Danser? Mais sur quel pied?

Danser? Mais sur quel pied? L’expression on ne sait sur quel pied danser est dépassée. On ne sait même plus si on a le droit de danser. La société, par médias et politiciens interposés, n’a plus le droit de parler, pas de vociférer, mais parler. On ne peut émettre une opinion, purement factuelle ou interrogative, sans faire démarrer une vague d’émotions et de levée de ton commune, amplifiée par les médias.

Il est des oppositions, normales dans une société, qu’il faut laisser évaporer. À force d’interdire ou de vilipender certains discours on augmente la frustration et l’incompréhension entre les gens. Le spécialiste de l’étouffoir de liberté d’expression et de libération des tensions est M. Couillard. Qui ne cesse d’en remettre sur le sujet pour en faire de la récupération politique.

Il faut laisser sortir la vapeur, sinon, ça va péter. Il faut que le procès de l’auteur de l’attentat de la mosquée, ait lieu le plus rapidement possible. L’incapacité de régler les problèmes judiciaires de tout acabit est d’après moi la principale cause du marasme dans lequel on baigne. On laisse pourrir les situations et le pire menace à chaque fois, l’arrêt Jordan.

À long terme, le meilleur investissement demeure l’éducation, sur tous les aspects. Mais à court terme il est impératif de produire un environnement de justice  rapide et efficace. Qu’on évite de laisser pourrir les situations entre opposants dans la société. Une société de droit est une société où les lois sont respectées. Quand c’est rendu que l’on n’accuse pas des suspects très probables, parce que l’on ne peut procéder, c’est dommageable à toute la société.

Donc, que l’on allonge les heures de tribunaux et augmentons la cadence des procès. Immédiatement, et que des efforts soient mis pour passer au-travers du lot de travail qui tarde. Les avocats sont payés en temps passés à la cour, c’est une cause du retard. Il y en a bien d’autres. QUe l’on agisse, de manière temporaire, pour effacer le retard et qu’on en vienne à un rythme adéquat pour assurer la justice au justiciable et au justicié.  Actuellement, c’est le pied sur lequel il faut obligatoirement partir.

Bertrand (@BDmoi)

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