Une société désorganisée ou déjantée?

Est-ce la société ou les élu(e)s qui nous font honte? Parler, parler, parler est-il le seul point où nous pouvons exister? Que ce soit pour les aînés, pour la santé mentale, pour l’éducation des jeunes ou autres considérations humanitaires on ne peut que parler. Les élu(e)s ne savent se tenir debout.

On a eu droit à une ministre incapable de démontrer des capacités à gérer un ministère important. On a maintenant une ministre qui n’a pas su faire autre chose qu’être compatissante dans un autre gouvernement mais que l’on destine au même ministère dans l’actuel gouvernement. On va remplacer la première par un élu qui possède al langue de bois à l’extrême.

Nous faisons face à une situation déplorable où deux personnes en difficulté de vie extrême ont à exiger ce que le gouvernement du Québec (l’ensemble des élu(e)s) a mis un soin d’un sérieux exemplaire à régler. Tout ça parce que le fédéral n’a pas répondu au jugement de la Cour Suprême. On est loin du bon sens et de l’humanitaire. C’est un combat de positions stratégiques (basées sur de intérêts personnels) et non pas alignées sur l’intérêt des individus en question.

Il est maintenant acquis d’un certain droit de décider de sa mort. Mais non. On a le droit de décider de sa fin de vie. Ce n’est pas pareil. C’est loin d’être pareil. Dans une société laïque, les considérations religieuses (contradictoires d’une religion à l’autre)n’ont pas leur place. Une personne peut décider de ses conditions physiques ( et mentales?) de vie. C’est le cas ou ce ne l’est pas. La projection n’est pas un mode désirable de pensée. Il faut comprendre la personne qui veut en terminer et non pas se dire que si j’étais à sa place je ne le désirerais pas.

Vous n’êtes pas à sa place et n’avez pas le droit (légitimité) de décider pour cette personne. Non! Vous n’avez pas le droit. Alors plutôt que de soustraire le droit d’une personne à la capacité de prévoir le décès de celle-ci, laissons-lui le droit à la possibilité de ce qu’elle peut ou est prête à endurer. Il y a déjà suffisamment de freins à leur décision. Mettre un sabot de Denver en plus c’est inacceptable.

Soyons un société ouverte et sensible aux besoins des autres personnes. Parler pour parler était valable avant, quand c’était tu. Maintenant il faut agir dans le sens des babines.

Bertrand (@BDmoi)

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