La cause #bellcause et la santé mentale.

Que l’on tweete pour la cause ou que l’on tweete pour faire payer Bell, toutes les raisons sont bonnes. Amasser de l’argent pour la santé mentale. Mais, l’argent ne résout pas le problème, ni les problèmes.

Le premier obstacle des gens aux prises avec des problèmes de santé mentale n’est pas un problème financier. C’est d’abord et avant tout, surtout et presque rien que… l’incompréhension. On ne les comprend pas. C’est évident et c’est habituel et c’est, ce que je déteste dire, normal.  La normalité est selon la loi Normale en statistique, la distribution des humains selon une caractéristique. Ils sont distribués, à peu près également autour d’une moyenne. Il est donc normal d’avoir des gens qui ont un problème de perceptions.

Ce qui est troublant, c’est, que les gens bien adaptés, veuillent absolument faire voir ce qu’ils voient à quelqu’un qui ne voit pas ce qu’ils voient. Ce n’est pas que de l’incompréhension, c’est de l’endoctrinement ou de l’insécurité personnelle. Tellement obnubilés par notre vision, nous ne pouvons accepter la vision différente de la personne en face de nous. D’après moi, et j’ai toute les chances de me tromper, mais on déteste tellement la différence, pas parce que c’est différent, mais, parce que ça nous remet nous même en question.

Je suis bipolaire et mon humeur change par longues périodes. Certains sont bipolaires de type 2 moi, je suis de type 1. J’ai traversé de longues périodes suicidaires (3 à 5 ans) et j’ai eu de bonnes périodes presque aussi longue. Maintenant ça fait  5 ans que je suis bien. Devrais-je avoir peur? Je ne pense pas. J’ai appris à passer mes périodes noires, par moi même, avec l’aide de mon psychiatre. Je dors, énormément, quand je ne suis pas bien. Mais la meilleure technique que j’ai trouvé est celle d’en parler avec la plupart de mon entourage. Pourquoi? Parce que j’ai changé et je ne pense plus que je les ennuie avec mes pensées et qu’ils se sentent obligés de me remonter le moral.

Le problème n’est pas, seulement les idées noires, mais le rejet de ce que nous sommes et pensons, pendant les phases dépressives. Si on écoutait et acquiesçait à ce que la personne, avec un problème de santé mentale, communique, on éviterait 90% des problèmes. C’est ce que j’ai expérimenté dans la dernière année. La san mentale est un problème d’individus, pas de société. Les individus ne savent plus communiquer et s’accepter, tel quel. La prévalence de problème de santé mentale a probablement toujours été la même. Ses effets, cependant, varient d’une époque à l’autre et d’une société à l’autre. 

Il est des gens qui ramènent tout à eux. Je ne parle pas de ceux qui ont un problème de santé mentale, ils ont un problème de santé mentale, je parle des autres qui prennent personnel des paroles prononcées par une personne qui est en crise. Une personne n’a pas besoin d’être absolument folle pour être en crise. Elle peut avoir perdu, temporairement, le contrôle de ses émotions et de ses paroles. En notre époque actuelle, où bien des communications sont montées en épingle, c’est un événement qui se produit souvent.

Alors amassons de l’argent, c’est bien, mais d’abord et avant tout, ouvrons-nous sur la différence et sur la douleur de la personne en face de nous. L’accepter n’est pas la subir mais au contraire la partager, de là la rendre plus supportable pour tout le monde. Combattez ce réflexe de nier la douleur de la personne en problème et acceptez la manifestation de cette douleur. Quand on veut prendre un train en marche il faut commencer par courir à côté, dans le même sens avant d’agripper la rampe sinon on va se faire arracher le bras.

En santé mentale, c’est la même chose. Il faut suivre le mouvement, pour ensuite arriver à le faire dévier. Contredire ne sert à rien. Je parviens, après bien des années, à infléchir mes pensées par le raisonnement. Maintenant, je crois être assez fort pour accepter la différence de point de vue avec les autres. J’ai de beaucoup amélioré ma tolérance. Mais si les gens, dits normaux, le faisaient on n’aurait pas besoin d’autant d’argent pour essayer de limiter les dégâts.

Bertrand (@BDmoi)

 

Danser? Mais sur quel pied?

Danser? Mais sur quel pied? L’expression on ne sait sur quel pied danser est dépassée. On ne sait même plus si on a le droit de danser. La société, par médias et politiciens interposés, n’a plus le droit de parler, pas de vociférer, mais parler. On ne peut émettre une opinion, purement factuelle ou interrogative, sans faire démarrer une vague d’émotions et de levée de ton commune, amplifiée par les médias.

Il est des oppositions, normales dans une société, qu’il faut laisser évaporer. À force d’interdire ou de vilipender certains discours on augmente la frustration et l’incompréhension entre les gens. Le spécialiste de l’étouffoir de liberté d’expression et de libération des tensions est M. Couillard. Qui ne cesse d’en remettre sur le sujet pour en faire de la récupération politique.

Il faut laisser sortir la vapeur, sinon, ça va péter. Il faut que le procès de l’auteur de l’attentat de la mosquée, ait lieu le plus rapidement possible. L’incapacité de régler les problèmes judiciaires de tout acabit est d’après moi la principale cause du marasme dans lequel on baigne. On laisse pourrir les situations et le pire menace à chaque fois, l’arrêt Jordan.

À long terme, le meilleur investissement demeure l’éducation, sur tous les aspects. Mais à court terme il est impératif de produire un environnement de justice  rapide et efficace. Qu’on évite de laisser pourrir les situations entre opposants dans la société. Une société de droit est une société où les lois sont respectées. Quand c’est rendu que l’on n’accuse pas des suspects très probables, parce que l’on ne peut procéder, c’est dommageable à toute la société.

Donc, que l’on allonge les heures de tribunaux et augmentons la cadence des procès. Immédiatement, et que des efforts soient mis pour passer au-travers du lot de travail qui tarde. Les avocats sont payés en temps passés à la cour, c’est une cause du retard. Il y en a bien d’autres. QUe l’on agisse, de manière temporaire, pour effacer le retard et qu’on en vienne à un rythme adéquat pour assurer la justice au justiciable et au justicié.  Actuellement, c’est le pied sur lequel il faut obligatoirement partir.

Bertrand (@BDmoi)

On est rendu où dans le processus?

À lire: https://t.co/2sKdliqqOX   Yves Boisvert dit que nous sommes au début d’une nouvelle dynamique. Je crois qu’on est en plein dedans.

Nous avons quitté le domaine du “tu es innocent jusqu’à preuve du contraire”. Nous sommes dans la phase où “l’accusateur est parole d’Évangile”. D’accord qu’il fut un temps où les victimes étaient culpabilisées si elles étaient crues. On a été loin dans ce genre. Le retour du balancier est maintenant arrivé. Où ira-t-il? Boisvert nous dit que ce n’est que le début.

La déferlante du phénomène #METOO a pris la société au dépourvu. On ressasse des affaires remontant à très longtemps. Du temps où l’on croyait que les victimes avaient participé à leur problème. Problème? Crime, oui. Mais aujourd’hui on essaie de faire le nettoyage du passé. Pour cela on fait l’inverse.

Tout, est sujet à exagération. Que ce soit les affaires d’agression sexuelle aux attentats religieux. Il n’y a que l’extrême et les amalgames qui prévalent. Je ne dis pas que ce n’est pas arrivé et que ça n’arrive pas. Je dis que chaque cas, tel que prévu par notre système de justice, doit être enquêté au mérite et non pas au stéréotype.

Certains objecteront que le système de justice est mal en point. Je vous l’accorde. Mais C,est une autre question, qui regarde nos politiciens. Boisvert dit que l’on va assister à des dérapages, je dis qu’on est rendu là. Mais, où cela mènera-t-il? J’ai bien peur que ça dure un bon bout de temps. Trop de personnes ont été victimes ignorées et trop de victimes actuelles se sentent isolées devant le problème qu’elles vivent.

La température sociale est passée du froid absolu et est maintenant à une chaleur intense. Tout le monde, sauf les imbéciles, marchent sur des œufs. Où en sommes-nous? Je n’ai pas d’idée. Mais c’est une excellente question.

Bertrand (@BDmoi)

 

Parler pour parler? Est-ce que ça existe encore?

Il fut un temps, où Jeannette Bertrand animait une émission ainsi intitulée, où il était possible d’avoir un panel civilisé pour parler des sujets les plus délicats. Il fut une temps. Le climat sur Twitter comme dans tous les médias, est maintenant à la confrontation. On ne peut émettre une idée simplement pour l’examiner,la regarder sous tous les angles et tous les effets possibles.  Il n’est qu’opinions tranchantes et directement reliées à ce qu’ultimement cela peut représenter pour notre portefeuille.

Les partis politiques ne cherchent qu’à prendre le pouvoir pour le pouvoir. Pouvoir quoi? Pouvoir remplir ses poches, surtout les élites des partis. Je n’ai pas écrit les élus, mais les élites. On ne cherche qu’à manipuler les membres avec des données de focus group pour chercher à obtenir le vote pour que le parti prenne le pouvoir.

Je suis cynique? Non. Je suis réaliste. La plus belle preuve que je puisse donner c’est un élu comme Cloutier, qui a enfin réalisé que les partis ne veulent pas le bien des citoyens, et dont la ferveur s’est éteinte. Beaucoup d’autres sont en réflexion actuellement, pour la prochaine élection. C’est une étape normale et désirable en période pré-électorale. Mais, le cynisme de la population est tel, que l’on sait que l’on est en période électorale et que le vote est déjà en jeu. Donc, pour beaucoup, je crois, il est le temps de se demander non pas ce que je pourrais faire, mais est-ce que j’ai des chances d’être élu. Dans cette ère de délire économique, les grandes idées ont disparu.

Le dénominateur commun n’étant  que l’argent, il n’y a plus l’occasion de parler pour parler. Le temps c’est de l’argent. Le reste on s’en fout.

Bertrand (@BDmoi)

 

Formons-nous encore une société?

Le terme société, en sciences sociales, désigne un ensemble d’individus qui partagent des normes, des comportements et une culture, et qui interagissent en coopération pour former un groupe ou une communauté. Wikipédia
 La vérité est que nous sommes morcelés. Il y a un temps où la question ne se posait même pas. Mais aujourd’hui? Si nous sommes encore une société, ce dont je doute de plus en plus, alors nous sommes envahis par un cancer. Si nous ne formons pas une société, nous faisons place à un autre morcellement.
Sommes-nous une société? J’en doute, je l’ai dit. Le mot qui me fait douter c’est “partagent”. Cela laisse présager une certaine cohérence entre les gens. Quand un gouvernement ne respecte plus ses lois et règlements, quand les citoyens sont isolés les uns des autres par volonté ou par dépit, quand on est rendu à chercher une personne sur les réseaux sociaux, quand les marchands ne peuvent se battre contre l’ordinateur, quand les géants de l’extérieur exploitent notre économie sans verser leur juste part d’impôts, tout ça n’est pas digne d’une société.
Mais la peur que j’ai c’est celle de la grenouille dans l’eau qui réchauffe. Ai-je atteint un niveau de conscience qui me pousse à sortir du chaudron? Je crois que oui. L’inactivité et même l’encouragement de nos gouvernements envers les religions (toutes) et leurs lubies de comportements et de lois, me font sentir échaudé par l’ambiance.
On dit qu’un cancer prit au début a toutes les chances d’être guéri. J’en suis à ce point. Le dernier projet de société que l’on ait mené à bien est un certain détachement de l’Église et l’État. Il est de moins en moins certain, et je ne suis pas contre la religion pour un individu, il y a droit, mais je suis contre l’effet des religions organisées sur l’État qui s’amplifie de plus en plus.
La religion est une chose personnelle. On n’a pas le droit de modifier ou assouplir des lois qui ont fait le succès de la société. Celle-ci souffre actuellement d’un cas de grosse grippe. On a de la difficulté à se parler. Mais cela a toutes les chances de se transformer en bronchite ou pneumonie mortelle.
Suis-je alarmiste? Suis-je raisonné? Une chose est certaine c’est que je sens la chaleur de l’eau. Je mourrai probablement bien avant qu’elle bouille, mais dois-je me taire pour cela?
Bertrand  (BDmoi)

La technologie, un avancement?

La technologie est-elle en train de faire avancer l’humanité de l’humanité? Ou du moins un retour à l’humanisme? Poser la question est-il pertinent? Je crois que oui.

Il est difficile d’évaluer l’apport de l’avancement technologique dans la vie de tous les jours pour toutes les personnes. Permettez-moi un peu de généralisation. L’énergie physique humaine est en chute libre. Nous sommes de plus en plus sédentaires et curieusement, le taux d’obésité augmente. Je le sais j’y participe moi-même. Il faut houspiller la population pour la faire bouger, physiquement. Je déteste transpirer, alors faire de l’exercice?

Mais à part cette sédentarisation qu’a apporté la technologie? L’impatience, la récompense immédiate et la faible durée d’attention dans les échanges. On croit la technologie capable de tout. Mais dans les échanges humains la technologie a augmenté l’intolérance et le recours à l’absolu. C’est vrai ou c’est faux. Oui ou non. 0 ou 1.

Les nuances disparaissent à vitesse grand V. Les attentes, elles, prennent des dimensions inconcevables. Pourquoi un taux de divorce de 60% et plus? Pourquoi des phénomènes comme le cynisme des citoyens? Pourquoi une campagne #METOO? Pourquoi tant de gens derrière leur clavier, qui ne savent que s’enguirlander et parler en absolu, leur vérité?

Sur Terre rien n’est absolu, sauf la stupidité de certains. Et elle semble gagner du terrain. Pourquoi une image, comme celle où l’on voit des gens se promener et se saluer sur le trottoir, devant les boutiques des petits propriétaires,  ne peut plus se réaliser? La technologie, en remplaçant le recours aux autres humains, nous éloigne les uns des autres. On se pense de plus en plus autonomes mais quand, en fait, on est de plus en plus indépendants. La différence, au point de vue humain, est énorme.

Est-il trop tard pour retrouver une humanité dans nos relations humaines? Je ne sais pas. Mais je m’en languis, même dans un petit village, où tout le monde barre ses portes de maisons et où les gens ont de la difficulté à se dire bonjour. Un simple bonjour, la moitié du temps, se fait répondre par un regard inquisiteur.

Bertrand (@BDmoi)

 

Les extrêmes qui définissent la masse?

Quand on est rendu que les extrêmes définissent la masse, on n’est pas loin du bris total de communication. Les gens, en général, se sont toujours définis en opposition ou en appartenance aux extrêmes. LÀ c’est un extrême qui s’oppose à l’autre extrême et il semblerait que celui qui crie le plus fort est celui qui définit la masse. Qui ne dit rien consent.  Ça semble être la norme sur Twitter.

Que ce soit dans les relations Femmes-Hommes, les Religions, les actions gouvernementales et tout le reste, la proportionnalité et la juste mesure est complètement disparue. Les nuances? On oublie ça! Le civisme et la civilité n’ont pas encore beaucoup de place sur Twitter. Il faudra bien un jour qu’ils s’invitent en plus grand nombre et que le flot d’information ressemble à la pensée populaire.

Les extrêmes ont toujours existé et ont toujours été remis à leur place, éventuellement. Parfois par l’effet d’une guerre. Si il y en a qui apprennent par les erreurs du passé, peut-on espérer qu’ils aient une chance de prendre le pouvoir? Il semblerait que non. C’est ça le drame.

Ce sont des extrémistes qui nous dirigent. Des extrémistes de l’argent. Ils ne pensent pas à autre chose que l’argent et se désintéressent complètement du bien-être des gens, des citoyens, dont ont sait que tout ce qu’ils veulent c’est vaquer tranquillement à leurs occupations.

La répartition des récoltes se fait selon la distribution de l’argent, non des gens. Cela changera-t-il un jour? Je ne sais pas  mais je sais que ça n’arrivera pas, tant que les extrêmes définiront la masse.

Bertrand (@BDmoi)

 

Sommes-nous aussi stupides que les partis le croient?

Sommes-nous aussi stupides que les partis le croient? Du moins y a-t-il assez de gens stupides pour influencer le vote favorablement? Ou encore pire y a-t-il plusieurs catégories de gens stupides?

Les manœuvres des partis sont telles que l’on n’a de possibilité de croire que c’est ce qu’ils pensent de nous.  Et le pire de tout, c’est que ça a l’air de marcher. Surtout en cette période de grande immigration.

Loin de moi l’idée de dire que les partis mentent. Ils ne font que grossir les parties qui font leur affaire en occultant ce qu’ils ne veulent pas que l’on voit. Un vieux truc de magicien.

Mais revenons au sujet principal. Sommes-nous aussi stupides? Je ne crois pas. Nous utilisons le maximum de nos forces à survivre dans ce monde(qualifiez-le comme vous voulez) et la majorité des gens sont absolument déconnectés de la politique. C’est mon opinion et la somme de mes observations.

Un gouvernement majoritaire avec un taux de vote 71% et 41% des votes exprimés, c’est à dire 29% des votants, C’est assez évocateur. Le gouvernement, rejeté par 70% des votants, mène comme s’il avait reçu un mandat sans équivoque de la population. Et on laisse faire. Alors je laisse en suspend.

Finalement il y a les gens qui sont, pour une raison ou pour une autre, des partisans. Ceux qui ont le parti tatoué dans le cœur, ou dans la poche. Il y a de multiples raisons d’être partisans et elles varient d’un partisan à l’autre. Mais, un dans l’autre, elles sont plus émotives que rationnelles.

Tout ça mis ensemble fait que, l’on peut, suite à l’effet de la pyramide des âges (beaucoup de gens se retirent du marché du travail), suite à un engagement massif au gouvernement, suite à des coupures drastiques, et tout un tas de dispositions affirmer que nous avons atteint l’objectif de 250000 emplois, que la bonne gestion est la cause de tant de bien-être social. Pas de BS mais, de société.

Le vrai portrait on ne l’a jamais, noir sur blanc. Du haut en bas. Ce n’est pas être partisan de la théorie du complot que d’affirmer haut et fort, que l’état dilapide l’argent. Pleins de scandales connus, et plus d’inconnus, nous montrent que la gestion de l’état est en faveur des privilégiés. Mais la perfection n’étant pas de ce monde on s’en contente.

Il y a une majorité de gens satisfaits de leur sort et les gouvernements essaient de s’attribuer les mérites. Les oppositions répondent aux mécontents, et ils sont nombreux, pour diriger leur mécontentement vers le gouvernement.

Joute politique que j’abhorre. Alors ce n’est pas une question de stupidité c’est une question de mémoire. On ne se souvient pas. “6 mois en politique c’est une éternité” a dit Bourrassa. Pourquoi? parce que cela semble être la limite de la mémoire des gens. Au-delà de ce délai, il n’y a que ce qui fait notre affaire que l’on se souvienne.

Bertrand (@BDmoi)

 

Demande d’accommodement c’est quoi?

Les demandes d’accommodements sont quoi au juste? C’est un sentiment de supériorité qui guide la plupart des demandeurs d’accommodements. Pourquoi? Suivons mon raisonnement.

La majorité des gens vaquent lentement, sans problèmes, à leurs occupations. Ils essaient de vivre et de joindre les deux bouts dans une recherche de bonheur comme certains sont à la recherche de bitcoins. Ils se préoccupent peu des autres qui font comme eux.

Dans toutes les couches de la société, ils sont des gens qui ne font que regarder ce que les autres font et se posent en juge de ce qu’ils font. Alors ils se sentent différents, parce qu’ils ne veulent pas faire comme les autres. Difficile de ne pas se sentir différent. Alors ils se disent qu’ils sont inférieurs et ne peuvent souffrir que leur différence ne puisse être perçue comme étant la norme. C’est donc avec un complexe de supériorité qu’ils abordent les autres.

WoH! Un complexe de supériorité quand ils se sentent inférieurs? ET oui c’est comme dans le film  https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Jour_d%27après_(film,_2004)

Le jour d’après.

Une ère glacière suite au réchauffement de la planète.

Les gens qui se sentent inférieurs, et en éprouvent un ressentiment, demandent à ce que tous reconnaissent leur grandeur. Mais ils attribuent celle-ci à un seul facteur, bien souvent visible seulement à eux-mêmes ou à leurs proches. Ainsi naît Islamophobie, homophobie, misogynie même. Réaction de faibles à l’action de faibles qui se pensent inférieur mais veulent être reconnus.

Prenons l’exemple d’un homme en dépression qui pense être honni de tous. On a beau lui faire voir que 90% des gens n’ont absolument aucune connaissance de son existence. Qu’il n’y a presque personne qui sait qu’il existe. De ceux qui connaissent son existence, la majorité reconnaisse qu’il existe et les opinions de chacun varient d’une personne à l’autre, mais majoritairement ils s’occupent de leurs affaires en levant la tête vers lui seulement, dans la majorité des cas, s’il les interrompt dans leurs affaires. Ce qui laisse très peu de gens qui pensent négativement de lui. Le truc est évidemment de détourner l’attention des autres et lui faire voir son propre état. Qu’il est celui qui a à charge d’assurer son bonheur et agir pour trouver ce dont il a besoin. Mais il y a un grand obstacle à ça. Le Passé.

Le passé est passé. On ne peut rien y changer. Maintenant il est temps de voir ce qui est la réalité actuelle. Chacun a peur de perdre ce qu’il possède et veulent ce que les autres ont. Irréalité.

Alors mesdames et messieurs, qui vous sentez inférieurs en comparant ce que vous n’avez pas à ce que certains ont, c’est vrai, arrêtez de nous faire suer et essayez de trouver ce dont vous avez besoin. Allez le chercher et ainsi vous serez comme tous les autres ou presque, égaux dans la recherche du bonheur.

Bertrand (@BDmoi)

 

L’intelligence individuelle avant l’intelligence artificielle?

L’intelligence individuelle avant l’intelligence artificielle? En 2018 j’espère un sursaut de l’intelligence individuelle. Mais, est-ce trop espérer?  J’ai honte de dire que les gens personnalisent les compagnies, encore, et ne dénoncent pas les humains qui les réalisent.

Ce que je veux dire c’est que les organismes n’existent pas. Les personnes morales n’ont d’existence que sur papier. Toutes les organisations, religieuses, partisane, corporatives et autres ne sont que des agrégats d’humains qui, en joignant ces organisations, se déresponsabilisent. Les pires horreurs se produisent, quotidiennement, sous le couvert de “Ah! C’est la procédure”. Une procédure est pour la majorité des cas. Il y a toujours des exceptions. Mais l’humain qui fait appliquer les procédures est plus inhumain que celui qui les a inventées.

Se déresponsabiliser, parce que l’on reçoit une paie ou un avantage quelconque, parce que l’on met tout le monde dans le même panier, parce que les autres sont des adversaires, tout ça est négation de l’intelligence individuelle. Penser en généralités est dangereux. On oublie la personne en face de nous. Pire, on ne l’écoute pas, même si souvent on l’entend. Alors mettre le blâme sur l’organisation est aussi efficace que de de penser que tout le monde est contre soi. Ça ne prédispose pas au contact humain.

Alors quand vous serez dans la position de d’abord, comprendre l’humain qui est devant vous, l’aider à résoudre son problème et finalement montrer des signes d’intelligence, faites-le. La question n’est pas “ai-je un moyen d’écarter ce problème et garder ma paye?” Mais est-ce qu’il est possible de faire quelque chose pour aider à résoudre le problème de la personne devant moi.

Donc les organisations n’existent que parce que les humains qui les composent ont abdiqué leur intelligence. C’est triste, c’est humain mais tellement inhumain. L’intelligence artificielle arrivera peut-être à dépasser l’inhumanité de l’Homme pour en arriver à la mansuétude de la machine. Vivra-t-on la raison du cerveau d’acier de 1970 https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cerveau_d%27acier

J’en doute mais peut-être en approcherons-nous assez pour améliorer le cas des êtres humains qui transigent avec le système?

Bertrand (@BDmoi)