Si ce n’était des “rais”?

Je voudrais, je ferais, j’irais, je m’instruirais… Les “rais” sont nombreux. Les décisions sont plus rares et les actions encore plus. Ce phénomène est universel mais, pour les besoins de la cause ne prenons que le monde de l’éducation.

On dit que l’éducation est l’une des 2 grosses priorité de la société. C’est faux et je vais le prouver. La priorité un de la société semble être les emplois, mais c’est la priorité deux. L’argent est la priorité un. Tout est tributaire à l’argent. Il existe bien des mouvements marginaux de simplicité volontaire et d’autres priorités climatiques ou autres, mais, globalement c’est l’argent la priorité un.

La priorité 2 c’est l’emploi. Pourquoi? Parce que c’est le moyen d’avoir de l’argent, voir priorité un. Et ainsi de suite. Bien après vient la santé et l’éducation en tant que priorité. C’est vrai pour les gouvernements et c’est vrai pour les personnes. C’est ça notre société.

Les gens disent à leur progéniture:”si tu veux gagner ta vie il faut aller à l’école”. Paroles souvent répétées mais jamais montrées. Ceux qui sont allés à l’université sont plus nombreux à avoir des jeunes qui vont à l’université que ceux qui n’y sont pas allés. C’est la preuve par 4 que l’exemple et la constatation du résultat montrent plus le chemin que la parole.

Les gens qui assomment leur progéniture de paroles pour les faire perdurer à l’école ne font rien, bien souvent, pour s’éduquer eux-mêmes. Il existe un tas d’histoires où des gens peu instruits ont eu des jeunes qui ont été des succès dans le monde de l’éducation. Ce sont des gens qui, pour beaucoup, avaient une grande culture générale et lisaient, bien souvent difficilement des revues et des journaux.

L’exemple a porté fruit. Mais il existe encore beaucoup plus nombreux, des gens qui ne s’intéressent qu’à l’argent et à la consommation. Ils utilisent beaucoup de crédit et ne pensent pas à demain. Faut-il se surprendre que le taux de décrochage soit si élevé.

Nous sommes passé d’une économie de subsistance à une économie de services, où les connaissances sont plus rétribuées que les habiletés. Auparavant c’était produit ou périt. Tu n’avais pas assez accumulé de provisions pour l’hiver? Temps pénibles.

Aujourd’hui, cette réalité n’est plus aussi nécessaire. Mais L’exemple donné par beaucoup de parents est celui-ci: je fais le minimum pour aller chercher le minimum pour survivre. Je ne m’améliore pas et je ne me tiens pas à jour dans les connaissances de la réalité. Je ne cherche pas à m’améliorer pour vivre plus à fond ma vie.

Là, d’après moi, est le nœud du problème. On a été mal élevé par nos parents qui eux ont été élevés dans la nécessité de survivre. Aujourd’hui il est possible, sans l’esclavage humain, de survivre. Et les peuples du tiers-monde veulent y accéder.

Pour en revenir au mode d’élever les enfants, on prêche un ensemble de vérités que l’on n’applique pas à nous mêmes. Il faut montrer aux jeunes la réalité d’aujourd’hui. Ceux-ci ont une soif de vivre. Ils veulent vivre tout de suite. Il faut donc leur montrer que le but, de la vie intelligente, c’est apprendre. Connaître et comprendre son monde et interagir avec celui-ci.

Tout cela ne peut survenir que par le partage d’expériences et d’actions. C’est ce que doit être le rôle de l’éducation. ALors celle-ci sera-t-elle la deuxième priorité des gens, après la santé.

Bertrand (@BDmoi)

De l’impôt et du revenu minimum garanti

Quelle relation fais-je de ces deux concepts. La relation simple, mathématique et automatique est la règle suivante: Le maximum de revenu que peut gagner un individu se situe à 100 ans du revenu minimum garanti. L’impôt au-delà de ce revenu est 100%.

On a donc un revenu maximum et un revenu minimum. Ceci dit que le devrait être l’impôt sur l’échelle de revenus. Il devrait être le % du niveau de chaque tranche de revenu minimum. 1% pour ceux qui gagnent le revenu minimum, 1% du revenu minimum +2%pour 2 fois le revenu minimum … La seule façon d’augmenter le revenu disponible des plus riches serait de faire augmenter le revenu minimum garanti.

En contrepartie, On n’aurait le droit de créer des fiducies ou de différer des revenus. Un an c’est un an. 100 ans de revenus dans un an c’est une vie de gagnée. Alors c’est assez.

L’argent ainsi obtenu serait utilisé pour financer le revenu minimum garanti. On répartirait de cette façon la récolte annuelle de la société entre des individus égaux de droits mais pas de revenus.

C’est radical et révolutionnaire mais n’est-ce pas cohérent?

Bertrand ( @BDmoi)

Urgence=attente?

Dans le domaine des hôpitaux, on nous appelle patients. Les gens ont cette notion à outrance. Ils ne regardent que le temps d’attente aux urgences et sur rendez-vous avec les médecins. La raison est double pour ces deux phénomènes. Pour ce qui est de l’urgence la majorité des cas qui s’y présentent ne sont pas urgents. Ils sont classés P4 et P5. Ce qui veut dire tu vas patienter car il y a 3 types d’urgences avant toi et elles sont urgentes. D’où vient l’attente à l’urgence. Mais où est le problème? Il est chez les médecins, plus précisément le système corporatif de médecins.

Majoritairement ils sont dévoués et attentifs à leurs clients. Mais ils n’aiment pas attendre, eux. Ni les médecins, ni les clients. J’utilise le mot client parce que c’est ce que devrait être la relation privilégiée patient-médecin. Mais ça c’est dans un monde idéal.

Le problème c’est la place très privilégiée qu’occupe le médecin. Il détient tous les pouvoirs et il a un appétit vorace financièrement. Le résultat,l’impossibilité d’avoir accès à un médecin (ou un praticien) alors que le problème survient. Tout est là. Il n’est de gradation dans l’accès au savoir.

Les infirmières spécialisées, les médecins et tout le système est congestionné à outrance. Avoir un rendez-vous chez son médecin, quand on en a un, prend 1 à 2 semaines. Avoir un rendez-vous dans une clinique sans rendez-vous est une course au téléphone entre 10 heures et 10 heures 05 pour avoir un rendez-vous le lendemain.

Pour désengorger le système, il faut des cliniques sans rendez-vous, ouvertes au moins de 6 heures le matin à 8 heures du soir, où les gens peuvent se pointer pour voir un praticien. Ce peut être une Infirmière (super-infirmière) qui si elle est dépassée réfère à un médecin (sur place) qui, s’il est dépassé, réfère à l’urgence.

Cela semble idéal mais c’est impossible. Pourquoi? À cause du système. Il faut rebâtir le système car des cancers se sont développés. On doit prendre le cas du patient et agir selon ce que son cas demande. C’est, supposément, l’essentiel de la médecine. Diagnostiquer, choisir le remède approprié, et attendre que la solution agisse.

Idéalement, tout le monde s’entend, l’urgence devrait attendre après les urgences, mais elles sont débordées, pour un tas de raisons. Désengorger l’attente à l’urgence, désengorgerait l’urgence. Du moins pourrions-nous nous y attaquer.

C’est un problème majeur, qui est systémique, et le remède réside dans un remède de cheval. Mater le corporatisme médical (spécialistes, médecins, infirmières et autres intervenants du système) mais, le coeur du problème est la politicaillerie qui gère le système. ALors ….

Bertrand (@BDmoi)

L’humanité

L’humanité, ce mot signifie tant de choses et amène tant d’attentes chez chacun. Il est un sens propres que l’on se doit de conserver et de n’utiliser que pour cela. L’humanité c’est l’ensemble des humains. Hommes et femmes affublés chacun d’un ensemble de caractéristiques qui les rendent tous différents les uns des autres. Ceci étant dit, toute autre utilisation du terme est incompréhensible et devrait faire l’objet d’un autre mot pour les désigner.

Souvent les gens utilisent le mot humanité pour désigner la destination de l’humain idéal ou au contraire l’humain le plus dégradé qui existe. On fait de la projection d’un concept beaucoup plus grand que l’humanité pour en faire un stéréotype réducteur.

On n’avancera pas en qualifiant l’ensemble du comportement de quelques-uns du vocable d’humanité. Toute cette rhétorique pour dire que ceux qui assimilent, généralisent, amalgament et autres utilisation de l’article “les” au lieu de l’article “des” sont partie du problème et non de la solution.

L’affreux drame de Christchurch en Nouvelle-Zélande, nous force à nous poser des questions. Mais la stupidité humaine (et oui de l’humanité au complet), est de regarder le doigt plutôt que la réalité de la scène.

Tous et chacun trouvent déplorable cet acte? Non. Il existe des personnes pour en faire une déclinaison de tous les sentiments suite à celui-ci. Il y en a (la plupart) qui s’insurge contre le geste. C’est un comportement acceptable par beaucoup. Mais, il y a aussi des personnes qui s’en réjouissent et même qui projètent de faire mieux. C’est ça l’humanité.

Alors que faire? Je ne sais pas. En ce qui me concerne, j’essaie d’accepter la réalité et j’essaie d’aider mon prochain à la mesure de mes moyens. C’est facile à dire, mais, que faisons-nous, vraiment, pour aider notre voisin? En quoi se dérange-t-on pour accepter et et aider notre voisin? Le problème de l’humanité est là, et voilà pourquoi le terme d’humanité ne peut servir à la désignation d’un humain idéal parce qu’il n’existe pas.

Bertrand (@BDmoi)

Mission impossible

L’éducation au Québec est une mission impossible. Malheureusement il n’y aura pas une fin à couper le souffle. C’est impossible. Et voici pourquoi.

Un peu d’historique. Les écoles de rang voyaient des institutrices enseigner à des élèves de niveaux multiples. Elles s’en tenaient au français, aux mathématiques et c’était tout. La charge était immense. Les résultats? Mixtes. La plupart des garçons laissaient, au niveau de 3ième ou 4ième année, appelés aux champs et à la ferme.

Puis eu lieu une révolution, le Ministère de l’éducation. Moment béni de l’histoire où l’on a mis de l’avant les écoles et les classes de même niveau. On faisait redoubler les enfants qui ne parvenaient pas à maîtriser la matière. Les heures étaient longues mais on avait des périodes de récréation.

Que s’est-il passé depuis ce temps? Tellement de choses que l’on ne peut les énumérer ici. Les heures de classe ont diminué, les profs ont dû rajouter plein de cordes à la harpe du curriculum, cordes pour certaines inatteignables, et, finalement il y a eu abandon de beaucoup de parents. J’en fais un portrait dur, mais ce n’est que la couche la plus apparente. Le fond est pire.

Que pouvons-nous y faire? Recentrer l’éducation, y mettre une fierté de réussir, et soutenir les intervenants dans le champ. Mais, comme je l’ai dit, c’est une mission impossible. Réunir les bonzes du ministère, les officiers des syndicats, et prendre la juste mesure de la possibilité de rendre l’école agréable aux enfants? Un rêve. Pendant ce temps on bafoue les droits et les devoir devant toutes ces générations de décrocheurs.

Il est normal que tous ne réussissent pas. Mais il est un taux de décrochage qui est immonde. Ce taux devrait se tenir, dans la population des élèves à 10 ou 15 % de tous les élèves, toutes catégories confondues. Mais on est à plus de 25% des élèves du cursus régulier. C’est une tragédie et tout le monde du domaine de l’Éducation en souffre.

Où sont les gens de la force de missions impossibles?

Bertrand (@BDmoi)

Réalité et vision personnelle

Michael Jackson, symbole de notre réalité humaine. On est beaucoup contre, certains révoltés, certains complètement dépassés, d’autres plus tolérants et d’autres encore fans. Tout ça fait partie d’une même réalité humaine.

Qu’il soit lu et entendu que je n’approuve pas les actes, supposément commis par Jackson. Il y a plein de ces personnes qui commettent ces actes sur la planète. Il faudrait les trouver et les condamner. Ceci dit, il est facile de s’insurger. Mais n’oubliez pas que pour un doigt qui montre le sujet délictueux il y a trois doigts qui nous pointent, nous. C’est aussi une réalité.

Que celui qui n’a jamais péché lance la première pierre. C’est aussi une parole célèbre. Le fait de décrier une action intolérable, ne nous absout pas de nos actions intolérables que l’on tolère sous le prétexte de la faiblesse humaine. On passe sous silence nos propres turpitudes. On montre d’un doigt accusateur ceux qui sont soupçonnés de choses intolérables. Qu’on ne peut tolérer. Mais il nous faut les tolérer parce qu’elles se sont produites. Certaines choses réparables d’autres, qui ne le sont pas.

Alors mon point de vue est celui-ci. Soyons prompts à dénoncer les crimes lorsqu’ils se produisent. Mais que ceux-ci ne nous disculpent pas de ceux que nous causons en pensées, en actions ou en omissions. Autre parole célèbre.

Doit-on effacer de la culture les choses bien, produites par des criminels, c’est une grande question. Personnellement je ne mets pratiquement personne sur un piédestal. J’ai compris qu’en faisant ceci on ne se plaçait qu’en situation pour être déçu. Alors acceptons la réalité, la réalité humaine et soyons aptes à prendre les gens comme ils sont, dans toute leurs dimensions.

Bertrand (@BDmoi)

Économie ou Écologie?

Et pourquoi l’un irait sans l’autre? Une des définitions possibles est celle-ci: c’est l’étude de l’utilisation rationnelle des ressources pour satisfaire les besoins humains. Keynes croyait à l’intervention des gouvernements. Il semble que ça n’a donné que des déficits records.

Personnellement, je crois à à la définition que j’ai donnée. Le problème c’est qui finance? Il s’est amassé de grands, d’immenses lacs de ressources financières. 1% de la planète des humains a amassé plus de la moitié des richesses planétaires. Cette richesse s’est faite au détriment des conditions de vie de 100% de la population.

Il est maintenant de plus en plus évident que la planète souffre d’un dérèglement suite à l’exploitation humaine. Il ne nous reste que quelques années pour en débattre, la réalité nous arrivera BIENTÔT. Les besoins humains de 100% de la population ne peuvent être avec des ressources mineures de celle-ci. On doit piger dans les lacs financiers la ressource pour rétablir l’ordre de la planète, ou du moins y pallier.

C’est une évidence mathématique mais pas un gouvernement, qui fait partie du 1%, n’ira à l’encontre de sa propre classe. Alors on a beau épiloguer, le problème n’est pas de combattre les changements climatiques pour le bien des humains, mais qui paieraient l’immense effort pour y arriver. Cela générerait une activité comme on en a rarement connue dans le passé. Donc ce n’est pas économie contre écologie mais le sempiternel conflit riche contre pauvre.

Bertrand (@BDmoi)

L’éducation au Québec.

Au Québec, l’éducation est représentative du reste de la société. On s’attend du gouvernement qu’il règle, d’un coup de baguette magique, tous les problèmes qui minent la société. Le principal problème qui existe dans notre société, et que le gouvernement ne pourra jamais régler, c’est le désengagement.

On veut que tout le monde avance au même rythme, et, comme on ne peut forcer une tortue à aller plus vite, c’est au lapin de ralentir. C’est exactement ce qui se passe en éducation et dans la société. Les lapins, libérés du système d’éducation se trouvent limités par l’abus de réglementation à tous les niveaux. Cette réglementation ayant pour but de protéger les gens contre eux-mêmes.

Le modèle Québécois? T’es pas plus fin que ton voisin et tu n’as pas le droit de t’en sortir mieux que lui. Les gens sont égaux de droit et non de fait. J’ai enseigné et j’ai dû faire pocher des gens qui faisaient de leur mieux mais qui n’y arrivaient pas. Il y en a même pour me dire que d’autres se prenaient le beigne à deux mains et avaient des notes parfaites. C’est vrai et ce n’est pas juste idéalement mais la réalité. On n’y peut rien.

Quand faut-il privilégier le résultat? Quand faut-il respecter les limites personnelles? C’est un dilemme qui est complètement éludé dans notre société. On traite tout le monde comme le plus faible maillon et on a une chaîne qui ne parvient à produire ce dont on a besoin. Les routes, les nids de poule, les infrastructures, les lois… Tout est à la va comme je te pousse et est la responsabilité des autres, jamais la sienne et l’autre c’est le maillon le plus faible.

Bertrand (@BDmoi)

Une évaluation?

Le bulletin scolaire peut être vu de bien des façons. Il est bien des évaluations que l’on peut mettre de l’avant. Une approche que je ne tolère pas facilement, c’est celle de la paie de l’étudiant. Une note n’est pas de l’argent que l’on peut dépenser à droite ou à gauche. Une note, ne donne rien. C’est la pire façon de considérer un bulletin. Il est même beaucoup de façons d’interpréter le mot “bulletin”.

Mon grain de sel dans ce domaine, j’ai enseigné 8 ans au CEGEP, un bulletin, une note est le résultat d’une évaluation. Ce n’est pas le résultat qui compte, c’est l’évaluation. Qu’est-ce qui est maîtrisé et qu’est-ce qui ne l’est pas? Situer l’élève dans son cursus et savoir ce qui est bien assimilé et ce qui est à travailler.

Quelle que soit la forme d’un bulletin scolaire, jamais arriverons-nous à représenter cette évaluation par une note ou un commentaire. L’école doit changer et la principale chose qui se doit de changer c’est le rapport maître-élève. Ce ne doit pas être dominant-dominé, évaluateur-évalué, mais des partenaires privilégiés dans un cheminement des individus dans la réalisation de leurs talents.

C’est idéaliste mais, personnellement, c’est la position que j’ai toujours défendue. Au point de dire à certains, laissez les études et allez trouver votre place. Ensuite vous retournerez aux études pour vous réaliser. Certains pour qui ça a fonctionné et d’autres probablement pas. Je n’en sais pas plus.

Savoir où on se situe, dans nos positions actuelles, nous aide grandement à réfléchir sur la suite des choses. On demande actuellement à des jeunes de secondaire 4 et 5 de se brancher pour une orientation future, alors que tout ce qu’ils ont pour se brancher c’est une note qui ne veut rien dire.

Bertrand (@BDmoi)

Quand est-ce la réalité?

Selon que vous serez puissant ou misérable Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Citation de célébrité

Jean De la Fontaine

Jean De La FontaineArtiste, Conteur, Dramaturge, écrivain, Fabuliste, Moraliste, Poète (1621 – 1695)

L’affaire SNC-Lavallin nous ramène simplement à cette question. Quelle est la ligne où l’on passe de misérable à puissant? Cette réalité nous explose en pleine face. Maintenant.

Il y a une chose que l’on appelle “Principes”. Une société de droit doit fonctionner sur des principes. Mais là n’est plus la question. La question est de savoir que la justice (petit j) n’existe pas, que les postes de ministres sont révocables quand l’opinion du Ministre est mise en cause, que l’on tire à boulets rouges (excusez la couleur mais c’est celle-là) quand celle-ci prend ses prérogatives. En septembre, suite à ce qu’on doit penser une enquête de sa part, elle a décidé que c’était non. Elle a reçu des avis contraires mais elle a maintenu son non. On a insisté pendant 3 mois avant de la dégommer. On nous a appris que non signifie non. Qu’après, insister, c’est du harcèlement.

Tout ça pour dire que nos politiciens attisent, crise après crise, en France, aux USA et ici. Le Vénézuela on n’en parle pas et le reste encore moins. Tous ces messages qui portent le monde à se sentir éparpillés à droite et à gauche, en haut et en bas. Sans information crédible, on ne peut se faire une tête, seulement une opinion.

Transparence. Cela prend de l’information crédible et du temps pour macérer l’information. En attendant cela, la maxime de Jean de la Fontaine demeure et la question est: suffit-il d’enfler suffisamment pour pouvoir passer le test de la cour?

Bertrand (@BDmoi)