortes de biens et services. On peut dire que l’imagination des gens a profité de l’argent et du moyen ainsi permis d’échanger le fruit de ses talents et de son imagination.

Mais, car il y a un mais, aujourd’hui l’argent est un frein à l’imagination. Pourquoi? Parce que l’imagination devient un rêve dont on n’a pas les moyens de réaliser le premier pas. La capitalisation a créé des lacs d’argent au lieu de rivières et de fleuves qui la faisait circuler. Il est une capitalisation à outrance qui laisse stagner l’argent dans les mains de quelques-uns. Ceux qui possèdent l’argent ne sont pas doués d’une imagination débordante mais d’une rapacité extrême.

Donc l’argent est devenu l’outil qui brime l’imagination. Du moins la réalisation de ce que l’on peut imaginer et réaliser. Quand l’outil est devenu le dieu que l’on cherche à amasser les faveurs mais qu’il est devenu une rareté qui augmente la valeur de l’outil. C’est une situation Kafkaïenne.

Il est désolant que l’élan qu’a permis l’invention de l’argent soit le frein qui empêche la progression d’aujourd’hui. La comptabilisation de l’argent, de manière électronique, amènera probablement une augmentation des transactions et peut-être une diminution de l’usage de l’argent. L’utilisation des monnaies électroniques, ne résistera pas à la mécanisation des transactions. Il y aura probablement une utilisation sous-terraine de l’argent électronique. Mais d’après moi il y aura une très grande utilisation de la monnaie légale pour les transactions ordinaires. Cela permettra une plus juste imposition du flux monétaire.

Il est à espérer que les politiciens vont utiliser l’imagination pour réviser le rôle de l’impôt. Celui-ci devrait, selon moi, comptabiliser la somme des échanges entre les individus et ainsi participer à partager plus équitablement la récolte annuelle entre les citoyens. C’est utopique, beaucoup diront. Mais, en 2019 peut-on imaginer meilleur partage des échanges des individus. AU diable les robots, qui ne seront que du capital. Il ne faut pas, comptabiliser les robots comme des participants, ce sont des machines qui appartiennent à des individus. L’intelligence artificielle est un faux débat. Considérons la réalité.

Bertrand (@BDmoi)