Intention qui compte?

Beaucoup disent que c’est l’intention qui compte. Mais certains disent que l’enfer est pavé de bonnes intentions. Beaucoup, beaucoup,  ne voient que le résultat. Voilà, en gros, pourquoi on est si mêlé comme société. On ne se fie qu’aux apparences.

L’intention est connue des instigateurs. Ils ont décelé un problème ou une opportunité. Voulant s’en saisir ou formuler une réponse au problème, ils agissent, bien souvent réagissent, selon leur expérience et leur imagination. Tout ça, bien souvent sans que personne n’en soit témoins. C’est occulté. Il y en aura bien pour faire des procès d’intention. Mais j’y reviendrai.

Ensuite, les instigateurs entreprendront une communication ou une série d’actions ou de règlements pour pallier aux effets du problème ou pour saisir l’opportunité. Cela se voit et s’entend, quand on a accès aux mesures. Beaucoup ne font que se rendre compte que lorsqu’ils confrontent les résultats.

Et l’on arrive aux résultats. Quand on a eu droit à l’émission du problème et que l’on a participé, même en auditeurs ou lecteurs, à la connaissance du problème, on est plus indulgents. Mais, souvent, on n’a pas cette chance. Alors on juge les résultats sur les apparences. Et là on est sans pardon. On fait un procès d’intentions, toutes les théories du complot émergent, et on parle au-travers de son chapeau. Il est facile de parler après le fait, des conséquences des actions.

Donc l’enfer apparaît, on présume des intentions, et on juge selon les résultats. Mais, en politique, il est facile de voir quand il est question de solution de problèmes ou d’opportunité politique. Pour autant que l’on soit bien informé. Mais là le bât blesse. Les médias n’informent plus, du moins pas beaucoup. Ils forment. Forment l’impression, le jugement, l’opinion. Les faits et les analyses de faits sont rares. On a beaucoup d’opinions de supposés experts en tout, des commèrementateurs de tout acabit. Ils présument de bien des choses et nous font part de la joute politique.

C’et malheureux mais, on ne nous parle que des résultats et bien souvent uniquement en termes économiques ou de stratégie politique. Où est le bien des citoyens dans tout ça? Probablement en enfer.

Bertrand (@BDmoi)

 

Ambiance d’élection?

Il est des gens qui ont l’épiderme extrêmement sensible. On envoie un tweet qui exprime notre opinion et ceux-ci les revêtent comme un vêtement pour eux. Mais plutôt que de réfléchir au contenu (celui écrit en toutes lettres), ils réagissent à ce qu’ils pensent qu’on a dit et plus particulièrement à ce qu’ils pensent qu’on a voulu dire et encore plus spécifiquement à une attaque personnelle contre eux. On parle d’une minorité, une petite minorité mais, elle est présente en proportion sur les réseaux sociaux.

Je leur reconnaît le droit d’exprimer leur désaccord. Mais, là ou je débarque, c’est quand des invectives fusent de toute part. On attaque la personne et on la traite de différents épithètes comme traître, imbécile, stupide… Sur Twitter, n’oubliez pas que nous sommes vu dans le monde. Si on essaie de paraître un peuple civilisé, c’est pour beaucoup, raté.

Si on vaut se défouler, ce n’est pas agréable pour les autres. Twitter n’est pas un désert où crier sa frustration. Alors, en conséquence, que pourrions-nous faire?

On pourrait discuter. Pas débattre mais discuter. Prendre le temps de plusieurs tweets de 280 caractères (assez limitatif) pour exprimer son point de vue. On pourrait lire ce qui est écrit et répondre ainsi civilement à ce qui est effectivement dit. On pourrait cesser de généraliser et dire “des” au lieu de “les”. Il m’arrive de manquer à cette loi mais j’essaie de la respecter le plus souvent possible.

Il faut accepter que tous n’ont pas l’habitude des mots et ne pas se formaliser d’une mauvaise ou inhabile formulation. Chercher l’idée pas la perfection. Cela demande souvent du temps. Si vous n,avez pas le temps de dialoguer, alors, ne vous défoulez pas en laissant une ambiance houleuse.

Je semble donner des ordres? Non, j’exprime ce que je pense devrait être une conversation civile entre citoyens qui chacun ont droit à leur opinion. Ceci  étant dit, bonne période électorale déclarée et pratiquez-vous pendant la période non-déclarée. Bonne journée!

Bertrand (@BDmoi)

 

Élection?

Élection.  Voici une définition d’élection de wikipédia:

L’élection est la désignation, par le vote d’électeurs, de représentants (une personne, un groupe, un parti politique ou une option) destinés à les représenter ou occuper une fonction en leur nom. La population concernée transfère par le vote de sa majorité à des représentants ou mandants choisis, la légitimité requise pour exercer le pouvoir attribué (fonction censée être par ailleurs définie et orientée par le biais d’un programme politique).

Voilà qui résume ce que peut être une élection actuellement. Autrement dit il n’y a qu’une personne qui a le pouvoir, le président, le premier ministre… Pourquoi parce qu’il se proclame investi du pouvoir du peuple.

Alors, théoriquement, on devrait avoir droit à une période où il est défini les orientations et le programme des différents candidats. Mais, dans les faits, dès qu’un candidat parle d’un item de son programme, c’est comme une bande de mouettes qui se garochent sur une mouette qui a trouvé un morceau de frite ou de pain. Ils attaquent la mouette originale de tous les bords et de tous les côtés.

Finalement on a droit à une bagarre de mouettes, qui se battent pour un bout de pain, le pouvoir. Donc, plutôt que de discuter des fondements de ce que pourrait être demain, pour nos enfants, on doit se baser sur un combat de lutte où les participants font de la haute voltige pour nous impressionner afin de gagner la ceinture pour les 4 prochaines années.

Cela donne donc la place à toute une série d’empoignades entre les candidats et les partisans des partis politiques. Discours de sourds, dont certains brandissent le programme politique, quand on sait qu’il ne sera pas poursuivi à moitié par le parti gagnant.

Pourquoi, parce que gouverner c’est prévoir. La période d’élection ne permet pas de prévoir. Là est une grande source de problèmes. Le cynisme augmente dans la population. Depuis des années. La période des questions à l’assemblée nationale et la période électorale sont les deux principales causes de cet état, qui semble progresser.

Alors simplifions les élections et faisons disparaître les partis de l’équation. Ce sera déjà plus représentatif de ce qu’on veut, élire une personne qui nous représentera au sein d’un gouvernement composé d’individus et non de partis opposés.

Je rêve peut-être mais cela viendra un jour.

Bertrand (@BDmoi)

 

Fierté? Orgueil?

La fierté? Qu’est-ce que c’est? Il y a celle du sentiment d’accomplissement de ce qu’on a réussi à faire, de nous mêmes. Cette fierté est digne et méritée. Il y a aussi fierté de ce que d’autres, nos ancêtres, nos amis, nos compatriotes, nos athlètes,etc ont fait. Cette fierté est plutôt de l’orgueil. C’est s’approprier une partie du mérite qui ne nous appartient aucunement. On n’a rien fait et on a le sentiment d’appartenir aux mérites d’autres.

Cette dernière fierté est celle de bien du monde, pour ne pas dire presque tous. Celle que je déteste. La fierté de la fête nationale est une de ces fiertés. Les gens, beaucoup, participent à une fête, il en est de même pour la fierté gaie. Bière, vin, festivités pour des festivités. C’est bon pour l’économie.

Alors, je m’interroge. Quelle est la part de sentiments dans ce déploiement? C’est plutôt une explosion de joie pour la plupart. Certains, bien intentionnés, ont cette ferveur qui sous-tend la fête nationale ou la fierté gaie. Mais, pour la plupart des gens, ce n’est que prétexte à festoyer et ne se transforme pas en actions ou en développement de l’esprit.

C’est là que j’en suis, et je ne pense pas que beaucoup vont au delà du festif. C’est là qu’on est rendu. Décadence? Pas celle des mœurs, celle des valeurs personnelles et sociales.

Donc bonne Fêtes et amusez-vous. Espérant qu’un plus grand nombre transférera du congé au civisme et à la réflexion.

Bertrand (@BDmoi)

 

Quelle map?

Toute sorte de politiciens et quelques citoyens, veulent mettre Montréal, le Québec, le Canada … sur la map. Plusieurs questions se posent. Quelle map? Elle est où la map? Qui consulte la map?

La réponse à toutes ces questions est dans votre tête, si vous croyez que la map existe. Personnellement je n’y crois pas. Beaucoup, pensent que la notoriété est synonyme de la map.

Je n’épiloguerai pas sur cela. Je préfère me concentrer sur ce qu’il faut pour être reconnu. La première chose, pour être reconnu, consiste à ne pas se préoccuper d’être reconnu. Dans ce cas, vouloir être reconnu, c’est faire tout ce que l’on pense que les autres pensent que nous faisons. On en est aux apparences d’apparences. Assez tordu merci.

Prenons donc le problème par le bon bout. Premièrement, nous ne formons pas un peuple. Nous sommes un groupement de personnes qui, majoritairement, sont préoccupées par l’épaisseur de leur porte-monnaie. C’est triste mais, on ne parle pratiquement que de météo (dont on n’a aucun contrôle) et d’économie, dont personne n’a vraiment le moindre contrôle.

Pour former un peuple, il faudrait que nous ayons des valeurs communes et selon lesquelles on agit. Plutôt que de se parler de volume de budget pour tel ou tel ministère, il faudrait se parler des objectifs réels auxquels on tient, collectivement. Cela, déjà, nous distinguerait (premier principe pour être reconnu).

Pour être reconnu, il faut aussi accomplir quelque chose de distinctif. Pas en apparences, mais en faits. Que ce soit sur le traitement réel des autochtones, des femmes, des enfants … Mais on est très forts en paroles (les politiciens politically correct) mais assez faible en suivi d’actions. Produire des résultats à la hauteur des paroles nous distinguerait des autres. Augmentant ainsi de beaucoup notre notoriété. Prenant en exemple le cas de la mari légalisée au Canada, cela a été répété internationalement et on a même modifié le drapeau canadien pour y mettre une branche de mari à la place de la feuille d’érable.  Parles-en en bien ou parles-en en mal pourvu que t’en parles. C’est ce que l’on appelle la notoriété.

Cependant, si on applique réellement le concept de peuple, comment devrions-nous agir? Tout simplement en définissant qui nous sommes, collectivement. Quelles sont nos valeurs pour lesquelles on est prêt à sacrifier le reste? Quelle est l’ardeur que nous mettons, collectivement, à réaliser ces valeurs. Surtout, comment, chacun de nous, transfère en actes ses valeurs et ses paroles.

Donc si on se met à l’échelle personnelle , il faut se connaître, se reconnaître soi-même et être consistant avec ce connaissance. Alors, sans l’avoir cherché, serons-nous un peuple que l’on reconnaîtra. Pas que nous l’ayons cherché, mais de par notre identité.

Bonne St-Jean!

Bertrand (@BDmoi)

 

Et Maintenant?

Qu’est devenu le mécanisme d’achat et le raisonnement derrière le fait d’acquérir, d’acheter, de voter … Il fut un temps où l’on avait des impulsions qui se transformaient en désirs. Ceux-ci étaient scrupuleusement passés au tamis des ressources et des besoins. On élaguait au crible de la réalité et du bien-être futur. Puis se transformait le tout à la règle à calcul du porte-monnaie. On pouvait attendre pour amasser   le pécule nécessaire à l’achat. Il y avait ensuite un dur processus d’évaluation des résultats dont on tirait les enseignements pour les décisions futures.

Aujourd’hui le processus est de beaucoup plus simple. On a des impulsions, bien souvent on saute l’étape du désir, l’intention d’acquérir est immédiate et on met sur la carte de crédit (presque déjà comble) et un coup qu’on le possède on passe à autre chose. Que l’on soit satisfait ou pas ne semble pas opportun. Ici, je fais référence à ce que je crois un très grand nombre de personnes. Pas la majorité mais beaucoup. Que ce soit un bien ou une option politique, tout est pareil.

Beaucoup d’éléments concourent à ce que je semble observer. Le premier est la faillite de Sears. Parti d’une devise “Satisfaction garantie ou argent remis”, qui a fait d’eux les plus grands détaillants en Amérique il y a 50 ans. Que s’est-il passé? On est parti d’une société qui avait besoin de qualité, pour satisfaire longtemps des besoins essentiels, à un prix justifiant la qualité et la garantie. Sears a failli à cause de sa devise. Il n’a pas pu s’adapter au changement dans la société.

La société est passée du durable au il me le faut tout de suite. Le critère d’achat est le prix. S’il semble bas par rapport aux autres on doit se le procurer immédiatement. La satisfaction se mesure à la quantité que l’on peut acquérir. Qu’est-ce que l’on a que l’autre n’a pas. “Pas cher” est devenu le Amen d’autrefois.

Au point de vue politique, c’est pareil. Autrefois le contenu était très important. Aujourd’hui ce sont les apparences qui comptent. Le prix n’a pas d’importance, il est le même d’un parti à l’autre. Ils suggèrent le même menu mais dans un ordre et un assaisonnement un peu différents. On passe de réflexion à impulsion. La preuve, le pouvoir se décide bien souvent dans l’isoloir, à la dernière minute.

Les uns et les autres, partisans, s’équilibrent à peu près. Ce sont les gens, qui se décident à la dernière minute, qui, bien souvent, décident de l’élu. Pour quelle raison, je n’en sais rien, mais ce peut être pour le candidat, pour le parti, pour le sentiment d’être bien représenté, pour une opinion personnelle partagée…

Le prix de voter est excessivement bas. Alors pourquoi n’est-il pas exercé par plus de monde? Parce qu’il ne correspond à aucun désir.

Tout ça est symptomatique de notre société. On est tellement repu, que les besoins n’existent plus. On fait des acquisitions impulsives, de produits suffisant minimalement à la tâche, pour une durée de plus en plus courte. On a même mesuré la durée de vie d’un gouvernement à 4 ans. Ce qui fait qu’on a 2 ans de gouvernement, 1 an de bonbons, et 1 an de campagne électorale. Cela illustre bien le concept de durée courte d’utilisation.

On a ce qu’on mérite collectivement. Un société repue, obnubilée par le présent et qui oublie demain et où le passé est signe de dépassé. Carpe diem, saisir le jour, ne veut pas dire vivre comme la cigale. Cela veut dire, si l’on prend les enseignements du passé, se servir de nos talents et nos ressources pour travailler aujourd’hui à produire les récoltes de demain.

Aujourd’hui on s’épivarde à produire toujours plus vite, toujours moins durable pour vendre au plus bas prix. On produit des biens et des idées de faible qualité qui plaisent à la majorité.  Pourquoi plusieurs achètent sur internet? En grande partie, d’après moi, parce qu’ils ne trouvent pas la qualité ou le choix qu’ils peuvent trouver chez le marchand. Celui-ci ne proposant que l’achat impulsif au plus bas prix.

Les décharges publiques sont de plus en plus remplies de produits que l’on n’arrive pas à recycler. Même les Chinois n’en veulent pas. Dans les faits, on ne fait qu’entretenir le mal-être de la population. On choisit (sic) le moins pire.

Alors les gens disent je n’avais pas le choix. Effectivement on n’a pas le choix, parce que l’on n’inclut pas aucune de ces éventualités. Je vais endurer mon désir, le temps que ça prendra pour trouver ce qui le comblera longtemps. En terme politique cela veut dire, ajouter l’option “aucun de ces candidats” sur le bulletin de vote et annuler le scrutin si cette option rejoint 20% des votes. C’est extrême? Je pense que non. Si c’était, peut-être l’acceptabilité des politiciens passerait de moins bon qu’un vendeur d’autos usagées à ce qu’elle était dans le passé.

Bertrand (@BDmoi)

 

Un temps pour les débats? Passé?

Un temps pour les débats? Passé? Cela se peut-il? Si oui, comment est-ce arrivé?

Le temps des débats est passé. C’est mon affirmation. Même les supposés débats entre les chefs ne sont que des apparences de débats. Ce sont tout au plus des discussions de sourds, avec des feuilles de discours pré-établis et des périodes limitées pour déblatérer toutes nos stratégies de communication. Il n’y a pas de débats en politique maintenant.

Cela se peut et voici comment c’est survenu, doucement, insidieusement. Dans les années 60 les questions de société étaient fortement débattues, dans la population. Il y avait des pétitions (significatives), des altercations épiques à l’assemblée nationale(Lesage, Lévesque, Johnson, Parizeau, Bourrassa…) On ne méprisait pas l’adversaire mais la joute (que je hais au maximum aujourd’hui) se faisait sur les concepts énoncés et non sur le caractère des protagonistes.

On est passé du contenu au contenant. Auparavant, dans les journaux locaux, les élus et les candidats avaient une voix pour discuter des questions qui intéressaient les citoyens. Puis la concentration des médias et la concurrence de ceux-ci s’est polarisée. Pour avoir des soupçons de respectabilité, ceux-ci, ont concentré l’attention sur les chefs de parti. Cela a donné lieu à la venue du clip de 7 secondes. Encart de promotion du parti aux nouvelles du soir. Clip repris par les journaux le lendemain. Il y a des artistes du clip qui ont poussé la pratique dans un espèce d’art oratoire.

Maintenant, par soucis d’efficacité ou de “ratings” on a quelques clips et une série de commèrementateurs qui nous ensevelissent sous leurs analyses (lire opinions) et on n’a pratiquement plus une goutte d’information brute et de place à discuter. On présente la décision (bien souvent l’indécision) du chef, puis c’est le déluge d’opinions de toute la gent médiatique.

On peut espérer des média sociaux mais, ce n,est qu’un espoir. Il s’agit bien d’une plateforme où l’on peut exprimer notre vue ou notre réflexion (juste ou pas) mais ce n’est pas encore le lieu où discuter (surtout paisiblement) entre personnes raisonnables et civiles. L’atmosphère qui règne dans les grands médias est moins pire que celle sur les réseaux sociaux mais, elle suscite des réactions épidermiques chez les gens qui vocifèrent beaucoup mais ne sont pas adeptes de discussion.

Beaucoup cherchent à convaincre les autres de leurs opinions. Ils ne les supportent pas d’arguments allant plutôt à invectiver ceux qui ne la partagent pas. C’est triste. Mais, c’est majoritairement ça.

Il m’arrive, de temps en temps, d’avoir de belles conversation avec des gens, parfaitement inconnus. Mais elles sont rares. Peu sont aptes à discuter et argumenter (apporter des arguments à leur point de vue). Mais pire encore, peu prennent le temps de discuter après avoir vomi leur opinion sur les réseaux sociaux.

On est en 2018 et on est en pleine prospérité économique. L’individualisme est à son comble. Cela ressemble étrangement aux années 1930. La suite sera-telle la même qu’en 38? Nihil novum sub sole (rien de nouveau sous le soleil). qui vivra verra.

Bertrand (@BDmoi)

 

Qu’en est-il?

Qu’en est-il? Qui se fait des mourons? Qui ne se préoccupe de rien? Qui vit sa vie sans interférence de ce qui se passe autour? On est submergé de communications toutes plus contradictoires les unes que les autres.  Alors que fait-on de cette vague immergente? La subit-on? La surfe-t-on? Sommes-nous submergés comme je l’ai dit auparavant?

Il est très difficile de vivre en ce siècle de communications innombrables et de différentes nuances, du plus sombre à la plus invitante. Il existe un phénomène appelé complexité cognitive chez les psychologues. Cela serait la somme consciente de toutes nos connaissances et de toutes nos émotions.

Les psychiatres parlent des fluctuations de l’humeur. Ils essaient de quantifier celles-ci pour en tirer des normes en dehors desquelles on entre dans le domaine des maladies mentales.

Subir une dépression, de plus en plus répandue et médicamentée, n’est-elle pas justement une marque de santé mentale? Une réaction adéquate au tumulte des communications qu’on subit? Il faut vraiment se poser la question. Certains parlent du déclin du quotient intellectuel en Occident(QI).  N’est-ce pas un effet direct de l’accélération fabuleuse des interactions entre les individus par médias interposés?

Qu’en est-il exactement? Nul ne le sait. Mais suis-je le seul à me poser la question?

Bertrand (@BDmoi)

 

Il coule de l’eau sous les ponts.

Il coule de l’eau sous les ponts. De l’eau de bonne qualité, de l’eau de mauvaise qualité, de l’eau limpide ou de l’eau brouillée. On n’a pas grand contrôle sur ce qui passe. Mais il en est ainsi de ce que rapportent les médias.

Aujourd’hui ceux-ci on la loupe fixée sur l’instant présent et extrapolent toutes les théories les plus fantaisistes pour exciter les émotions des gens et leur faire consommer l’information que les médias veulent bien faire circuler.

On n’a pas plus d’influence directe sur l’information que celle-ci sur ce qui se passe selon les médias. Les médias essaient de faire circuler une ligne narrative qui soit cohérente, alors que le monde est une suite d’événements incohérents et sans presque aucune relation entre eux.

On essaie de mettre une logique à un monde qui n’en a aucune. Beaucoup agissent pour être vus et les médias donnent tout l’espace pour qu’il en soit ainsi. C’est la seule logique qu’il y ait. Mais ce qu’on voit ne correspond qu’à une si insignifiante partie de l’humanité et les commèresmentateurs ont toutes les tribunes pour émettre toutes les théories et toutes les opinions personnelles.

Il n’y a pas beaucoup d’information pure. Il y a beaucoup de teintes des médias. Alors, assurons-nous de la qualité de l’eau que nous buvons, soyons désaltérés et non altérés par l’impureté de l’eau qui nous est offerte par les médias.

Bertrand (@BDmoi)

 

Le meilleur des mondes?

Le meilleur des mondes ou le moins bon des mondes possibles? Il fut un temps où j’étais gérant d’un rayon chez Sears. Dans le temps où Sears était parmi les grands du monde. Il a failli mais, ce serait dû au raz-de-marée de l’internet. Où est le parallèle avec le monde d’aujourd’hui?

Dans le temps, voyant l’incompétence ou la mauvaise volonté de bien du monde,  je me disais et je disais à qui voulait l’entendre, le système est fort. Malgré tout on fait des profits. L’entreprise a tout fait pour détruire le lien qui unissait les gérants et les acheteurs, les deux piliers de l’entreprise. Les gestionnaires, ont payé des millions en frais de consultation, pour arriver au résultat que nous avons observé, soit la faillite.

Aujourd’hui, je me pose sérieusement la question si nous n’avons pas le moins bon des mondes possibles. Tout le monde semble travailler contre le système et, peut-être, est-ce le mieux que l’on puisse espérer au lieu du meilleur des mondes? On nous avait promis libre circulation des gens et de l’information. Mais les faits semblent ne pas être à la hauteur des espérances.

Une jeune fille, adepte de soccer, se fait refuser de jouer où elle le veut, parce qu’elle APPARTIENT à l’équipe locale. Même le sport, supposé rendre les gens meilleurs, est réglementer en fonction des organismes et no en fonction des jeunes.

On cherche à restreindre, pour des motifs supposément financiers, à la liberté de circulation de l’information. Ainsi il existe une guerre entre TVA ET LCN, et le 98.5. Cette guerre s’étendrait au journal de Montréal et autre propriété de PKP.

On a de moins en moins de crédibilité envers les médias. Tous les médias. Ils ne cessent de se plaindre de la perte de revenus des publicitaires. Peut-être que, si ils étaient vraiment les diffuseurs d’information et non les propagateurs de propagande qu’ils sont devenus, on aurait plus tendance à les consulter?

Les réseaux sociaux sont les nouveaux véhicules de l’information. Toute l’information, bonne et mauvaise, vraie ou complètement tordue, y circule et les émotions des gens, source d’adrénaline et de dopamine, sont sollicitées de par le fait même. C’est du moins la théorie que Trevor Noah a émis hier dans son émission. Cette émergence d’émotions de toute sorte, sur les réseaux sociaux (ou anti-sociaux) attirerait les publicitaires qui verraient leur $ de publicité, multipliés.

Est-ce donc, le moins bon des mondes possibles? C’est la question que je me pose, et que je vous pose.

Bertrand (@BDmoi)